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abrugiere

Bernard Stiegler : « Nous entrons dans l'ère du travail contributif » | Rue89 - 1 views

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    STIEGER : encore lui... ! Il nous terrasse par sa simplicité parfois (sa complexité d'autre fois :) )  Là c'est limpide une fois de plus : le "travailleur contributif" Nous vivons l'entrée dans un nouveau mode de travail : l'ère du travail contributif, où le contributeur n'est ni simplement un producteur, ni simplement un consommateur.  Le contributeur de demain n'est pas un bricoleur du dimanche. C'est un amateur, au vieux sens du terme. C'est quelqu'un qui est d'abord motivé par ses centres d'intérêt plutôt que par des raisons économiques. C'est un nouveau modèle du travail. Je parle de « déprolétarisation ». On n'apporte pas seulement sa force de travail, mais du savoir. C'est une plus-value énorme Concernant le montant de la rémunération, il pourrait y avoir une formule avec une part salariale et une part sous la forme d'un intéressement contributif. On peut imaginer des trucs comme ça. Tout cela relève d'une valorisation de ce que l'on appelle les externalités positives.
abrugiere

Nous sommes au bout du modèle fordiste, il faut passer à un modèle contributi... - 1 views

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    On entre dans un nouveau stade de l'automatisation, de nature différente du précédent. C'est la poursuite de ce qui a commencé il y a 200 ans, mais l'automatisation change de régime. Dans beaucoup de secteurs, la main d'œuvre n'est plus nécessaire, ou sera superflue à très court terme. Amazon a annoncé récemment travailler dans cette direction, l'élimination de tous les emplois et leur remplacement par des machines. Quand cela arrivera, le modèle fordiste sera mort. Car sans emplois, pas de pouvoir d'achat et il n'y aura plus personne pour consommer ce que les robots auront produits. On sera dans une crise majeure, violente et systémique Le revenu contributif devrait être conçu de façon à favoriser l'engagement des individus dans des projets contributifs. Il faut encourager les contributions en vue de créer des entreprises que j'appelle sociales, elles peuvent devenir des entreprises monétarisées mais pas forcément.
Aurialie Jublin

Travail : 4 propositions pour éviter la précarisation généralisée | Usbek & Rica - 0 views

