Tous ces systèmes sont loin d’être matures en matière de gouvernance. Au-delà des extrapolations théoriques, il ne faut pas sombrer dans l’effet de mode ; soyons lucides quant au caractère expérimental des organisations décentralisées.
Est-ce un type d’organisation adapté à tous les réseaux ? Les problèmes de coordination online/offline, d’évaluations constantes et systématiques, d’automatisation du consensus etc… posent un certain nombre de questions éthiques. Veut-on basculer vers du « tout virtuel », donner du pouvoir aux machines et au code ? « Nous voulons une société plus humaine. Nous ne sommes pas sûrs que cela nous y amène. » répond Francesca.
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in title, tags, annotations or urlDécentralisation du travail et blockchain - Blockchain France - 0 views
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Une telle expérimentation est un outil formidable pour la réflexion sociologique sur les groupes et sur les bases morales sur lesquels ils se construisent et fonctionnent. Avec notamment des questions fondamentales : o Veut-on évaluer en permanence ? o Veut-on favoriser l’homogénéité au travers de systèmes de réputation qui ont tendance à rapprocher les personnes similaires, au détriment de la mixité ? o Peut-on tout transformer en chiffres ? Peut-on tout mesurer ? o Met-on sur le même plan l’implicite et le tangible ? o Uniformiser le système de rétribution est-il viable ? Réagit-on tous de la même manière à une même incitation ? Faut-il tout rétribuer ? Le bénévolat par exemple ne perd-il pas son âme lorsqu’il est rémunéré ? Peut-on faire cohabiter marchandisation systématique et utopie libératrice de la Blockchain ?
Luc, coursier à vélo : « Les boîtes à pizza pèsent un âne mort » - Rue89 - L'Obs - 0 views
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Il n’y a pas de chef des coursiers. Il y a des leaders. Il y a des gens qui prennent des initiatives pour le groupe, pour tout ce qui est demandes syndicales on va dire. Même si on est indépendants. Ils jouent le rôle de représentants, officieusement au moins. Ce sont des gens qui parlent plus que d’autres, qui sont là depuis plus longtemps que les autres, et donc qui forcément et naturellement prennent le « lead » sur les questions de salaires, de conditions de travail ou autres
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On a un groupe Facebook où tout le monde peut donner ses idées, et où eux ils répondent directement, et on voit ensemble ce qu’on peut améliorer. Ils savent très bien que sans les livreurs ils sont rien du tout. J’ai l’impression que leur but, c’est d’aller dans notre sens, et nous aider. Parce que, si demain il n’y a plus de livreurs, il n’y a plus de Take Eat.
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Il y a aussi une gazette qu’on reçoit tous les mois qui s’appelle La Gazette des coursiers, qui reprend les news du mois, qui rappelle les consignes de sécurité, les chiffres du mois précédent. Mais on communique beaucoup plus par Facebook.
Falling wages caused more by trade union decline than robots | Apolitical - 0 views
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The pair said that the influence of new technology was much less noticeable. “While we also find evidence for a negative impact of technological change,” they said, “the effect seems to be less significant since the mid-1990s.”
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The writers looked at how three factors — technological change, the process of globalisation, and shifts in worker bargaining power — influenced the slump in wage share. “Our results indicate that the decline… can be attributed to globalisation and a decline in bargaining power of labour,” Guschanski and Onaran wrote.
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The pair pointed out that middle-skilled workers they studied had suffered worst from the impact of technological change, meaning that responding to new technology simply by boosting skills training, rather than bolstering unions, might not help in the long term.
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"Are lacklustre wages an inevitable consequence of globalisation and technological change? Or has policy had a role to play? Technology, according to new research presented at the annual conference of the UK's Royal Economic Society, is not in itself the problem. Instead, a mix of globalisation and the decline of worker bargaining power have been responsible for employees' woes. And, the paper suggests, bolstering trade unions would be a better way to shore up workers in the future than skills training."
Avec Uber et Airbnb, les travailleurs indépendants sont heureux, mais… | FrenchWeb.fr - 0 views
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Les 4 profils d’indépendants Les «free agents», qui ont volontairement choisi de se mettre à leur compte et pour qui le travail indépendant est la première source de revenu, qui représentent 30% des cas. Les «casual earners», qui ont recours au travail indépendant pour compléter leurs revenus, qui pèsent pour 40% du total. C'est le profil le plus répandu. Les «reluctants», qui tirent la plus grosse part de leurs revenus du travail indépendant mais qui préfèreraient avoir un poste salarié, 14% des cas. Et enfin les «financially strapped», contraints d'avoir recours à du travail indépendant en plus d'un autre emploi pour faire face à leurs charges, qui représentent 16% des cas.
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le digital et plus particulièrement l'avènement des plateformes ont profondément modifié la façon dont les travailleurs indépendants s'organisent. Accès à une base de clients potentiels bien plus importante, information accessible en temps réel, mises en relation plus pertinentes: les avantages de ces plateformes ont déjà convaincu près de 15% des indépendants, et ce n'est que le début si l'on en croit McKinsey.
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En terme de satisfaction au travail, sans surprise les indépendants ayant choisi leur statut volontairement (la majorité des cas donc) sont bien plus satisfaits de leurs conditions de travail que les autres. Parmi les éléments qui poussent les «casual earners» à avoir recours à du travail indépendant en parallèle de leur emploi, on trouve l'autonomie, l'atmosphère de travail, le fait d'être son propre patron, les horaires de travail adaptables et la possibilité de travailler où on le souhaite.
