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Prise de recul sur une journée d'étude organisée par l'association Nudge France. Rappel que le nudge a ses limites : non transposable d'une culture à l'autre, non efficacité en situation de pauvreté ou de manque d'accès, etc. Le journaliste égrène quelques exemples de nudges, mais nuance beaucoup leurs impacts, notamment sur le long terme, et regrette de ne pas voir présentés les résultats concrets de nudges autres que la fameuse « mouche dans l'urinoir ». Il a aussi le mérite de poser la question « de savoir si le Nudge appliqué au marketing est encore du Nudge » (manipulation, collecte de la donnée via les apps, etc.). Dans la seconde partie, l'auteur élargit au changement de comportement au sens large, et à l'économie comportementale en particulier. Il fait apparaitre que le Nudge a des effets positifs, mais rappelle qu'il est bien un levier à actionner parmi d'autres : la coercition (interdictions, radars, contraventions), l'incitation (fiscale notamment) mais aussi le design de politiques publiques (notamment dans le sens où il associe l'usager à l'élaboration des normes auxquelles il va lui-même se soumettre). « L'enjeu pour les politiques publiques est d'arriver à prioriser ». De ce point de vue, l'auteur ne voit pas le nudge comme une « formule magique », mais comme un excellent moyen de « regarder les usagers autrement », s'intéresser au « pourquoi » de leurs comportements. Il conclut sur la nécessité que les sciences comportementales soit intégrées à la conception des services publics.

Les manques liés aux transports publics dans les pays en développement ont fait émerger des réseaux informels tolérés par les autorités. Dans ces pays où le bus est le principal mode de transport public, créer un réseau formalisé est un enjeu majeur. Dans cette optique, les autorités organisent des initiatives innovantes : à Mexico, les usagers sont invités à partager leurs données pendant leurs trajets de bus pour tracer ldes itinéraires formalisés. À La Paz, les usagers notent et rapportent les comportements abusifs des chauffeurs pour améliorer le service. À Cape Town, les usagers ont dorénavant accès à une application qui facilite l'intermodalité et permet de signaler des manques et besoins sur le réseau de transport. Un temps de retard sur le développement des réseaux, un temps d'avance sur l'exploitation des données.

Les manques liés aux transports publics dans les pays en développement ont fait émerger des réseaux informels tolérés par les autorités. Dans ces pays où le bus est le mode principal, créer un réseaux formalisé est un enjeu majeur. Dans cette optiques les autorités organisent des initiatives innovantes : A Mexico, les usagers sont invités à partager leurs données pendant leurs trajets de bus pour officialiser et tracer les itinéraires des lignes, à La Paz, les usagers notent et rapportent les comportements abusifs des chauffeurs pour améliorer le service, ou encore, à Cape Town, les usagers ont dorénavant accès à une application qui facilite l'intermodalité et permet de signaler des manques et besoins sur le réseau de transport

Les innovations technologiques pour augmenter l'efficacité au travail, tel le bureau intelligent OfficeIQ qui conseille son utilisateur sur ses moments de productivité, se multiplient. Les spécialistes du comportement au travail voient dans ces innovations des outils positifs qui favorisent l'implication du salarié et dès lors son efficacité au sein de l'entreprise.

8,9% de contrevenants dans les bus parisiens, contre 1% à Londres ou 2,18% à New-York. Un récent rapport de la Cour des Comptes épingle le comportement des franciliens dans les transports publics et estime la fraude à 366 millions d'euros par an. Un constat qui pousse à des mesures plus strictes et à un renforcement des pouvoirs des agents de sécurité internes à la RATP et à la SNCF...

Le mode de vie fraudeur des Français coute cher.

"se méfier de l'effet de loupe dont bénéficient ces pratiques contre-culturelles du militantisme de l'assiette."

Entretien croisée avec Emmanuel Combarel (architecte) et Bruno Marzloff (Chronos) sur les immeubles de bureaux : comment les rendre plus flexibles et y intégrer des services, sans non plus en faire une "deuxième maison" ?

"Pas moins de 145 substances polluantes ont été détectés dans un seul échantillon d'eau de mer."