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Fred L

L'Université de technologie de Troyes : un temps d'avance sur la réforme - EN... - 0 views

  • L'Université de technologie de Troyes : un temps d'avance sur la réforme [ 25/07/08  ] Recrutement de contractuels, gestion des ressources humaines et financières, pédagogie innovante... l'Université de technologie de Troyes n'a pas attendu la loi LRU pour se lancer, avec succès, dans la voie de l'autonomie.
  • ne double identité également portée par le parcours de son président, un enseignant-chercheur qui a fait ses armes dans l'industrie américaine. « Pour moi, l'université doit fonctionner comme une entreprise », affirme Christian Lerminiaux.
  • Aux commandes depuis 2004, cette personnalité iconoclaste a su miser sur la spécificité de l'UTT. Résultat : 45 % des personnels universitaires sont des contractuels, issus d'entreprises industrielles et tertiaires : « Ils apportent une approche pédagogique différente », estime Christian Lerminiaux.
Fred L

L'Inpi part en campagne pour réconcilier PME et brevets - SCIENCES ET TECHNOL... - 0 views

shared by Fred L on 25 May 08 - Cached
  • Info & Secteurs > Innovation > Actualité SCIENCES ET TECHNOLOGIES -  L'Inpi part en campagne pour réconcilier PME et brevets[ 21/05/08  ] L'institut mise sur la communication et sur une réduction de ses tarifs.
  • Quelque 11 % des dirigeants auraient déjà été confrontés à un problème de propriété intellectuelle ou industrielle. Et, au-delà des traditionnels articles de luxe, un éventail de produits disparates sont aujourd'hui victimes de contrefaçons. A l'instar des médicaments ou des... pièces détachées pour l'automobile ! Pourtant, dans l'industrie, seul un patron français sur quatre a déjàdéposé un brevet. Telles sont les conclusions d'une étude, réalisée auprès de 506 chefs d'entreprise, publiée hier par l'Ifop à la demande de l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi).
  • « Il y a un double clivage, commente Frédéric Dabi, directeur du département d'opinion publique de l'Ifop. L'industrie détient le plus fort taux de dépôts. Et plus l'entreprise est grande, plus elle dépose de brevets. » En 2006, 40 % des PME françaises renonçaient à déposer un brevet. Pour les inciter à franchir le pas, l'Inpi redouble d'efforts. « Les demandes de brevets en France ont continué à progresser de 3,3 % en 2007. Mais encore trop peu d'entreprises passent à l'acte », regrette Benoît Battistelli, directeur général de l'Inpi.
  • ...4 more annotations...
  • Tarif réduit Sur le sol français, le coût d'un dépôt de brevet est estimé à 5.000 euros. Cependant, depuis le 1er mai, l'Inpi applique des réductions tarifaires, en diminuant de moitié les 600 euros de redevance liée aux dépôts qui lui sont versées par les PME. En prime, la mesure s'étend désormais aux sociétés employant jusqu'à 1.000 salariés. Pour l'institut, le manque à gagner se chiffre à 3 millions d'euros. L'institut vient, par ailleurs, de lancer une campagne de communication pour la coquette somme de 2,5 millions d'euros, avec comme slogan : « On gagne tous à innover ».
  • Le contexte européen devient aussi plus favorable. Entré en vigueur le 1er mai, l'accord de Londres sur le brevet européen réduit de 25 % à 30 % les coûts, en épargnant aux entreprises la traduction de leurs inventions dans de multiples langues.
  • Toutefois, des progrès restent à faire. « L'Europe des brevets existe, assure Benoît Battistelli. Mais nous n'avons parcouru que la moitié du chemin. Les entreprises peuvent déposer un brevet valable dans l'Europe entière, mais, s'il est contrefait dans dix pays, il faudra dix procès avec parfois des décisions contradictoires. »
  • De son côté, la France a quelques atouts, parmi lesquels sa procédure de saisie-contrefaçon. En outre, la création d'un pôle de propriété intellectuelle au tribunal de grande instance de Paris est en projet. Mais les décrets d'application, en cours d'examen au Conseil d'Etat, ne sont toujours pas sortis.
Fred L

Les éco-innovations ont désormais leur chaire internationale - RECHERCHE ENVI... - 0 views

  • Les Stratégies   Croissance verte afficher_top_rubrique("Les Stratégies"); OAS_AD("Middle3");   OAS_AD("Middle4"); Partager :Les éco-innovations ont désormais leur chaire internationale [ 27/01/09  ] 1 commentairesL'ASSOCIATIONBaptisée « Generating Eco-Innovation », la nouvelle chaire d'enseignement est le fruit d'une association entre les fondateurs du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) Universud Paris et quatre industriels : GDF Suez, Italcementi, SAUR, SNCF.
Fred L

Stratégie nationale de recherche et d'innovation : une consultation par inter... - 0 views

