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"La proposition de règlement présentée aujourd'hui (26.04) par la Commission européenne visant à promouvoir l'équité et la transparence des plateformes d'e-commerce« est une étape nécessaire, mais elle ne protège pas les travailleurs qui dépendent des plateformes en ligne pour leur subsistance » souligne la Confédération européenne des syndicats (CES)."

D'après l'auteur, la création d'une nouvelle catégorie légale de "travailleur" permettrait de garantir aux travailleurs de la gig economy des conditions de travail, une rémunération et des horaires décents.

"Karneval in Köln Verkehr in Köln Wetter im Rheinland Restaurants in Köln Kölner Stadt-Anzeiger Wirtschaft Deliveroo und Foodora: Kuriere protestieren gegen ihre Arbeitgeber Deliveroo und Foodora Kuriere protestieren gegen ihre Arbeitgeber Von Ingo Hinz 03.02.18, 09:39 Uhr EMAIL FACEBOOK TWITTER MESSENGER Am Rudolfplatz in Köln trafen sich Fahrradkuriere, um gegen ihre Arbeitsbedingungen zu protestieren. Foto: Krasniqi Köln - Sie verdienen etwa neun Euro pro StunDe oDer fünf Euro pro Auslieferung - und müssen dafür teilweise Strecken von bis zu zehn Kilometern absolvieren. Auch die sonstigen Arbeitsbedingungen Der Fahrerinnen und Fahrer Des Online-Lieferdienstes „Deliveroo" sind hart. Auf Dem Rudolfplatz in Der Innenstadt protestierten am Freitag etwa 15 Kölner Mitarbeiter Des Unternehmens unter Dem Motto „Liefern am Limit!" gegen eine aus ihrer Sicht ausbeuterische Beschäftigungspraxis ihres Arbeitgebers. Unterstützt wurDen sie von Kölner Fahrern Der Konkurrenz, Der Berliner Firma „fodoora". „Innerhalb von sechs Wochen hat Deliveroo Den Anteil ihrer fest angestellten Fahrer von über 100 im Dezember letzten Jahres um mehr als die Hälfte auf unter 50 Personen im Februar reduziert", erläutert Keno Böhme, ein ehemaliger Deliveroo-Fahrer. Auch Der befristete Vertrag Des 21-Jährigen ist inzwischen ausgelaufen und nicht verlängert worDen. Hintergrund dieser Praxis sei die Ankündigung Der Mitarbeiter vom November 2017 gewesen, in Köln Den ersten Betriebsrat Des Konzerns in Deutschland grünDen zu wollen, ist Böhme sicher. „Das verlagert das unternehmerische Risiko auf die dann freien Mitarbeiter, die im Krankheitsfall oDer bei Fahrradpannen keine finanziellen Ansprüche an das Unternehmen mehr stellen können", sagt er. Böhme und seine Kollegen sind mit ihrer Absicht Dem Beispiel Kölner „foodora"-Fahrer gefolgt, die bereits vor einem Jahr eine Mitbestimmung am Standort installiert hatten. Den Aussagen e

"Si ces clarifications sont importantes en l'absence de seuil fixé par la loi, elles ne concernent que les opérations de vente et peuvent être analysées par le biais de la notion d'acte de commerce. Cependant, la réponse à ces questions pour les prestations de services réalisées par les particuliers reste à préciser."

Dans ce document de travail, Solomon Greene et John McGinty évoquent les effets positifs qu'aurait une économie de partage locale véritablement inclusive, y compris en matière de travail, si tant est que de meilleures conditions de travail et des protections soient mises en place.

Commentaire de l'Institut syndical sur la proposition de Code du travail élaboré par le Groupe de recherche pour un autre Code du travail. Concernant les travailleurs des plateformes, ce groupe soutient la création d'un statut de "salarié autonome", pour qu'ils bénéficient des protections associées au statut.

En Grande-Bretagne, la commission parlementaire sur le travail et les retraites (Work and Pensions Committee) a estimé que les contrats des travailleurs indépendants de la gig economy étaient « incompréhensibles ». Par ailleurs, ils ont estimé que certaines clauses de ces contrats visaient à empêcher les travailleurs de remettre en question leur statut, et d'aller au tribunal pour obtenir des droits qu'ils pourraient peut-être prétendre avoir.

