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"Monseigneur Le Gall, Archevêque de Toulouse, regrette la décision du Conseil d'État refusant la reprise des cultes. Compte tenu des dispositions actuelles du confinement, des capacités des paroisses à respecter des normes strictes ainsi que leur participation à l'équilibre de chacun et de notre société, Monseigneur Le Gall estime que cette décision n'est pas ajustée. Bien entendu, les catholiques du diocèse vont respecter les lois de la République, tout en maintenant un dialogue avec l'exécutif afin de demander l'élargissement de ces dispositions. En attendant, les églises, autant que possible, resteront ouvertes."

"Mgr Robert Le Gall pense qu'on met de l'huile sur le feu avec les caricatures" [RDP du 02 novembre 2020]

"Ce vendredi matin, l'archevêque de Toulouse Mgr Robert Le Gall  a estimé que la liberté d'expression "a ses limites", se prononçant contre la liberté de blasphémer. Une déclaration qui fait polémique. "Ce n'est pas négociable", lui a répondu la présidente de Région Carole Delga." [RDP du 02 novembre 2020]

"Notre pays vit en ce moment des heures graves et sombres. Ce matin, deux femmes et un homme sont morts dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption à Nice, lâchement assassinés au simple prétexte qu'ils se trouvaient dans un lieu de prière chrétien. Nous assistons impuissants à une escalade de violence verbale et physique. On ne se moque pas impunément des religions. Face à ces drames, que nos cœurs ne cèdent ni à la peur, ni à la haine. Soyons disciples de Jésus : « C'est lui, le Christ, qui est notre paix ; des deux, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine » (Ep 2, 14). (...) Monsieur Macron a annoncé l'arrêt du culte public après la Toussaint. Je continue de penser que cette décision n'est pas juste ; nos paroisses ont su montrer qu'elles s'adaptaient à des normes très strictes. À leur place, elles constituent des espaces spirituels, nourrissant le respect et la paix ; elles participent ainsi à l'équilibre de chacun de nous dans ces temps difficiles. Bien entendu, nous allons respecter les lois de la République, tout en maintenant un dialogue avec l'exécutif pour demander l'élargissement de ces dispositions. En attendant, nos églises, autant que possible, resteront ouvertes, et nos activités, sous des formes adaptées, continueront à s'exercer avec prudence et courage. Avec vous de tout cœur."

"Les annonces d'Emmnuel Macron n'ont pas contenté Monseigneur Le Gall. L'archevêque de Toulouse souhaite que les cultes reprennent et que les discussions se poursuivent pour "tendre vers une jauge proportionnée"." [RDP du 26 novembre 2020]

"Hervé Gaignard, vicaire général du diocèse de Toulouse, s'exprime sur les attentats de Nice et les changements de pratiques liées à la crise sanitaire. Cet homme d'Église n'a pas souhaité commenter les propos de Mgr Le Gall sur la liberté de blasphémer." [RDP du 02 novembre 2020]

"L'assassinat de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine a réveillé les débats houleux autour du caractère polémique des caricatures de Charlie Hebdo. Ces derniers jours, plusieurs responsables de l'Eglise catholique ont exprimé leur profond désaccord face aux caricatures religieuses."

"Interrogé par France Bleu Occitanie, l'archevêque de Toulouse, Monseigneur Le Gall s'est prononcé contre la liberté de blasphémer et pour l'arrêt de toute caricature religieuse." [RDP du 05 novembre 2020]

"Alors que le Royaume-Uni a entamé ce jeudi 5 novembre un reconfinement pour au moins quatre semaines, le chef de l'Église catholique d'Angleterre et du Pays de Galles, Mgr Vincent Nichols, a déclaré que l'interdiction des célébrations religieuses pendant le confinement "n'est pas fondée" sur des preuves scientifiques."

"L'Institut catholique de Toulouse a organisé les 11-12 et 13 septembre un colloque autour du thème "Contrôle des religions par l'Etat hier et aujourd'hui". Lors de la réception organisée par la Mairie de Toulouse, Mgr Le Gall a rappelé l'importance du dialogue œcuménique et inter-religieux."

"La Conférence des évêques de France préfère garder le silence. La prestigieuse instance de l'avenue de Breteuil, à Paris, indique simplement que la parole des évêques, dans les régions "est libre" et que ces autorités religieuses restent "maîtresses chez elles". Fin de la polémique ? Pas tout à fait." [RDP du 03 novembre 2020]