  • Des universités autonomes
  • Le système français a cette particularité, qu'une partie de nos meilleurs étudiants ne va pas à l'université et qu'une partie de nos meilleurs chercheurs n'est pas à l'université. Tout l'objectif est de construire un système coopératif entre grandes écoles, universités et organismes de recherche, de renforcer un maillon qui était jusqu'à présent ni libre ni autonome, le maillon universitaire.
  • Faiblesse de l'innovation en France
  • ...62 more annotations...
  • si nous sommes un grand pays de recherche, nous ne sommes pas dans le peloton de tête des pays d'innovation
  • C'est l'objet même du crédit impôt recherche. Cet outil très puissant, avec un taux d'aide triplé depuis début 2008 fait l'objet de nombreuses convoitises à l'international, depuis l'administration Obama jusqu'au gouvernement de Madame Merkel dont la commission d'experts pour la recherche et l'innovation conseille la création d'un tel outil fiscal outre-Rhin.
  • Du côté français, nous devons encore renforcer la recherche partenariale entre laboratoires publics et entreprises privées. De nombreuses incitations existent déjà comme les Instituts Carnot, les incubateurs d'entreprises, ou le doublement des dépenses de recherche partenariale dans le calcul du crédit impôt recherche
  • Nous devrons les évaluer et les faire évoluer si elles ne sont pas suffisamment incitatives.
  • Alors que l'Etat accompagne les entreprises avec des avantages fiscaux plus que conséquents, en particulier avec le remboursement anticipé du crédit impôt recherche annoncé dans le cadre du plan de relance qui va concerner neuf mille entreprises et 90% de PME, je souhaite vraiment que les entreprises s'engagent à maintenir leur effort de recherche et renforcent aussi leurs partenariats avec les établissements publics
  • les dépenses sous-traitées à un laboratoire public comptent double dans l'assiette du CIR
  • un dispositif spécifique pour les doctorants, « les doctorant-conseils», pour permettre à un doctorant d'effectuer des missions en entreprise et donc de familiariser l'entreprise avec les thématiques de sa thèse. C'est un bon dispositif pour permettre aux entreprises de tester la valeur d'un doctorant, et pour permettre au jeune chercheur de se familiariser avec d'autres horizons. 
  • La valorisation du doctorat est un enjeu majeur pour notre université, mais aussi pour notre pays, et pour le développement de la recherche privée.
  • Ils devront devenir davantage stratèges, et s'organiser autour d'une cohérence disciplinaire forte. Leur rôle sera conforté en tant qu'agence de moyens, apportant les concours  financiers et humains aux différents laboratoires, en particulier dans les universités.
  • Ils seront également opérateurs de recherche notamment dans le cadre de leurs unités propres ou pour la gestion des très grandes infrastructures de recherche qui leur incombe.
  • Coordinations inter-organismes et décloisonnement
  • 83 universités, 225 écoles, et 21 organismes de recherche
  • Ces consortiums et autres alliances permettront une meilleure coordination de notre effort national de recherche, et viendront alimenter la programmation thématique de l'ANR.
  • s'inscrire dans la « Vision 2020 » de l'espace européen de la recherche
  • programmation conjointe
  • Cet outil radicalement nouveau a justement vocation à coordonner les actions des différents Etats-membres sur des thématiques clés au regard des grands enjeux de demain
  • Rôle de l'Agence nationale de la recherche
  • confortée dans un rôle d'agence de financement pour des projets sélectionnés et évalués sur des critères d'excellence scientifique.
  • Il y a un an l'ANR consacrait 25% de ses budgets aux programmes blancs et 75% aux projets thématiques. Je crois que nous devons faire évoluer cet équilibre
  • Pour son volet thématique, l'ANR devra puiser dans les priorités de la stratégie nationale de recherche et d'innovation et s'appuyer sur les organismes de recherche qui doivent retrouver un rôle central dans cette programmation. 
  • C'est donc plus sur une démarche « bottom-up », que l'ANR devra maintenant fonder son activité avec environ 50% de projets thématiques et, 50 % de programmes blancs faisant émerger l'excellence et la créativité.
  • Ces programmes blancs devront sans doute être un minimum orientés par discipline de manière à en préserver certaines de la concurrence des autres. Je pense notamment aux sciences humaines et sociales qui devront à mon avis disposer de programmes blancs spécifiques. 
  • Simplification de la vie quotidienne des laboratoires
  • Les unités mixtes sont les briques élémentaires de notre système de recherche. C'est le lieu de la coopération entre les organismes et les universités, et dans certains cas avec les entreprises.
  • travailler au meilleur fonctionnement des unités mixtes de recherche.
  • simplification résolue de leur gestion. Vous savez qu'il y a 400 unités mixtes qui ont plus de quatre tutelles. C'est-à-dire quatre systèmes de contrôle de gestion, quatre systèmes de financement, quatre évaluations, quatre modes de gestion des ressources humaines.
  • simplifier la gestion de la propriété intellectuelle dans les unités mixtes de recherche.
  • A l'image de l'accord signé mardi dernier entre l'Institut Pasteur et l'Université Pierre et Marie Curie, je veux que l'on fixe un responsable unique pour la gestion des brevets dans les unités mixtes.
  • Pôles et campus
  • de véritables services uniques et communs de valorisation pourront être créés au sein des grands pôles universitaires
  • es pôles de recherche et d'enseignement supérieur se dotent de structures de valorisation conjointes
  • Ces services, véritables guichets uniques, proposeront au tissu industriel local des programmes de recherche partenariale, l'expertise des laboratoires qu'ils fédèrent, ou encore l'exploitation de brevets issus de la recherche publique
  • c'est avec une logique de site renforcée, comme à Toulouse, à Grenoble ou, bientôt, à Saclay, avec de véritables clusters d'excellence, associant enseignement, recherche fondamentale, innovation et entreprenariat, que nous pourrons attirer les meilleurs chercheurs internationaux et éviter que nos meilleurs chercheurs nationaux ne partent à l'étranger
  • Plan carrières
  • insi, les jeunes maîtres de conférences qui vont être recrutés l'année prochaine le seront avec des salaires entre 12 et 25% plus élevés qu'aujourd'hui. 
  • « plan carrières » inédit de 252 millions d'euros qui concerne tous les moments clefs des carrières
  • Le « plan carrières », c'est d'abord une harmonisation par le haut des carrières des enseignants-chercheurs et des chercheurs de façon à ce qu'il n'y ait plus de décalage injustifié.
  • des primes allant jusqu'à 15 000 € par an qui pourront être attribuées sur des critères d'excellence scientifique ou d'excellence pédagogique.
  • 20% des chercheurs  des organismes qui pourront prétendre à cette prime, si elle est attribuée à un taux moyen de 6 000 € par an
  • donner une visibilité sur l'emploi scientifique public pour les dix prochaines années, discipline par discipline
  • mener une analyse prospective de l'emploi scientifique à dix ans et permettre des recrutements qui ne soient pas des recrutements par à-coups
  • Il s'agit de pouvoir s'engager avec les organismes sur de vrais contrats d'objectifs et de moyens qui doivent être le cadre d'une relation de confiance entre l'Etat et les organismes.
  • supprimer le rapport semestriel qu'elle demandait aux laboratoires : ce sont 4 500 rapports supprimés !
  • continuer dans ce sens, et supprimer les nombreuses petites, mais à la longue tellement lourdes, surcharges administratives de vos laboratoires.
  • aucun document de référence disponible définissant les priorités à quatre ans, que sont les grands défis de la connaissance, les grands défis technologiques, et les grands défis sociétaux que la recherche doit nous permettre de relever
  • La cohérence d'ensemble était en réalité le fruit de la bonne volonté d'un certain nombre de professionnels plus que celle d'un cap clair, défini aussi bien pour nos chercheurs que pour nos partenaires internationaux.
  • C'est tout le contraire de l'action des gouvernements des autres grands pays de recherche et d'innovation comme le Japon, le Royaume-Uni, la Russie ou l'Allemagne, qui, chacun, ont rassemblé leurs grandes priorités de recherche dans un document stratégique. 
  • Vocation de la stratégie nationale
  • la référence pour fixer les priorités des organismes de recherche dans leurs contrats d'objectifs qui les lieront à l'Etat, et pour donner une légitimité nouvelle à la programmation de l'Agence nationale de la recherche.
  • construite sur le socle d'une vision académique solide, et préparée avec tous les acteurs de la recherche nationale et de l'innovation, publique et privée.
  • refuse les cloisonnements artificiels entre recherche fondamentale et recherche appliquée. La recherche est un continuum qui est une réponse globale aux enjeux de notre société pour demain.
  • Une démarche « bottom-up »
  • Sciences et société
  • Il est en effet essentiel d'associer ces porteurs d'enjeux à notre stratégie pour rapprocher la science et la société
  • ceux que l'on appelle maintenant les porteurs d'enjeux, c'est-à-dire les milieux associatifs qui représentent les diverses sensibilités de notre société. Ce sont aussi les représentants de l'Assemblée Nationale et du Sénat qui participent à ce projet
  • associations de protection de l'environnement
  • un certain nombre de nos concitoyens croient au progrès, d'autres s'en méfient. Il faut donc parvenir à bâtir des consensus sur le progrès scientifique.
  • es débats citoyens que nous avons lancés notamment dans le cadre du Grenelle de l'environnement doivent être toujours présents lorsque nous définissons des nouvelles priorités de recherche
  • Nous venons d'ailleurs de lancer un débat public sur les conditions de développement des nanotechnologies
  • Je souhaite qu'il ne puisse plus y avoir à l'avenir des malentendus et de l'irrationnel quand nous parlerons de nouvelles technologies ou de nouveaux champs de recherche. C'est pourquoi, il faut pouvoir intégrer en amont les inquiétudes sociétales fortes, et c'est aussi l'objet de la stratégie nationale de recherche et d'innovation.
  • es associations de promotion des sciences qui travaillent notamment pour que les vocations scientifiques se révèlent chez nos jeunes et que la relève soit assurée.
  • avec la stratégie nationale de recherche et d'innovation, nous allons pouvoir rendre publiques et donc visibles aux yeux de tous, y compris de nos grands partenaires mondiaux, les futures orientations de notre recherche.
Fred L

