Skip to main content

Home/ Environnement & Ecologie/ Group items tagged Fondapol

Rss Feed Group items tagged

Veille & Documentation

Fondapol - Tsunami dans un verre d'eau : regard sur le vote Europe Ecologie-L... - 0 views

  •  
    Lors des élections municipales de 2020, dans un contexte politique et médiatique particulièrement favorable au vote écologiste, EELV a dû composer des coalitions de gauche pour réaliser une percée finalement modeste dans les villes de plus de 100 000 habitants. Pourtant, cette France des métropoles est supposée constituer sa terre de prédilection. En réalité, l'abstention, historique et si peu commentée, a eu raison de tous les partis, sans exception, et sans doute même de ces élections municipales. Pour le moins, l'observation des données conduit à rejeter la thèse d'une «vague verte», annoncée par les sondages avant même la tenue du second tour. L'étude que nous publions ici procède de la base de données que nous avons élaborée, disponible en open data sur data.fondapol.org.
Veille & Documentation

Fondapol | Albert Bressand : Good COP21, Bad COP21 (1) : le Kant européen et ... - 0 views

  •  
    "La Conférence climatique de Paris (COP21) de décembre 2015 renforcera la prise de conscience des risques climatiques. Toutefois, le processus de négociation onusien donne des signes patents d'épuisement et ne permettra pas une limitation à 2 °C du réchauffement climatique. La juxtaposition d'approches nationales évaluées en termes d'émissions depuis un territoire donné ignore les effets des marchés globaux. L'Europe en vient ainsi à importer le charbon dont les États-Unis ont réussi à réduire le rôle chez eux. Extrapolant la démarche kantienne qui lui a réussi en matière de sécurité sur son territoire propre, l'Europe négocie à partir d'une posture morale qui se retourne contre elle. Elle n'a pas su tirer les leçons de l'accord auquel sont parvenus en 2013 une vingtaine de pays pourtant très divers - des États-Unis à l'Arabie saoudite, de la Chine à la Russie - pour sanctionner l'effort européen vers une approche supranationale des émissions du transport aérien"
Veille & Documentation

Fondapol | Albert Bressand : Good COP21, Bad COP21 (2) : une réflexion à cont... - 0 views

  •  
    "À l'approche de la COP21, la Fondation pour l'innovation politique propose une note de Albert Bressand comprenant un premier volet Good COP21, Bad COP21 (1) : le Kant européen et le Machiavel chinois et ce second volet Good COP21, Bad COP21 (2) : une réflexion à contre-courant."
Veille & Documentation

Fondapol - Les coût de la transition écologique - 1 views

  •  
    Face à la question écologique, deux propositions s'opposent actuellement : la décroissance et le développement durable. Cette étude examine les conséquences et les problèmes spécifiques qu'impliquent ces deux modèles. Nous verrons, chiffres à l'appui, que la décroissance, pour être effective, nécessite une baisse radicale du pouvoir d'achat des populations occidentales tout en supposant, malgré tout, une amélioration drastique de la technologie et la mise en place d'un accord de coopération internationale de limitation du niveau de vie mondial. Le modèle de développement durable apparaît plus réaliste. Néanmoins, sa mise en place bute sur quatre difficultés : la détermination du « bon » prix du CO2, l'acceptabilité sociale d'une politique intégrant les coûts intertemporels des émissions de gaz à effet de serre, la mise en place d'une politique de coopération internationale et le financement de la transition écologique. La question du financement est particulièrement sensible, puisqu'elle nécessite un ensemble d'arbitrages entre dette publique, réduction de certaines dépenses et édification de nouvelles taxes. Autrement dit, la transition écologique ne peut se faire sans une réallocation des ressources depuis les secteurs économiques et sociaux en faveur de l'écologie.
Veille & Documentation

