séance s'intéresse aux enjeux attachés à la création et à l'exploitation des « intelligences collectives » à partir de technologies innovantes du web et des méthodologies d'analyse des réseaux socio-sémantiques. Au cœur de ces mouvements, les questions de la transversalité de la recherche dans des espaces numériques hétérogènes, de l'orientation dans les ressources informationnelles et de leur optimisation incrémentée collectivement par les usages (processus « bottom-up » et distribué) sont essentielles.
Comment exploiter pleinement les ressources ubiquitaires de communication et de
calcul du cyberespace pour modéliser et augmenter l'intelligence collective humaine ?
Telle est la question où s'origine ma recherche. L'expression "intelligence collective"
peut avoir beaucoup de sens différents, mais tous ces sens sont plus ou moins liés
à la conjonction de deux notions : la cognition ("l'intelligence") et la société ou
la communauté ("collective"). La cognition est ici très classiquement l'activité de
percevoir, de se souvenir, de résoudre des problèmes, d'apprendre, etc. "L'intelligence
collective" réfère donc aux capacité cognitives d'une société, d'une communauté ou
d'une collection d'individus
Le travail collaboratif n’est pas devenu obligatoire, il est devenu incontournable… Pourtant, le non-usage des outils de collaboration dans les entreprises est accablant.
Intelligence collective : rapport des collectivités aux réseaux sociaux et aux outils collaboratifs, en particulier dans le cadre des processus de concertation (étude menée par Tinkuy)
Pouvons-nous devenir plus intelligents, individuellement comme collectivement ? Pouvons nous apprendre mieux et plus vite ? Mieux se souvenir ? Prendre de meilleures décisions ? C'est la question qu'adressaient les organisateurs de la conférence à Anders Sandberg et François Taddéi
"es nouveaux paramètres du contexte virtuel introduisent des changements considérables sur le leadership. Les e-leaders sont confrontés à de nouveaux défis liés à la distorsion des processus de communication, à la diversité culturelle des membres, aux problèmes technologiques, etc. Ils doivent, de ce fait, intégrer la virtualité dans leurs comportements et fonctions afin d'assurer la gestion de leurs équipes et garantir leurs succès. Ces changements concernent, entre autres, le développement des relations interpersonnelles et plus particulièrement la confiance. Cette variable devient un facteur permettant de résoudre les problèmes liés au contrôle et à la supervision qui deviennent inopérables dans le contexte des équipes virtuelles"
Il est fréquent dans les organisations de confier des responsabilités à ceux qui « savent » plus souvent qu’à ceux qui s’engagent. Or l’entreprise a souvent plus besoin d’engagement de ses collaborateurs que d’une connaissance académique.
la connaissance est source de pouvoir et la partager, c’est accepter de perdre du pouvoir.
Knowledge Management ou pas, l’entreprise doit, afin d’espérer valoriser à son avantage cet énorme capital de connaissances, bousculer la donne du pouvoir et des hiérarchies établies.
Il s’agit dans un groupe, un espace, une communauté, de mettre en oeuvre les moyens qui permettent aux participants de ce groupe de juger (et de publier leur appréciation) de la pertinence, de la qualité, voire du leadership, d’une personne dans son rôle au sein du groupe.
Après voir construit leurs systèmes d'information, il appartient maintenant aux entreprises de construire leurs systèmes de relations, afin de manager ses relations. Relations avec ses collaborateurs, avec ses partenaires et avec ses clients.
"Les approches participatives qui font l'objet d'une facilitation appropriée permettent aux communautés d'assumer la propriété collective du patrimoine commun et de le gérer de façon à sauvegarder les intérêts à long terme de la population. En l'absence d'une telle participation, la dégradation des ressources naturelles s'accélère, alors que chacun tente de les utiliser et d'en tirer profit au maximum avant que d'autres ne le fassent. Les approches participatives peuvent contribuer à remplacer cette compétition destructrice par une coopération sensée, afin de préserver les ressources plutôt que de les piller."
Ils sortent de la faim et de la pauvreté des centaines de milliers de personnes. Ils sauvent des entreprises. Ils construisent des habitats coopératifs, écologiques et solidaires. Ils ouvrent des cliniques gratuites, des microbanques, des épiceries sans but lucratif ou des ateliers de réparations citoyens. Ils reverdissent le désert et régénèrent les écosystèmes. Ils financent des emplois ou des fermes bio. Et partout dans le monde, ils échangent sans argent des biens, des services et des savoirs, redynamisent l'économie locale ou rendent leur village autonome grâce aux énergies renouvelables.