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Cette colère elle-même est complexe, mêlant des motifs variés : la souffrance de ne plus pouvoir nous retrouver en assemblée, le manque de la communion eucharistique. Mais elle manifeste aussi d'autres plaintes : un sentiment de « déclassement » des catholiques en France, certaines formes de mépris ou d'indifférences qu'ils semblent subir dans la société. Cette colère est aussi parfois l'objet d'une instrumentalisation politique, voire d'une victimisation. L'Evangile nous présente autour de Jésus lui-même, un monde complexe de croyants fait de zélotes prêts à en découdre, de pharisiens sûrs d'eux-mêmes, de saducéens compromis et tout un peuple d'anonymes. Mais au Golgotha il n'y aura que quelques femmes dont Marie, debout et silencieuse au pied de la croix et l'apôtre st Jean, le disciple bien aimé, celui qui a appris à demeurer avec Jésus, celui qui a compris que l'essentiel était d'être uni au Seigneur. L'essentiel est la communion ; la communion dans la charité.

"es crèches remettent la naissance de Jésus au cœur de la fête de Noël : une coutume qui continue de parler de Dieu au plus grand nombre."

"Pour s'être opposée à l'installation de crèches de Noël dans l'enceinte des mairies, l'Association des maires de France (AMF) a suscité une vague de réactions qui dépasse les clivages partisans."

"Le président de la République a annoncé la reprise des cultes en présentiel à compter du samedi 28 novembre. Mais la jauge maximale fixée à trente fidèles ne satisfait pas les évêques de France. " [RDP du 26 novembre 2020]

"L'historien Jean Sévillia qui vient de publier «La France catholique» (Michel Lafon) rappelle le sens de l'Avent et la signification des crèches que l'AMF voudrait retirer des lieux publics."

"Avec le temps de l'Avent, reviennent en Alsace les fameux marchés de Noël, à l'histoire mouvementée. À Strasbourg, une commission est désormais chargée de veiller à son esprit authentique, avec la participation de l'archevêque."

"200 personnes ont pu, ce dimanche, suivre la messe du deuxième dimanche de l'Avent, à Saint-Charles, grâce à l'assouplissement des règles de participation. Une mesure bien accueillie par les fidèles qui avaient mal vécu la restriction de la jauge à trente personnes." [RDP du 07 décembre 2020]

"Ne nous laissons pas détourner de l'essentiel dans notre marche vers la fête de la Nativité. Le Seigneur a pitié de nous qui sommes si petits, si fragiles, si vulnérables dans notre pauvre condition humaine. Il porte son regard sur nous, Il vient à nous et Il nous sauve. En ce temps de l'Avent, l'éternel Amour frappe à notre porte, ouvrons-lui notre cœur, préparons-nous à le recevoir avec une âme plus belle. Préparons nos familles et nos communautés, le Seigneur veut y mettre sa joie, sa paix et sa tendresse. C'est le projet de Dieu dans notre histoire : remplir l'humanité de tout son amour. Ce projet, Il l'a réalisé en Jésus, une fois pour toutes. À nous aujourd'hui de l'aider pour qu'Il trouve toute sa place. Que faire ? Les églises s'ouvrent à nouveau au culte, allez-y, les prêtres vous y attendent ce dimanche et ils ne laisseront personne à la porte, j'en assume la pleine et entière responsabilité. Certes la limite des 30 personnes nous est demandée, mais c'est une norme impossible. Respectez scrupuleusement les mesures sanitaires pour éviter la propagation de l'épidémie. Pour ceux et celles qui ne pourraient ou ne voudraient pas venir à la messe, je suggère de la vivre devant votre écran et de prier en communion avec toute l'Eglise ; pour ces personnes j'ai invité les prêtres à se rendre disponibles pour donner individuellement la communion."

- Réaction à la décision de maintenir les célébrations à 30 personnes : mal à comprendre un choix arbitraire, mais nécessaire adaptation, invitiation à multiplier les messes et toutes autres initiatives à la clairvoyance des curés. - Message de l'Avent : il faut se recentrer sur l'essentiel, l'arrivée de Jésus Christ Fils de Dieu. L'Avent est un temps de purification des désirs - Invitation à participer à la neuvaine de l'Immaculée Conception

"Suite à l'annonce de la reprise des messes limitées à 30 personnes et également au début du temps de l'Avent qui démarre ce 29 novembre, Mgr Jacolin adresse un message aux Vendéens. "

"Le maintien par le gouvernement de la limite de 30 personnes pour la reprise des messes publiques témoigne « d'un mépris déguisé pour les millions de personnes croyantes dans notre pays », affirme à Aleteia l'archevêque de Strasbourg, Mgr Luc Ravel."

"La limite de 30 personnes maximum pour les cérémonies religieuses dans les lieux de culte n'a pas empêché les fidèles de se rendre en nombre à la messe du premier dimanche de l'Avent, la première accessible aux fidèles depuis le 2 novembre dernier. "

Entretien avec Mgr Souchu : - Retour sur l'assemblée plénière et particulièrement sur le temps d'écologie intégrale - Confinement et référé liberté (à partir de 5') : l'évêques soulève 3 points : il faut garder l'objectif principal qui est la lutte contre la pandémie ; nous sommes dans un état laïc et le conseil d'état laisse la possibilité du dialogue ; il faut réfléchir au sens de la communion qui ne se limite pas l'Eucharistie mais doit être ecclesiale, celle-ci n'est pas confinée - L'Avent confiné : Mgr Souchu renvoi à sa lettre pastorale

"Le retour des crèches dans les mairies relance le débat sur la place de la religion dans l'espace public. "