La physique moderne est en train de réussir l’entreprise où Kant a échoué ,avec sa Critique de la raison pure. Les axiomes de la causalité sont ,ébranlés jusque dans leurs fondements. Nous savons désormais que ce que nous appelons les lois naturelles ne sont que des vérités statistiques et doivent nécessairement souffrir des exceptions.
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Langage formel - Wikipédia - 2 views
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Au début du XXe siècle, le mathématicien David Hilbert, et avec lui, les formalistes pensaient pouvoir unifier les mathématiques grâce à une axiomatisation générale et à l'usage d'un langage formel commun. Cette vision des mathématiques fut mise à mal en 1931 lorsque le logicien Kurt Gödel annonça son célèbre théorème d'incomplétude qui démontre que dans tout système formel contenant l'arithmétique, il existe au moins une proposition indécidable. Pour revenir aux langages formels, la conséquence de ce théorème est la suivante : étant donné un langage formel, ses axiomes, et son système de déduction formel capables d'exprimer l'arithmétique, on peut énoncer une proposition de ce langage qui ne peut pas être prouvée dans ce système, mais dont la négation non plus ne peut l'être. On aura beau formaliser les mathématiques, on trouvera toujours un énoncé formel dont la démonstration oblige à quitter ou élargir ce formalisme en ajoutant de nouveaux axiomes, ce qui introduira immanquablement de nouveaux énoncés indécidables. Ainsi l'approche formaliste, qui reste pourtant valable, a désormais des limites connues. Dans la seconde moitié du XXe siècle, l'avènement des ordinateurs et de l'informatique a donné une place particulière aux langages formels en tant qu'outils et en tant qu'objets d'étude, ce qui était relativement nouveau.
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La voix de Gilles Deleuze - 4 views
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si il y a un domaine symbolique, c’est celui de l’ordre du commandement et de l’obéissance.
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pour Spinoza dans le domaine de la connaissance, tout rapport symbolique est absolument exclu, chassé, éliminé, que la seule dimension permanente du symbolisme c’est les signes prophétiques ou sociaux
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Automates Intelligents : Biblionet - Spinoza avait raison - Antonio Damasio - 2 views
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Spinoza, rappelle Damasio, a qualifié de "conatus" la tendance, propre à la vie, de chaque organisme à persévérer dans son être, en faisant appel aux ressources nécessaires.
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Les cerveaux, pour ce faire, disposent de multiples cartes corporelles (body-map) qui permettent la synthèse des signaux provenant du corps.
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les indicateurs internes ou externes signifiant le danger (le Mal) ou au contraire l'obtention d'un état d'équilibre (le Bien)
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La conscience se construit principalement, dans le cerveau conscient, par le jeu des échanges langagiers et symboliques entre individus au sein des groupes.
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Entrer dans la vaste construction collective qu'est la science suppose de laisser sur le seuil le plus grand nombre de problèmes personnels possibles. Sinon les orientations ou les résultats des recherches risquent d'y perdre l'objectivité nécessaire
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Aucun individu ne prend de décision qui soit indépendante de l'état de son corps et de ses émotions, mais il est soumis à tant d'influences que l'hypothèse d'un déterminisme linéaire n'aurait pas de sens. Nous sommes au contraire dans le domaine de la causalité chaotique, ni exhaustivement descriptible ni exhaustivement prédictible.
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Existe-t-il un cerveau collectif qui correspondrait à ce corps collectif. Pourrait-on identifier des émotions, des sentiments collectifs, des idées collectives ?
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Rappelons aussi la thèse controversée de Rupert Sheldrake(6), concernant l'existence de champs morphogénétiques s'établissant entre individus, champs qui n'ont pu encore être mis en évidence
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En fait, ce qui manque à des travaux pourtant aussi remarquables que ceux présentés par Looking for Spinoza, c'est qu'ils ne s'intègrent pas dans ce que pourrait appeler une théorie des méta-systèmes auto-évaluateurs intégrant l'observateur dans le système.