Innovation le journal : Le design comme outil d'innovation - 0 views

  • CCIP : Le design comme outil d’innovation
  • La Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP) lance un programme d’accompagnement de l’innovation pour les PME visant à aider les industriels à orienter leurs ressources vers la création, le design et la conception.
  • Pour la CCIP, la maîtrise de l’innovation, de la création et du design est un facteur clé de compétitivité. « Les meilleures démarches d’innovation sont celles qui mixent savoir-faire technique, design et marketing », explique la Chambre de commerce et d’industrie qui lance - avec le soutien de la DGCIS/Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’emploi, avec le concours de l’ENSCI-Les Ateliers et de NEGOCIA - un programme original d’accompagnement de l’innovation pour les PME.
François Bertrand

Collaborative Internet: Usage Trends, Employee Attitudes & IT Impacts - FaceTime Commun... - 0 views

  • its annual survey on the growth and impact of collaborative Internet applications
  • Internet application usage is at 97%, up from 85% in 2007 73% of IT managers report at least one security incident as a result of Internet application usage 37% of companies report an instance of non-compliance; 27% report accidental data leakage Largest companies project $125K monthly to remediate Internet usage related security, compliance and data leakage issues
  • 51% of end users access social media sites at least once per day 79% of employees use social media (Facebook, LinkedIn, You Tube) at work for business reasons
  • ...4 more annotations...
  • Web conferencing, streaming audio and Web-based email are the top applications in use. Web conferencing is now used by 82 percent of employees, up from 72 percent last year.
  • Four in ten IT managers report incidents involving non-compliance (37%), while another 27 percent have seen unintentional release of corporate information.
  • Three-fourths of endusers (74%) use their work PC for personal reasons, most often for email (90%), looking at web sites (84%) and banking/personal finance (68%)
  • ninety percent of employees own a PC. Of these 85 percent use it for work reasons.
François Bertrand

Les innovations de Firefox et de Mozilla - Transnets - Blog LeMonde.fr - 0 views

  • Avec 30% d’utilisateurs en Europe, on peut considérer qu’on touche déjà les non-geeks. Le succès tient à quelques éléments dont les plus importants sont que : Le “produit Firefox” est meilleur et plus simple à utiliser que son concurrent monopolistique. Les utilisateurs avancés disposent d’un navigateur “sur mesure” grâce à l’ajout d’extensions. Ces “power users” sont de grands prescripteurs, et ils savent qu’ils peuvent mettre Firefox (souvent sans extension) dans toutes les mains. Par ailleurs, les extensions sont une formidable boite à outil pour innover. Elles rendent Firefox d’autant plus excitant, et nos utilisateurs d’autant plus passionnés.
  • Si vous voulez une version dans votre langue, alors il suffit de participer et c’est la communauté qui gère !
Fred L