Cette Note du Lasaire sur l'impact de l'économie collaborative sur l'emploi des femmes pointe le déficit d'approches sur l'impact social de cette nouvelle économie et les ambiguités de l'approche purement économique.

Antonio Casilli : "Vous connaissez peut-être ma position : les micro-paiements des usagers ne sont pas une solution aux tensions socio-économiques que le travail des plateformes attise. Au contraire, ils sont part du problème, dans le mesure où ils contribuent à la prolétarisation des usagers - et atomisent davantage un acte de production de valeur qui, sur les plateformes plus qu'ailleurs, est un acte éminemment social."

Pour les auteurs, la digitalisation amène à sept changements majeurs, qu'il faut bien comprendre pour appréhender le monde du travail tel qu'il se profile : la segmentation d'anciennes tâches et le regroupement de nouvelles ; le passage de postes clairement définis au "mode projet" ; le passage du salariat au travail indépendant ; la perte relative d'importance des diplômes ; le passage de syndicats aux "communautés" digitales pour s'organiser ; une dynamique d'investissement complémentaire dans le travail et le capital, au lieu de la substitution du capital au travail ; le passage de l'entreprise aux "écosystèmes".

Dans une tribune publiée sur Slate, Antonio Casilli "propose que le Code du travail reconnaisse tous ces travailleurs comme tels et leur accorde des droits, qui iraient du niveau minimal de leur rémunération à leur encadrement contractuel en passant par leur droit de se syndiquer et de se mobiliser... Ces droits dépendraient du type de travailleur de plateforme concerné."

Freelancers Union et AND CO viennent de mettre en place un "contrat de freelance" standard pour permettre aux freelance et à leur client de bâtir des relations solides et justes, notamment en termes de copyright et de paiement.

Selon l'Institut Mc Kinsey, d'après une enquête menée auprès de 8 000 personnes dans plusieurs pays de l'Union européenne, la proportion d'indépendants est largement sous-estimée, et atteindrait en fait 20 à 30% de la population en âge de travailler ! Autre résultat important : 30 % de ces travailleurs seraient indépendants par nécessité... avec des différences notables entre le Nord et le Sud.

La loi "pour la liberté de choisir son avenir professionnel" envisageaient que les plateformes puissent publier une charte détaillant les relations juridiques (droits et obligations) avec les indépendants, pour diminuer le risque de requalification. Après adoption de la loi par le Parlement, le Conseil Constitutionnel en a censuré certaines dispositions, dont l'article concernant les plateformes numériques et les indépendants. Cette décision est justifiée par l'absence de lien avec les dispositions du projet de loi déposé initialement à l'Assemblée Nationale,"

Uber conclut un partenariat avec un acteur français de l'économie sociale et solidaire, pour proposer à ses chauffeurs actuels et futurs des micro-crédits et prêts à taux 0. Objectif : financer des formations, un achat ou renouvellement de voiture.

"La Belgique vient de faire un pas vers une modification du régime fiscal applicable aux revenus complémentaires perçus via des plateformes. Ainsi, toute personne remplissant certaines conditions pourrait bénéficier d'une exonération fiscale à hauteur de 500 euros par mois pour l'exercice de ses activités (soit près de 6.000 euros par an). Ce nouveau dispositif juridique pourrait être applicable à compter du 1er janvier 2018."

D'après les auteurs de l'article, la diversité de l'économie de partage est telle qu'il conviendrait mieux de parler de l'émergence de plusieurs "cultures du partage".

Tentatives des syndicats brésiliens pour attirer les travailleurs des technologies de l'information et des télécommunications.

"Face aux nouvelles formes de travail mises en place par des plateformes comme Uber ou deliveroo, les syndicats peinent à trouver des réponses et des moyens d'action. Pendant ce temps-là, coursiers, chauffeurs et autres micro-travailleurs s'organisent sans attendre le soutien des grandes centrales. Le travail numérique serait-il en train d'achever des syndicats déjà moribonds ?"

L'Indonésie est un des marchés digitaux qui croît le plus vite, mais de façon particulièrement inégalitaire. Pour y remédier se mettent en place des initiatives, dont une coopérative, Koperasi Digital Indonesia Mandiri, qui produit localement des smartphones low-cost, et construit une plateformes de services accessible de ces téléphones.