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Aurialie Jublin

Etre géolocalisé par son employeur ? « Je m'en fiche, je n'ai rien à cacher »... - 1 views

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    "Comme la géolocalisation permet de connaître les consommations de carburant des véhicules, plusieurs entreprises utilisent ces données pour mettre en place une compétition entre les commerciaux. Selon Claire Alleaume, le salarié qui consomme le moins d'essence obtient une prime. L'économie se met au service de l'écologie. La volonté de contrôler l'absentéisme et les attitudes des commerciaux n'est, elle, pas mise en avant. Ni par les équipementiers de balises de géolocalisation, ni par les chefs d'entreprise. Stéphane, le commercial, n'est pas dupe de ce qu'il y a derrière les arguments marketing : « L'écoconduite ? Oui, on y était sensibilisés. Mais pour moi, ce n'est pas la raison principale. Même s'ils ne s'en vantent pas, et c'est normal, ils ont surtout utilisé la géolocalisation pour diminuer les abus. »"
hubert guillaud

Tinder : "On a tué la honte de faire des rencontres en ligne" - LesInrocks - 2 views

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    Vincent Glad revient sur Tinder, une appli de rencontre qui parvient à utiliser la géolocalisation sans faire peur aux utilisatrices.
Aurialie Jublin

La fin de l'artisanat numérique - 0 views

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    Extrait : Ce que nous appelons le Web 2.0 n'est autre que la consécration des plateformes. Quand elles ne nous ponctionnent pas directement de l'argent, elles s'approprient nos photos, vidéos, articles, tweets… qu'elles monétisent grâce à la publicité. Ce tour de passe-passe s'effectue sous le couvert du partage. Nous offrons notre travail, en échange les plateformes engrangent de fantastiques bénéfices qu'elles réinvestissent pour étouffer davantage les artisans. Les business angels ne s'y trompent pas. Ils ne soutiennent presque que les plateformes. Plutôt que de pousser l'innovation, ils encouragent le développement des outils qui vampirisent une myriade de producteurs artisanaux auxquels on promet tantôt la fortune, tantôt la reconnaissance. En vérité, seules les plateformes s'enrichissent, c'est-à-dire les plus hauts degrés de la pyramide. Cette stratégie n'épargne aucun domaine. Les blogs sont agrégés, aspirés, hébergés de plus en plus ouvertement par les médias dès lors plateformisés. Il revient moins cher de développer des technologies d'agrégation que de payer des journalistes. De leur côté, les réseaux sociaux comme Facebook plateformisent notre vie. Nos contenus une fois analysés se transforment en supports publicitaires ultra-ciblés. Nous dévoilons non seulement nos désirs, affinités et habitudes mais aussi ceux de nos amis, allant jusqu'à trahir leur géolocalisation. La plateformisation ouvre la porte à un espionnage consenti.
Aurialie Jublin

