Skip to main content

Home/ Mission FNEP 2008/ Group items tagged internet

Rss Feed Group items tagged

François Bertrand

Collaborative Internet: Usage Trends, Employee Attitudes & IT Impacts - FaceTime Commun... - 0 views

  • its annual survey on the growth and impact of collaborative Internet applications
  • Internet application usage is at 97%, up from 85% in 2007 73% of IT managers report at least one security incident as a result of Internet application usage 37% of companies report an instance of non-compliance; 27% report accidental data leakage Largest companies project $125K monthly to remediate Internet usage related security, compliance and data leakage issues
  • 51% of end users access social media sites at least once per day 79% of employees use social media (Facebook, LinkedIn, You Tube) at work for business reasons
  • ...4 more annotations...
  • Web conferencing, streaming audio and Web-based email are the top applications in use. Web conferencing is now used by 82 percent of employees, up from 72 percent last year.
  • Four in ten IT managers report incidents involving non-compliance (37%), while another 27 percent have seen unintentional release of corporate information.
  • Three-fourths of endusers (74%) use their work PC for personal reasons, most often for email (90%), looking at web sites (84%) and banking/personal finance (68%)
  • ninety percent of employees own a PC. Of these 85 percent use it for work reasons.
François Bertrand

Far Eastern Economic Review | Taming Korea's Wild Wild Web - 0 views

  • Live Web-casts of political rallies and street protests, like those this summer against U.S. beef imports, are common. And “netizens” are vigilant in their monitoring of politicians and the press.
  • But there is a downside. Internet bullying is a major problem. In 2005, netizens so harassed a girl who had not cleaned up after her dog that one newspaper called it “a kind of nationwide cyber lynching.” Today, many Koreans believe that Internet bullying caused the recent suicide of the famous actress, Choe Jin Sil
  • new legislation to increase Internet regulation
  • ...1 more annotation...
  • Advocates believe eliminating anonymity will discourage cyber-bullying and cyber-terrorism, while critics argue that the legislation threatens freedom of speech and privacy.
  •  
    pour illsutrer ce que nous disait LEE ce matin.
Fred L

Jérémy Dumont, directeur de Pourquoi tu Cours: Faire travailler les gens ense... - 0 views

  • Jérémy Dumont, directeur de Pourquoi tu Cours: Faire travailler les gens ensemble autour d'une idée
  • Le monde change plus vite que la pensée. Les dirigeants de marque, les agences de communication, les créatifs sont entrés dans une course folle pour concilier données divergentes et maîtriser la complexité.
  • Les dirigeants d'entreprises doivent réussir "ici et maintenant, avec chacun". C'est à eux de reprendre en main leurs marques et d'identifier LE projet de marque fédérateur des individus à l'interne et à l'externe qui permettra le développement de l'entreprise et de ses prestataires.
  • ...8 more annotations...
  • Sans "big ideas transversales", la nécessaire maîtrise des coûts et la mesure de l'efficacité prendra le pas sur l'indispensable innovation.
  • Le consommateur tel que nous l'envisagions, n'existe plus. Un nouvel individu émerge en dehors des cadres conventionnels.
  • Le mass marketing semble lui aussi révolu
  • La communication est devenue bilatérale. Le Web 2.0 et les NTIC promeuvent une nouvelle "façon d'être": la liberté d'expression, le partage, l'autonomie, la transparence, le dialogue, le communautarisme, le volontarisme. La marque doit "s'ouvrir et entrer en relation"… mais qu'elles sont les nouvelles modalités et jusqu'ou aller et avec qui?
  • Les medias les plus qualitatifs, les mieux ciblés, qui permettent la plus grande interaction, sont les moins coûteux et le plus immédiats.
  • Tout est devenu media, même le hors media et les individus eux même.
  • C'est eux qui sont privilégiés : internet, téléphonie, évènementiel. Les autres doivent s'adapter et se repositionner "avec les autres".
  • Le monde de la création est sur le devant de la scène: - Toute l'industrie se tourne vers les créatifs (innovation à travers le design, differenciation par la communication...), beaucoup de monde se tourne vers ces métiers devenus plus séduisants - Les nouveaux moyens de communication, techniques, matériaux rouvrent de nouvelles perspectives à la création : interactivité, temporalité, virtualisation... - De nouveaux métiers émergent dans chaque branche pour faciliter la rencontre avec les meneurs de projets et les créatifs : des consultants, des agents, des coordinateurs - La frontière entre l'art et le commerce redevient plus fine mais les rapports restent tendus ("contre le démon marketing et le pouvoir de l'argent castrateur") - Les jeunes talents n'ont plus besoin de suivre un parcours obligé pour être reconnus, et tout est a leur portée de main - les créatifs s'organisent en petites équipes ou en collectifs, les grandes structures souffrent et ont du mal à s'adapter
François Bertrand

Ecrans - Joichi Ito : « Creative Commons, ce n'est pas seulement pour les gau... - 0 views