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7 Visualization Groups On Flickr to Find Inspiration | FlowingData - 2 views
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De la civilisation de l'écrit à la civilisation du flux - 2 views
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L'avenir de la programmation (1/6) : programmer, une activité culturelle ? « ... - 1 views
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La voix de Gilles Deleuze - 1 views
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t je disais après tout, l’intuition intellectuelle - ce que Spinoza présentera comme l’intuition du troisième genre de connaissance, - c’est bien une espèce de pensée comme éclair. C’est bien une pensée à vitesse absolue. C’est à dire qui va à la fois le plus profond et qui embrasse, qui a une amplitude maximum et qui procède comme en un éclair.
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peut-être qu’un des secrets de l’Ethique est dans les scolies - et j’opposais à ce moment-là une espèce de chaîne continue des propositions et démonstrations, continuité qui est celle du concept, à la discontinuité des scolies qui opère comme une espèce de ligne brisée et qui est la discontinuité des affects
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nous ne connaissons que deux attributs, nous n’avons connaissance que de deux attributs : l’étendue et la pensée
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Le monde de Spinoza est très curieux, en effet. C’est vraiment le monde le plus anti-hiérarchique qu’ait jamais produit la philosophie !
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Qu’est ce que cela veut dire alors, une pierre et un sage, un cochon et un philosophe ça se vaut ?
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Il le dira formellement, le sage et le dément, il y a bien un point de vue, "un en tant que", où l’on voit de toute évidence que l’un n’est pas supérieur à l’autre.
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Un corps, c’est un mode de l’étendue ; une âme, c’est un mode de la pensée.
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Forcément, puisque la morale, elle est inséparable d’une espèce de hiérarchie, ne serait ce que la hiérarchie des valeurs. Il faut que quelque chose... il n’y pas de morale si quelque chose ne vaut pas mieux qu’autre chose. Il n’y a pas de morale de "tout se vaut" ; il n’y a pas la morale de "tout est égal". Bizarrement, je dirais, il y a une éthique de tout est égal.
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l’espèce de tension, de rapport inversement proportionnel, à savoir, si c’est le corps qui agit, c’est l’âme qui pâtit et si l’âme agit, c’est le corps qui pâtit.
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Navigation dans le web des données (partie 2) | ReadWriteWeb France - 1 views
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La voix de Gilles Deleuze - 1 views
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Les parties extensives, les ensembles de parties extensives, ils ont toujours un temps et un lieu. Bien plus, ça durera ce que ça durera. Les parties extensives sont déterminées du dehors à entrer sous tel rapport qui nous caractérise. Mais pour combien de temps ? Jusqu’à ce que, jusqu’à ce qu’elles soient déterminées à entrer sous un autre rapport. À ce moment-là, elles passent dans un autre corps. Elles ne m’appartiennent plus. Ça dure un certain temps.
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À savoir, il y a des parties que j’ai. Ce sont les parties extensives, extérieures les unes aux autres. Et celles-là, je les ai sur le mode du temps. En effet, je les ai provisoirement, je les ai dans la durée.
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C’est dès maintenant dans mon existence que j’expérimente l’irréductibilité de la partie intensive que je suis de toute éternité, que je suis éternellement avec les parties extensives que je possède sous la forme de la durée.
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À savoir que, peut-être que c’est à nous, dans l’existence, d’établir cette espèce de calcul de proportions, ou de sens vécu de la proportion. Il faudrait dire que, oui, qu’est ce qui est important dans une vie ? Bon. Qu’est ce qui est important ? Le critère de l’importance. À quoi vous allez donner l’importance ? C’est l’importance. C’est...Il faudrait faire presque de l‘importance. L’importance. Ça ce n’est pas important, ça c’est important. Il faudrait presque en faire un critère d’existence, je crois. Les gens qu’est ce qu’ils jugent important dans leurs vies ? Est ce que...Ce qui est important, est ce que c’est de parler à la radio ? Est ce que c’est de faire une collection de timbres ? Est ce que c’est d’avoir une bonne santé, peut-être ? Tout ça...Est ce que c’est... Qu’est ce que c’est une vie heureuse au sens où quelqu’un meurt en se disant : après tout, j’ai fait en gros ce que je voulais. J’ai fait à peu près ce que je voulais, ou ce que j’aurais souhaité. Oui, ça, c’est bien. Qu’est ce que c’est cette curieuse bénédiction qu’on peut se donner à soi-même ? Et qui est le contraire d’un contentement de soi. Qu’est ce que ça veut dire ça, cette catégorie ? L’important. Non, on est d’accord, ça c’est embêtant, mais ce n’est pas important. Qu’est ce que c’est ce calcul ? Est ce que ce n’est pas ça ? Est ce que ce n’est pas la catégorie du remarquable ou de l’important qui nous permettrait de faire des proportions entre les deux sens irréductibles du mot partie ? Ce qui dépend et ce qui découle de la part intensive de moi-même et ce qui renvoie au contraire aux parties extensives que j’ai. Alors, et puis évidemment, il y a toujours le problème : les morts prématurés. L’essence singulière, elle passe à l’existence, bon, et puis...Je suis écrasé bébé. Bon. Jusqu’à quel point joue la règle spinoziste, à savoir : mais, le temps que je dure n’a aucune importance finalement.
