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"La progression du livre numérique dans les bibliothèques publiques québécoises… Une image vaut mille mots! (2007-2011) Note : Les données reflètent la situation des bibliothèques publiques autonomes (BPA) de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et des Centres régionaux de services aux bibliothèques publiques (CRSBP)."

"Les catalogues de bibliothèque sont des instruments de recherche précis et parfois complexes, en tout cas toujours neutres : ils reprennent des informations factuelles et la censure n'y est pas pratiquée. Le Web les bouscule, du moins dans leur forme traditionnelle. En ligne, les catalogues ne sont pas seulement des outils de gestion et de localisation, mais aussi des outils de référence, pouvant servir à établir une bibliographie, à vérifier une information, ou à se procurer un document numérisé. Dans le projet data.bnf.fr, lancé en 2011 , la Bibliothèque nationale de France organise la rencontre entre les données de ses catalogues et deux secteurs innovants : le Web sémantique et l'« Open Data »."

"Combien sont-ils ? 75, 80 ? La quasi-totalité des services d'Archives départementales diffusent aujourd'hui des documents numérisés sur internet. Au total, en 2011, plus de 191 millions de pages numérisées étaient ainsi disponibles gratuitement en ligne. Gratuitement ? Presque… Dans l'immense majorité des cas, la gratuité s'est effectivement imposée d'elle-même. Seuls trois départements ont fait un choix différent : la Meurthe-et-Moselle, la Savoie et le Calvados. Les deux premiers ont fait marche arrière depuis le 1er janvier 2012, mais le Calvados continue aujourd'hui à faire payer (200 € l'année !) la consultation en ligne des documents numérisés et entend bien défendre sa position. À l'heure où il se murmure que le Conseil général de la Charente s'apprêterait à adopter la même démarche, nous devons combattre ce modèle. Pourquoi ?"

"Outre son offre de presse en ligne accessible depuis cinq ans (qui connaît d'ailleurs un grand succès avec 32 000 utilisateurs), Savoie-Biblio a expérimenté l'an passé une offre vers la littérature avec la mise à disposition de liseuses numériques auprès de 22 médiathèques des pays de Savoie (donc en milieu rural autant qu'en milieu urbain), contenant une sélection de parutions récentes et de titres plus anciens libres de droit, choisis par les 22 bibliothécaires eux-mêmes et ceux de Savoie-Biblio (cf. mon édito du 22.09.2011). Une évaluation des usages a été mise en œuvre avec l'aide d'un consultant-formateur en médiation des usages du numérique (Philippe Cazeneuve d'Oxalis), grâce à un questionnaire auprès des utilisateurs." Résultats de cette enquête.

"Une convention d'attribution d'aide au projet Istex (initiative en information scientifique et technique), à hauteur de 60 M€ sur trois ans, est signée jeudi 19 avril entre le ministère de l'Enseignement supérieur (MESR), l'Agence nationale pour la recherche (ANR) et le CNRS, porteur du projet. Bientôt les universités n'auront plus à acheter elles-mêmes l'accès aux coûteuses archives électroniques des éditeurs. Le ministère de l'Enseignement supérieur, qui a déjà négocié en 2011 l'acquisition de licences nationales pour trois corpus (Garnier numérique, Springer-e-book et Proquest), passe à la vitesse supérieure grâce au programme Investissements d'avenir."

"Les rapports entre éditeurs et bibliothèques américaines apparaissent tendus : «le dialogue entre le monde de l'édition et les communautés des bibliothèques concernant les ebooks sont devenus brulants», selon le rapport. Ce dernier suggère que les accords entre les deux parties soient désormais gérés par le Département de la Justice."

"La BnF a développé le projet data.bnf.fr afin de rendre ses ressources à la fois plus utiles aux internautes et plus faciles à trouver sur le Web. Lancé en juillet 2011, data.bnf.fr regroupe et expose des données bibliographiques provenant de différents catalogues (livres, archives, manuscrits) et de la bibliothèque numérique Gallica."

"Une étude internationale créée par des bibliothécaires et mise en place par ebrary, Global Student E-book Survey, consacrée aux usages du livre par les étudiants, révèlent que les Britanniques sont plus enclins à utiliser des ebooks pour leur travail universitaire. Réalisée en 2011, l'enquête établit que 58 % des étudiants britanniques préféreraient « souvent », voire « très souvent » un livre numérique plutôt qu'un livre papier, contre 48 % « seulement » des étudiants du reste du monde. 46 % des étudiants, dans le monde, ont déclaré ne jamais utiliser de livres numériques, un chiffre qui tombe à 10 % en Grande-Bretagne !"

"Dans notre bibliothèque, les usagers inscrits peuvent se connecter à nos postes publics pour avoir accès à Internet et à des ressources que nous mettons en avant." Comparaison des statistiques entre 2010 et 2011.