  • convaincu que les lois traditionnelles du copyright entravaient le partage et la circulation des savoirs à l’ère d’Internet
  • Elle met à disposition des artistes, des scientifiques, des auteurs, un système souple de protection permettant à chaque auteur de définir lui-même les règles d’usage qu’il considère acceptables.
  • Joichi Ito. Si on se réfère à l’histoire, le copyright a été mis en place pour protéger un éditeur contre un autre éditeur. L’usager lui ne copiait pas les livres avant l’invention de la photocopieuse, il les lisait, les empruntait, les prêtait. Avec Internet, quand on lit un livre, on le copie, quand on donne un livre, on le copie. Chaque utilisation implique une copie. Le copyright s’est étendu pour inclure tout le monde. Durant la révolution industrielle puis à l’ère des multinationales, l’entreprise est devenue l’unité principale de l’innovation, de la création et de la production, le copyright faisait sens alors parce qu’il garantissait leur protection. L’arrivée d’Internet a tout bouleversé. La baisse des coûts de communication, de la participation et de la collaboration a soudain donné la possibilité à toute une nouvelle catégorie de personnes, les amateurs, de créer de la valeur dans ce processus. Avant, c’était très difficile pour un amateur de créer de la musique, faire de la recherche, de publier ses travaux, il n’était pas un participant viable dans l’économie et le système culturel.
  • ...21 more annotations...
  • Les tenants du copyright disent défendre les auteurs. Mais moi aussi, je pense que l’auteur doit être protégé. Mais le copyright n’a pas été conçu pour protéger les auteurs. L’auteur bénéficie très peu du copyright. Si vous êtes un professeur et que vous publiez un article, il vous faut payer pour voir votre article apparaître dans les revues scientifiques et c’est la revue qui dispose du copyright. Si vous voulez partager votre article avec un collègue en Afrique, dont la bibliothèque n’a pas accès à cette revue, vous ne disposez plus des droits. Dans la pratique, le copyright est utilisé pour protéger les investissements des distributeurs et des financeurs de la créativité, les compagnies qui paient les artistes. Et beaucoup d’artistes sont convaincus que c’est pour eux la seule manière de s’exprimer. Je ne suis pas anti-copyright, je suis contre la manière dont il est utilisé dans la pratique aujourd’hui.
  • Joichi Ito : « Creative Commons, ce n’est pas seulement pour les gauchistes et les universitaires »
  • Pensez-vous que les Creative Commons soient une alternative viable au système actuel ? Prenons un exemple typique, celui du groupe Nine Inch Nails. Il a sorti un album intitulé Ghosts I-IV , toute leur musique était diffusée sous une licence Creative Commons qui vous permettait de le télécharger gratuitement, de partager
  • Mais en même temps, ils ont lancé un site où étaient vendus des coffrets signés, à 25000 exemplaires
  • ils ont engrangé 1,6 millions de dollar
  • Autrefois, on ne pouvait s’adresser directement à l’artiste, obtenir une version signée de l’auteur, c’était compliqué sous le vieux système de distribution de CD. Maintenant avec le net, l’artiste est très proche du fan
  • Je pense que l’internet en réalité valorise les choses et amène à accorder plus d’importance à l’authenticité, à l’expérience.
  • Par exemple, une vocaliste de l’Ohio a mis ses a capella sur Ccmixter (site de remix sponsorisé par Creative Commons NDRL) et permis aux internautes de les remixer. Certains ont fait des versions hip hop, d’autres techno. Finalement, toutes ces créations ont donné lieu à un CD et une série de concerts... En diffusant la musique sur des licences permissives, ça permet aussi aux artistes de trouver des gens avec qui collaborer et c’est une manière de se faire connaître.
  • CC a commencé comme une sympathique et intéressante discussion académique entre professeurs de droit qui voulaient créer des licences qui changeraient le monde
  • CC est un mouvement assez similaire à Internet, créé par des scientifiques et des universitaires puis adopté par tous.
  • Pour qu’un mouvement comme Creative Commons, qui est à l’origine politique et idéaliste, devienne utile à la société, il faut que les CC deviennent apolitiques de manière à ce que tout le monde les utilise et que ça soit rentable.
  • Et pour que ce soit simple à utiliser, il faut que les compagnies pensent que ça va leur rapporter de l’argent et que ça va être bon pour leurs consommateurs.
  • Ca va être ma mission, prouver que Creative Commons, c’est bon pour tout le monde et pas seulement pour les gauchistes ou les universitaires.
  • Sur Wikipédia, la règle, c’est qu’on ne peut rien écrire qui ne renvoie à une citation issue d’un livre ou d’un journal. Wikipédia en fait, ce n’est pas du contenu amateur, c’est une interprétation amateur qui fait un lien la plupart du temps vers du contenu professionnel.
  • Est-ce que la poussée des amateurs menace les professionnels ?
  • Au contraire.
  • En France, la nouvelle loi Internet et Création réprime lourdement le téléchargement illégal. Quelle est votre position ?
  • Ceci dit, je trouve que les gouvernements et les industries qui vendent de la musique sont stupides de se focaliser sur le téléchargement.
  • Il faut garder en mémoire que la seule raison qui fait que la musique ou le cinéma existe, ce sont les fans. Si on commence à menacer tout le monde de procès, les gens vont simplement s’arrêter d’acheter de la musique. Et tout le marché s’effondrera.
  • Vous êtes également un joueur assidu de World of Warcraft et un défenseur du jeu vidéo ?
  • La génération qui est au pouvoir actuellement n’a jamais joué au jeu vidéo contrairement à la nôtre qui a grandi avec ce médium. Lorsqu’elle va partir à la retraite, la stigmatisation dont souffre le jeu va disparaître...
Fred L

Un mot tout simple, presque oublié, émerge des conversations ..."le lien"... ... - 0 views

  • La grande digitalisation nous a fait perdre "le lien"
  • L'univers numérique est en expansion perpétuelle. L'homo numericus a créé en 2007 à l'échelle mondiale, 281 milliards de gigaoctets de données, donc 45 go par être humain, soit dix fois plus qu'en 2006 (source).
  • L'individu est désormais doté de supers pouvoirs dans le monde numérique : s'exprimer, se connecter, échanger et créer. Il peut utiliser ces nouveaux outils pour réaliser ses projets, accomplir de grandes choses avec d'autres ou au nom de l'intérêt général. Ainsi, nous sommes passés en quelques années de myspace, à facebook et maintenant arrivent les sites communautaires "pour les grandes causes" comme thepoint.
  • ...9 more annotations...
  • Dans ce contexte dématérialisé, mondialisé, déshumanisé... le "lien" ça existe encore ?
  • On parle plutôt d'hyperlien de nos jours... (ce qui, dans un système hypertexte sur internet nous permet de passer d'une origine à une destination). Tout le monde cherche le moyen d'optimiser les moteurs de recherche de google...ils deviendraient inductifs, et non plus que déductifs, ils auraient une courbe d'expérience, bref...ils s'humanisent...surtout que derrière, à produire des contenus, il n'y a pas que des robots..
  • On parle de contexte. Le contexte de vie d'un coté, le contexte de production du contenu d'accomplissement recherché, de l'autre. On cherche à synchroniser les deux contextes et les aligner sur un même territoire d'accomplissement.
  • On parle plutôt d'accès...deux citations. - "C'est de l'accès plus que de la propriété que dépendra désormais notre statut social". Jérémy Rifkin - "Mon réseau social est bien plus intelligent que google" Luc Legay.
  • Et en effet, pour finir, on parle plutôt de ...métaverse... Le réel devient virtuel (flash mobs) et le virtuel devient réel (second life)... Nous passons prés de 20% de notre temps sur internet, et nous attendons que le réel nous offre une réalité augmentée équivalente (source) pour pouvoir "surfer"...glisser... on line et off line...de la même façon...
  • Quelles opportunités s'ouvrent aux marques?
  • Et le marché semble pourtant s'être stabilisé. Mais l'enjeu n'est pas de simplement digitaliser les contenus et de les répartir dans des formats plus ou moins payants... et la valeur ajoutée n'est pas que dans une meilleure interactivité pour satisfaire un consom'acteur de plus en plus exigeant, participant.
  • Dans un univers digitalisé, avec une multitude de contenus numériques disponibles dans le virtuel et dans le réel...la grande valeur ajoutée... celle qui n'a pas de prix...c'est l'accès performant aux données.
  • Les médias, marques, personnes qui sauront rendre facilement activables les contenus dans un contexte donné, de façon sensible, et non pas mécanique pour ne pas dire " humaine" gagneront.
François Bertrand