Fondapol - Quel avenir pour l'agriculture et l'alimentation bio ? - 0 views

  •  
    L'agriculture dite « biologique » est née au début du siècle dernier. Plus qu'un modèle de production, elle prônait le retour à la nature. Pendant longtemps, elle n'a intéressé qu'un nombre très restreint d'agriculteurs et de consommateurs. Il faut attendre 1980 pour que l'État inscrive officiellement l'agriculture biologique dans la loi d'orientation agricole. Puis la succession de crises sanitaires dans les années 1990 (vache folle, scandale des lasagnes au cheval, oeufs contaminés…) opère un changement profond au sein de l'opinion publique vis-à-vis de l'alimentation. Les consommateurs n'ont plus peur de manquer, mais s'inquiètent dorénavant de ce qu'ils mangent. Les critiques d'une agriculture « productiviste » prennent de l'ampleur. Sont-elles pour autant justifiées ? En toute hypothèse, ces critiques ont sans doute su convertir un nombre croissant de consommateurs aux bienfaits avancés par les promoteurs de l'agriculture et de l'alimentation biologiques. À présent, le bio est devenu un véritable marché de masse. Cette dynamique est en train de transformer en profondeur l'écosystème de ce secteur d'activité. L'environnement concurrentiel des filières bio est en grande mutation, avec l'émergence de nouveaux acteurs. Le monde agricole ne reste pas sans réagir et s'engage dans la transition écologique en prenant de multiples initiatives. Encouragée à s'industrialiser et à s'internationaliser au risque de mettre en péril ses fondamentaux, la filière bio est néanmoins contrainte de se remettre en question.
Veille & Documentation

Fondapol - Devrions-nous manger bio ? - 0 views

  •  
    S'appuyant sur les travaux de recherche et les faits ayant permis d'aboutir à un consensus scientifique international, cette étude déconstruit certains arguments sous-tendant la promotion de l'agriculture biologique. En termes nutritionnels, il est admis que la valeur des aliments bio est relativement similaire à celle des aliments conventionnels et que les quelques différences relevées demeurent négligeables au sein du régime alimentaire global. Au niveau sanitaire, si des traces quantifiables de résidus de pesticides sont beaucoup plus souvent détectées dans les fruits, légumes et céréales conventionnels, mais sans conséquences sur la santé, les produits bio végétaux - non protégés - ou animaux - élevés en plein air - présentent plus de risques de présence de constituants naturels toxiques ou de contaminations chimiques ou microbiennes. La traduction médiatique de récentes études épidémiologiques liant une plus faible incidence de cancers à une alimentation bio confond souvent association et relation causale. Ces résultats ne traduisent pas un effet bénéfique des seuls aliments bio mais de la meilleure hygiène de vie et du comportement alimentaire des « mangeurs bio ». L'argument « nutrition santé », le plus souvent avancé, ne devrait donc plus être revendiqué. Enfin, il convient de souligner qu'une expansion de l'agriculture bio au-delà de 15 % des surfaces cultivées n'est pas possible, notamment pour les grandes cultures, sans élevage de proximité pour fournir les engrais organiques indispensables. Une trop grande expansion, a fortiori le tout-bio, n'est pas non plus souhaitable pour pouvoir nourrir une population mondiale croissante : les rendements plus faibles nécessiteraient de plus grandes surfaces cultivées, non disponibles, et la hausse des prix associée rendrait les aliments plus difficilement accessibles au plus grand nombre.
Veille & Documentation

Fondapol - L'agriculture bio et l'environnement - 0 views

  •  
    L'un des arguments le plus souvent mobilisé par les adeptes de l'agriculture biologique pour justifier leur recours aux aliments issus de ce mode de production est son impact sur l'environnement, censé être meilleur que celui de l'agriculture dite conventionnelle. Alors que le marché du bio est en forte expansion et en sachant qu'aucun des critères de la certification bio n'a trait directement à des caractéristiques environnementales, il convient de s'interroger sur le bien-fondé de cet argument, et ce afin que les citoyens puissent choisir en connaissance de cause. Cette étude s'appuie sur la recherche scientifique afin d'analyser l'impact différencié des agricultures biologique et conventionnelle sur divers compartiments de l'environnement, à savoir : l'eau, l'air, la fertilité des sols, la biodiversité sauvage et l'utilisation de l'espace terrestre. Les principaux indicateurs utilisés seront les teneurs en différents éléments « polluants » de l'eau et de l'air, l'impact sur la production de gaz à effet de serre, la teneur des sols en matière organique et en éléments fertilisant minéraux, l'abondance de différentes espèces formant la biodiversité et, enfin, les surfaces nécessaires pour une production agricole suffisante.
Veille & Documentation

