Travailler en réseau : usages et outils. L'association Outils-Réseaux initie et accompagne les pratiques coopératives, en s'appuyant sur des outils Internet
Parmi ses atouts, je peux citer qu'il est consultable de partout en interne comme en externe, qu'on y trouve toutes les actualités RH du mois, une bibliothèque de communications, du e-learning... Ensuite, comme sur tous les réseaux sociaux, il est possible de créer, à l'initiative des utilisateurs, des communautés d'intérêt, par région ou par métier par exemple. Les salariés des RH du groupe peuvent communiquer avec elles directement.
Comment mobilisez-vous autour de la démarche ?E. G. : On a fait la promotion du dispositif à travers tous les outils : newsletter, affichage, flyers, site et réseaux sociaux. L’affichage dans les lieux publics est un levier extrêmement important : les gens sont réceptifs au message de la consultation quand il est porté sur le lieu du quotidien : une école ou un conservatoire par exemple, parce que ça concerne directement ce qu’ils sont en train de faire.
Sur les retours, je suis surpris par la convergence des analyses : à 90 % on partage les mêmes diagnostics sur les dysfonctionnements. Il faut qu’on travaille sur la restitution de tout cela. Les agents nous disent souvent qu’ils ne comprennent pas pourquoi on leur demande de faire telle ou telle action, même si l’organisation a bien été réfléchie et qu’elle est pertinente. C’est important d’expliquer les choses. On doit avoir un gros travail avec la communication interne pour rendre compte aux agents des résultats.
Si la règle est bien posée, la démarche transparente, les syndicats acceptent la relation directe entre les politiques et les agents. Et on les repositionne sur leurs missions premières autour des risques psycho-sociaux, des rémunérations, des statuts… La participation des agents, c’est pas bien de le faire, c’est essentiel.
"Etudiants, enseignants, chercheurs, professionnels ou juste passionnés par une thématique, disposent désormais d'un nouvel outil sur le portail France Université numérique : le Moteur des ressources pédagogiques numériques.
Ce nouvel outil a été développé pour répondre à trois exigences :
Référencer les ressources existantes et créer un point d'accès unique ;
Faciliter l'accès de tous aux ressources pédagogiques en ligne, simplement et gratuitement ;
Permettre aux établissements d'enseignement supérieur, aux organismes de recherche et aux U.N.T. (Universités numériques thématiques) de valoriser et de partager leurs travaux."
« Le numérique est un support privilégié pour enrichir la relation au public, dès lors qu’il veille à valoriser le réel plutôt que de l’en détourner». C’est ainsi que s’exprime Vincent Guichard, directeur du site archéologique de Bibracte, dans le Morvan, lors du colloque « Outils numériques au service de l’interprétation des sites et territoires patrimoniaux »
Si le recours au numérique permet d’engager une démarche innovante de médiation du patrimoine et d’affirmer une image inédite et originale, appuyée sur la modernité du multimédia et des TIC (1), l’innovation doit se situer plus surement dans le contenu proposé que dans la nature technologique du support retenu.
Le choix du support ne peut être le point de départ du projet de recours au numérique mais doit plus surement intervenir dans le cheminement du projet, une fois l’objectif défini, les contenus collectés, les attentes du public étudiées, les pratiques numériques des publics approchées, le benchmark sur les différents outils disponibles réalisés et surtout les moyens financiers connus et les compétences techniques repérées
Les expériences présentées (dont certaines sont visibles à partir des liens référencés ci-après) mettent en avant des points de méthode et de vigilance
Je save quand même mais c'est vraiment en lien avec les usages. Moins de papier plus de sauvegarde donc plus de besoin de maîtriser les outils et d'adopter de nouvelles pratiques.
6 impacts majeurs ont été identifiés : la diffusion massive de nouveaux outils de travail, l’impact sur les métiers et les compétences, sur l’organisation du travail, sur le management, les nouvelles formats de travail hors salariat et l’environnement de travail des cadres.
S’appuyer sur la GPEC (gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences) pour développer la requalification et la reconversion
Mettre la transformation numérique au service de la qualité de vie au travail
Nous n’avons pas eu à réinventer un usage et nous avons pu faire mieux qu’avant » rappelle Marc Devillard qui active le convecteur temporel pour remonter bien avant 2011.
