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Apprendre l'architecture grâce au MOOC : vices et vertus - Archicree - 1 views

  • Alors que le 28 février dernier l’université d’Harvard mettait à disposition de tous ses modules d’architecture sur la plateforme de cours en ligne ouvert et massif (MOOC*) edX, des universitaires français questionnent ce modèle d’enseignement.
  • Ces cours sont dispensés en visio-conférence sous titrée. Ils sont suivis de questions qui permettent l’obtention de crédit.
  • Un forum est mis à disposition pour que chacun puisse débattre du sujet et l’enrichir, en interagissant en ligne avec d’autres membres de la communauté. Le temps pour suivre une leçon complète est d’environ deux à trois heures. Des tableaux de progression offrent un suivi personnalisé aux fils des exercices.
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  • selon un sondage auprès des apprenants edX, permettrait d’augmenter ses perspectives d’emploi : 43% ont déclaré que les cours ont contribué à faire progresser leur carrière. Pour autant une étude du MIT – Harvard indique que seulement 5% des inscrits vont jusqu’au bout de la formation et la valide, et que 9% suivent plus de la moitié du cursus. En chiffre, la plateforme se vante de 10 millions d’apprenants, de plus de 1265 cours, de plus de 110 institutions prestigieuses dans le monde, de 34 millions d’inscriptions aux cours, avec un âge moyen de 28 ans. En pourcentage, 25% des apprenants seraient d’USA (une réponse au coût élevé des universités américaines), 11 % d’Inde, 4% du Royaume Uni, 4% du Brésil, 3% de Chine.
  • les MOOC semblent avoir trouvé un système économique non lucratif mais autonome pour démocratiser et ré-imaginer l’éducation
  • Mais les détracteurs du MOOC ne sont pas du même avis. Annie Vinokur, dans « La normalisation de l’université » soutien que le développement des MOOC dans les années 2010 est concomitant de la hausse des frais de scolarité dans les universités américaines, et qu’in fine, elles banaliseraient l’enseignement et donc les métiers auxquels elles préparent. Selon le sociologue Jérôme Valluy, dans l’entretien « Un ersatz de prestations pédagogiques… », les MOOC tiendraient plus du marketing académique que de la pédagogie numérique, et ne seraient qu’une version low cost de l’enseignement : « Le danger est de créer des illusions : faire croire aux étudiants qu’ils accèdent par les Mooc à des universités prestigieuses. C’est du marketing qui confine à la tromperie. Ils n’accèdent qu’à un ersatz de prestations pédagogiques de ces universités et les certifications qu’elles délivrent ne valent pas, au regard des employeurs, les diplômes délivrés sur la base de formations principales ». Ainsi, les opposants au MOOC craignent que la réduction de coûts par la diffusion en ligne se fasse au détriment de la qualité des contenus et que la généralisation des cours en ligne aboutisse à une mise en concurrence des facultés dans un contexte de restriction budgétaire. Ils se méfient de l’accès différencié à l’équipement informatique ainsi qu’au risque d’isolement des étudiants.
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Enseignement supérieur : faut-il parler d'une révolution numérique ? - 1 views

  • Trois phénomènes sont sans doute en train de se combiner au niveau de l’enseignement supérieur. Le premier, sans doute le plus important, est la massification. Le marché mondial est évalué à 4,3 trillions de dollars en 2015. En une douzaine d’années (2000-2012), les effectifs d’étudiants ont quasiment doublé, passant de 100 à 196 millions.
  • L’Inde connaît par exemple une croissance exponentielle en ce domaine. Le deuxième est la certification. Des organismes se sont mis en place pour certifier et accréditer les institutions d’enseignement. Enfin, les technologies numériques semblent appelées à occuper une place croissante même si elle est aujourd’hui très limitée (2 % du marché mondial).
  • Les chiffrages montrent que la mise au point d’un MOOC varie entre 30 000 et 100 000 euros selon la discipline.
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  • L’enseignement numérique pose trois types de problème de légitimité. Le premier touche à la relation entre l’institution d’enseignement et l’enseignant. À qui appartient un MOOC ? Au professeur qui l’a conçu ou à la direction des systèmes informatiques de l’institution qui l’a réalisé ? Si l’enseignant change d’institution, peut-il partir avec son MOOC ou doit-il le laisser dans l’institution où il l’a réalisé ?
  • Pour l’enseignant, la digitalisation de ses cours apparaît comme une contrainte supplémentaire imposée par l’institution en plus d’une multiplication des tâches déjà lourde et une dévalorisation de son statut, les ingénieurs en informatique et en pédagogie devenant de plus en plus centraux.
  • On pourrait penser que les étudiants, vivant dans un monde digitalisé depuis leur enfance maintenant, sont en attente de son développement dans l’enseignement. Il est vrai que l’interactivité les attire. Néanmoins, ils restent en réalité très attachés (au moins pour l’instant) au contact direct avec le professeur et ne sont pas prêts à accepter la disparition de ce lien. De même, les échanges sur les forums ne remplacent pas les échanges directs, avant et après les cours.
  • Plutôt qu’une révolution, ce que l’on voit se dessiner pour l’instant relève plutôt d’une transformation lente de l’ensemble du système d’enseignement (mais qui pourrait s’accélérer brusquement), la digitalisation n’étant qu’une des composantes de cet ensemble, aux effets difficiles à évaluer pour l’instant.
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Pour transformer sa pédagogie, l'Institut Mines-Télécom mise sur les Mooc - E... - 1 views