Research and development in East Asia | Rising in the East | The Economist - 0 views

  • TO SEE the geography of the technology industry, crack open an Apple iPhone. Although the firm that sells it is American, it provides none of the physical innards. The components are almost entirely Asian: the screen is mostly from Japan, the flash memory from South Korea, and it was assembled in China. Apple’s contribution is the design and software—and, importantly, integrating the innovations of others.
  • The most impressive growth has been in South Korea. In 2007 Samsung spent more on R&D than IBM. The company has jumped to second place in the number of patents granted by America’s patent office (just behind IBM); a decade earlier it was not even in the top ten. South Korean firms spend more on R&D as a percentage of sales (6.5%) than European and Japanese firms (around 5%), and are catching up with American ones (about 8%). South Korea now has more high-tech researchers than Britain and Germany.
  • The starkest shifts are in computer services and manufacturing, where the roles of America and East Asia have diverged dramatically. The amount that American firms spend on research in computer services as much as trebled over the past decade. Japanese and South Korean firms, meanwhile, spend hardly anything developing services, and prefer to concentrate on more tangible, if less lucrative, hardware.
  • ...1 more annotation...
  • Even the topology of the internet itself is looking less American. In 1999 around 90% of Asia’s international internet traffic passed through America; in 2008 the share dropped to 54%, according to TeleGeography, a telecoms-research firm. It is yet another example of how the technology industry, once dominated by America, is becoming truly global in nature.
François Bertrand

Message ouvert pour Madame Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à la... - 0 views

  • « Le téléchargement illégal fait mal, ça détruit » Madame le Ministre, si c’est ainsi que vous commencez votre travail, je suis très inquiet. Cette phrase montre deux faits: premièrement, vous ne semblez pas comprendre ce qu’est la nouvelle économie portée par Internet, alors que vous êtes en charge de la prospective; et deuxièmement, vous ne semblez pas voir où sont les vrais problèmes du numérique.
François Bertrand

Retranscription de notre débat avec Robert Boyer (Autisme-Economie.org) - 0 views

  • Ce n’est donc pas dans le secteur marchand que les NTIC vont apporter un changement important. En revanche, d’importantes évolutions sont à attendre dans les administrations publiques qui, fondamentalement traitent de l’information et jusqu’à présent n’ont pas mis à profit le potentiel offert par les TIC.
    • François Bertrand
       
