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"Gallica donne aujourd'hui accès aux collections de 4 nouvelles bibliothèques numériques : la bibliothèque numérique de l'INHA (Institut National d'Histoire de l'Art) ; le portail numérique de la Médiathèque de l'Agglomération Troyenne ; les Collections numérisées des Archives, Bibliothèques et Musées de la Ville de Besançon ; les archives historiques du Collège des Irlandais de Paris."

Analyse des différentes ressources documentaires pour iPad, et des différentes contraintes : "le principal problème lié à l'accès mobile aux ressources documentaires, c'est la gestion d'accès personnalisés par des services habitués à gérer des accès collectifs".

Cécile Arènes a rédigé trois billets, le premier consacré aux interventions (transformations de la lecture avec le numérique, valeur ajoutée de la médiation, accès et réutilisation des données publiques), le deuxième à l'atelier Archives ouvertes et le troisième aux ateliers "Edition/distribution, en réseau" et "Lecture numérique, lecture sociale".

"Un signe du succès d'un produit ou d'un concept est souvent que d'autres acteurs que les producteurs originaux s'en inspirent - de façon plus ou moins convaincante -, en proposant quelque chose de similaire. Et bien c'est le cas pour les revues en open access : certains éditeurs - jusque là inconnus - diffusent désormais des revues "en libre accès", mais ne proposant aucune des garanties de sérieux que l'on est en droit d'attendre quand il s'agit de recherche scientifique."

"Territoria d'argent, pour sa politique et ses actions innovantes dans la mise en œuvre des ressources numériques pour les liseuses et la presse électronique à accès distants."

"Après la mise en ligne de 9 500 ouvrages par la médiathèque Jacques Demy, EntrepreNantes a voulu en savoir plus sur la numérisation des bibliothèques nantaises. Catalogues numériques, numérisation des oeuvres anciennes et précieuses, tablettes et liseuses, accès à distance et Open Data : les bibliothèques nantaises sont sur tous les fronts."

"La société Numilog, qui s'est dernièrement séparé de son précédent propriétaire, Hachette Livre, vient de communiquer sur ses prochains projets. Ainsi, c'est un nouveau bouquet de livres numériques, qui va être prochainement présenté, pour les bibliothèques : « une nouvelle offre commerciale à destination des bibliothèques : des bouquets avec accès en ligne illimités ». Illimité reste encore une question sensible : s'agit-il de titres que l'on pourra télécharger sans limites d'utilisateurs, ou simplement consulter ? La question reste entière." A noter que, par exemple, Cyberlibris propose depuis longtemps une offre illimitée en streaming.

"Numilog, une librairie numérique en ligne, a récemment annoncé la présentation d'une nouvelle offre de bouquets de livres numériques pour les bibliothèques. Pour ce faire, l'entreprise a choisi le Salon i-Expo ce jeudi 14 juin pour présenter sa « nouvelle offre commerciale à destination des bibliothèques : des bouquets avec accès en ligne illimités ». L'offre que compte présenter Numilog devrait être double : pour les éditeurs : une offre de distribution-diffusion numérique multicanale et ouverte ; pour les bibliothécaires : une solution de Bibliothèque Numérique pour les bibliothèques de lecture publique, les bibliothèques universitaires et bibliothèques d'entreprises. Toutefois, une question reste en suspens quant à cette nouvelle offre : pourra-t-on télécharger les titres sans limites d'utilisateurs ou simplement les consulter ?"

"Depuis le mois de mars 2012, le Réseau des bibliothèques de la Ville de Québec offre à ses abonnés un service de prêt de livres numériques. Pour les résidents de la ville, l'abonnement au réseau est gratuit et, par le biais de leur numéro d'abonnement et d'un numéro d'identification personnel (NIP), ceux-ci peuvent maintenant emprunter jusqu'à trois livres pour une durée de 21 jours. Les livres numériques sont "chronodégradables", c'est-à-dire qu'ils ne sont plus accessibles après la durée du prêt alloué. Ainsi, pas d'amende à recevoir puisque la lecture du livre est automatiquement désactivée ! [...] Le Réseau des bibliothèques a fait l'acquisition de plus de 1500 exemplaires (ou accès) de livres numériques, avec 1000 titres d'éditeurs québécois."