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The logic of chance: An essay on the ... - Google Livres - 1 views
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The speculative view is in one sense wider than the practical, for the former includes not only voluntary actions, (the province of the practical view,) but also actions which are not voluntary, as well as results which are not strictly speaking actions at all, such as the faces turned up by dice. In the great majority of subjects to which this view introduces us, mora] praise and blame have no applicability. When therefore the two views are confused together, we are sometimes apt, not merely to hamper our practice by fatalism, but even to run the risk of debasing our moral judgment by regarding the actions of men with the indifference with which we regard the happening of things. There is danger, for example, lest we should not merely believe that the number of murders or suicides are so fixed that efforts are unavailing to counteract them, but even that we should feel little more affected at the commission of crimes than at the successions of the throws of a die.
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the ordinary European mind is protected by a healthy instinct of incredulity. We should try in vain, by any effort, to persuade people that each agent could not generally alter his conduct if he pleased, or, consequently, that any body of men could not produce an appreciable effect if they were to try. The plain man feels that such statements as these are absurd; the thinker knows that, whichever way the doctrine of Necessity be settled, that doctrine does in no way whatever come into contact with the practical problems of life when stated in the above form.
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L'information dans tous ses états - 1 views
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Dans mon prochain livre, la métaphore me suffit, appuyée sur cette vague justification. J’ai l’habitude de me fier à mon intuition.
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L’analogie, ou la métaphore, ont une grande puissance littéraire et poétique et une grande force pédagogique, mais elles doivent être extirpées de tout raisonnement scientifique, et de tout discours philosophique rationnel.
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Personne n’a vraiment démontré comment le sens jaillit du code même si beaucoup de gens y travaillent.
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’est Edgar Morin qui s’y colle aujourd’hui, mais pas sûr qu’il aboutisse dans le temps qui lui reste…
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La voix de Gilles Deleuze - 1 views
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La limite de quelque chose c’est la limite de son action et c’est pas le contour de sa figure.
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C’est une limite dynamique qui s’oppose à la limite contour. La chose n’a pas d’autre limite que la limite de sa puissance ou de son action. La chose est donc puissance et pas forme. La forêt ne se définit pas par une forme, elle se définit par une puissance : puissance de faire pousser des arbres jusqu’au moment où elle ne peut plus. D’où la seule question que j’ai à poser à la forêt ce n’est pas : quelle est ta figure et quels sont les contours ? La seule question que j’ai à poser à la forêt c’est : quelle est ta puissance ? C’est à dire : jusqu’où iras-tu ?
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Lorsque j’apprends ensuite qu’une graine perdue dans un mur est capable de faire sauter ce mur. Ah la graine de tournesol fait sauter mon mur. Une chose qui avait un si petit contour. Jusqu’où va la graine de tournesol, est-ce que ça veut dire quelle est sa surface ? Non, disent les stoïciens la surface c’est là où se termine la graine. Dans leur théorie de l’énoncé, ils diront que ça énonce exactement ce que la graine n’est pas. C’est à dire là où la graine n’est plus, mais sur ce qu’est la graine, ça ne nous dit rien.