      Clair !
  • Au demeurant les modalités institutionnelles de réalisation de ce modèle ne sont pas claires ; l’alternative entre une marchandisation totale ou une mutualisation dépendra de la capacité des groupes sociaux à défendre un financement sur fonds publics et à ne pas céder à la croyance en l’efficacité absolue du marché, alors que pour la production des biens publics on connaît de longue date les limites de ce mécanisme. L’un des attraits de ce modèle est de pouvoir constituer un modèle universel de développement, avec comme principe fondateur l’accès aux biens premiers que sont l’école, la connaissance, la santé, comme le propose Amartya Sen. C’est un modèle de développement très différent du modèle dominant aujourd’hui, qui est fondé sur l’extension du libre-échange.
  • dans quelle mesure l’infrastructure technologique vous semble-t-elle déterminante, dans l’histoire économique ? en particulier, le développement aujourd’hui des nouvelles technologies vous semble-t-il porteur de gratuité et d’une subversion de la logique marchande traditionnelle ? (bref, quel regard portez-vous sur les théories du capitalisme cognitif ?)
  • ...9 more annotations...
  • Le keynésianisme comme pratique, mais pas comme idéologie, n’est pas mort pour celles des économies qui ont les moyens de décider de façon autonome leur politique. Le problème de la France est que ses élites interprètent comme un dépérissement général de l’État sa perte d’efficacité et l’incapacité à le réformer. Alors que dans beaucoup d’autres pays, y compris en Europe bien sûr, comme au Danemark, en Suède, aux Pays-Bas, l’État joue un rôle déterminant dans la redistribution du revenu, la couverture sociale et le droit du travail, et plus généralement dans la renégociation des compromis institutionnalisés. Finalement, on peut dire que l’État est plus présent que jamais…à l’époque même d’un libéralisme encore triomphant.
  • Autrement dit, la technologie est fille des compromis institutionnalisés aboutissant, soit du rapport capital-travail (pour l’organisation du travail), soit des rapports de concurrence (pour les brevets). Bien sûr, une fois qu’une innovation est faite par une firme et dans un pays, elle se propage ensuite par le jeu de la concurrence à l’échelle nationale et internationale, mais elle ne conditionne jamais complètement les solutions adoptées.
  • On peut illustrer cette thèse par un exemple, en partant d’un titre issu de l’hebdomadaire The Economist : « l’Internet va faire advenir le marché parfait », par exemple parce qu’il permettra un mécanisme d’enchère en temps réel et surtout réduira les asymétries d’information. Or, si l’on étudie l’usage d’Internet aujourd’hui chez deux grandes firmes automobiles, Toyota et Ford, on constate qu’elles utilisent l’outil Internet dans des sens très différents, correspondant à des stratégies de profit contrastées (cf. Robert Boyer, Michel Freyssenet, 2000 « Les systèmes productifs », Repères, La découverte, Paris).
  • Toyota s’en sert pour faire le co-développement de ses nouveaux modèles en un temps deux fois plus faible que les constructeurs américains, grâce au développement simultané de la conception via l’Internet. Les gains correspondants sont partagés en fonction d’une règle négociée sur une période pluriannuelle.
  • Ford utilise, lui, l’Internet pour extraire tout le surplus de ses sous-traitants de premier rang, exacerbant la concurrence entre eux, puisque Internet lui permet de comparer en permanence les prix proposés par chacun. Autrement dit, Toyota l’utilise pour optimiser le temps de création de ses produits alors que Ford cherche à maximiser la rente qu’il extrait de ses sous-traitants, pour réduire au mieux les coûts de production.
  • partir de la même technologie, on aboutit ainsi à deux modèles productifs très différents, qui reposent chacun sur un principe d’efficacité différent. Contrairement à ce que l’on aurait pu attendre, ce n’est pas le modèle productif reposant sur l’optimisation du surplus (celui de Ford) qui s’avère le plus performant. Actuellement, Toyota réussit une meilleure combinaison du nouvel outil technologique que constitue l’Internet avec les rapports sociaux existants, c’est-à-dire un compromis salarial en vertu duquel on ne licencie pas les salariés, et le rapport de sous-traitance bâti sur le principe du donnant-donnant.
  • En conclusion, il apparaît clairement que la technologie est relativement neutre par rapport aux choix sociaux. Les travaux de Pascal Petit depuis trente ans sont très éclairants à ce sujet : l’hypothèse d’exogénéité de la technique, si commode pour la théorie néoclassique, n’est pas fondée et obscurcit les degrés de liberté ouverts aux choix organisationnels et de société.
  • Ainsi, les nouvelles technologies ne conduisent pas par elle-même à la gratuité et à la subversion de la logique marchande : encore faut-il que des acteurs s’en emparent pour faire prévaloir un tel modèle. Dès lors, c’est un discours en fait idéologique, qui présente comme inévitables les contraintes technologiques. Plusieurs solutions sont souvent envisageables face à la même pression concurrentielle.
    • François Bertrand
       
      Robert Boyer fait partie des économistes "hétérodoxes", tout comme Orléan et Amable dont je n'en finis pas de lire le bouquin. En général, ils ont des thèse qui concluent que les marchés ne sont pas efficaces sans une bonne dose d'institutions (je caricature un peu).
  •  
    Réflexions de l'économiste Robert BOYER en 2004 sur le potentiel d'innovation que recèle la nouvelle économie, en marge d'une analyse retour sur la théorie de la régulation
  •  
    Réflexions de l'économiste Robert BOYER en 2004 sur le potentiel d'innovation que recèle la nouvelle économie, en marge d'une analyse retour sur la théorie de la régulation
Fred L

Le Figaro - Economie : Les entreprises réinventent l'innovation à La Baule - 0 views

  • Les entreprises réinventent l'innovation à La Baule
  • La World Investment Conference a insisté sur le rôle central du partage de la connaissance dans le développement économique.
  • C'est le message adressé par le président de la République en clôture de la World Investment Conference, qui s'est tenue jeudi et vendredi à La Baule. Nicolas Sarkozy concluait ainsi le thème sur lequel plus de 1 000 participants ont planché, arrivant au diagnostic que non seulement l'innovation, mais aussi «l'énergie créative» feront de l'Europe un territoire plus attractif et plus compétitif.
  • ...7 more annotations...
  • «Le capital humain créateur de valeur est la future priorité de l'Europe.»
  • Les entreprises l'ont anticipé. Mark Lloyd (département design chez Citroën) compare son métier à celui de jardinier : «L'idée n'est pas de créer de nouveaux produits, mais de les fertiliser. Aujourd'hui, on innove pour créer une image de marque : c'est beaucoup plus complexe que ce que nous faisions il y a dix ans !»«L'industrie de la connaissance est l'avenir de l'Europe», lâche aussi Jaques Guers, président de Xerox France, entreprise spécialisée dans la bureautique et l'imprimerie. Ainsi, son centre de recherche et développement de Grenoble travaille sur «le sens des mots, pas sur la forme. Nos clients ont besoin de ce nouveau savoir».
  • Une idée largement partagée par Ashok Narasimhan, fondateur de Wipro Technologies : «90 % de la valeur ajoutée se trouve dans la résolution des problèmes du client, pas dans la technologie.
  • t ce ne sont pas les investissements étrangers qui créent de l'emploi, ce sont les réseaux et l'intelligence.» Ce n'est pas Gigi Wang, en charge du MIT Stanford Venture Lab, qui le contredira. Selon elle, la clé du succès est aussi dans «la mise en réseau». Dans son laboratoire, où se croisent entrepreneurs en herbe, entreprises matures ou encore chercheurs, elle dit «éduquer la communauté à l'innovation et la productivité, en profitant de toutes les intelligences».
  • Un Facebook pour entreprises
  • Le réseau, c'est ce que compte bien exploiter François Barrault, PDG de BT Services. Selon lui, ce sont les évolutions de ces dernières années qui rendent une nouvelle forme d'innovation indispensable. «En un an, les connexions à Internet ont été multipliées par 14 en Asie. Désormais, la connaissance est distribuée.» Pour transformer cette connaissance en innovation, BT Services lance un produit qu'il qualifie de «révolutionnaire : un Facebook pour les entreprises». Sur ce réseau, «des idées et des expériences pourront être partagées, des solutions trouvées : on passe d'un modèle : je sais donc je suis à un modèle je sais donc je donne . Ce partage de la connaissance crée de l'innovation. Alors qu'il y a quelques années, on mettait des barbelés autour des centres de R & D».
  • «Attention quand même à la propriété intellectuelle», met en garde Francis Bailly (General Electric). Et de rappeler que le développement d'une molécule prend vingt ans et coûte 1 milliard de dollar. «Si la recette se trouve sur Internet, plus personne ne voudra investir en développement. Les entreprises doivent certes se réinventer, mais surtout dans leur façon de travailler. C'est une autre forme d'innovation.» .
Fred L