"Faute d'accords entre éditeurs, libraires et bibliothécaires, le prêt d'e-book en bibliothèque -pourtant très attendu du public- se démocratise difficilement. Ainsi, en Belgique, le prêt numérique en bibliothèque est en phase de concertation autour d'un projet porté par le français Dilicom. Ce projet ne répond pas aux attentes des différents acteurs notamment parce que les éditeurs-diffuseurs demeurent maîtres exclusifs de leurs fichiers qui ne sont pas cédés aux bibliothèques : celles-ci acquièrent des licences pour une durée de trois ans, assorties d'autorisations sous forme de jetons (de 20 à 50 jetons). Les bibliothèques, dans le cadre de la constitution de leur collection, devraient ainsi racheter tous les trois ans la licence (plus tôt si les jetons sont épuisés). Le seul consensus qui se dégage actuellement est celui de mettre en place une nouvelle procédure de concertation. De son côté, Atingo, startup issue de la réunion de deux services, un suédois (Publit) et un autre anglais (Axiell), propose une solution différente : le eHub (un espace virtuel de rencontre entre les éditeurs et les bibliothèques). Puisque la tarification est le coeur du problème, Atingo propose que toutes les négociations se fassent au cas par cas, avec une interface pour les bibliothèques, qui peuvent ainsi négocier les prix directement avec les éditeurs, qui ont aussi accès à la plateforme. En choisissant quels e-books seront disponibles, à quels tarifs, et à quelles conditions, les éditeurs ne risqueraient plus en théorie de cannibaliser leurs ventes ; en théorie seulement…"

"Le projet Istex, dont l'une des missions est d'acquérir des ressources scientifiques sous forme de licences nationales en vue de créer une bibliothèque scientifique accessible à l'ensemble de la communauté des chercheurs, s'enrichit de 4 nouveaux contrats négociés par l'Agence bibliographique de l'enseignement supérieur (Abes). Les partenariats avec Brill, la Royal Society of Chemestry Nature Publishing Group et Elsevier ouvriront l'accès à plusieurs dizaines de milliers d'articles. L'autre volet du projet Istex, la mise en œuvre d'une plateforme qui donnera un accès unifié à l'ensemble des corpus négociés dans le cadre des licences nationales, devrait être opérationnel d'ici la fin de 2015."

"Mes pratiques de veille ont considérablement évolué depuis la disparition de Google reader. J'ai revu mes pratiques et je les ai documentées dans plusieurs articles mais je n'avais jamais pris le temps de faire une image bien claire de tout l'écosystème. Je propose une veille sur des articles en accès libre avec un commentaire et ou une citation de l'article partagé, disséminée dans plusieurs contextes et publiée à des moments différents de ceux auxquels je le les lis."

"Le 3 mars 2014, le ministre de la Culture et des Communications du Québec, Maka Kotto, a lancé officiellement la "Stratégie culturelle numérique québécoise". Elle s'articule autour de trois axes : L'enrichissement de l'offre de contenus culturels numériques ; L'assurance de la diffusion des contenus et de leur accès ; La création d'un environnement propice au développement du numérique."

"La Bibliothèque virtuelle des manuscrits médiévaux (BVMM) vient d'être mise en ligne sur Internet. Conçue par l'Institut de recherche et d'histoire des textes (IRHT, CNRS), elle donne accès à des manuscrits du Moyen Âge et de la Renaissance qui proviennent majoritairement de bibliothèques patrimoniales françaises, en dehors de la BnF dont les collections numérisées sont versées dans Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF."

"Les 1er et 2 juillet der­niers, le Jisc et le consor­tium Oapen ont orga­nisé ensemble une confé­rence à la Bri­tish Library de Londres pour convier une large com­mu­nauté d'acteurs de la publi­ca­tion en sciences humaines et sociales à réflé­chir ensemble à l'avenir de la dif­fu­sion du livre en libre accès."