Que devient le travail dans l'économie digitale ? - Metis - 1 views

  • Cette économie ne peut se définir uniquement par les technologies digitales elles-mêmes mais par un ensemble de propriétés radicalement nouvelles. On en citera quelques unes qui montrent que l'on aborde des rivages nouveaux :- le rendement croissant des innovations et le coût marginal zéro. Le principe des rendements croissants, lié aux externalités de réseaux positives, fait que la valeur d'un bien ou d'un service digital est d'autant plus élevée qu'il bénéficie d'un réseau étendu. La conséquence est que les coûts de production et de distribution, quasiment indépendants du volume produit, doivent être payés dès l'investissement initial. Jusqu'ici nous avions vécu dans une économie de rendements décroissants !- des nouveaux modèles d'affaire se développent autour des plateformes en ligne générant une nouvelle forme de marché appelée marché « à deux versants ou bifaces ». Cela concerne des produits ou des services qui sont proposés simultanément à deux catégories d'utilisateurs via internet. Ces marchés induisent des types de concurrence en rupture avec les marchés traditionnels où plusieurs concurrents coexistent et sont en compétition. Là, le gagnant prend tout (the winner takes all).
  • Concernant l'impact des ruptures technologiques sur les environnements de travail, les auteurs, après avoir recensé six nouveaux champs (le cloud, les données massives, les applications mobiles, la géolocalisation, l'internet des objets, les machines apprenantes et la robotique mobile) notent bien des potentiels de transformation du travail notamment par un déplacement de la frontière entre les capacités des humains et des machines.
  • Les auteurs distinguent les nouvelles formes de travail ou d'emploi suivantes plus spécifiquement liés au développement de l'économie digitale:- les « nomades numériques » qui peuvent être des travailleurs salariés ou des indépendants. Leur activité est réalisée à l'extérieur des locaux de l'employeur ou du client. Cette forme de travail repose sur une grande autonomie et permet à des personnes exclues habituellement des emplois classiques de travailler. Mais qu'en est-il de la prise en charge de la santé et de la sécurité de ces nomades numériques ?- l' « externalisation ouverte » (crowd working) qui désigne le travail réalisé à partir de plates-formes en ligne permettant à des organisations ou des individus d'accéder, via internet, à un groupe indéfini et inconnu d'autres organisations ou individus pour résoudre des problèmes spécifiques ou fournir des services ou des produits spécifiques en échange de paiement. Ceci se traduit par le développement d'un marché orienté sur la tâche plutôt que sur l'emploi et une baisse de la qualité du travail ; on constate souvent un détournement des normes d'emploi. Certains parlent de «cybertariat » (cyber-prolétariat). D'une certaine manière, cela s'apparente à une formalisation de l'économie informelle.- le travail sur appel organisé par des plateformes. Il consiste en une relation d'emploi continu formalisée par un contrat de travail sans travail continu. Ce type de contrat repose sur le principe du travail sur appel, en fonction de la demande : c'est un travail occasionnel intermittent, une nouvelle forme d'intermédiation entre une demande de travail et des réserves de travailleurs en attente de tâches et de missions. Ces emplois sont caractérisés par un temps de travail très flexible, un salaire très variable et une disponibilité étendue : ils matérialisent un découplage entre le contrat de travail et le temps de travail, et soumettent la vie quotidienne à des horaires imprévisibles.
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  • Ces nouvelles formes de travail se caractérisent par un brouillage des frontières : recouvrement entre vie professionnelle et vie privée, ambivalence entre le statut de salarié et d'indépendant, ou parfois de collaborateur bénévole, difficultés à distinguer le producteur du consommateur, etc. D'où la conclusion provisoire : « si ces formes de travail ne sont pas entièrement neuves et si elles sont en partie porteuses d'éléments positifs pour les travailleurs, elles sont aussi accompagnées de nombreux effets qui suscitent l'inquiétude, qui bousculent les systèmes de relations sociales et qui requièrent des formes de régulation appropriées ».
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    "Le document de travail de Patricia Vendramin et Gérard Valenduc à l'origine de cet article est publié par l'Institut syndical européen (European Trade Unions Institute), un centre de recherche et de formation de la Confédération Européenne des syndicats (CES). L'Institut a demandé à deux professeurs-chercheurs de faire le point sur l'impact des technologies digitales sur le travail."
Aurialie Jublin

La Poste équipe les facteurs d'outils numériques - 0 views

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    article qui date d'un an "L'administration teste actuellement un nouvel outil. Facteo est un smartphone qui supprime les bordereaux papier pour les remises de colis. Entre autres."
Aurialie Jublin

Les intermittents du spectacle, un symbole des mutations du monde du travail ? | France... - 1 views

  • Des individus qui deviennent conducteurs de VTC sans avoir une licence de taxi. On comprend l'énervement des chauffeurs de taxis. Des individus, souvent modestes, qui louent leur chambre ou leur appartement sur Airbnb pour arrondir leurs fins de mois. On comprend les problèmes que cela pose aux hôtels. Et sans parler des auto-entrepreneurs qui, faute de trouver un emploi, ont tout simplement décidé de créer leur mini-entreprise pour se salarier eux-mêmes. 300.000 Français en moyenne le font chaque année. Un vrai phénomène social. Beaucoup de ces nouvelles formes de travail sont liées à internet qui permet une géolocalisation utile ou une mise en relation plus facile de l'offre et de la demande. C'est aussi une forme moderne et modeste du monde du travail, avec un côté Do-it-yourself (faites-le vous-même) : si l'on est au chômage, mieux vaut créer soi-même son propre travail.
  • Les partis et les syndicats traditionnels ont du mal à cerner ce phénomène majeur qu'est l'individualisation du travail. Fabienne Brugère, dans La politique de l'individu, a défendu l'idée que les individus n'appartiennent plus à des catégories professionnelles stables. L'heure n'est plus seulement aux positions, aux statuts sociaux, mais aux trajectoires.
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    "Alors qu'un médiateur a été nommé par le gouvernement pour "répondre à certaines inquiétudes" des intermittents du spectacle, peut-être serait-il bon de se pencher sur les nouvelles formes de travail provoquées par le numérique, mais aussi sur son individualisation croissante, dont les intermittents font partie. Analyse."
Aurialie Jublin