Stratégie nationale de recherche et d'innovation : une consultation par inter... - 0 views

  • Des universités autonomes
  • Le système français a cette particularité, qu'une partie de nos meilleurs étudiants ne va pas à l'université et qu'une partie de nos meilleurs chercheurs n'est pas à l'université. Tout l'objectif est de construire un système coopératif entre grandes écoles, universités et organismes de recherche, de renforcer un maillon qui était jusqu'à présent ni libre ni autonome, le maillon universitaire.
  • Faiblesse de l'innovation en France
  • ...62 more annotations...
  • si nous sommes un grand pays de recherche, nous ne sommes pas dans le peloton de tête des pays d'innovation
  • C'est l'objet même du crédit impôt recherche. Cet outil très puissant, avec un taux d'aide triplé depuis début 2008 fait l'objet de nombreuses convoitises à l'international, depuis l'administration Obama jusqu'au gouvernement de Madame Merkel dont la commission d'experts pour la recherche et l'innovation conseille la création d'un tel outil fiscal outre-Rhin.
  • Du côté français, nous devons encore renforcer la recherche partenariale entre laboratoires publics et entreprises privées. De nombreuses incitations existent déjà comme les Instituts Carnot, les incubateurs d'entreprises, ou le doublement des dépenses de recherche partenariale dans le calcul du crédit impôt recherche
  • Nous devrons les évaluer et les faire évoluer si elles ne sont pas suffisamment incitatives.
  • Alors que l'Etat accompagne les entreprises avec des avantages fiscaux plus que conséquents, en particulier avec le remboursement anticipé du crédit impôt recherche annoncé dans le cadre du plan de relance qui va concerner neuf mille entreprises et 90% de PME, je souhaite vraiment que les entreprises s'engagent à maintenir leur effort de recherche et renforcent aussi leurs partenariats avec les établissements publics
  • les dépenses sous-traitées à un laboratoire public comptent double dans l'assiette du CIR
  • un dispositif spécifique pour les doctorants, « les doctorant-conseils», pour permettre à un doctorant d'effectuer des missions en entreprise et donc de familiariser l'entreprise avec les thématiques de sa thèse. C'est un bon dispositif pour permettre aux entreprises de tester la valeur d'un doctorant, et pour permettre au jeune chercheur de se familiariser avec d'autres horizons. 
  • La valorisation du doctorat est un enjeu majeur pour notre université, mais aussi pour notre pays, et pour le développement de la recherche privée.
  • Ils devront devenir davantage stratèges, et s'organiser autour d'une cohérence disciplinaire forte. Leur rôle sera conforté en tant qu'agence de moyens, apportant les concours  financiers et humains aux différents laboratoires, en particulier dans les universités.
  • Ils seront également opérateurs de recherche notamment dans le cadre de leurs unités propres ou pour la gestion des très grandes infrastructures de recherche qui leur incombe.
  • Coordinations inter-organismes et décloisonnement
  • 83 universités, 225 écoles, et 21 organismes de recherche
  • Ces consortiums et autres alliances permettront une meilleure coordination de notre effort national de recherche, et viendront alimenter la programmation thématique de l'ANR.
  • s'inscrire dans la « Vision 2020 » de l'espace européen de la recherche
  • programmation conjointe
  • Cet outil radicalement nouveau a justement vocation à coordonner les actions des différents Etats-membres sur des thématiques clés au regard des grands enjeux de demain
  • Rôle de l'Agence nationale de la recherche
  • confortée dans un rôle d'agence de financement pour des projets sélectionnés et évalués sur des critères d'excellence scientifique.
  • Il y a un an l'ANR consacrait 25% de ses budgets aux programmes blancs et 75% aux projets thématiques. Je crois que nous devons faire évoluer cet équilibre
  • Pour son volet thématique, l'ANR devra puiser dans les priorités de la stratégie nationale de recherche et d'innovation et s'appuyer sur les organismes de recherche qui doivent retrouver un rôle central dans cette programmation. 
  • C'est donc plus sur une démarche « bottom-up », que l'ANR devra maintenant fonder son activité avec environ 50% de projets thématiques et, 50 % de programmes blancs faisant émerger l'excellence et la créativité.
  • Ces programmes blancs devront sans doute être un minimum orientés par discipline de manière à en préserver certaines de la concurrence des autres. Je pense notamment aux sciences humaines et sociales qui devront à mon avis disposer de programmes blancs spécifiques. 
  • Simplification de la vie quotidienne des laboratoires
  • Les unités mixtes sont les briques élémentaires de notre système de recherche. C'est le lieu de la coopération entre les organismes et les universités, et dans certains cas avec les entreprises.
  • travailler au meilleur fonctionnement des unités mixtes de recherche.
  • simplification résolue de leur gestion. Vous savez qu'il y a 400 unités mixtes qui ont plus de quatre tutelles. C'est-à-dire quatre systèmes de contrôle de gestion, quatre systèmes de financement, quatre évaluations, quatre modes de gestion des ressources humaines.
  • simplifier la gestion de la propriété intellectuelle dans les unités mixtes de recherche.
  • A l'image de l'accord signé mardi dernier entre l'Institut Pasteur et l'Université Pierre et Marie Curie, je veux que l'on fixe un responsable unique pour la gestion des brevets dans les unités mixtes.
