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"Archevêque de Gatineau et président sortant de la Conférence des évêques du Canada, Paul-André Durocher est l'auteur d'un rapport de groupe très remarqué au synode sur la famille, où il était secrétaire d'un cercle francophone : dans ce texte, il proposait notamment une réflexion sur la synodalité. Alors que s'achève la deuxième assemblée, il dresse un bilan optimiste : pour lui le synode ne fait que commencer. Vous avez choisi de publier un rapport de groupe assez original en ce qu'il proposait une réflexion sur le sens de la synodalité : pourquoi ? Avant d'entamer la discussion de la troisième section, le modérateur du groupe, Mgr Piat, avait proposé d'échanger sur notre expérience au synode : comment se situait-on par rapport à nos espoirs ? Pendant une heure et demie nous avons parlé et quand je suis rentré, j'ai rédigé un premier texte à partir des notes que j'avais prises. Il était difficile de dégager une ligne de fond car nous étions plus d'une vingtaine. "

"Une rencontre pour échanger sur la Synodalité et sur les attentes des personnes séparées, divorcées ou vivant en nouvelle union est fixée le samedi 12 mars 2022 au Centre St Jean à Angers, de 14 à 16h30."

"Entretien - Le temps d'un week-end, les membres du Synode sur la famille ont fait une pause dans leurs échanges. Avant de reprendre les travaux lundi, ils ont commémoré, samedi matin au Vatican, le 50e anniversaire de l'institution du synode des évêques, par Paul VI. Un évènement majeur, en présence du Pape François. Le Saint-Père, dans un long discours, prononcé à quelques jours de la fin de cette assemblée, s'est attardé sur le sens de la synodalité. Il a notamment souligné l'importance de l'écoute. Hélène Destombes a recueilli la réaction de l'archevêque de Lille, Mgr Laurent Ulrich, juste après l'intervention du Pape"

"Le pape François a probablement lu le rapport après le débat publié lundi, 13 octobre, par le Saint-Siège, à mi-parcours du synode, et présenté ensuite à la presse, sans censure préalable. Il avait donné deux consignes aux Pères du synode : écoute et liberté. Le Pape a écouté et fait s'exprimer librement non seulement le rapport, mais les réactions de l'assemblée à ce rapport : deux éléments de la dynamique de la « synodalité » qu'il ne faut pas séparer. Des réactions vives et nombreuses - 45 interventions sur 184 présents -, ont en effet suivi le lecture du rapport, et tous les inscrits n'ont pas pu prendre la parole, lors de ce débat vraiment très « libre » qu'il a suscité. Les autres membres du synode qui n'ont pas pu, faute de temps, intervenir lors de ce débat en assemblée générale, lundi matin, disent maintenant ce qu'ils avaient à dire dans leurs groupes de travail linguistiques - dix groupes en quatre langues : deux en français, deux en espagnol, trois en anglais, trois en italien."

"Dans un discours historique du pontificat, à l'occasion des 50 ans de l'institution du Synode des évêques, le pape a affirmé sa vision d'une Église à l'écoute de la foi des fidèles (sensus fidei) et dont la synodalité irrigue la prise de décision."

"Récurrente dans la pensée du pape François, la synodalité est un thème qui devrait traverser son exhortation apostolique « Amoris laetitia », sur l'amour dans la famille, dont la publication est prévue vendredi 8 avril."

"Mgr Mario Grech est le nouveau secrétaire général du Synode des évêques. Né à Malte en 1957, il a été nommé évêque de Gozo en 2005 par Benoît XVI. De 2013 à 2016, il a été président de la Conférence épiscopale de Malte. Le 2 octobre 2019, le pape François l'avait déjà nommé pro-secrétaire général du Synode des évêques, et pour cette raison il a participé au Synode pour l'Amazonie. L'expérience pastorale de Mgr Grech est vaste. Son affabilité et sa capacité à écouter les questions nous ont amenés à avoir une conversation libre. Partant de la condition de l'Église au temps de la pandémie - une ecclésiologie en état de confinement - et les défis connexes importants aujourd'hui, nous sommes naturellement passés à des réflexions sur les sacrements, l'évangélisation, le sens de la fraternité humaine et, donc, de synodalité, que Mgr Grech y voit lié. Une partie de l'entretien est dédiée, en particulier, à la famille qui est la « petite église domestique » : c'est aussi la raison pour laquelle la conversation a été réalisée ensemble par un prêtre et un laïc marié et père de famille."

"Cinq cardinaux ont adressé à deux reprises des demandes de clarifications doctrinales au pape François, en juillet puis en août, liées au Synode sur la synodalité. Le Vatican a publié, lundi 2 octobre, la réponse du pape François."