  • Première piste d’évidence : briser la neutralité, l’équivalence des différents types de travail, ou plutôt d’emplois.
  • Une deuxième piste supposerait, pour être tracée, de revaloriser les métiers du care, du soin, de l’éducation et du service à la personne, qui relèvent d’une intelligence pratique et empathique qu’aucune machine ne remplacera jamais. Mais il s’agit également, dans les réponses individuelles comme dans le modèle de travail à encourager, de refuser la fragmentation de l’individu et des communautés. De considérer toujours les gens comme bien plus que juste des clients, juste des patients, juste des usagers, juste des bénévoles, juste des patrons, juste des travailleurs ou juste des parents.
  • Une troisième clé, sur laquelle parie à juste titre Dominique Méda, consiste à oublier la boussole imbécile et destructrice du PIB ainsi que les billevesées de la croissance purement comptable pour mieux construire la nouvelle économie d’une reconversion écologique radicale – mais sans s’illusionner sur quelque retour au plein emploi… Nous pourrions d’ailleurs associer à ce sésame environnemental et non entropique l’horizon de la « société des communs » telle qu’aimeraient par exemple la construire Michel Bauwens et les acteurs de la P2P Foundation. Ce qui supposerait d’inventer un nouveau régime de valeur, où « des citoyens qui s’organisent pour nettoyer une plage à la suite d’une marée noire » ne feraient pas baisser la mesure de ce qui « compte » (aujourd’hui le PIB), « là où le bateau qui l’a provoquée crée de la valeur, puisqu’il engendre une activité économique liée à la réparation de ses propres dommages[3]. 
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  • Enfin, quatrième chemin, plus complexe encore à engager : la réforme en profondeur, en Allemagne et surtout en France, de notre modèle social, que les sociologues qualifient de « corporatiste conservateur », pour la raison qu’il ne conçoit l’inscription dans la société, et donc la protection sociale, qu’au filtre du groupe professionnel, en particulier du chef de famille, c’est-à-dire d’un statut (teinté de machisme) qui ne tient qu’à l’emploi salarié et à lui seul[4]. Ce système devient totalement absurde dès lors que la majorité desdits emplois seraient assurés par des machines, sauf à accorder une retraite et des droits sociaux aux robots et aux algorithmes.
  • Le « comment » de cette route vers l’horizon mouvant d’une société non plus gouvernée par l’emploi mais par un travail au sens d’œuvre, de care et de singularité personnelle et collective, reste évidemment à creuser. L’une des voies envisageables, défendue par les auteurs du Manifeste accélérationniste[5], Nick Strinek et Alex Williams, tient en deux mouvements intenses et apparemment contradictoires : d’une part accélérer le remplacement de l’humain par les machines, afin d’éliminer au plus vite les tâches nous transformant nous-mêmes en femmes et hommes machines ; d’autre part baisser au plus vite le temps de travail et instaurer un revenu universel suffisant, supérieur au SMIC, donc à terme de 1 100 à 1 500 euros par mois.
  • Cette somme, bien sûr, serait infinançable à très court terme, d’où l’idée, défendue par la revue Multitudes et Yann Moulier-Boutang, d’y ajouter une radicale refonte de la fiscalité selon les principes de la taxe pollen, ponctionnant tous les flux d’argent plutôt que les revenus, quitte à instaurer d’abord une taxe européenne sur ceux issus du trading haute fréquence pour financer le revenu universel
  • Une autre piste, portée par Bernard Stiegler et l’association Ars Industrialis, consiste à élargir le statut de l’intermittence à l’ensemble de la population et à instaurer pour ce faire un revenu contributif. Le statut d’intermittent – et donc le droit à toucher ce revenu – nécessiterait d’acquérir et de transmettre en permanence ses connaissances, ses savoir-faire et savoir-être
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    "« Réinventer le travail sans l'emploi. Pourquoi le numérique nous contraint à changer notre conception du travail ». Tel est le titre de la note écrite pour l'Institut Diderot par l'essayiste Ariel Kyrou. L'auteur a souhaité partager ce texte avec Usbek & Rica, dans une version légèrement augmentée. Le dernier épisode de ce feuilleton réflexif sur le futur du travail présente quatre pistes majeures pour bien anticiper les bouleversements nés de l'innovation technologique et pour contrer les mécanismes de précarisation actuellement en cours."
abrugiere

Du collaboratif au contributif : vers le 3ème web - Kaizen magazine - 3 views

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    La contribution, c'est ce qui procède de la déprolétarisation, à savoir, ce qui a été mis en œuvre à travers la création du logiciel libre. Dans celui-ci, les créateurs développent un travail industriel qui ne repose pas sur une division du travail et une perte de savoir de la part de ceux qui travaillent, facteurs qui constituent le véritable processus de la prolétarisation. L'économie contributive est tout autre : elle repose sur le développement et le partage du savoir. Selon l'IRI, l'économie des data et de leur partage est contributive si les utilisateurs construisent, traitent et partagent les données personnelles de manière réflexive, délibérée, critique, élaborée. Les utilisateurs doivent être associés à la conception même de tout ce qui consiste à tirer un parti de ces données. Ce doit être en l'occurrence ce que le philosophe Gilbert Simondon appelait un processus d'individuation collective. La question des big data ou calcul intensif nécessitera une intelligence collective très fortement renouvelée.
Aurialie Jublin

Rémunérer les amateurs pour valoriser les externalités positives | :: S.I.Lex :: - 1 views