Innovation le journal : Des ingénieurs formés à l'innovation - 0 views

  • Formation : Des ingénieurs formés à l’innovation
  • Le pôle méditerranéen de l’Innovation (PMI) des Arts et Métiers ParisTech (Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers) a mis en place, il y a 7 ans, un Mastère Spécialisé (MS) de management stratégique du changement par l’innovation. Peu connue, cette formation se situe au cœur de l’évolution de la société et de l’entreprise.
  • Le PMI, implanté par l’ENSAM à Bouc-Bel-Air, entre Aix et Marseille, a pour vocation de positionner l’école d’ingénieurs sur les thèmes de l’innovation et du développement durable.
  • ...2 more annotations...
  • Dirigé par Vincent Fabreguettes, du CEA de Cadarache, le Mastère Spécialisé de management stratégique du changement par l’innovation a trois axes de formation. Il apporte, en premier lieu, les moyens d’observer l’immensité des champs de l’innovation, à travers une synergie entre les bases de données des brevets et les outils de recueil de l’information. Afin de créer une dynamique de l’innovation, il apprend à sortir des situations organisationnelles classiques de l’entreprise en organisant la conduite du changement. Enfin, l’innovation étant l’objectif de l’entreprise durable, il inscrit le chef de projet dans une vision d’entreprise afin d’élaborer une stratégie de management.
  • L’innovation comme valeur d’entreprise durableLe recrutement des jeunes diplômés d’Arts et Métiers ParisTech se fait au niveau international. Cette année, parmi la douzaine d’inscrits au MS innovation, deux chinois et un roumain suivront la formation. Le Pôle Méditerranéen de l’Innovation, qui exerce un partenariat très fort avec des écoles comme l’IAE, accompagne aussi les chefs de projet des entreprises. Rémy Gautier, son directeur, étudie depuis une vingtaine d’années la problématique des projets d’innovation de rupture, inscrivant dans le management le rôle des risques liés à l’innovation.
Fred L

Quand les méthodes d'innovation traditionnelle ne fonctionnent plus - 0 views

  • Les méthodes d'innovation traditionnelles présentent un taux d'échec étonnamment élevées, de 50 à 90%. Constat supplémentaire : plus de 80% de ces innovations ne sont qu'incrémentales.
  • Quand les méthodes d'innovation traditionnelle ne fonctionnent plus
  • Quand les méthodes d'innovation traditionnelle ne fonctionnent plus
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  • Les méthodes d'innovation traditionnelles présentent un taux d'échec étonnamment élevées, de 50 à 90%. Constat supplémentaire : plus de 80% de ces innovations ne sont qu'incrémentales.
  • Définir les critères exacts de satisfaction des clients : la clé de succès d'une démarche d'innovation
  • Mais comment garantir que les idées générées ou encore évaluées grâce à ces outils correspondent à un véritable besoin auprès des clients ? Les spécialistes de l'innovation sont formels : plus que les logiciels, il est nécessaire d'appliquer une méthode pour comprendre précisément les critères de satisfaction des clients.
  • Partir des besoins : l'idée paraît évidente. Mais, sa mise en application au sein des entreprises nécessite la conduite d'une démarche très structurée. « Grâce à des interviews, nous caractérisons d'abord un segment de clients qui présentent des besoins non satisfaits avec les produits déjà sur le marché. » Le but est de faire parler les clients sur ce qu'ils souhaitent accomplir sans faire référence à des solutions existantes ou à des fonctionnalités de produits. « Il s'agit donc de recueillir les critères que les clients utilisent pour décrire que l'action effectuée avec le produit lui a donné satisfaction. »
  •  
    A lire au delà de la pub que ce fait le cab de consultant interviewé
Fred L

Un mot tout simple, presque oublié, émerge des conversations ..."le lien"... ... - 0 views

  • La grande digitalisation nous a fait perdre "le lien"
  • L'univers numérique est en expansion perpétuelle. L'homo numericus a créé en 2007 à l'échelle mondiale, 281 milliards de gigaoctets de données, donc 45 go par être humain, soit dix fois plus qu'en 2006 (source).
  • L'individu est désormais doté de supers pouvoirs dans le monde numérique : s'exprimer, se connecter, échanger et créer. Il peut utiliser ces nouveaux outils pour réaliser ses projets, accomplir de grandes choses avec d'autres ou au nom de l'intérêt général. Ainsi, nous sommes passés en quelques années de myspace, à facebook et maintenant arrivent les sites communautaires "pour les grandes causes" comme thepoint.
  • ...9 more annotations...
  • Dans ce contexte dématérialisé, mondialisé, déshumanisé... le "lien" ça existe encore ?
  • On parle plutôt d'hyperlien de nos jours... (ce qui, dans un système hypertexte sur internet nous permet de passer d'une origine à une destination). Tout le monde cherche le moyen d'optimiser les moteurs de recherche de google...ils deviendraient inductifs, et non plus que déductifs, ils auraient une courbe d'expérience, bref...ils s'humanisent...surtout que derrière, à produire des contenus, il n'y a pas que des robots..
  • On parle de contexte. Le contexte de vie d'un coté, le contexte de production du contenu d'accomplissement recherché, de l'autre. On cherche à synchroniser les deux contextes et les aligner sur un même territoire d'accomplissement.
  • On parle plutôt d'accès...deux citations. - "C'est de l'accès plus que de la propriété que dépendra désormais notre statut social". Jérémy Rifkin - "Mon réseau social est bien plus intelligent que google" Luc Legay.
  • Et en effet, pour finir, on parle plutôt de ...métaverse... Le réel devient virtuel (flash mobs) et le virtuel devient réel (second life)... Nous passons prés de 20% de notre temps sur internet, et nous attendons que le réel nous offre une réalité augmentée équivalente (source) pour pouvoir "surfer"...glisser... on line et off line...de la même façon...
  • Quelles opportunités s'ouvrent aux marques?
  • Et le marché semble pourtant s'être stabilisé. Mais l'enjeu n'est pas de simplement digitaliser les contenus et de les répartir dans des formats plus ou moins payants... et la valeur ajoutée n'est pas que dans une meilleure interactivité pour satisfaire un consom'acteur de plus en plus exigeant, participant.
  • Dans un univers digitalisé, avec une multitude de contenus numériques disponibles dans le virtuel et dans le réel...la grande valeur ajoutée... celle qui n'a pas de prix...c'est l'accès performant aux données.
  • Les médias, marques, personnes qui sauront rendre facilement activables les contenus dans un contexte donné, de façon sensible, et non pas mécanique pour ne pas dire " humaine" gagneront.
Fred L

LaTribune.fr - "Chat" avec Laurent Blanchard, vice-président Europe, directeu... - 0 views