  • Pôles et campus
  • de véritables services uniques et communs de valorisation pourront être créés au sein des grands pôles universitaires
  • es pôles de recherche et d'enseignement supérieur se dotent de structures de valorisation conjointes
  • Ces services, véritables guichets uniques, proposeront au tissu industriel local des programmes de recherche partenariale, l'expertise des laboratoires qu'ils fédèrent, ou encore l'exploitation de brevets issus de la recherche publique
  • c'est avec une logique de site renforcée, comme à Toulouse, à Grenoble ou, bientôt, à Saclay, avec de véritables clusters d'excellence, associant enseignement, recherche fondamentale, innovation et entreprenariat, que nous pourrons attirer les meilleurs chercheurs internationaux et éviter que nos meilleurs chercheurs nationaux ne partent à l'étranger
  • Plan carrières
  • insi, les jeunes maîtres de conférences qui vont être recrutés l'année prochaine le seront avec des salaires entre 12 et 25% plus élevés qu'aujourd'hui. 
  • « plan carrières » inédit de 252 millions d'euros qui concerne tous les moments clefs des carrières
  • Le « plan carrières », c'est d'abord une harmonisation par le haut des carrières des enseignants-chercheurs et des chercheurs de façon à ce qu'il n'y ait plus de décalage injustifié.
  • des primes allant jusqu'à 15 000 € par an qui pourront être attribuées sur des critères d'excellence scientifique ou d'excellence pédagogique.
  • 20% des chercheurs  des organismes qui pourront prétendre à cette prime, si elle est attribuée à un taux moyen de 6 000 € par an
  • donner une visibilité sur l'emploi scientifique public pour les dix prochaines années, discipline par discipline
  • mener une analyse prospective de l'emploi scientifique à dix ans et permettre des recrutements qui ne soient pas des recrutements par à-coups
  • Il s'agit de pouvoir s'engager avec les organismes sur de vrais contrats d'objectifs et de moyens qui doivent être le cadre d'une relation de confiance entre l'Etat et les organismes.
  • supprimer le rapport semestriel qu'elle demandait aux laboratoires : ce sont 4 500 rapports supprimés !
  • continuer dans ce sens, et supprimer les nombreuses petites, mais à la longue tellement lourdes, surcharges administratives de vos laboratoires.
  • aucun document de référence disponible définissant les priorités à quatre ans, que sont les grands défis de la connaissance, les grands défis technologiques, et les grands défis sociétaux que la recherche doit nous permettre de relever
  • La cohérence d'ensemble était en réalité le fruit de la bonne volonté d'un certain nombre de professionnels plus que celle d'un cap clair, défini aussi bien pour nos chercheurs que pour nos partenaires internationaux.
  • C'est tout le contraire de l'action des gouvernements des autres grands pays de recherche et d'innovation comme le Japon, le Royaume-Uni, la Russie ou l'Allemagne, qui, chacun, ont rassemblé leurs grandes priorités de recherche dans un document stratégique. 
  • Vocation de la stratégie nationale
  • la référence pour fixer les priorités des organismes de recherche dans leurs contrats d'objectifs qui les lieront à l'Etat, et pour donner une légitimité nouvelle à la programmation de l'Agence nationale de la recherche.
  • construite sur le socle d'une vision académique solide, et préparée avec tous les acteurs de la recherche nationale et de l'innovation, publique et privée.
  • refuse les cloisonnements artificiels entre recherche fondamentale et recherche appliquée. La recherche est un continuum qui est une réponse globale aux enjeux de notre société pour demain.
  • Une démarche « bottom-up »
  • Sciences et société
  • Il est en effet essentiel d'associer ces porteurs d'enjeux à notre stratégie pour rapprocher la science et la société
  • ceux que l'on appelle maintenant les porteurs d'enjeux, c'est-à-dire les milieux associatifs qui représentent les diverses sensibilités de notre société. Ce sont aussi les représentants de l'Assemblée Nationale et du Sénat qui participent à ce projet
  • associations de protection de l'environnement
  • un certain nombre de nos concitoyens croient au progrès, d'autres s'en méfient. Il faut donc parvenir à bâtir des consensus sur le progrès scientifique.
  • es débats citoyens que nous avons lancés notamment dans le cadre du Grenelle de l'environnement doivent être toujours présents lorsque nous définissons des nouvelles priorités de recherche
  • Nous venons d'ailleurs de lancer un débat public sur les conditions de développement des nanotechnologies
  • Je souhaite qu'il ne puisse plus y avoir à l'avenir des malentendus et de l'irrationnel quand nous parlerons de nouvelles technologies ou de nouveaux champs de recherche. C'est pourquoi, il faut pouvoir intégrer en amont les inquiétudes sociétales fortes, et c'est aussi l'objet de la stratégie nationale de recherche et d'innovation.
  • es associations de promotion des sciences qui travaillent notamment pour que les vocations scientifiques se révèlent chez nos jeunes et que la relève soit assurée.
  • avec la stratégie nationale de recherche et d'innovation, nous allons pouvoir rendre publiques et donc visibles aux yeux de tous, y compris de nos grands partenaires mondiaux, les futures orientations de notre recherche.
François Bertrand