  • Bernard Stiegler mélange à mon sens deux choses différentes dans ses propos. Des travailleurs contributeurs participants à l’activité d’une entreprise et des individus contributeurs créant en ligne des contenus assimilables à des oeuvres de l’esprit au sens de la propriété intellectuelle.
  • Le poids de ces « User Generated Content » dans la valeur globale d’Internet est énorme, mais il est globalement rejeté dans l’ombre dans la mesure où ils sont essentiellement produit pas des amateurs, alors que les schémas mentaux traditionnels n’accordent de valeur aux contenus culturels que s’ils sont produits par des professionnels.
  • dans une économie de l’abondance, le fait de ne pas reconnaître de valeur aux contenus produits par les amateurs conduit à ce que cette valeur soit captée par des plateformes de type YouTube, Facebook ou autre, qui se les « approprient » par le biais de leurs conditions générales d’utilisation (CGU).
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  • Bluetouff sur son blog va encore plus loin et estime que si Google paye la presse française, alors la presse devrait également payer les internautes, car eux aussi donnent de la valeur aux articles en les partageant !
  • Mais le rapport Colin & Collin repose sur une philosophie qui ne me paraît pas si éloignée de celle qui est à l’oeuvre dans la contribution créative, à savoir la nécessité de reconnaître la valeur de la contribution des myriades d’amateurs dans le système de l’économie numérique et celle de peser pour éviter une trop grande centralisation des échanges sur des plateformes qui finissent par capter l’essentiel de la valeur produite.
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    rémunérer les amateurs : on rentre dans le vif du sujet, dans la continuité des propos de Stiegler 
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    Reflexions sur la rémunération des amateurs-contributeurs, suite à l'interview de B. Stiegler dans Rue89.com sur le travail contributif. Cette rémunération pourrait passer par des systèmes de financement mutualisés qui pourraient prendre trois formes : - La mutualisation coopérative volontaire (système de crowdfunding type Ulule) - La mutualisation organisée par la loi (il s'agit là de la contribution créative, qui consiste à prélever un surcoût sur les abonnements internet des foyers connectés pour rémunérer les contenus en fonction de leur taux de partage en ligne.) - Le revenu de base (ou revenue de vie, revenu d'existence, etc)
Aurialie Jublin

TaskRabbit ou l'emploi à la demande : les promesses (déçues) du futur du trav... - 1 views

  • Si TaskRabbit se présente comme le site de l’économie à la demande de demain, il suscite néanmoins de nombreuses critiques, parfois virulentes, s’attachant le plus souvent à la précarisation de l’emploi, à la baisse générale des salaires observable sur le site ou encore à la corvéabilité à merci des postulants. Consommation collaborative ou économie du petit boulot (gig economy), les ambigüités des promesses de TaskRabbit rejoignent les grandes interrogations liées à la dite « économie du partage ». Cependant, TaskRabbit pourrait bel et bien être un signe avant-coureur des structures du nouveau monde du travail, tel qu’il tendrait à l’être dans les années à venir, alors que l’emploi salarié devient minoritaire.
  • Dans un monde du travail qui n’a jamais autant fait place aux freelances, missions ponctuelles, et autres contributions irrégulières à des projets contributifs ou d’intérêts généraux, une régulation et une sécurisation des parcours seront néanmoins nécessaires pour éviter une trop importante atomisation de l’emploi fragilisant les individus. Reste à se tourner vers la protection, non plus d’emplois, mais bien de personnes, aux carrières plus mouvantes que jamais.
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    "Face à ce modèle attractif, mêlant promesses de désintermédiation, de matching (adéquation offre/demande) et d'hyper-flexibilité, beaucoup de postulants se trouvent néanmoins dans une situation délicate : la compétition accrue constatée sur ce site, notamment due au nombre d'offres postées largement inférieur au nombre d'inscrits, condamne certains d'entre eux à passer la majeure partie de leur temps les yeux rivés sur l'écran de leur smartphone, à la recherche de l'offre idéale. Une forme de précarisation qu'ils considèrent néanmoins parfois comme davantage enviable que l'inactivité."
Aurialie Jublin