"Après une année au service du diocèse comme évêque d'Amiens, je m'adresse à chacun de vous par cette première lettre pastorale. Son but est de proposer mon propre regard sur le temps que nous vivons, qui appelle la redécouverte du sens communautaire et un engagement concret de tous pour le bien commun, nourris par une vision de foi plus crédible et cohérente que jamais. Je voudrais aussi indiquer précisément quelques chantiers pastoraux, et vous inviter à y prendre part, chacun selon les talents que vous avez reçus, non pour les enterrer mais pour les faire fructifier (Mt 25,14-30). Aujourd'hui, l'Église est appelée à renouer profondément avec sa raison d'être, pour en- tendre et mettre en œuvre ce que Dieu attend d'elle. Elle a besoin de témoins authentiques et courageux. Le Pape François nous invite à vivre, ensemble et avec persévérance, notre pèlerinage de foi, d'espérance et de charité. Cette lettre est une invitation, faite à tout le diocèse d'Amiens, à entrer dans cette démarche. Me lirez-vous jusqu'au bout ?" Mgr Le Stang y aborde : les rassemblements dominicaux, les sacrements, la diaconie et le service des plus fragiles, l'évangélisation, la catéchèse familiale, le témoignage missionnaire, la formation, la synodalité

"Entretien - La deuxième semaine du synode des évêques sur la famille a refermé ses portes. Avant de reprendre les travaux en groupes linguistiques lundi, les pères synodaux ont commémoré, ce samedi matin au Vatican, le 50ème anniversaire de l'institution du synode des évêques, par Paul VI, en 1965. Un évènement important qui s'est déroulé en présence du Pape François. Le Saint-Père, dans un long discours très articulé, prononcé à quelques jours de la fin de cette assemblée, s'est attardé sur le sens de la synodalité. Il a souligné l'importance de l'écoute et évoqué une « décentralisation salutaire ». Hélène Destombes a recueilli la réaction de Mgr Paul-André Durocher, l'archevêque de Gatineau, président sortant de la Conférence des évêques du Canada, juste après l'intervention du Pape."

"Conversion, le mot est fort. Plus que celui de réforme. Dans son important discours sur la synodalité, le pape François a appelé à une « conversion de la papauté ». S'agit-il de supprimer la papauté ? Non. Mais de remettre le pape à sa juste place, de baptisé entre les baptisés, évêque parmi les évêques, au milieu, donc du peuple de Dieu, et non au-dessus. Le pape est celui qui garantit l'unité, et s'efforce de discerner, à travers l'écoute du peuple et des évêques. Mais il n'est pas celui qui doit diriger seul l'Église, en monarque absolu."

"Parler franchement, mais écouter avec humilité. Ne pas se taire parce que l'on redoute de contrarier le chef. Ne pas supposer que l'on sait d'avance ce que pense le pape. C'est en substance ce que François a demandé aux participants au synode pour la famille, commencé il y a quelques jours. Il faut croire que la mentalité catholique n'est pas encore complètement sortie de l'âge infantile, puisque ces conseils de bon pape de famille offerts par François lui-même ont frappé les participants et les commentateurs par leur originalité. L'Église latine manque vraiment d'habitude. Dans les grands « machins » romains, on parle couramment le volapük ecclésiastique en s'observant du coin de l'œil. La déférence au pape sert souvent de faux nez au plus paresseux conformisme. Bref, entre bureaucratie et langue de buis, l'esprit de synodalité n'existe encore qu'à l'état embryonnaire."

"Un groupe paroissial parisien [Saint-Lambert-de-Vaugirard, Paris 15ème] a fait parvenir une contribution quant à sa manière de lire le Rapport final [Lineamenta du prochain Synode] et de vivre la synodalité ecclésiale. La constitution du groupe manifeste que la parole a une origine plurielle : « Des situations de vie de famille variées sont aussi représentées dans notre groupe… Chacun d'entre vous vit, dans notre famille directe ou dans celle de nos enfants, des situations différentes qui nous questionnent sur la réalité de ce qu'est une famille ». Le groupe souligne les points qu'il considère comme très positifs dans la façon de regarder « la/les famille/s » de la part des Pères synodaux. Ensuite, il attire l'attention sur « certains points aspects [qui] n'ont pas été suffisamment abordés » [techniques nouvelles de procréation, familles monoparentales, préparation au mariage, mise en valeur de la conscience éclairée pour certaines prises de décision concernant le couple, évolution des techniques qui bouleverse la vie de famille…]. Il termine en s'interrogeant : « Le Synode prochain pourra-t-il proposer des solutions concrètes pour être plus accueillants à des situations difficiles qui ne peuvent être abordées sous le couvert d'un juridisme ? » Autrement dit, leur demande rejoint celle de nombreuses personnes engagées ou non dans l'Eglise, celle - semble-t-il - de celui qui a mis en mouvement l'Eglise : le droit ne peut pas tout régir… Quelle place faire à une ouverture pastorale qui accueille, accompagne, aide les personnes à se retrouver en Christ ?"