  • mariam : Quelle est la relation entre la compétitivité et l'innovation? Est ce qu'il y a une complémentarité entre l'innovation et la compétitivité? Et comment développer ces notions dans un sujet sans les définir au début? Et merci Je crois que l'innovation est un choix stratégique d'une société, dont l'objectif est d'apporter une vraie valeur à ses clients et, par ricochet, apporter un avantage compétitif. Chez Cisco, l'innovation fait partie de nos gènes et de notre vision qui est d'améliorer la façon dont les personnes travaillent, vivent, se divertissent et apprennent. Aujourd'hui, nous investissons plus de 5 milliards de dollars en recherche et développement pour améliorer l'usage des technologies de l'Internet et cela par l'innovation. Nous nous focalisons plus sur l'innovation en tant que créateur de valeur pour nos clients plutôt que comme avantage compétitif par rapport à nos concurrents...
  • FrançoisB : A côté de la R&D ou du service marketing, les grandes entreprises mette de plus en plus en place des "systèmes de management des idées" de leurs collaborateurs, également dénommés "Innovation Participative". Que pensez-vous d'une telle démarche ? En quoi est-ce innovant ? J'en pense beaucoup de bien et, chez Cisco, nous avons mis en place une démarche complètement innovante pour susciter, développer l'innovation. Cette démarche s'appelle I-zone, qui est une boîte à idées dans laquelle chaque collaborateur de Cisco dans le monde -nous sommes 65.000 personnes- peut poster une idée. Ces idées sont ensuite enrichies à travers une plate-forme collaborative par laquelle tout autre collaborateur peut venir les développer. Nous avons été précurseurs chez Cisco France par la création d'une initiative baptisée "I-nova", qui a pour objectif de faire émerger de nouvelles idées pour soutenir la croissance de la filiale française...
  • L'innovation est un moyen de repenser, de définir de nouveaux processus. Par exemple, la réduction des frais de voyage, par l'adoption d'une nouvelle technologie que nous appelons "téléprésence", permettant d'organiser des réunions virtuelles dans les conditions réelles, sans avoir à se déplacer. Chez Cisco, cela nous a permis d'économiser plus de 300 millions de dollars de frais de voyage en 2008, également d'éviter l'émission de CO2 équivalant à 15.000 voitures sur un an, tout en apportant des gains de productivité. Plus de 200.000 réunions ont été ainsi organisées.
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  • Le résultat est que nous sommes passés de taux d'utilisation de 2 à 5% des systèmes de visio classiques à plus de 50% en téléprésence...
  • Selon vous, les collectivités locales doivent-elles jouer un rôle pour favoriser l'innovation ? Lequel ? Les collectivités locales ainsi que les administrations en général ont un rôle majeur dans la promotion de l'innovation. Je prendrai comme exemple le développement du très haut débit, la brique de base pour les outils de collaboration.
Fred L

Dictionnaire du management et de l'innovation - 0 views

  • Dictionnaire du management et de l'innovation mercredi 17 décembre 2008 Sandrine Fernez-WalchVuibert23,00 EUR182 pages      Le management de l'innovation recouvre l'ensemble des actions conduites et des choix effectués par une entreprise pour favoriser l'émergence, décider du lancement et mener à bien ses projets d'innovation. Il s'inscrit, de plus en plus, dans des réseaux d'innovation, par le biais de projets coopératifs conduits avec l'aide des pouvoirs publics. Ce dictionnaire, outil de référence en langue française prenant en compte les dernières avancées de la recherche, s'adresse aux :     - responsables de la R&D et de l'innovation dans les entreprises, responsables marketing, directeurs de portefeuilles de projets d'innovation, chefs de projets d'innovation ;    - chercheurs en management, enseignants, formateurs et étudiants ;    - membres des institutions publiques, des associations, des sociétés de conseil et des sociétés d'investissement, spécialisés dans l'innovation.
Fred L

Le Figaro - L'entreprise : Entreprises : Comment innover ? - 0 views

  • Entreprises :toutes les clés pour innover
  • Pôles de compétitivité, stratégie d'innovation, recherche et développement… autant de termes que le chef d'entreprise désireux d'emprunter la voie de l'innovation doit connaître, pour assurer sa croissance dans un contexte de crise.
  • LIRE LE DOSSIER » Une incitation fiscale pour innover » Les coups de pouce pour les entreprises innovantes » L'export : une stratégie au service de l'innovation L'innovation leur a réussi, ils expliquent pourquoi » Noomeo : l'investissement dans une technologie de pointe » Kalori : l'export comme solution » Découvrez des outils gratuits pour mieux gérer votre entreprise
  •  
    Dossier complet
François Bertrand

Retranscription de notre débat avec Robert Boyer (Autisme-Economie.org) - 0 views

  • Ce n’est donc pas dans le secteur marchand que les NTIC vont apporter un changement important. En revanche, d’importantes évolutions sont à attendre dans les administrations publiques qui, fondamentalement traitent de l’information et jusqu’à présent n’ont pas mis à profit le potentiel offert par les TIC.
    • François Bertrand
       