Bernard Stiegler : « l'emploi salarié va devenir minoritaire » - 1 views

  • L’emploi salarié va devenir minoritaire. À partir de là il faut réfléchir à une redistribution d’un nouveau genre. Une redistribution contributive, basée non plus sur le temps de travail mais plutôt sur le modèle des intermittents du spectacle. Il faudrait avoir la possibilité de s’investir régulièrement dans des projets contributifs, qui pourraient être marchands ou non. Les projets d’intérêts généraux seraient financés par la puissance publique. Le business serait un cas particulier parmi des tas d’autres modèles.
  • À coté de l’ancien monde, des alternatives émergent. L’économie collaborative peut en être une, à condition qu’elle ne soit pas récupérée par le consumérisme, devenant alors une amélioration à la marge. L’économie collaborative peut-être aussi une manière de déporter vers le consommateur une partie du travail. Tout cela mérite d’être analysé à chaque fois sur pièce.
  • En fait l’économie collaborative en tant que telle ne m’intéresse que dans la mesure où elle permet de penser ce que serait l’économie de la contribution évoquée précédemment. Or il existe une économie contributive toxique. C’est celle de Facebook. Une économie dans laquelle la valeur d’une firme réside dans le contenu que ses utilisateurs fournissent. Des algorithmes permettent de l’exploiter grâce à un marketing chirurgical, qui cible et trace précisément produits et personnes. On retombe alors dans le consumérisme. L’abrutissement.
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  • Il existe une autre économie contributive dont la matrice est le logiciel libre ou l’open-source. Elle développe une activité industrielle qui s’appuie sur des communautés et le développement libre du savoir. C’est ce qu’on appelait dans les années 80 l’ingénierie simultanée, mais le web permet de le penser à plus grande échelle. À l’image de Wikispeed, la voiture développée par des internautes du monde entier. On partage les responsabilités, les savoirs, les bénéfices. C’est de la « déprolétarisation » au sens où Marx entendait la prolétarisation comme une perte du savoir, induite par l’arrivée des machines.
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    "Alors que les technologies numériques dynamitent les paradigmes du XXe siècle, le philosophe appelle à pousser le web vers un modèle économique basé sur la contribution volontaire et la co-création."
Aurialie Jublin

Vers un pair à pair de l'innovation sociale ouverte ? - @ Brest - 1 views

  • Apprendre à collaborer entre des milliers de personnes à reconnaître le travail de chacun à organiser les apports contributifs est une révolution méthodologique dans une société habituée à gérer la rareté. C’est du fonctionnement des communautés de contributeurs du logiciel libre et de wikipédia que nous avons appris de nouvelles méthodologies qui crée de nouvelles richesses partagées. Ce sont de nouveaux rapport sociaux qui encouragent et valorisent le pouvoir d’agir des contributeurs et ne sont plus essentiellement basés sur la fonction, le titre ou la place hiérarchique.Dans un monde numérique où la copie ne coûte rien, les données ouvertes, les logiciels libres, les ressources éducatives libres, et nos pratiques de la musique ou des films copiés sont issus de ce changement de paradigme de la rareté vers l’abondance qui nous fait découvrir la richesse des échanges de pair à pair et du partage.
  • La coopération ouverte est un profond changement de culture dans une société où le travail est organisé de manière cloisonnée et hiérarchique. Apprendre à donner à voir, copier, réutiliser, partager demande du temps parce que ce n’est pas dans nos habitudes.L’expérience nous montre que la coopération qui partage et mutualise est une expérience souvent irréversible. Nous prenons goût à cette forme de co-production où chacun-e est invité-e à co-produire, où sont reconnus celles et ceux qui font plutôt que les responsables hiérarchiques.
  • Aujourd’hui l’innovation ouverte progresse dans les entreprises où elle stimule la créativité, dans les services où elle favorise l’implication des personnes, dans le tiers secteur où elle est facteur d’innovation sociale.
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    En donnant à voir des dizaines d'initiatives, nous nous rendons compte que l'innovation sociale ouverte est abondante sur le territoire du pays de Brest (et ailleurs si la même démarche est engagée). Les centaines de personnes concernées ont souvent en commun un souci de partage, de solidarité, de territoires en transition. En appliquant les méthodologies collaboratives issues du logiciel libre et des projets autour des biens communs numériques nous souhaitons explorer un pair à pair des acteur-ice-s de l'innovation sociale ouverte qui contribue au mieux vivre ensemble et à la transformation du territoire.
Aurialie Jublin

Bernard Stiegler : « Les gens qui perdent le sentiment d'exister votent Front... - 3 views