"Mutations numériques (Éditer, un nouveau métier, partie 2) : une journée professionnelle conçue par Guénaël Boutouillet pour le CRL Pays de Loire, à la BU d'Angers, le 15 décembre 2011. Captations vidéos et montages par Olivier Heinry." Toutes les informations nécessaires suite à cette journée.

"De juillet 2011 à mars 2012, les bibliothèques de Blois Agglopolys et l'agence Ciclic se sont associées pour mener une expérimentation autour de la lecture numérique. Huit liseuses, fournies pour moitié par les deux partenaires, ont été mises à disposition et évaluées par les lecteurs des bibliothèques. Voici l'analyse de ce questionnaire, élaboré par Ciclic, à l'issue des huit mois d'expérimentation."

"Depuis 2011, la Bibliothèque Nationale norvégienne a lancé un service de numérisation de la presse norvégienne, permettant aux internautes de visualiser un ensemble considérable de titres de presse. Le service, accessible depuis www.nb.no/aviser, est gratuit et toutes les bibliothèques norvégiennes peuvent accéder aux journaux avec lesquels la Bibliothèque Nationale a conclu un accord."

"Dès le début de l'année 2011, l'Addnb propose aux bibliothèques adhérentes un prêt gratuit de liseuses avec un protocole d'expérimentation complet. Depuis, nombre d'organismes professionnels ont imité l'association. Tant mieux, nous avons toujours dit que cette phase de découverte et de tests était inséparable d'une pratique professionnelle. Les demandes affluent : à la rentrée, un jeu supplémentaire de dix liseuses (PocketBook Touch) sera mis en service. Plus de 20 demandes à honorer encore : double preuve s'il en était besoin, que demeure un fort intérêt pour la lecture numérique et que les associations y ont un rôle à tenir."

"En novembre 2011, l'éditeur Penguin avait arrêté de prêter ses e-books en raison d'un différend avec son distributeur Overdrive au sujet de la mise en place d'un système de prêt via le Kindle d'Amazon. Six mois après, l'éditeur a trouvé une alternative : il va expérimenter dans les réseaux des bibliothèques de New York et Brooklyn un système de prêt d'e-book développé par 3M. Les bibliothèques acquerront les droits de prêt pour un an, pour un montant proche du prix de vente consenti aux particuliers. Si cette expérience s'avère concluante, elle pourrait être généralisée à toutes les bibliothèques ; elle pourrait également être suivie par d'autres éditeurs. Seuls bémols de cette initiative intéressante : les livres seront disponibles seulement six mois après leur parution, et ne seront - dans l'immédiat - pas empruntables via le Kindle."

"L'année 2011-2012 aura été marquée par le lancement d'une nouvelle offre numérique et l'arrivée de nouveaux outils à la petite bibliothèque ronde : tablettes tactiles et consoles de jeux vidéo. 9 mois après le lancement de notre offre numérique, dressons un premier bilan."

"Depuis le début des années 2000, les éditeurs découvrent un nouveau métier : celui de... bibliothécaire. Ou, plus précisément, l'une de ses plus anciennes missions, le catalogage des livres. Jusqu'alors, les éditeurs ignoraient largement les techniques de production des données techniques, commerciales et bibliographiques servant à décrire les livres qu'ils publiaient - et a fortiori des enjeux liés à cette production. Mais l'essor spectaculaire des « librairies en ligne » (plus de 10 % du marché en 2011, souvent beaucoup plus pour certains secteurs), puis le développement de l'édition électronique depuis 2007, ont totalement changé la donne, obligeant les éditeurs à intégrer largement chez eux la production de ces fameuses « métadonnées ». Pour prendre la mesure de ce bouleversement, un bref historique (limité au cas français) n'est pas inutile."

Journée d'information et d'échange le vendredi 16 décembre 2011, de 9h30 à 17h30. BnF, site François-Mitterrand - Petit auditorium (Hall Est).

"Depuis fin 2011, et suite au toilettage de la loi dite Lang de 1985, la copie privée n'est plus autorisée en France qu'à partir de sources "licites", c'est-à-dire acquises légalement." L'occasion de mettre en place des "copy partie".

"En mars 2009, la bibliothèque de Toulouse intégrait dans son OPAC le webservice Babelthèque d'enrichissement de notices à partir du contenu du réseau social livresque Babelio. Quelques retours statistiques sur l'année 2011."

"Fin novembre 2011, nous lancions sur Twitter le projet ISB : Idées Saugrenues pour les Bibliothèques. Il s'agissait de se donner un mois (et des poussières) pour publier quelques idées tantôt capillotractées, tantôt au ras du cheveu, tantôt ondoyantes et tantôt ébouriffées." Résultats : des idées pas si saugrenues que ça, et pas mal de choses qui tournent autour du numérique.