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La question du genre comme nœud de relations sémantiques - 1 views
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Cette représentation par groupes de signes, [-,+], [+, -], [-,-], [+,+], n’est d’ailleurs pas sans faire penser à la logique chinoise du Yin et du Yang dont le Tao constitue le tiers terme48 ; si ceux-ci constituent deux pôles antithétiques d’extrémité, par contre, on peut les digitaliser au moyen des signes + et - comme dans les hexagrammes du Yi king dont la saturation des combinaisons engendre le cercle gradué de leurs dispositions. Nous avons une modulation permanente que l’on peut représenter par un entrelacs autour d’un cercle. La logique de ces signes discrétisables exprime ainsi, à la fois, un équilibre compensatoire dans leur alternance et un déséquilibre lorsqu’une des parties supplante entièrement l’autre.
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Ainsi, comme nous l’avons souligné, l’ensemble de ces corrélations est distinct des morphologies relevant de chacun de ces domaines; nous devrions ainsi intituler chaque type de relation reconfigurative une « typification » de la relation. Par exemple, nous pouvons en définir cinq modes principaux :-i- Relation technomorphe (assimilation d'un corps à un appareil, artefact ou machine ; pensons par exemple aux peintures métaphysiques de De Chirico)-ii- Relation phytomorphe (assimilation d'un corps à une forme florale ou arborescente, transformant celui-ci en ornement comme dans l’Art Nouveau)-iii- Relation zoomorphe (assimilation d'un corps à une forme animale comme dans le cas des masques, des heaumes guerriers)-iv- Relation cosmomorphe (assimilation d'un corps à un relief montagneux, Cf. pyramides égyptiennes, ou à la voûte céleste, Cf. architectures fantastiques comme dans le cas du Cénotaphe de Newton par Boullée, reproduit en (16) infra).-v- Relation anthropomorphe (assimilation d’un solide à celui du corps humain comme dans le cas du symbole de l’architecture religieuse selon Francesco di Giorgio ; plus banalement, c'est l'assimilation visage = façade, corps global = système de proportions chez Vinci, Dürer, etc.,
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Bref, la diglossie est ce pouvoir de découpage (par scissiparité) de la langue, ce « trésor commun » -comme disait Saussure98- offrant une multiplicité possible de sociolectes distincts. En tant que symbolique, elle est donc à la fois ce qui rassemble et ce qui disperse (sumbolon, diabolon).
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La formule allégorique (Cf. inversement : parodique) exprime ainsi un niveau de signification générale qui coiffe un ensemble d'expressions sous-jacentes ; ce que l'on a appelé dans l'esthétique du Moyen Âge un sens allégorique qui dépassait un sens littéral et un sens figuré (le recours aux tropes littéraires). Dans des termes sémiotiques contemporains, on peut parler de « connotations » à vocation idéologique comme remplissant cette même fonction suturante en tant que méta-nomination102.
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La chôra est un milieu (comme on parle d'un « milieu aquatique » ou d'un « milieu végétal ») formé de substances cosmiques : l’eau, l’air, le feu, la terre, et en ce sens, elle est la matrice d’une création de nouveaux matériaux composés de ces substances.
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il est nécessaire d'avoir une structure d'encadrement comme support des relations entre un « dedans » (qu'on alimente) et un « dehors » comme provenance des ingrédients, la relation entre ces deux expressions renvoyant à des opérations d'import-export (c'est le sens « alimentaire », « nourrissier » de la chôra, op. cit. p. 198). Or cette structure d'encadrement peut être figurée par notre dispositif (générique) à huit termes qui fonctionne à la manière d'une « chambre d'écho » en tant que structure de mises en relations —« chambre d'écho » en ce qu'elle se prête à une multiplicité de types de relations.
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elle est assimilée à un « territoire » (idem, p. 200) non pas tant comme marqueterie de lieux connexes que comme surface haillonnée (à la fois pleine et trouée) par où transitent les forces liant un Haut et un Bas cosmiques (en tant que gouffre, caverne). D’ailleurs, ce terme de « surface » est problématique puisqu’on ne précise pas son mode de formation géométrique ; il faudrait davantage parler de « nappe » ou de « texture » à la manière d’un tissu fait par l’entrecroisement de la chaîne et de la trame, la navette du métier à tisser les configurant dans son mouvement incessant de va-et-vient. Ainsi la chôra n'est pas tant un lieu stable (frontières et reliefs) qu’un mi-lieu de passage incessant (un transit permanent), d’un lieu à un autre (déplacement), d’un état à un autre (métamorphose), nappe équivalente à ce que G. Semper appelait un revêtement (Bekleidung)113 tel que la peau ou le vêtement pour le corps humain ou tels que les phénomènes atmosphériques et célestes pour le cosmos (interprété au sens cosmétique de la parure).