Fondapol - Relocaliser en décarbonant grâce à l'énergie nucléaire - 0 views

  •  
    La crise du Covid-19 a révélé la perte d'autonomie stratégique de la France par rapport à certains biens essentiels et rendu d'autant plus visible le décrochage industriel français sur les vingt dernières années, responsable non seulement d'une perte de souveraineté mais aussi certainement en partie de la fracture sociale et territoriale grandissante. Alors que le plan de relance présenté en septembre 2020 par le gouvernement accorde une importance particulière aux projets de relocalisations, cette étude s'intéresse aux avantages que représentent les installations nucléaires et la filière nucléaire française dans son ensemble pour les politiques de relocalisation et, au-delà, de réindustrialisation. Elle démontre notamment que le nucléaire est en France un outil de souveraineté permettant de résister aux chocs énergétiques, un facteur de compétitivité-coût favorisant l'attractivité internationale du pays pour les industriels et un vecteur de compétences, terreau d'une possible réindustrialisation au cœur des territoires. Finalement, la filière nucléaire française est un opérateur clé de la décarbonation en France et présente des atouts certains, non seulement parce que l'empreinte carbone des produits et services est amenée à devenir un nouveau facteur de compétitivité mais aussi parce qu'elle permet à notre pays de se placer dans la course au carburant vert et de se positionner dans les secteurs de demain gros consommateurs d'électricité, tels celui des data centers. Cette note a été écrite par Valérie Faudon, Déléguée générale de la Société française d'énergie nucléaire (SFEN), enseignante à Sciences Po.
Veille & Documentation

Fondapol - Europe : La transition bas carbone, un bon usage de la souverainté - 0 views

  •  
    La crise sanitaire renforce une demande d'aggiornamento d'un modèle de globalisation déjà malmené par l'administration américaine actuelle et dont les impasses environnementales sont pointées depuis longtemps. Dans ce contexte émergent des exigences de résilience centrées sur la sécurisation des chaînes de valeur de produits nécessaires pour affronter d'autres crises sanitaires. Cet impératif débouche en Europe sur des préoccupations bien plus larges liées à une dépendance (réelle ou déformée au prisme de la crise), en bout de certaines chaînes de valeur mondiales, dans la production de biens manufacturés. La présente analyse se concentre sur la transition énergétique dite « bas carbone », initialement impulsée dans le cadre de la lutte contre le changement climatique mais dont la portée doit être réappréciée à l'abord de cette décennie ouverte dans le chaos. La capacité de cette transition à répondre à la fois à la demande de résilience et de renforcement de la base industrielle des Européens mérite attention : parce que la dépendance aux importations de pétrole et de gaz monte inexorablement, parce que l'ancrage dans l'Union européenne des actifs nécessaires à la délivrance de services énergétiques permettra de faire face à une diversité de chocs futurs (climatiques, géopolitiques…), parce que l'actuel modèle énergétique fait peser sur les Européens des pollutions délétères dont le coût collectif représente plusieurs points de PIB chaque année (et une mortalité plus importante que le Covid-19), parce que l'Union européenne est en quête de leadership industriel et qu'aucune autre option ne présente un tel potentiel… Sans nul doute, l'engagement d'un Green Deal ambitieux dans le monde post-Covid-19 constitue, plus encore qu'auparavant, un défi : dans une Union européenne ébranlée par la crise économique, les effets redistributifs de cette transition doivent êtr
Veille & Documentation