      Clair !
  • Au demeurant les modalités institutionnelles de réalisation de ce modèle ne sont pas claires ; l’alternative entre une marchandisation totale ou une mutualisation dépendra de la capacité des groupes sociaux à défendre un financement sur fonds publics et à ne pas céder à la croyance en l’efficacité absolue du marché, alors que pour la production des biens publics on connaît de longue date les limites de ce mécanisme. L’un des attraits de ce modèle est de pouvoir constituer un modèle universel de développement, avec comme principe fondateur l’accès aux biens premiers que sont l’école, la connaissance, la santé, comme le propose Amartya Sen. C’est un modèle de développement très différent du modèle dominant aujourd’hui, qui est fondé sur l’extension du libre-échange.
  • dans quelle mesure l’infrastructure technologique vous semble-t-elle déterminante, dans l’histoire économique ? en particulier, le développement aujourd’hui des nouvelles technologies vous semble-t-il porteur de gratuité et d’une subversion de la logique marchande traditionnelle ? (bref, quel regard portez-vous sur les théories du capitalisme cognitif ?)
  • ...9 more annotations...
  • Le keynésianisme comme pratique, mais pas comme idéologie, n’est pas mort pour celles des économies qui ont les moyens de décider de façon autonome leur politique. Le problème de la France est que ses élites interprètent comme un dépérissement général de l’État sa perte d’efficacité et l’incapacité à le réformer. Alors que dans beaucoup d’autres pays, y compris en Europe bien sûr, comme au Danemark, en Suède, aux Pays-Bas, l’État joue un rôle déterminant dans la redistribution du revenu, la couverture sociale et le droit du travail, et plus généralement dans la renégociation des compromis institutionnalisés. Finalement, on peut dire que l’État est plus présent que jamais…à l’époque même d’un libéralisme encore triomphant.
  • Autrement dit, la technologie est fille des compromis institutionnalisés aboutissant, soit du rapport capital-travail (pour l’organisation du travail), soit des rapports de concurrence (pour les brevets). Bien sûr, une fois qu’une innovation est faite par une firme et dans un pays, elle se propage ensuite par le jeu de la concurrence à l’échelle nationale et internationale, mais elle ne conditionne jamais complètement les solutions adoptées.
  • On peut illustrer cette thèse par un exemple, en partant d’un titre issu de l’hebdomadaire The Economist : « l’Internet va faire advenir le marché parfait », par exemple parce qu’il permettra un mécanisme d’enchère en temps réel et surtout réduira les asymétries d’information. Or, si l’on étudie l’usage d’Internet aujourd’hui chez deux grandes firmes automobiles, Toyota et Ford, on constate qu’elles utilisent l’outil Internet dans des sens très différents, correspondant à des stratégies de profit contrastées (cf. Robert Boyer, Michel Freyssenet, 2000 « Les systèmes productifs », Repères, La découverte, Paris).
  • Toyota s’en sert pour faire le co-développement de ses nouveaux modèles en un temps deux fois plus faible que les constructeurs américains, grâce au développement simultané de la conception via l’Internet. Les gains correspondants sont partagés en fonction d’une règle négociée sur une période pluriannuelle.
  • Ford utilise, lui, l’Internet pour extraire tout le surplus de ses sous-traitants de premier rang, exacerbant la concurrence entre eux, puisque Internet lui permet de comparer en permanence les prix proposés par chacun. Autrement dit, Toyota l’utilise pour optimiser le temps de création de ses produits alors que Ford cherche à maximiser la rente qu’il extrait de ses sous-traitants, pour réduire au mieux les coûts de production.
  • partir de la même technologie, on aboutit ainsi à deux modèles productifs très différents, qui reposent chacun sur un principe d’efficacité différent. Contrairement à ce que l’on aurait pu attendre, ce n’est pas le modèle productif reposant sur l’optimisation du surplus (celui de Ford) qui s’avère le plus performant. Actuellement, Toyota réussit une meilleure combinaison du nouvel outil technologique que constitue l’Internet avec les rapports sociaux existants, c’est-à-dire un compromis salarial en vertu duquel on ne licencie pas les salariés, et le rapport de sous-traitance bâti sur le principe du donnant-donnant.
  • En conclusion, il apparaît clairement que la technologie est relativement neutre par rapport aux choix sociaux. Les travaux de Pascal Petit depuis trente ans sont très éclairants à ce sujet : l’hypothèse d’exogénéité de la technique, si commode pour la théorie néoclassique, n’est pas fondée et obscurcit les degrés de liberté ouverts aux choix organisationnels et de société.
  • Ainsi, les nouvelles technologies ne conduisent pas par elle-même à la gratuité et à la subversion de la logique marchande : encore faut-il que des acteurs s’en emparent pour faire prévaloir un tel modèle. Dès lors, c’est un discours en fait idéologique, qui présente comme inévitables les contraintes technologiques. Plusieurs solutions sont souvent envisageables face à la même pression concurrentielle.
    • François Bertrand
       
      Robert Boyer fait partie des économistes "hétérodoxes", tout comme Orléan et Amable dont je n'en finis pas de lire le bouquin. En général, ils ont des thèse qui concluent que les marchés ne sont pas efficaces sans une bonne dose d'institutions (je caricature un peu).
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    Réflexions de l'économiste Robert BOYER en 2004 sur le potentiel d'innovation que recèle la nouvelle économie, en marge d'une analyse retour sur la théorie de la régulation
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    Réflexions de l'économiste Robert BOYER en 2004 sur le potentiel d'innovation que recèle la nouvelle économie, en marge d'une analyse retour sur la théorie de la régulation
Fred L

Repenser l'innovation et les bureaux d'études - RECHERCHE SCIENCES ET TECHNOL... - 0 views