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Après le burn-out et le bore-out, voici le brown-out - LeMonde - 2 views
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Au cœur de cette forme réactualisée d’écartèlement psychique, la perspective d’un salaire régulier finit par entrer en opposition avec le caractère rebutant des missions qui vous sont confiées. Mettre la pression sur les échelons inférieurs comme si vous étiez un garde-chiourme du bagne de Cayenne, travailler pour un client dont vous savez pertinemment que l’action produit un effet néfaste sur la marche du monde, se prosterner devant les chiffres et favoriser ainsi l’avancée de cette froide logique statistique devenue étalon existentiel : les occasions de participer à l’édification d’un monde qu’on exècre sont légion en entreprise.
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On en vient alors à se demander si la fonction réelle de l’entreprise ne serait pas le concassage de l’individu, l’être humain étant devenu la matière première d’un processus global de destruction créatrice directement inspiré par l’économiste Joseph Schumpeter.
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Syndrome plein d’avenir, le brown-out – et sa prise en charge – se révèle une aubaine pour l’industrie pharmaceutique (réponse moléculaire), les psys (réponse conversationnelle) et la myriade de sous-traitants qui revendent désormais de la quête de sens en pack (réponse transcendantale).
Pourquoi les patrons peinent à recruter | Alternatives Economiques - 0 views
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fin 2017, 48 % des embauches de plus d’un mois étaient signées en CDI, un taux inédit depuis mi-2008.
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« Les entreprises qui ont du mal à recruter signent davantage de CDI pour tenter de garder les effectifs », note Denis Ferrand, directeur général de Coe-Rexecode, un think-tank proche du patronat. « Même s’il ne faut pas les surestimer, les difficultés de recrutement se font de plus en plus sentir », confirme Pascal Blain, directeur de Pôle Emploi Auvergne Rhône-Alpes. Autre signal, depuis janvier 2017, les patrons de l’industrie déclarent davantage de difficultés du côté de l’offre (leur capacité à produire) que du côté de la demande (le manque de commandes). Le taux d’utilisation des capacités de production s’élevait début 2018 à 85,8 %, un niveau qui n’avait pas été atteint depuis dix ans.
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Ces difficultés des recruteurs s’expliquent aussi par un contexte d’amélioration du marché du travail. 250 000 emplois ont été créés en 2017 en France. Une belle performance qui fait suite à des années 2015 et 2016 elles aussi dynamiques. Du coup, les clignotants de l’emploi sont plutôt au vert. Et les candidats sont moins nombreux à devoir se partager les offres. Ainsi, outre un taux de chômage au plus bas depuis 2009 (à 8,9 % en France métropolitaine), l’indice de tension sur le marché du travail – soit le rapport entre le nombre d’offres collectées par Pôle emploi et le nombre de demandeurs d’emploi inscrits –remonte depuis plusieurs trimestres. Mi-2017, on comptait 55 offres d’emploi pour 100 inscrits à Pôle Emploi, contre 42 offres pour 100 chômeurs fin 2014.
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« Slashers », pluriactivité et transformations du travail : opportunité ou menace pour le management ? - 2 views
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La pluriactivité peut avoir des dimensions occupationnelles, cognitives, émotionnelles, organisationnelles et institutionnelles.
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La pluriactivité peut-être également une question cognitive. On est plus que jamais dans une économie de l’attention. Les tâches se cumulent sur un même temps. Les possibilités d’interruption (emails, WhatsApp, réseaux sociaux, SMS, MMS…) également. La pluriactivité induit de plus en plus de difficultés cognitives
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Elle est aussi indissociablement une problématique émotionnelle. L’hybridation d’espaces-temps auparavant distincts amène assez naturellement à combiner des émotions auparavant très dissociées.
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"Les exemples abondent autour des nous : journaliste-écrivain, chauffeur privé-gérant d'une supérette, infirmier-professeur de yoga, enseignant en anglais-traducteur, freelancer multiple… Les pluriactifs n'ont jamais été aussi nombreux. Ils incarnent à la fois un espoir (dans la lutte contre le chômage et l'augmentation du niveau de revenu) et une inquiétude (notamment celle d'une société faite de travailleurs plus fragiles et plus dépendants)."
Automation may require as many as 375 million people to find new jobs by 2030 - Quartz - 0 views
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y 2030, up to 30% of the hours worked globally could be automated, according to a new report by the McKinsey Global Institute. Analysts in the consultancy’s research arm estimate that between 400 million and 800 million people could find themselves displaced by automation and in need of new jobs, depending on how quickly new technologies are adopted. Of this group, as many as 375 million people—about 14% of the global workforce—may need to completely switch occupational categories and learn a new set of skills to find work.
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Notably, McKinsey argues that demand for work will increase as automation grows. Technology will drive productivity growth, which will in turn lead to rising incomes and consumption, especially in developing countries. Meanwhile, there will be more jobs in health care to meet the demands of aging societies and more investment in infrastructure and energy.
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For these benefits to be realised, everyone needs to gain new skills, with governments and private companies taking on the unprecedented task of retraining millions of people in the middle of their careers. “Even if there is enough work to ensure full employment by 2030, major transitions lie ahead that could match or even exceed the scale of historical shifts out of agriculture and manufacturing,” the report says.
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"Fears that automation and machine learning will cause massive job losses and make people obsolete are starting to wane (well, unless you ask Stephen Hawking). Instead, there's a more optimistic prediction taking hold: that the new technology could actually lead to job gains. But the transition won't be easy."
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