TechCrunch en français » [fr] Vue d'un VC: Entretien avec Michel Dahan - Bane... - 0 views

  • Toi qui connais bien le secteur, l’histoire du capital risque en France en quelques mots c’est possible? Non, car elle est plus longue qu’on ne le croit avec des histoires qui remontent à 20 ou 30 ans pour des équipes comme nous ou Sofinnova , Siparex etc … Disons pour simplifier qu’il y a eu des équipes proches des grandes institutions, mais qui ont souvent peu à peu pris leur indépendance. La bulle internet a permis un grand foisonnement d’équipes nouvelles qui n’ont pas toutes pu résister mais les mécanismes fiscaux comme les FCPi ont permis d’avoir en France une des plus nombreuse profession d’Europe.
  • Penses tu que le capital risque en France est suffisamment développé? que lui manque t il? L’éco système est maintenant complet avec tous les conseils ( leveurs, avocats etc …). Ce qui manque toujours c’est bien sûr l’accès à un marché boursier, mais nos confrères aux US découvrent maintenant aussi cette situation.
  • Nous voyons depuis le début de l’année des projets particulièrement forts et nous avons doublé notre rythme d’investissement. Mais il faut des équipes prêtes à affronter la tempête.
  • ...3 more annotations...
  • J’entends beaucoup les entrepreneurs se plaindre du manque de solution de financement d’amorçage? Quelle est ton analyse? L’amorçage est la partie la plus risquée de l’aventure de la création d’entreprise. Il n’est pas étonnant que partout dans le monde les entrepreneurs peinent à trouver des fonds pour des projets non encore bien établis. Dans la phase de démarrage le rôle des financement de proximité est essentiel. Il faut aussi que les porteurs de projets se disciplinent et acceptent de démarrer lentement, même si je reconnais que ce n’est pas toujours possible. Mais d’un point de vue statistique, reconnaissons que tous les projets ne sont pas viables, nous ne retenons qu’un projet sur cent. Ces projets trouvent parfois preneur chez d’autres confrères mais, soyons politiquement incorrect et disons qu’ il n’est pas sûr que plus de 10% des projets méritent d’être financés…
  • Dans le deal flow recent quel tendances vois tu emerger? Les VCs n’aiment évidement pas parler de leur stratégie ou de leur deal flow, pour des raisons évidentes, mais disons que nous avons beaucoup écarté de projets de réseaux sociaux et qu’on revoit arriver des projets solides d’Ecommerce, qui étaient partis bien trop tôt en 2000.
  • Google, je ne sais pas, car la barre est haute. Bien sûr il y a des copies de projets US et ce n’est pas une mauvaise chose, mais l’Europe a su générer des grands projets très innovants, comme Skype ou en France « Vente privée » dont le modèle est d’une puissance remarquable puisqu’ils semblent seulement limités par leur offre de marchandise !
François Bertrand

Les présidents d'université très offensifs - ENSEIGNEMENT - 0 views

  • Il y a des avancées significatives : on retrouve le 1,8 milliard supplémentaire promis
  • La commission Philip qui les réunit rendra son rapport d'ici peu. Osera-t-elle lever des tabous ? Dans une version provisoire du rapport, dévoilée par le site Internet EducPros.fr (« L'Etudiant »), elle envisageait l'intégration des classes préparatoires au sein des universités estimant que « cette expérimentation pourrait se révéler intéressante ». La proposition n'est pas neuve : émise par la CPU en 2005, elle avait suscité une vaste levée de boucliers chez les grandes écoles. Reste donc à voir jusqu'où la commission Philip sera prête à aller.
Fred L

Article du Monde: Après les "bobos", voici les "créatifs culturels" s'exclame... - 0 views

  • L'article s'intitule "Après les "bobos", voici les "créatifs culturels".
  • Son site Internet met en relation bénévoles et associations, il s'inquiète du réchauffement climatique, il a repris des études de psychologie et se retire deux fois par an dans un monastère: Tristan de Feuilhade, 52 ans, est le prototype du "créatif culturel". "Selon Les Créatifs culturels en France, étude sociologique publiée en mars aux éditions Yves Michel (131 p., 13,80 euros), 17% des Français relèveraient de cette tribu, composée pour l'essentiel de femmes (64%) et de cadres supérieurs (40%). Sa particularité est de conjuguer six positionnements, tous hérités des années 1960: l'écologie, l'égalité des sexes, la révolte contre les discriminations, le refus de la compétition et du règne de l'argent, l'engagement sociétal, le développement personnel".
Fred L

L'art de la gestion de l'innovation selon Google - Détail article - Expert - 0 views

  • L’art de la gestion de l’innovation selon Google
  • Nous connaissons tous le moteur de recherche Google pour l’avoir utilisé. Nous nous en faisons une idée d’une machine révolutionnaire basée sur un coup de génie qui a vu le jour au moment opportun. Si telle est votre idée, je vous invite à lire «Une Révolution du management – le modèle Google», de Bernard Girard, un consultant en management. Votre vision en sera peut-être changée, car si Google est toujours leader sur le marché de la recherche sur Internet, ce n’est pas grâce à son coup de génie initial, mais plutôt à sa gestion de l’innovation.
  • Selon M. Girard, il y a eu trois révolutions dans l’ère industrielle : - la première avec Ford pour l’automatisation de la production, - la deuxième avec Toyota pour la gestion de la qualité, - la troisième avec Google pour la gestion de l’innovation que toute entreprise est maintenant amenée à faire pour gagner (ou conserver) des parts de marché.
  • ...1 more annotation...
  • En résumé, voici quelques aspects du management version Google.
François Bertrand

Pour un partenariat stratégique entre la France et l'Inde - RELATIONS INTERNA... - 0 views

  • La France pourrait-elle amorcer la reconquête du marché indien, dont l'économie ascendante devrait dépasser la sienne en 2020 avant de devenir la troisième de la planète vers 2035
  • La France pourrait-elle amorcer la reconquête du marché indien, dont l'économie ascendante devrait dépasser la sienne en 2020 avant de devenir la troisième de la planète vers 2035 ? A priori, non. Car, à l'ère de la connaissance numérique dominée par l'immatériel Internet, la politique française du commerce extérieur demeure ancrée dans un modèle révolu d'import-export de biens manufacturés.
  • Cette approche d'import-export est peut-être appropriée avec la Chine, l'« usine du monde » - qui a conclu 20 milliards d'euros de contrats avec la France lors de la visite de Nicolas Sarkozy. Mais pas pour l'Inde, émergeant comme un « cerveau du monde » avec ses millions de scientifiques et ingénieurs hautement qualifiés, un secteur informatique en plein essor et d'ambitieux programmes de biotechnologie et de recherche spatiale.
  • ...7 more annotations...
  • A l'ère de Google et de Wikipedia, au lieu de pratiquer des échanges marchands avec l'Inde en y exportant des biens manufacturés, la France doit entreprendre ce que Warren Buffett appelle le « vrai commerce » - l'échange d'idées et de talents avec l'Inde. Cela suppose l'adoption d'un nouveau paradigme de coopération et d'intégration économique qui permettrait à l'Hexagone d'approprier les innovations disponibles dans les pays partenaires riches en talent comme l'Inde.
  • Pour l'Inde, une telle approche créative pourrait reposer sur une nouvelle structure de marché collaborative qui serait formés de « réseaux d'innovation franco-indiens (Rifi) ». Les Rifi formeraient un écosystème fluide et dynamique reliant talents, idées et capitaux français et indiens pour satisfaire la demande locale et internationale. A la place des échanges commerciaux rigides et entre « importateurs » et « exportateurs », les Rifi supposent la collaboration plus riche de quatre acteurs : les inventeurs (organismes de recherche et universités scientifiques), les transformateurs (développeurs, commerciaux), les financiers (banquiers, capital-risque) et les intermédiaires (experts, médias, facilitateurs). Dans ce modèle fluide, les entreprises françaises collaborant avec leurs partenaires indiens adopteraient, en fonction de leur stratégie et selon les projets, le rôle de l'inventeur, du transformateur, de l'intermédiaire ou du financier.
  • Le temps presse pour la France de concrétiser ces Rifi car les Anglo-Saxons opèrent depuis belle lurette des réseaux d'innovation en Inde.
  • Mais il reste beaucoup à faire, car la France fait figure de cancre dans un récent classement de Forrester de 26 pays de l'OCDE en matière de capacité à bâtir des réseaux d'innovation internationaux. Maîtrise inadéquate de langues étrangères, pénurie de capital-risque, exaltation de la R&D aux dépens de sa commercialisation - autant de raisons expliquant ce mauvais score français.
  • le gouvernement français doit accélérer les échanges d'étudiants et scientifiques entre universités et centres de recherche des deux pays
  • pour encourager les pôles de compétitivité locaux à établir des liens directs avec des inventeurs, financiers et transformateurs indiens
  • Et aussi de capitaliser sur la communauté indienne en France, dont les 60.000 ressortissants bilingues travaillent dans tous les secteurs économiques.
  •  
    très bon article
François Bertrand