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  • Repenser l'innovation et les bureaux d'études 
  • Pour faire baisser cette pression préjudiciable, faisons un peu de prospective et essayons d'imaginer ce que seront l'ingénierie de demain et l'introduction de l'innovation dans les services, les produits et les processus et voyons comment elles pourront contribuer à la croissance de notre pays. Inspirons-nous de quelques modèles pertinents qui nous enseignent que l'on peut pratiquer l'ingénierie autrement. Voici quatre solutions pour réhumaniser cette activité et améliorer sa performance.
  • Premièrement, il faut distinguer les processus de développement industriel des phases amont de conception, dans lesquelles il faut de la liberté. On peut considérer que développer un produit, ça se gère comme une usine. Mais à condition que tous les degrés d'incertitude aient été levés auparavant et qu'on ait bien pris la précaution de vérifier que l'on arrivera à faire du premier coup tout ce que l'on veut développer. Les indicateurs qui servent à piloter le gros des troupes sont totalement inadaptés pour piloter les phases amont
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  • Dans ces dernières, il faut s'attacher à vérifier qu'on ne produit que des exigences réalisables et qu'on est parfaitement en ligne avec le marché, en termes d'introduction d'innovations.
  • Le modèle ici, c'est Michelin. Chez le numéro un mondial du pneu, on évite de « cherlopper ». Ce néologisme veut dire : mélanger la recherche et le développement. On s'est aperçu que le mixage des deux ne donne pas de bons résultats
  • Deuxièmement, il faut réhabiliter le savoir. Aujourd'hui, en France, on est très mauvais dans la gestion des connaissances parce que les bureaux d'études produisent les connaissances une fois le projet terminé : c'est le retour d'expérience.
  • Les connaissances produites sont au mieux considérées comme une aide, au pire comme un boulet. Il faut radicalement changer de point de vue.
  • Est-ce que je peux pousser à telle puissance tel module électronique, est-ce que je peux réduire autant la masse de cette pièce ? Voilà les questions que le chef de projet doit se poser avant d'engager le développement... Et toutes les réponses doivent être justifiées par les connaissances qui deviennent la matière première de la conception. On est là dans le modèle Toyota.
  • Troisièmement, virtualiser le bureau d'études. Car le modèle Toyota possède ses propres limites. C'est Toyota City. Quand on a des bureaux d'études un peu partout dans le monde, qu'on achète des sociétés et qu'on les intègre, il faut partager au moyen d'outils informatiques toutes les informations et les connaissances nécessaires aux projets. Les systèmes de PLM (« product lifecycle management ») qui gèrent les données produites par l'ingénierie devront devenir communicants et permettre le partage entre partenaires engagés dans un codéveloppement. Il convient d'établir des correspondances entre structures et formats de données mais également entre significations et utilisations de données. De nouvelles technologies comme le Web sémantique vont acquérir demain leurs lettres de noblesse. Des outils du savoir comme le wiki ou l'e-learning vont se développer en entreprise. Boeing est un modèle en la matière. L'avionneur américain a totalement refondu ses systèmes d'information pour développer son nouvel avion, le Dreamliner 787.
  • Enfin, quatrièmement, il est absolument nécessaire de reconsidérer la dimension humaine. Quand un service d'ingénierie ou de recherche et développement (R&D) est composé de plusieurs milliers de personnes, il est difficile de mettre tout ce monde à l'unisson, même quand son directeur est un bon chef d'orchestre.
  • Et puis, l'exigence de performance qui pèse sur les épaules des collaborateurs les a parfois déstabilisés au point de leur faire perdre confiance dans le management.
  • Il faut à tout prix introduire dans l'ingénierie de demain du changement durable. On peut rétablir cette confiance en supprimant les indicateurs inadaptés, en revalorisant le savoir, en redonnant du sens au management. Et cette confiance retrouvée engendrera des succès en matière de développements technologiques, qui eux-mêmes contribueront à la croissance du pays. Ne croyez pas que ce cercle vertueux soit une utopie. Les TGV, AGV et les Airbus de demain ne peuvent croître que sur ce nouveau terreau.
  • MICHEL MAURINO est PDG de Vinci Consulting, spécialiste du management de la technologie et de l'innovation.
Fred L

Le Rapport sur la compétitivité mondiale, 2006-2007 - 0 views

  • Le 26 septembre 2006, le Forum économique mondial (FEM) a diffusé le Rapport sur la compétitivité mondiale, 2006-2007.(
  • Pour ce faire, les auteurs se servent de plus de 100indicateurs pour faire une évaluation détaillée des conditions économiques de 125 pays et ils classent ces derniers selon leur compétitivité.
  • Le présent document examine brièvement la méthode utilisée dans le rapport du FEM. Il présente ensuite certains des principaux résultats obtenus par le Canada pour ce qui est de la compétitivité globale et dans le domaine de la technicité des entreprises, de l’innovation et de l’infrastructure. Le document se termine par une brève évaluation schématique du classement établi par le FEM.
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  • L’ICM donne un aperçu des facteurs que le FEM considère comme les moteurs essentiels de la productivité et de la compétitivité, et il les regroupe en neuf piliers indépendants : Institutions Infrastructure Macroéconomie Santé et enseignement primaire Enseignement supérieur et formation Efficacité du marché Préparation technologique Technicité des entreprises Innovation
  • Afin d’évaluer la compétitivité de certains pays, le FEM utilise un «indice de compétitivité mondiale» (ICM) comme outil principal. (5) On calcule l’ICM pour 125 pays et celui-ci va de 2,5, niveau le plus bas (Angola), à 5,81, niveau le plus élevé (Suisse).
  • Les piliers sont organisés en trois sous-indices, chacun étant indispensable à un stade de développement particulier [d’un pays] : a) le sous-indice des exigences de base regroupe les piliers indispensables aux pays au stade de développement fondé sur les facteurs (institutions, infrastructure, macroéconomie, santé et enseignement primaire); b) le sous-indice des optimiseurs d’efficacité englobe les piliers indispensables aux pays au stade de développement fondé sur l’efficacité (enseignement supérieur et formation, efficacité du marché, préparation technologique); c) le sous-indice des facteurs d’innovation et de technicité englobe tous les piliers indispensables aux pays au stade de développement fondé sur l’innovation (technicité des entreprises, innovation).(7)
  • Même si tous les pays sont classés en fonction de ces trois sous-indices, la méthode de l’ICM repose sur le principe selon lequel les «facteurs d’innovation et de technicité» ont une importance particulière pour l’évaluation des pays développés
  • Tableau 1 : Classement général selon l’ICM (10)
  • Pour ce qui est du sous-indice des facteurs d’innovation et de technicité, le Canada se classe aussi au 16e rang (voir le tableau 2) et aussi derrière certains de ses principaux partenaires commerciaux du G8 (É.-U., 4; Japon, 1; Allemagne, 3; R.-U., 10; France, 13).
  • le Canada est devancé par des partenaires plus petits, mais apparemment plus concurrentiels (Suisse, 2; Suède, 5; Finlande, 6; Danemark, 7; Israël, 8; Taïwan, 9; Pays-Bas, 11; Belgique, 14; Singapour, 15).
  • Selon le rapport du FEM, le Canada occupe le 16e rang au classement général de l’ICM (voir le tableau 1), derrière certains de ses principaux partenaires commerciaux du G8 (É.-U., 6; Japon, 7; Allemagne, 8; R.-U., 10). Le Canada est aussi devancé par la Suisse (1), la Finlande (2), la Suède (3), le Danemark (4), Singapour (5), les Pays-Bas (9), la Norvège (12), Taïwan (13), l’Islande (14) et Israël (15). Toutefois, le Canada se classe mieux que d’autres économies importantes (France, 18;Australie, 19; Inde, 43; Chine, 54; Mexique, 58; Russie, 62; Brésil, 66). 
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    Mesure de la compétitivité : méthode du Forum Economique Mondiale (FEM)
Fred L

