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hubert guillaud

Big data, asymétrie et affaires - Ideas Bazaar - 0 views

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    Pour l'anthropologue Simon Roberts de retour d'Epic 2013 qui se tenait à Londres la semaine dernière, les Big data étaient tapies dans toutes les conversations à la manière de la musique incidieuse de John Williams dans "les dents de la mer", comme une menace que nous serions incapables de surmonter. Mais les discussions sur le sujet l'on déçues. Simplistes, manichéennes... Elles semblaient toutes oublier les relations de pouvoir que les Big Data impliquent. Et Robert Simon de prendre un exemple. ll habitde dans le sud de Londres et, du fait de son code postal, son assurance automobile était très chère. Pour la faire diminuer, il a été contraint d'y placer un dispositif de suivi, acceptant par la même que sa conduite (ainsi que celle de sa femme et de la jeune fille au pair suédoise qu'ils embauchent et accueillent). Quelle va être les implications de cette surveillance sur leur conduite ? Comment le système va-t-il faire la différence entre la conduite encore hésitante d'une jeune femme, et celle plus assurée de gens qui conduisent depuis 20 ans ? Désormais, les limitations de vitesses sont devenues une obligation. Pour l'instant, le système les catégorise comme "bons" conducteurs. Mais les chercheurs devraient porter attention à l'ambiguïté de nos réponses à ce type de services. Quelle ligne de démarcation devons-nous tracer entre la surveillance et la quantification de soi ? Surtout, nous sommes enfermés dans une asymétrie d'échange. Pourquoi nos cartes de fidélités nous proposent-elles certains produits, certaines promotions plutôt que d'autres ? "Quand mes données commencent à vivre dans une chaîne de valeur complexe qui n'est ni visible ni explicable, l'asymétrie d'échange est évidente". C'est comme aller faire le marché avec un bandeau sur les yeux. La rétroaction que nous recevons de ces services est souvent bien faible. Nous devons nous connecter aux sites pour obtenir des informations, pas de rappels, d'alertes
hubert guillaud

La compréhension est un pauvre substitut à la convexité - Edge.org - 0 views

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    La chance ne mène pas à des politiques de recherche, à l'innovation, estime Nassim Nicholas Taleb. Le principal conducteur de l'innovation est l'asymétrie ou la convexité des gains. C'est quand il y a une asymétrie entre les gains et les erreurs que le tâtonnement propre à la recherche peut produire des résultats.
hubert guillaud

Ras le bol du collaboratif - error 404 - 1 views

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    Pour Julien Breitfeld, l'économie du partage demeure une économie du vol, de la prédation des externalités positives : des plateformes fermées et privées s'approprient le code, les contenus, les services que d'autres créent. "Rien de partagé, et rien de nouveau : il y a ici juste une substitution d'une activité autrefois dédiée à l'entreprise par une activité individuelle, sans le cadre réglementaire existant." Il y dénonce aussi l'économie du faux investissement. Le crowdfunding ne permet au souscripteur que de ne rien recevoir en contre-partie, ni dividende, ni action... ni toujours produit. Il réinvente la souscription et le bénévolat, pas vraiment autre chose. "Cet engouement pour le financement participatif s'explique en grande partie par la frilosité des acteurs traditionnels à jouer le jeu du risque." L'économie du partage n'est pas le retour du lien social ou une correction du système capitaliste, mais un système qui sert le déclassement économique. Le plus souvent, cette nouvelle économie cherche surtout à s'affranchir des législations en vigueur, en créant et renforçant une asymétrie qui joue au détriment du collectif. 
hubert guillaud

Tous pirates - error 404 - 0 views

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    "Jamais au grand jamais je n'aurais pu penser que le but ultime du capitalisme était la poursuite du rêve communiste", explique Julien Breitfeld en revenant du LeWeb à Londres qui portait sur l'économie collaborative. Pas un des économistes et sociologues de gauche (même un Polanyi) n'avait prédit le recyclage de l'idée du partage, de la collectivisation des moyens de production chère à Marx, par le capitalisme. "Le code libre, c'est une richesse commune, exploitée par tous, mais dans une asymétrie d'échanges. S'il fait le bonheur de communautés (celles d'Ostrom), il fait aussi le bonheur de la sphère privée. Ainsi, les flux économiques apparaissent comme une captation de valeur sur des territoires et des individus hors marchés (de l'Europe vers les US, du libriste vers Microsoft) à coût nul, pour être ensuite revendus aux producteurs initiaux. Le libre, c'est un peu l'Afrique qui importe son chocolat après avoir vendu à prix dérisoire ses fèves de cacao." "Le succès de Kickstarter (et d'Ulule, de KissKissBankBank, et de tant d'autres) procède de la faillite de l'économie réelle : tous ces entrepreneurs en devenir ne trouvent plus d'argent via les acteurs traditionnels. Et, si le financement collaboratif n'est pas une invention (les startupeurs connaissent bien le "friend and family funding") le web a permis, une fois de plus, d'industrialiser des pratiques à la marge." "Le crowdfunding, ce devrait être une bourse pour petits "petits porteurs". Or, ces derniers sont des investisseurs sans droit ni titre... Par contre, l'entreprise créée est bien soumise aux lois du marché, et certaines peuvent devenir de vrais succès. Même si le projet est intéressant, voire quasi d'utilité publique, ce qui est choquant c'est de voir que le marché profite in fine d'un risque qui n'est pas assumé par lui, mais par des tiers, lesquels s'appauvrissent car ils mobilisent leur épargne." Pour Julien Breitfeld il faut distinguer le marché de l'
hubert guillaud

L'agence Bloomberg soupçonnée d'espionner ses clients - LeMonde.fr - 0 views

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    Les journalistes de Bloomberg avaient accès à des informations sur l'activité des traders qui échangent via les platesformes (ils savaient qui étaient les traders actifs et connaissaient une partie des données consultées par ceux-ci) qui permettaient, en les recoupant avec les volumes d'échanges ou les rumeurs) d'avoir accès à des informations inédites. De surcroît, plus de 10 000 messages de clients ont été publiés sur la toile par erreur - http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2013/05/14/bloomberg-plus-de-10-000-messages-prives-publies-sur-la-toile_3200279_3234.html . Illustration par l'exemple de la puissance des monopoles et plus encore des risques que font peser l'asymétrie de l'information. A rapprocher avec celle que permet Linked-in à ses partenaires et aux utilisateurs. 
hubert guillaud

Obsolescence programmée et asymétrie de l'information - Un grain de sable - 1 views

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    Quentin Ruyant revient sur l'obsolescence programmée pour interroger le concept. La durée de vie d'un produit n'est ni visible, ni certaine. Les conditions de production ne valorisent pas cet aspect là du produit et les consommateurs eux-mêmes ne sont pas vertueux. Sans compter que d'autres aspects viennent biaiser ce marché, comme le fait que les déchets ne soient pas gérés par les entreprises qui les produisent. "Affirmer que l'obsolescence programmée est un mythe ne tient que pour peu qu'on parte du principe indiscuté que le marché tendra nécessairement vers un optimum pour les différents acteurs. C'est donc un acte de foi." Reste que pour y remédier, il faudrait des mesures plus radicales, estime le philosophe : interdire la publicité, rétablir une symétrie d'information entre constructeurs et consommateurs, obliger les entreprises à gérer l'intégralité du cycle de vie de leurs produits, voir passer à un système tout-locatif...
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