  • Le coût de l’automatisation va diminuer, et les PME françaises vont de plus en plus pouvoir s’y engager – même si elle ne le veulent pas, en raison de la concurrence, et le chômage va monter en flêche. Il n’y a qu’une solution pour contrer la montée proportionnelle du FN, c’est de créer une alternative au modèle keynésien : un modèle contributif.
  • Dans l’économie contributive, il n’y a plus de salariat ni de propriété industrielle au sens classique. Pour vous donner un exemple, j’ai travaillé il y a quelques années avec des étudiants stylistes sur un modèle d’entreprise de mode contributive. L’entreprise devenait un club d’amateurs de mode, dont certains contribuaientt par des idées, d’autres par des achats, d’autres par un travail de confection, d’autres par tout cela à la fois ou alternativement.
  • Et comment seraient-ils rémunérés ? Ce n’est pas à l’échelle micro-économique de la firme qu’il faut poser et résoudre ce problème : c’est une question de macro-économie qui doit dépasser le couple valeur d’usage/valeur d’échange, et promouvoir ce que nous appelons valeur pratique (c’est-à-dire savoirs) et valeur sociétale (c’est-à-dire qui renforce fonctionnellement la solidarité). C’est la valorisation mutuelle et par une puissance publique réinventée de ce qu’Amartya Sen appelle les « capabilités » – c’est-à-dire les savoir-faire, les savoir-vivre et les savoirs formels – qui constitue la base d’une économie contributive. C’est en fait la généralisation du modèle des intermittents du spectacle, qui cultivent leurs savoirs avec l’aide de leur revenu intermittent et qui les valorisent lorsqu’ils entrent en production, et que l’on voudrait détruire au moment même où il faudrait en généraliser l’état d’esprit si intelligent.
  • ...1 more annotation...
  • Ensuite, il faut que la presse parle de l’automatisation et plus généralement du numérique en un sens approfondi et non « tendance » ou dans la rubrique « geek », et qu’elle ne soit pas dans le déni. L’automatisation vient, il faut l’assumer, et arrêter de dire qu’on va inverser la courbe du chômage. Celui-ci va considérablement augmenter.
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    "Oui, on n'a plus besoin de caissière, et on n'aura bientôt plus besoin de chauffeurs de camion - ni de nombreux techniciens, ingénieurs, etc. Ce qui est en train d'advenir, c'est la disparition de l'emploi. Pas un mot de cette question dans le tout récent rapport Pisani-Ferry si j'en crois la presse - pas plus que dans le rapport Gallois d'il y a presque deux ans déjà... Que de temps perdu ! Et que de fureur accumulée ! L'automatisation va se développer désormais massivement, notamment parce que le numérique permet d'intégrer toutes sortes d'automatismes jusqu'alors isolés, et qu'il en résulte une baisse rapide du coût des robots."
Aurialie Jublin

11 Things To Know About Abstract Labor - 0 views

  • Living labor can be understood as identity-making effort (in the absence of traditional prescriptions); it is the productivity of open-ended potentiality. You can be whatever you want (and you will have to work to become it!) Abstract labor is the quantification of that effort, conforming it to pre-existing measuring tools that allow for its commodification. It’s a matter of having oneself fitted to the yardstick. All the work of being someone can be converted to dollars.
  • A fundamental problem for capitalism: how to maintain a supply of workers who are (a) flexible, creative, and motivated to be social (work cooperatively with others to produce value) at the same time they are (b) manageable, controllable, and predictable. It must be able to extract “living labor” — the work of belonging socially — as “abstract labor” amenable to rationalization, measurement, and control and freely deployable on whatever opportunity will yield the most profit.
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    "To recap: Social media are ways to contain and recapture the productive and potentially disruptive energy of the cooperation engendered by the capitalist production process, which depends on bringing workers together, dividing labor among them, and generating/capturing the surplus that emerges from their effort to work together. Cooperative efforts - sociality - are captured by social media and made into data: that is, they are made fungible, abstract, countable. This data then sets cooperative workers back into competition with one another, now competing over and in terms of measurable influence, attention, contribution, network links and so on. The struggle comes to seem like the very struggle for personal identity, but it's just the opposite; it's the struggle to render what is personal about oneself into something that is generally exploitable to whatever company wants it."
Aurialie Jublin

Pay Me, Facebook! - 1 views

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    Projet d'un activiste pour obtenir une rémunération de Facebook pour son activité sur le réseau. FACT: Facebook users spend over 700 BILLION MINUTES on Facebook each month.* FACT: Facebook has less than 6,000 paid employees, but over1 BILLION contributing content creators.** FACT: Facebook, Inc. is valued at over $100 BILLION.*** FACT: Facebook sells your personal data to other companies, & together they profit between $5-$1200 per person per year.****
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