Ateliers de création urbaine: les étudiants imaginent l'Ile-de-France de dema... - 0 views
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Elise Layec on 10 Jul 12Le groupe mixte ESA/ESSEC (voir les écoles participantes ci-dessous) propose ainsi à l'habitant de demain d'acheter ou de louer des modules (environ 25 m² par personne) aux fonctions variées - appartement, atelier, bureau, laverie, à greffer ensuite tels des lego sur des bâtiments-troncs. On remplacerait ainsi la propriété privée et individuelle par des usages plus temporaires et collectifs.
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Thierry Marcou on 10 Jul 12Le groupe mixte ESA/ESSEC (voir les écoles participantes ci-dessous) propose ainsi à l'habitant de demain d'acheter ou de louer des modules (environ 25 m² par personne) aux fonctions variées - appartement, atelier, bureau, laverie, à greffer ensuite tels des lego sur des bâtiments-troncs. On remplacerait ainsi la propriété privée et individuelle par des usages plus temporaires et collectifs. L'enjeu : assurer une mobilité maximale et l'accès à des activités variées pour tous. Le groupe des «territoires sans projets» (Université Paris Est Marne-la-Vallée) adopte quant à lui pleinement le principe de mixité. Dans l'est parisien (trois sites choisis en Seine-Saint-Denis et dans le Val de Marne), il faut mettre fin à l'exclusivité pavillonnaire, disent-ils. Ce territoire est résidentiel ? Rajoutez-y du télétravail. Celui-ci a des carrières en friche ? Ensevelissez-y un «datacenter troglodyte»! Le culte de l'éphémère transpire dans la plupart des projets, avec des «installations temporaires et modulables» à toutes les sauces. L'idée de «gares éphémères» est même évoquée. Plus sobres, des étudiants de l'ENSCI explorent les possibilités des outils cartographiques. Ils proposent une maquette pour modéliser les territoires en difficulté, une carte numérique pour synthétiser les données du SDRIF ou encore une carte interactive pour enregistrer la participation des usagers et regrouper leurs commentaires.