  • Quatre ans après avoir créé son premier Mooc, l’Institut Mines-Télécom tire un premier bilan de son expérience des cours en ligne. Présent sur FUN, EdX et Coursera, le grand établissement entend développer son offre avec un objectif : concevoir 10 nouveaux Mooc par an.
  • ingt-cinq Mooc, 340.000 inscription
  • Les Mooc techniques ont un taux de réussite plus bas et ceux qui sont proposés aux étudiants dans le cadre de leur formation voient leur taux d'achèvement grimper en flèche."
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  • les cursus qui proposent un apprentissage interactif (évaluation par les pairs, tutoriels interactifs, etc.) comptent moins de décrocheurs.
  • Les Mooc ne remplacent pas les enseignements, mais permettent de rendre accessibles ces derniers."
  • Un rythme soutenu (la conception du Mooc prend entre douze et dix-huit mois aux équipes) mais jugé "réaliste" et rendu possible grâce à un pactole de 800 millions d'euros, cédé par Patrick Drahi [propriétaire de l'Étudiant] à la Fondation Télécom.
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Les campus connectés, nouveaux espaces de l'enseignement à distance "dans un ... - 0 views

  • « Historiquement, nous avons toujours opposé la présence à la distance. Nous avons peut-être atteint aujourd’hui un moment de maturité, avec les campus connectés notamment, où les deux peuvent être complémentaires », déclare Pierre BeustPierre Beust, VPVPVice-président(e) en charge des transformations pédagogiques à l’Université de Caen Normandie, le 15/11/2019, à l’occasion de la journée sur les campus connectés organisée par le MesriMesriMinistère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation à l’Université d’Avignon
  • Cette hybridation signifie plusieurs choses selon Michel Reverchon-BillotMichel Reverchon-Billot, directeur général du CnedCnedCentre national d'enseignement à distance : « Avoir la possibilité de suivre un enseignement à distance dans un lieu physique, disposer de temps de travail flexibles et adaptés au public, mais aussi se servir de multiples supports de formation, du numérique au papier, encore une fois pour s’adapter au besoin des apprenants ».Ce modèle soulève aussi des questions. Ainsi, pour Michel Reverchon-Billot, qui a travaillé avec la Digital Académie, tiers-lieu dont le MesriMesriMinistère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation s’est inspiré pour le modèle des campus connectés, « le grand problème de la formation à distance est l’isolement » : « Dans des lieux, mais aussi dans des formations, on peut se retrouver dans un campus connecté avec 15 personnes qui font 15 formations différentes », dit-il. 
  • Des TPTPTravaux pratiques en présentiel ou virtuel De la même façon que pour les examens, les étudiants qui suivent une formation nécessitant des travaux pratiques doivent se déplacer dans leur université de rattachement.  Isabelle Duchatelle indique à ce sujet que « pour un grand nombre de disciplines, il est possible de faire des TP à distance grâce à des dispositifs numérisés ».  « Cela pose la question des attentes des universités envers les étudiants dans le cadre des TP. D’ailleurs, la formation à distance invite déjà des enseignants à repenser leurs cours en présentiel, certains demandent aux étudiants d’avoir déjà fait un certain nombre de choses en ligne avant d’arriver en TP, ce qui montre qu’il est possible de numériser cette partie-là du travail », ajoute la présidente de FUN.
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  • l’Université de Caen a mis en place une labellisation qualité. « Son objectif est d’augmenter la qualité des dispositifs de formation à distance afin d’améliorer la réussite étudiante : globalement le taux de réussite moyen à distance est de 33 % contre 57 % en présentiel », détaille Pierre Beust. L’établissement a ainsi mis en place un service d’appui pour l’ingénierie de la formation à distance et la pédagogie, ainsi qu’un diagnostic et une évaluation de la qualité du dispositif pédagogique et enfin, un accompagnement des équipes pédagogiques. Le label s’articule ainsi autour de trois niveaux d’évaluation de la qualité du dispositif pédagogique.
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