KinEtre - http://research.microsoft.com/en-us/projects/animateworld/ - permet de prendre possession de n'importe quel objet 3D et par exemple de prendre possession des pieds d'une chaise pour les faire bouger comme vos propres jambes. Digits - http://research.microsoft.com/en-us/news/features/uist2012-100812.aspx - permet également de prendre le contrôle des gestes de sa main via un dispositif proche de la Kinect. Grâce à une caméra montée en bracelet sur son poignet, il est possible de créer un modèle 3D de sa main qui reproduit les gestes de celle-ci et permettrait ainsi de traduire le langage des signes en textes ou de contrôler une présentation avec ses doigts. L'objectif, donner aux ordinateurs le sens de l'espace afin qu'ils comprennent notre propre environnement 3D.
Le projet Luminar du MIT - http://fluid.media.mit.edu/projects/luminar - un projet de lampe robotisée qui utilise caméra et rétroprojecteur pour augmenter n'importe quel espace de travail - vidéo : http://vimeo.com/52899256# -propose désormais une simple ampoule pour transformer n'importe quelle lampe en appareil augmenté.
Voilà 35 ans que Steve Mann porte un système de réalité augmenté sur lui (des lunettes, telles que celles que Google nous promet). Et à quoi ça sert ? A nous faire devenir tous des Little Brothers, affirme Man. La surveillance vidéo généralisée... Visiblement, ça n'effraie pas le professeur Mann, qui a trouvé dans cet usage, le moyen de résister à ce qui lui arrivait.
Ce qui est dommage, c'est que c'est quand même bien peu, pour 35 ans de recherche sur le sujet !
Matt Peckham remarque que la législation de la Virginie occidentale a interdit de conduire avec des lunettes de réalité augmenté. Mais nous sommes-nous demandé si la réalité augmentée avait les mêmes effets sur l'attention et la conduite que consulter son téléphone ? Est-ce que l'information visuelle dispensée va interférer sur notre capacité visuelle à lire la route ? Est-ce la même chose que de la projeter sur le pare-brise par exemple ? Ajouter quelque chose à notre champ de vision veut-il dire que cela va être une source de distraction ou de concentration ? Comment faire de l'information augmentée sûre ? Comment savoir que ce que nous lirons depuis nos lunettes sera adapté à la conduite ?
Anton Wahlman prévient : d'ici la fin de l'année, notre société va subir un changement très particulier. La cause : les lunettes Google : http://fr.wikipedia.org/wiki/Project_Glass Celles-ci vont avoir des impacts sur les comportements sociaux, car dès que nous les verrons, nous saurons que nous sommes filmés, et les gens n'aiment pas. Que sera une société où toutes les informations disponibles sur les gens s'afficheront en permanence sur notre regard ? Et que se passera-t-il quand les prochaines versions des lunettes Google seront identiques aux lunettes traditionnelles ? Aujourd'hui, on vous demande souvent d'éteindre votre caméra quand vous la pointez vers les gens. Vont-elles rendre les interactions publiques et sociales plus délicates ? Sont-elles le bras armé de Google dans la guerre des données personnelles ?
Un article très documenté de Steve Mann, l'un des pionnier du port de lunettes de réalité augmenté, qui revient sur (presque) tous les aspects du wearable computing, l'informatique qui se porte.
Les lunettes de réalité augmenté de Google vont-elles nous conduire à une autre expérience des produits et des marques ? Vont-elles parvenir à attirer notre attention sur d'autres marques plus facilement que n'y arrive à ce jour la publicité ? Pour Augie Ray, il est plus qu'urgent de s'en préoccuper et de mieux comprendre ce dont se soucient les consommateurs et nécessite de se préparer à l'avenir de la transparence !
Lors de la dernière conférence eComm, Alber Hwang - http://albert-hwang.com/projects/spatial-computing/ - a exposé son projet d'informatique spatiale. Comment les ordinateurs peuvent-ils penser en 3D ? Le designer propose une solution de réalité augmentée originale pour nous permettre de faire une expérience 3D plus naturelle. Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=Q6z8HDSIXSU
Disney Research travaille à un projecteur de poche pour apporter des personnages animés dans un livre ou sur n'importe quelle surface... La réalité augmentée fait encore des émules.
Vous pouvez ranger vos vieux circuits de voiture. Les voitures robotiques d'Anki, commandée par iPhone, développent des capacités à mesure que vous les utilisez permettant d'intervenir sur les voitures des autres joueurs. Explications : http://anki.com/ankidrive
danah boyd revient sur une tribune provocatrice qu'elle a publié sur Quartz sur le sexisme des environnements de réalité augmenté. Dans les années 90, en testant des environnements de réalité virtuel, types CAVE, elle avait déjà constaté combien les femmes s'y sentaient souvent mal à l'aise... Faut-il croire qu'une réalité biologique différente s'y feraient jour. Des recherches sur un simulateur de maladie en environnement virtuel montrait également que les femmes semblaient tomber plus malades que les hommes dans ces environnements. Des chercheurs ont montré que les personnes prenant des androgènes (une hormone proche de la testostérone) avaient de meilleures habiletés spatiales pour faire pivoter des formes, comme c'est le cas dans Tetris par exemple. La chercheuse a également appris que la rétine recevait des hormones sexuelles, se pouvait-elle qu'elle altère la perception de la profondeur entre les sexes ? A force de recherches, la chercheuse a montré que la perception de la profondeur comportait des différences entre hommes et femmes : http://www.danah.org/papers/sexvision.pdf Les hommes sont plus susceptibles d'utiliser les signaux que les systèmes de réalité virtuelle 3D invoquent. Bien sûr, la chercheuse en appelle à plus de recherches pour confirmer ses premiers résultats. Est-ce que la biologie joue un rôle fondamental dans l'élaboration de l'expérience de réalité virtuelle immersive ?
Bien sûr, son billet a déclenché de nombreuses réactions. Les objets ne peuvent pas être sexistes s'indignaient certains commentateurs... Or ce que danah boyd semble avoir mis à jour est que la discrimination en question n'est pas intentionnelle, mais que les chercheurs et les ingénieurs doivent s'intéresser à ces problèmes...