CFDT - Travailleurs des plateformes : beaucoup de bruit pour rien ? - 0 views

  • Devant la cour d’appel, son contrat, dénommé « contrat de prestations de services », a été passé au peigne fin. Il en est ressorti que, si le livreur pouvait choisir ses plages horaires (« shifts ») pour effectuer des livraisons, il ne pouvait, sans pénalité, se désengager moins de 72 heures avant leur commencement. Qui plus est, la société Take eat easy se réservait le pouvoir de résiliation du contrat dans certains cas. Aussi, la société avait-elle édicté un « petit guide du coursier », instaurant un système de bonus-malus, les malus étant plus couramment appelés strike. 3 strikes en 1 mois conduisait à une convocation à un entretien avec la société sur les motivations du coursier et 4 strikes à la rupture des relations contractuelles. A la suite du rejet de ses prétentions par le conseil de prud’hommes de Paris, le livreur a interjeté appel. Par une décision du 20 avril 2017, la cour d’appel de Paris a refusé de reconnaître l’existence d’un contrat de travail. Selon les juges du fond, bien que le système de bonus/malus mis en place évoque un pouvoir de sanction, les pénalités sanctionnent des manquements à des obligations contractuelles, ce qui ne caractérise pas un pouvoir de sanction de type salarial. De plus, la cour relève que ces stipulations ne remettent pas en cause la liberté du coursier de choisir ses horaires, le moment de ses congés, tout comme sa durée de travail. Les juges du fond en déduisent que la société Take eat easy « ne détermine pas unilatéralement les conditions d’exécution du travail ».
  • Selon la Cour, le système de la géolocalisation du livreur permettant son suivi en temps réel, ainsi que le système de sanctions auraient dû conduire les juges du fond à reconnaitre l’existence d’un pouvoir de direction et de contrôle et celle d’un pouvoir de sanction. Toutes choses caractérisant l’existence un contrat de travail.
  • Dans sa décision très attendue, la Haute juridiction contredit la solution retenue en appel. La Cour de cassation considère que le livreur était bien lié à la plateforme par un contrat de travail. A cette fin, elle applique les principes classiques en matière de reconnaissance de la qualité de salarié.
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  • La cour relève également que le livreur n’est lié par aucune clause d’exclusivité. Régisseur dans un petit théâtre parisien, celui-ci exerce même une seconde activité professionnelle. Aux yeux des juges d’appel, « cette liberté totale de travailler ou non (…) est exclusive d’une relation salariale ».
  • En tout cas, les décisions semblaient autant se fonder sur le degré d’autonomie du travailleur que sur les principes classiques de qualification d’un contrat de travail, qu’elles rappelaient malgré tout. Manière sans doute de prendre en compte la nouveauté de ces situations… La Cour de cassation ne l’entend pas ainsi. Pour elle, dès lors que les indices classiques de l’existence d’un lien de subordination sont présents, l’autonomie (réelle ou supposée selon les cas) des travailleurs du numérique n’est pas déterminante. Ce qui compte c’est l’existence, ou non, d’un pouvoir de direction et de contrôle, sur lequel s’appuie le pouvoir de sanction.
  • En tout cas, il n’est sans doute pas anodin que, dans la note explicative de l’arrêt, la Haute juridiction indique que les textes actuellement existants concernant les travailleurs des plateformes (pas applicables en l’espèce) ne comportent aucune réponse à la question. La Cour de cassation prend ainsi explicitement position pour dire que la loi Travail (9) ne pose pas de présomption d’indépendance vis-à-vis de ces travailleurs, mais seulement l’esquisse d’une responsabilité sociale des plateformes.
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    "Grande première : la Cour cassation vient d'analyser la relation liant un livreur à une plateforme ! Appliquant des principes très classiques à cette situation pourtant spécifique, la Haute juridiction a considéré que le livreur était bien lié à la plateforme par un contrat de travail. Selon la Cour de cassation, la plateforme disposait d'un pouvoir de direction, de contrôle et de sanction sur le livreur. Cass.soc.28.11.18, n°17-20079."
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