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la chôra n’est pas une totalisation, n’est pas une sériation énumératrice mais un milieu (cosmique, organique, sociologique) et ce milieu constitue le point d’équilibre entre un ordre (exprimé par des régulations de type endo- et exo-) et un désordre. C’est à ce titre qu’elle participe du hasard en tant que stochasticité donnant, d’une part, des mélanges (hétérogénéités relatives) et de l’autre des séries aléatoires comme au jeu.
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En termes de re-présentation esthétique (Cf. (17) supra), la chôra serait du côté de l’assemblage comme art du patchwork, comme collage dont on sait que le principe est entre une forme minimale de mise en ordre et un aléa ouvert sur le monde (le hasard objectif des surréalistes). C’est pourquoi, la chôra peut être assimilée à un « être du rêve » amalgamant faits de mémoire et signes erratiques (puisque sa logique est fondamentalement disparate)115.
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La voix de Gilles Deleuze - 3 views
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Donc les trois dimensions, c’est les parties extensives exterieures les unes aux autres qui m’appartiennent, les rapports sous lesquels ces parties m’appartiennent, et l’essence comme degré, gradus ou modus, l’essence singulière qui s’exprime dans ces rapports.
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La connaissance du second genre, c’est la connaissance des rapports. De leur composition et de leur décomposition.
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Le troisième genre de connaissance ou la connaissance intuitive, c’est quoi ? ça dépasse les rapports et leur composition et leur décomposition. C’est la connaissance des essences. Ca va plus loin que les rapports, puisque ça atteint l’essence qui s’exprime dans les rapports, l’essence dont les rapports dépendent.
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Il faudrait dire, les mathématiques, c’est la théorie formelle du second genre de connaissance et pas le second genre de connaissance.
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Mais penser que le second genre soit un type de connaissance mathématique, c’est une bêtise abominable puisqu’à ce moment là, tout Spinoza devient abstrait.
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Barboter c’est tout simple, ça indique bien, on voit bien que c’est des rapports extrinsèques. Tantôt la vague me gifle, et tantôt elle m’emporte. Ca c’est des effets de choc. C’est des effets de choc, à savoir, je ne connais rien aux rapports qui se composent ou qui se décomposent, je reçoit les effets de parties extrinsèques. Les parties qui m’appartiennent à moi, sont secouées, recoivent un effet de choc des parties qui appartiennent à la vague.
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Ca veut dire que mes rapports caractéristiques je sais les composer directement avec les rapports de la vague. ça se passe plus entre la vague et moi, c’est à dire ça se passe plus entre les parties extensives, les parties mouillées de la vague, et les parties de mon corps, ça se passe entre les rapports. Les rapports qui composent la vague, bon, les rapports qui composent mon corps, et mon habileté, lorsque je sais nager, à présenter mon corps sous des rapports qui se composent directement avec les rapports de la vague.
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Voilà exactement le problème : chaque individu a les trois dimensions à la fois, et pourtant il y a des individus qui ne sortiront jamais du premier genre de connaissance. Ils n’arriveront pas à s’élever au deuxième ou au troisième. Ils n’arriveront jamais à former ce que Spinoza appelle une "notion commune", une notion commune étant précisément je vous le rappelle "l’idée d’un rapport". L’idée d’un rapport caractéristique. A plus forte raison, ils n’auront jamais une connaissance de leur essence singulière, ni des autres essences singulières.
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"Nous expérimentons, nous sentons et nous expérimentons - il ne dit pas : nous pensons - c’est des mots très chargés : sentir et expérimenter - que nous sommes éternels."
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Cognition in the Wild - 1 views
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Instead, I have in mind the distinction between the laboratory, where cognition is studied in captivity, and the everyday world, where human cognition adapts to its natural surroundings.
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The attempt is cultural in nature, giving recognition to the fact that human cognition differs from the cognition of all other animals primarily because it is intrinsically a cultural phenomenon.