Portail du Gouvernement - site du Premier ministre - 0 views

  • Lancée sous l’autorité du Président de la République, la première édition de cet exercice de définition d’une stratégie nationale de recherche et d’innovation pour la période 2009-2012 aura lieu à compter du mois d’octobre 2008, pour une remise du document prévue pour mars 2009. Thèmes Cet article se rattache à ... Recherche Ministère de l’Enseignement
  • La stratégie nationale de recherche et d’innovation permettra de dégager une vision d’ensemble des défis à relever dans le domaine de la recherche et de l’innovation, pour établir les priorités, mettre en cohérence l’action de tous les acteurs et allouer au mieux les financements publics. Elle veillera à ne pas opposer recherche fondamentale et appliquée, prenant en compte l’existence d’un véritable continuum qui va de la recherche la plus fondamentale à l’innovation, comme l’ont encore montré les travaux du dernier Prix Nobel de physique français, M. Albert Fert.
  • A l’image des grands pays européens, la France doit se doter d’une stratégie de recherche et d’innovation lui permettant d’affronter la compétition scientifique et économique mondiale.
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  • La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche a présenté une communication relative à la définition d’une stratégie nationale de recherche et d’innovation.
  • Conseils des ministres Utilisez la commande Fichier > imprimerde votre navigateursi ce bouton ne fonctionne pas. 3-09-2008 13:58 La définition d’une stratégie nationale de recherche et d’innovation
François Bertrand

Pôles de compétitivité - François Fillon lance la deuxième phase de la politi... - 0 views

  • A l’occasion de sa visite du pôle de compétitivité Minalogic, le 24 septembre, le Premier ministre a détaillé la "version 2.0" des pôles de compétitivité, marquée notamment par la mise en place de contrats de performance.
  • Enfin, il ne sera procédé à "aucune nouvelle labellisation" de pôles dans les trois ans - sauf dans le domaine des éco-technologies où il n’existe pas encore de pôle de compétitivité.
  • François Fillon a annoncé la mise en place de deux outils complémentaires. Développer les plates-formes collaboratives
  • ...3 more annotations...
  • Ensuite, pour améliorer l’accès des PME aux fonds propres, les acteurs du capital-risque et les réseaux du "business angels" doivent être mieux associés aux pôles. La Caisse des dépôts a, là aussi, un rôle à jouer. La convention prévoira donc des objectifs très ambitieux en matière d’investissement dans les PME associées aux pôles.
  • Une nouvelle enveloppe de 565 millions d’euros
  • en faveur du développement de la filière micro et nanoélectronique
Fred L

Le Figaro - Economie : Les entreprises réinventent l'innovation à La Baule - 0 views

  • Les entreprises réinventent l'innovation à La Baule
  • La World Investment Conference a insisté sur le rôle central du partage de la connaissance dans le développement économique.
  • C'est le message adressé par le président de la République en clôture de la World Investment Conference, qui s'est tenue jeudi et vendredi à La Baule. Nicolas Sarkozy concluait ainsi le thème sur lequel plus de 1 000 participants ont planché, arrivant au diagnostic que non seulement l'innovation, mais aussi «l'énergie créative» feront de l'Europe un territoire plus attractif et plus compétitif.
  • ...7 more annotations...
  • «Le capital humain créateur de valeur est la future priorité de l'Europe.»
  • Les entreprises l'ont anticipé. Mark Lloyd (département design chez Citroën) compare son métier à celui de jardinier : «L'idée n'est pas de créer de nouveaux produits, mais de les fertiliser. Aujourd'hui, on innove pour créer une image de marque : c'est beaucoup plus complexe que ce que nous faisions il y a dix ans !»«L'industrie de la connaissance est l'avenir de l'Europe», lâche aussi Jaques Guers, président de Xerox France, entreprise spécialisée dans la bureautique et l'imprimerie. Ainsi, son centre de recherche et développement de Grenoble travaille sur «le sens des mots, pas sur la forme. Nos clients ont besoin de ce nouveau savoir».
  • Une idée largement partagée par Ashok Narasimhan, fondateur de Wipro Technologies : «90 % de la valeur ajoutée se trouve dans la résolution des problèmes du client, pas dans la technologie.
  • t ce ne sont pas les investissements étrangers qui créent de l'emploi, ce sont les réseaux et l'intelligence.» Ce n'est pas Gigi Wang, en charge du MIT Stanford Venture Lab, qui le contredira. Selon elle, la clé du succès est aussi dans «la mise en réseau». Dans son laboratoire, où se croisent entrepreneurs en herbe, entreprises matures ou encore chercheurs, elle dit «éduquer la communauté à l'innovation et la productivité, en profitant de toutes les intelligences».
  • Un Facebook pour entreprises
  • Le réseau, c'est ce que compte bien exploiter François Barrault, PDG de BT Services. Selon lui, ce sont les évolutions de ces dernières années qui rendent une nouvelle forme d'innovation indispensable. «En un an, les connexions à Internet ont été multipliées par 14 en Asie. Désormais, la connaissance est distribuée.» Pour transformer cette connaissance en innovation, BT Services lance un produit qu'il qualifie de «révolutionnaire : un Facebook pour les entreprises». Sur ce réseau, «des idées et des expériences pourront être partagées, des solutions trouvées : on passe d'un modèle : je sais donc je suis à un modèle je sais donc je donne . Ce partage de la connaissance crée de l'innovation. Alors qu'il y a quelques années, on mettait des barbelés autour des centres de R & D».
  • «Attention quand même à la propriété intellectuelle», met en garde Francis Bailly (General Electric). Et de rappeler que le développement d'une molécule prend vingt ans et coûte 1 milliard de dollar. «Si la recette se trouve sur Internet, plus personne ne voudra investir en développement. Les entreprises doivent certes se réinventer, mais surtout dans leur façon de travailler. C'est une autre forme d'innovation.» .
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