Fondapol - Reconquérir la biodiversité, mais laquelle ? - 0 views

  •  
    Adoptée en 2016, la loi sur la biodiversité parle de « reconquérir » la biodiversité. Mais laquelle ? La biodiversité en France métropolitaine est le produit d'une coconstruction entre processus spontanés et aménagements qui se sont succédé au cours des siècles. Elle a changé en permanence sous l'effet des changements climatiques, de l'anthropisation des territoires et des nombreuses espèces introduites volontairement ou accidentellement. Il n'y a donc pas de situation historique qui puisse servir de référence à des projets de restauration. Et s'il n'y a pas d'équilibre de la nature, il n'est pas possible non plus d'établir de normes en la matière sur lesquelles s'appuyer pour élaborer des lois. Pour gérer notre biodiversité, il est donc nécessaire de répondre à la question : quelle(s) nature(s) voulons-nous ? Il faut se fixer des objectifs réalistes qui tiennent compte à la fois de la préservation de ce patrimoine naturel et de considérations économiques et sanitaires, tout en anticipant les changements à venir qui sont inéluctables (réchauffement climatique, naturalisation d'espèces…). L'avenir étant incertain, il faut privilégier une démarche adaptative et pragmatique, en fonction d'objectifs qui peuvent être réactualisés si nécessaire. Nous devons en effet intégrer la prise en compte du changement et le rôle des événements aléatoires dans nos politiques environnementales. Cette note a été écrite par Christian Lévêque, directeur de recherches émérite de l'Institut de recherches pour le développement (IRD), ex-directeur du programme interdisciplinaire « Environnement, Vie et Sociétés » du CNRS, président honoraire de l'Académie d'agriculture de France.
Veille & Documentation

Fondapol - Les assureurs face aux défis climatiques - 1 views

  •  
    Près d'un demi-siècle de données assurantielles témoigne de l'aggravation des événements climatiques (tempêtes, inondations, sécheresses…) qui frappent les habitations, les entreprises et les récoltes agricoles en France et dans le monde. Face à ce coût croissant, comment les assureurs peuvent-ils réagir ? Une première réaction peut être de se désengager, en refusant de couvrir les habitations trop exposées ou, tout au moins, en envoyant un signal prix fort. Si cette piste ne doit pas être exclue dans certaines situations extrêmes, une autre approche doit être privilégiée pour la majorité des risques : renforcer la prévention et l'éducation aux risques naturels, mieux adapter les normes de construction aux aléas climatiques locaux, progresser sur certains aspects dans l'indemnisation et améliorer la gouvernance des organismes qui suivent les risques naturels par un meilleur partage de l'information entre acteurs publics et privés. Cette note a été écrite par Arnaud Chneiweiss, Médiateur de l'Assurance, et José Bardaji, directeur des études économiques et des statistiques à la Fédération française de l'assurance (FFA).
Veille & Documentation

AFBV : la réussite de l'agro-écologie passera par plus de génétique et d'inno... - 0 views

  •  
    "A l'occasion de son dernier colloque organisé le 2 Octobre 2014, l' Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV) a souligné le rôle stratégique de la génétique et des biotechnologies végétales pour développer l'agro-écologie prônée par la loi d'avenir sur l'agriculture. Or le combat contre les plantes génétiquement modifiées (PGM) a abouti à interdire dans notre pays l'utilisation du génie génétique pour la création de variétés. Ce combat idéologique s'étend dangereusement au-delà de la transgénèse. Il risque de remettre en cause l'ensemble de l'amélioration des plantes et de compromettre toute la filière semencière française."
Veille & Documentation

Albert Bressand - Énergie-climat : pour une politique efficace | Fondapol - 0 views

  •  
    "Par cette publication, la Fondation pour l'innovation politique prolonge les travaux de sa note de juillet 2013 Transition énergétique européenne : bonnes intentions et mauvais calculs. Ce thème de la transition énergétique ne manquera pas de structurer le débat des années à venir. L'auteur, Albert Bressand, Senior Fellow, Vale Columbia Center for Sustainable International Investment à New York, et Professor of International Strategic Management in Energy à l'Université de Groningen (Pays-Bas), s'attache ici à déconstruire le discours convenu et émotionnel sur lequel la politique européenne de transition énergétique est fondée et propose une politique alternative, construite à partir d'une véritable analyse économique."
Veille & Documentation