Sans doute s’agit-il d’abord d’une question de méthode et non d’outil. « Il y avait à mon sens deux façons de traiter cela. La première c’était d’aller voir les utilisateurs finaux et de comprendre ce qui expliquait cette infobésité. Puis, ensuite, de réfléchir à ce qu’il était possible d’inventer comme bon outil pour travailler à plusieurs. En partant du besoin des utilisateurs, il n’y a jamais eu besoin de coercition » assure Marc Devillard.
Des gens très intelligents vont encore réfléchir dans les grandes boîtes pour trouver comment rendre les utilisateurs heureux, mais ne réaliseront pas que la plupart d’entre eux sont déjà équipés de moyens collaboratifs, et pas ceux de la maison […] Les comportements collaboratifs existent déjà » martèle le patron de Motivation Factory.
« La réalité c’est que le meilleur réseau social d’entreprise jusqu’à 50 personnes, c’est la machine à café. La difficulté apparaît de facto lorsqu’on a deux machines à café. A partir de là, la collaboration commence à ne plus trop bien fonctionner et il faut envisager de mettre en place un outil informatique pour pallier cette séparation physique ».
Et ensuite, une fois que le siège aura été forcé de constater que les usages sont déjà en place, on entrera dans une deuxième phase qui consistera à homogénéiser sans perdre trop de valeur » suggère notre expert.
Si les technologies de la relation sont au cœur de la crise du salariat et bouleversent en profondeur l’organisation du travail héritée de l’ère industrielle, elles ouvrent parallèlement la voie à la transformation des métiers et au développement de nouvelles formes de « faire ensemble » : en effet, ces technologies favorisent l’émergence de structures qui allient ancrage local et marchés globaux, ciblent des marchés de niche tout en reposant sur des communautés actives sur un plan mondial. De taille humaine, organisées en réseau, elles proposent des modes de fonctionnement plus collaboratifs. Au plan individuel, elles font évoluer la relation au travail, multipliant des expériences qui, dans la durée, prennent tendanciellement le pas sur les logiques de carrière.
Trois formes de coordination managériale se chevauchent désormais au sein des grandes entreprises : les coordinations réalisées par la hiérarchie, par le projet et en réseau. Cette hybridation perturbe les grilles de définition et d’évaluation des résultats (Mallard, 2011).
De la création des logiciels métiers au déploiement de l’email et de la messagerie instantanée, ces outils réclament une adaptation des salariés ; en effet, leur mauvaise maîtrise produit des effets pervers et contre-productifs, l’email en étant un exemple frappant (fragmentation des tâches, conduites compulsives, surcharge informationnelle, stress, etc.)
Même si, lors de leur arrivée, les craintes liées à un usage extraprofessionnel trop important étaient fortes, on constate que les principaux usages de ces outils sont d’ordre professionnel :
Le nouvel environnement techno-économique a conduit à une évolution de la perception même du travail , bien que l'épanouissement dans le travail reste au centre de la construction identitaire.
En termes d’usages numériques, il est important de préciser que les jeunes ne représentent pas une catégorie homogène et que le discours courant sur les compétences numériques de ces « digital natives » qui importent de nouvelles pratiques dans l'entreprise ne reflète que partiellement la réalité. Un des leurres est justement d’extrapoler les compétences des étudiants qui sortent des grandes écoles sur l’ensemble de la population du même âge. Pour mieux comprendre les pratiques numériques des jeunes qui entrent sur le marché du travail, il convient de distinguer notamment les effets d’âge (la sociabilité qui décroît avec l’âge, par exemple) des effets générationnels (relatifs à de nouvelles pratiques culturelles numériques des jeunes, par exemple).
Parmi les pays européens, la France est celui où l’intérêt du travail est le plus marqué, mais elle est aussi le pays dans lequel les individus souhaitent qu’il prenne moins de place.
Il devient alors important de travailler la mise en place d’environnements susceptibles de redonner aux salariés la capacité de développer leur autonomie en situation de travail (développer leur savoir-faire, élargir leurs possibilités d’action), et, pour cela, en orchestrant des conditions organisationnelles, techniques et sociales
Le travail ne cesse de se réinventer sous le coup d'innovations technologiques radicales. Si l'on s'en tient au seul siècle dernier, l'apparition de la machine à vapeur à la fin du 19e siècle est à l'origine de l'ère industrielle, associée de formes et organisations totalement nouvelles de travail.