"En conclusion du Synode extraordinaire sur les défis pastoraux de la famille, sans rien cacher des difficultés vécues durant ces deux semaines de débats, le Pape François a tiré un bilan positif de cette expérience synodale, vécue dans une liberté de parole inédite. « Avec un esprit de collégialité et de synodalité, nous avons vécu vraiment une expérience de Synode, un parcours solidaire, un chemin ensemble. Comme dans chaque chemin, il y a eu des moments de course rapide, quasiment à vouloir vaincre le temps et arriver le plus vite possible au milieu, et des moments de fatigue (...),d'autres moments d'enthousiasme et d'ardeur. Il y a eu des moments de profonde consolation, en écoutant le témoignage des vrais pasteurs qui portent sagement dans le cœur les joies et les larmes de leurs fidèles. Des moments de consolation et de grâce en écoutant les témoignages des familles qui ont participé au Synode et ont partagé avec nous la beauté et la joie de leur vie maritale. (...) Et puisque c'est un chemin d'hommes, avec les consolations il y a eu aussi d'autres moments de désolation, de tensions et de tentations. » Le Pape François a alors énoncé une série de tentations qu'il a pu percevoir en écoutant les pères synodaux."

"Après une riche effervescence dans les diocèses, les paroisses, les mouvements, les centres spirituels, les groupes les plus divers,… vient le temps de s'informer mutuellement, non pas pour voir si une majorité se dessine et si on y appartient, mais pour sentir les aspirations qui se dégagent, les chemins qui ont été foulés, les voies ouvertes,… et peut-être déjà en tirer parti pour mieux vivre la famille, pour mieux aider les couples en formation, pour mieux accueillir ceux qui se sentent isolés, marginalisés, voire même rejetés… bref, pour mieux vivre en Eglise, pour réaliser la synodalité ecclésiale [que la démarche a induite] qui se déploie en deux dimensions"

"Conversion, le mot est fort. Plus que celui de réforme. Dans son important discours sur la synodalité, le pape François a appelé à une « conversion de la papauté ». S'agit-il de supprimer la papauté ? Non. Mais de remettre le pape à sa juste place, de baptisé entre les baptisés, évêque parmi les évêques, au milieu, donc du peuple de Dieu, et non au-dessus. Le pape est celui qui garantit l'unité, et s'efforce de discerner, à travers l'écoute du peuple et des évêques. Mais il n'est pas celui qui doit diriger seul l'Église, en monarque absolu."

Mgr Feillet rappelle que toutes les familles sont accueillies dans l'Eglise, revient sur l'accueil des personnes homosexuelles, la phase diocésaine du synode sur la synodalité

La participation des enfants est au cœur du projet de l'ACE. Au cours de ces derniers mois, partout en France les responsables de l'ACE ont fait participer les enfants au grand synode. Grâce à des questionnaires, les enfants ont écrit, dessiné ou exprimé de façon orale comment ils voyaient l'Église, et ce qu'ils en attendaient. La Fédération nationale a ainsi reçu les contributions d'enfants dont elle a fait une relecture nationale. Cette relecture nationale a été envoyée aux évêques.

"Le Synode des évêques célèbre ce samedi ses 50 ans. Dans la salle Paul VI du Vatican, les pères synodaux se sont retrouvés autour du Pape François et de participants laïcs pour une rencontre marquant l'anniversaire de la création de cette institution par Paul VI. C'est précisément au début de la dernière session du Concile Vatican II, le 15 septembre 1965, dans son Motu Proprio Apostolica Sollicitudo, que Paul VI avait réhabilité cette forme ancienne de concertation, tombée en désuétude depuis des siècles dans l'Église catholique mais régulièrement utilisée dans les Églises orientales et protestantes."

"Quel usage le pape fera-t-il du document final du synode ? La question reste ouverte et favorise toutes les spéculations. Le point avec le Père Thomas Rosica, attaché de presse pour la langue anglaise au Synode, et le cardinal Georges Cottier, théologien émérite de la Maison pontificale."