Fondapol - Energie Climat en Europe : pour une excellence écologique - 0 views

  •  
    Les enjeux énergétiques et climatiques peuvent-ils être le terrain d'un sursaut du projet européen, à la rencontre d'un projet d'intégration politique continentale et d'une ambition d'excellence écologique qui se diffuse dans toute la société ? On peut le croire, tant l'Europe est à la recherche d'un nouveau récit mobilisateur pour se relancer et tant les sujets énergie-climat démontrent qu'ils sont un domaine de compromis entre les États membres de l'Union européenne. L'Eurobaromètre publié à l'automne 2018 fait état du soutien des trois quarts des citoyens de l'Union européenne à une politique énergétique commune des États membres. Le même sondage confirme la montée dans l'opinion publique des préoccupations climatiques et environnementales, qui compteront parmi les thématiques phares des élections européennes de mai 2019. Quelle que soit l'évolution des technologies et des coûts à plus long terme, le chemin vers l'excellence écologique passera assurément par une approche flexible, adaptable et non idéologique des grands choix de politique énergétique européenne. C'est à cette condition que la construction d'une véritable Union de l'énergie échappera au grief d'imposer aux citoyens européens des objectifs intenables auxquels ils ne consentent pas. Cette note a été écrite par Emmanuel Tuchscherer, directeur des affaires européennes d'Engie.
Veille & Documentation

Fondapol - Vers une société post-carbone - 0 views

  •  
    Limiter le réchauffement sous les +2 °C impose de diviser les émissions de CO2 par trois d'ici 2050, soit le niveau de 1950, avec entre-temps un PIB multiplié par dix. Cette rupture conditionne la sortie du thermocène, en vigueur depuis deux siècles. Au-delà des systèmes énergétiques, une transformation profonde des sociétés s'impose (habitat, transport, agriculture, industrie, chaînes logistiques, commerce international, …), dans un monde urbain à 70 %, où des villes de 10 millions d'habitants parsèmeront la planète en 2050. Des turbulences s'annoncent, fissurant les nations, à l'image des États-Unis, coupés en deux, avec une Alliance pour le climat regroupant dix-sept États face à des États miniers qui espèrent un retour du charbon roi. Ces turbulences traversent aussi la France et sont à l'origine de la crise des « gilets jaunes ». Et l'opposition des nations menace aussi, l'entrée dans l'ère post-carbone ébranlant les fondations de la Russie, de l'Arabie saoudite, de l'Algérie… Ces turbulences peuvent traduire la pérennité de l'ère des énergies fossiles, tout comme l'émergence proche d'une société post-carbone, cela sans que la décennie 2010 permette de trancher cette alternative. Cette note a été écrite par Patrice Geoffron, professeur à l'université Paris-Dauphine-PSL.
Veille & Documentation

Fondapol - Prix de l'électricité : entre marché, régulation, subvention - 0 views

  •  
    En plein débat sur la transition énergétique se pose la question suivante : comment caractériser l'électricité ? À la fois marchandise et service public, l'électricité est un produit vendu à travers un réseau interconnecté à l'échelle européenne, lequel requiert une gestion très particulière. C'est aussi un produit que l'on ne sait pas stocker à grande échelle avec les technologies actuelles, du moins à des coûts acceptables. Cependant, l'électricité n'est pas une marchandise comme une autre, non seulement du fait de ses caractéristiques physiques mais aussi en raison de son caractère stratégique. Ce produit n'échappe en effet pas totalement aux règles du marché mais sa gestion dépend beaucoup des décisions publiques, aussi bien au niveau des choix de production qu'à celui de l'organisation des réseaux. Cette note explore les particularités de cette industrie de réseaux, ses évolutions au cours des dernières années, entre « vague du marché » et « vague verte », ainsi que les perspectives actuelles de réformes, marquées par l'incertitude. Cette note a été écrite par Jacques Percebois, professeur émérite à l'université de Montpellier, directeur du Centre de recherche en économie et droit de l'énergie (Creden).
Veille & Documentation