Jeudi 23 janvier 2014 à la Médiathèque Marguerite Duras à Paris. Programme : accessibilité, accès des portails pour les aveugles, accessibilité des sites web, documents accessibles, RGAA...

"La présence, encore balbutiante, du jeu vidéo en médiathèque est essentiellement envisagée comme un service donnant accès à des consoles en consultation sur place ou dans le cadre d'animations. Elle se traduit aussi par son intégration aux collections en tant que nouveau support bien que l'accès au prêt pour la plupart des titres consoles soit problématique : il faut en effet, à quelques exceptions près, négocier ce droit auprès de chaque éditeur. Ce média, en quête de légitimité, ne manque pas d'atout ainsi qu'en témoigne Céline MENEGHIN dans son mémoire « Des jeux vidéo à la bibliothèque ». Trois arguments en faveur du jeu vidéo en médiathèque font désormais consensus : - le jeu vidéo est un produit culturel à part entière - le jeu vidéo est un vecteur de modernité indéniable pour les bibliothèques. - les bibliothèques ne sont pas dédiées au livre uniquement, elles ont toujours évolué. J'aimerai démontrer que les médiathèques ont tout intérêt à développer des actions qui abordent le jeu vidéo sous l'angle de sa conception tant cette médiation recèle d'opportunités pour elles et pour le public."

"Si la mémoire désigne le phénomène physio-psychologique du souvenir, on entend aussi le terme de « mémoire » dans le sens de trace : l'écrit, l'image sont de la mémoire. La nature du support sur le lequel est inscrit le contenu à mémoriser conditionne l'existence de ce contenu, en détermine les modes d'organisation et les modalités pratiques d'accès. La première fonction de la mémoire est de durer, elle n'est utile à la constitution des savoirs et des connaissances que si elle remplit cette fonction essentielle. L'informatique, notamment l'informatique en réseau, est-elle un bon moyen de mémoriser et de conserver pour l'avenir la mémoire des hommes ? Les actuels développements des réseaux sociaux, des services de stockage et d'accès distants (le cloud), des sources et ressources éphémères soulèvent des problèmes de préservation : comment garantir l'intégrité des données et un accès immuable à ces mêmes données ? Quel(s) rôle(s) les bibliothèques devront-elles, pourront-elles avoir dans les processus techniques de stockage et de communication ? Comment peuvent-elles participer à la réflexion qui nourrit aujourd'hui le débat public sur les données numériques ? Quelle place peuvent-elles avoir également dans le débat citoyen ? Ce sont là des interrogations d'une actualité pressante qu'il convient de préciser et d'examiner."

"Le bruit autour de l'arrivée de Netflix en France contraste avec le silence des médiathèques à propos de l'offre de VOD. L'enjeu commun est l'accès de la population à la production de films sur les écrans connectés (d'ordinateur ou de télévision). [...] Netflix et ses concurrents vont donc achever de rendre obsolète l'offre que les médiathèques ont pourtant essayée de constituer. Les raisons en sont simples. Netflix et les autres sont des acteurs (y compris illégaux) issus du monde du web. Elles inscrivent leur offre dans ce contexte c'est-à-dire là où les internautes vont à la recherche de vidéos. Il n'est nul besoin d'être inscrit à la bibliothèque pour y accéder. L'offre en ligne correspond à la manière dont nos contemporains aspirent à visionner les films : pas de support, souhait de maîtrise des horaires de visionnage, accès à un large catalogue. Faute d'une mobilisation collective et centralisée, les bibliothèques n'ont pas réussi à constituer rapidement et largement une offre réellement concurrente."

"Le site « Bibliobox.net' est une plateforme visant à faciliter le déploiement dans les bibliothèques de Bibliobox (dispositifs de partage nomade de ressources numériques en accès libre, générant un réseau auquel on se connecte en wifi)."