L'art d'entreprendre - 1 - Avoir « une » idée excellente - Les Echos.fr - 0 views

  • RÉSUMÉL'auteur a suivi des dizaines de projets de création d'entreprise au cours de sa carrière. Il a remarqué que les entrepreneurs affrontent les mêmes problèmes lors de la période précédant le lancement du projet et pendant les premières années de son développement. Entre autres conseils, il rappelle qu'il vaut mieux commencer modestement, qu'il est vital de créer de la valeur rapridement ou encore qu'il est essentielde trouver un compromis intelligent entrele contrôle du capitalet l'ouverture aux actionnaires.
  • Avoir « une » idée excellente, « un » produit remarquable ou « un » marché porteur ne suffisent pas.
  • Comme rien ne se construit sans la volonté d'un entrepreneur, et rien de grand ne se construit seul, il est essentiel de trouver un compromis intelligent entre le contrôle du capital - au besoin, au travers d'un pacte - et la constitution d'une équipe d'actionnaires fondateurs responsables et soudés.
  • ...5 more annotations...
  • Défendre son indépendance passe également par la protection intellectuelle de la créativité : brevet, marques, modèles, copyrights et sites Internet.
  • La création de « captives d'investissement », chargées de mettre en valeur l'intelligence d'une équipe entrepreneuriale, et une partie des ressources disponibles, dans des projets extérieurs - quelquefois à l'autre bout du monde - offre une réelle opportunité de diversification des sources de la performance et, sans conteste, une autonomie stratégique accrue.
  • Afin de susciter l'émergence et le développement d'une telle culture de la performance, il est souvent utile de lier les éléments variables de la rémunération des principaux collaborateurs à la croissance du résultat opérationnel, de la rentabilité nette ou, mieux encore, de la rentabilité nette par action (en tenant compte du fait que le nombre d'actions pourrait être amené à varier dans le temps). L'ouverture du capital aux collaborateurs qui le souhaitent, au travers d'un programme de stock-options - et non d'actions gratuites - attribuées en fonction de la croissance de la rentabilité nette par action, associée à un éventuel programme de rachat d'actions par la société si elle n'est pas cotée, constitue un puissant facteur de cohésion et de motivation. Enfin, la participation à des programmes de formation adaptés peut également contribuer à une évolution favorable des attitudes et des comportements.
  • La réalité est que le modèle économique sur lequel a reposé le développement de notre société européenne durant près d'un siècle semble avoir atteint sa pleine maturité. Nous sommes aujourd'hui à la croisée des chemins. Les nombreuses expériences faites en matière d'économie dirigée ne semblant pas avoir donné les résultats escomptés en termes de croissance, d'innovation et de prospérité, nous sommes condamnés à remettre en question un certain nombre d'hypothèses considérées comme étant établies. « Je me suis trompé, l'économie de marché fonctionne », me disait récemment un collègue universitaire qui a passé sa vie à enseigner les fondements de l'économie dirigée, et qui, manifestement, avait choisi d'ignorer « Capitalism and Freedom » et « Free to Choose » de Milton Friedman. Un constat que ne rejetteraient pas aujourd'hui de nombreux responsables politiques qualifiés comme étant de gauche.
  • Même si nous ne nous rapprochons que très lentement d'une telle société de responsabilité et d'entreprise, il n'est pas interdit d'en décrire, comme je le fis il y a dix ans déjà, quelques dimensions :- la réhabilitation du rêve, de la créativité, du goût du risque, du sens de l'effort et de l'éthique à tous les niveaux du système éducatif et chez ses principaux acteurs ;- l'absence de toute forme d'aide et d'assistance à la création d'activités et d'entreprises, les aides publiques les plus efficaces étant celles qui n'ont pas lieu d'être ;- un environnement fiscal favorable à la constitution et au développement des fonds propres des entreprises, notamment au cours des phases de création et de développement ;- une législation sociale empreinte de souplesse, ouverte aux objectifs et au mode de fonctionnement de l'entreprise en tant qu'instrument de création et de distribution de richesse ;- une incitation à la réussite individuelle et à la prise de risque se traduisant par une fiscalité du revenu et un système de protection sociale respectueux de l'effort consenti par chacun ;- la professionnalisation de la gestion des entreprises dans l'intérêt des divers partenaires impliqués - clients, collaborateurs, Etat, actionnaires - et l'équité des mécanismes de partage du surplus de valeur créé ;- le sens du concret, le pragmatisme, le refus des idéologies, le respect de la liberté et de l'intégrité des projets personnels, compatibles avec l'évolution démocratique du monde moderne ·
1 - 16 of 16
Showing 20 items per page