Fondapol - Une civiliation électrique (2) : vers le réenchantement - 0 views

  •  
    La saga de l'électricité apparaît comme moins linéaire à partir des années 1970, rapidement réduite à son rôle technico-économique. Pourtant, l'électricité possède encore de nombreux atouts pour se faire entendre et réenchanter l'avenir, pour tisser un discours fédérateur et non clivant, pour humaniser la technique et la science. L'automobile, les big data, ou encore la climatisation écologique ouvrent de nouvelles perspectives. Le miracle électrique se manifeste à nouveau pour vivre autrement et mieux. Sans compter que l'arrivée de cette énergie dans des régions qui jusque-là en étaient dépourvues va permettre d'améliorer les conditions de vie d'un milliard d'hommes et de femmes. Cette note a été écrite par Alain Beltran, directeur de recherche au CNRS (SIRICE), et Patrice Carré, historien et chercheur.
Veille & Documentation

Fondapol - Une civilisation électrique (1) : Un siècle de transformation - 0 views

  •  
    Pendant longtemps, l'électricité a été le symbole de la modernité, porteuse d'un type de progrès technique et dont l'impact sur les modes de vie a été tout à fait essentiel. Cette modernité s'est traduite par la volonté d'encourager et de favoriser l'essor et la pénétration de cette énergie particulière. Des années 1880 jusqu'aux années 1970, l'électricité, sous des modalités diverses, a accompagné une profonde mutation des modes de vie. Dans cette première partie, les auteurs retracent, en s'appuyant sur des travaux d'anthropologie culturelle, l'évolution des principaux usages de l'électricité qui ont transformé la société française à partir de quelques exemples symboliques et heuristiques. Cette note a été écrite par Alain Beltran, directeur de recherche au CNRS (SIRICE), et Patrice Carré, historien et chercheur.
Veille & Documentation

Fondapol - Villes et voitures : pour une réconciliation - 0 views

  •  
    Alors que les Assises de la mobilité se sont terminées fin 2017 et que le ministère chargé des Transports travaille à l'élaboration de la loi d'orientation des mobilités qui, trente-cinq ans après la loi d'orientation des transports intérieurs (Loti), doit poser les bases d'une nouvelle politique de transport, cette note vise à resituer les grands enjeux de la mobilité. Elle s'attache notamment à montrer la priorité qu'il y a à donner aux liens entre centres urbains et périphéries (au sens large du terme). Après un diagnostic précis sur les enjeux de mobilité, elle élabore des propositions en agissant sur les quatre composantes de la mobilité que sont les services de mobilité, les aménagements des espaces et des infrastructures, le financement et la gouvernance. Cette note a été écrite par Jean Coldefy, directeur du programme mobilité 3.0, ATEC ITS France, expert indépendant, ancien adjoint du service mobilité urbaine de la Métropole de Lyon.
Veille & Documentation

Fondapol - OGM et produits d'édition du génome : Enjeux réglementaires et géo... - 0 views

  •  
    Les méthodes de modification du génome sont intimement liées à l'histoire des hommes, depuis les premiers balbutiements de l'agriculture au néolithique jusqu'au développement des thérapies géniques au cours du XXe siècle. À présent, les techniques employées sont issues des biotechnologies (transgénèse, mutagénèse, ainsi que les nouvelles techniques d'édition du génome regroupées sous le vocable de NBT, pour new breeding techniques) et suscitent un débat sociétal empreint d'inquiétude ou de rejet idéologique. Ces craintes sont-elles fondées ? En tout cas, les avancées scientifiques que propose cette approche biotechnologique méritent d'être prises en considération, tout particulièrement en matière de santé. Aujourd'hui, la mondialisation fait que les santés, qu'elles soient humaine et animale, végétale ou environnementale, sont interdépendantes et peuvent être réunies dans le concept One Health : une seule santé, un seul monde. Dans cette note, nous examinons les enjeux réglementaires, actuels et futurs, concernant les organismes génétiquement modifiés (OGM) et les produits d'édition du génome (OGE), ainsi que l'incidence géopolitique résultant de la défiance qui, dans certains pays, accompagne l'apparition de ces biotechnologies. Cette note a été écrite par Catherine Regnault-Roger, professeur des universités émérite à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour (Iprem UMR CNRS 5452), membre de l'Académie d'agriculture de France, membre correspondant de l'Académie nationale de Pharmacie, membre du comité scientifique du Haut Conseil des biotechnologies.
1 - 20 of 28 Next ›
Showing 20 items per page