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Mise en discussion de la proposition de taxer les robots pour financer la protection sociale, qui paraît à maints égards être une fausse bonne idée... En effet, qu'est-ce qu'un robot ? Un robot susceptible de donner lieu à taxation ? Le travail d'un robot vient-il nécessairement se substituer à celui des hommes ?

D'après Olivier Passet, taxer les robots peut être une excellente idée si on pense qu'ils se substituent au travail humain sans déversement. Mais la question de quels robots taxer et comment reste ouverte...

"Robots have had no aggregate effect on German employment, and robot exposure is found to actually increase the chances of workers staying with their original employer. This effect seems to be largely down to efforts of work councils and labour unions, but is also the result of fewer young workers entering manufacturing careers."

"We study the impact of rising robot exposure on the careers of individual manufacturing workers, and the equilibrium impact across industries and local labor markets in Germany. "

Compte rendu de l'ouvrage d'Antonio Casilli à paraître, En attendant les robots, dans La Recherche.

Réflexion de Droit du partage sur le statut juridique du robot.

"workers need to learn what some are calling "hybrid" skills: a combination of technical knowledge of the new technology with aptitudes for communications and problem-solving. "

La "4° révolution industrielle" peut-elle créer autant d'emplois qu'elle va en détruire ? Le cabinet de consultants McKinsey estimait, dans une étude récente, que " la bombe de l'automatisation " pourrait supprimer 45 % des activités actuellement exercées aux Etats-Unis. Et qu'on n'imagine pas que cela ne pourrait concerner que l'industrie.Le commerce de détail, les transports, les métiers de l'assurance, de la comptabilité, l'éducation et même le journalisme vont être touchés. Déjà, bien des informations boursières sont rédigées par des machines. Beaucoup de gens se demandent si leur métier fait partie de ceux qui risquent d'être emportés par la nouvelle vague technologique. On nous dit : la 4° révolution industrielle va susciter, hors les métiers déjà connus de l'informatique, nombre d'autres dont nous n'avons encore aucune idée… Mais les entreprises industrielles de jadis requéraient d'énormes masses de main-d'œuvre. Les grandes compagnies de l'ère numérique, elles, emploient très peu de personnel. Pensez que General Motors, au sommet de son activité, faisait travailler jusqu'à 800 000 personnes ! Et comparez avec Facebook : avec une valeur boursière de plus de 350 milliards, le réseau social le plus populaire de la planète tourne avec moins de 15 000 salariés. En fait, les véritables employés de Facebook travaillent pour la firme de Palo Alto - bénévolement. Oui, puisque c'est vous et moi qui fournissons le contenu… Du coup, beaucoup de gens prédisent que le chômage que nous connaissons aujourd'hui n'est rien en comparaison de ce qui nous attend…

Un point de vue original sur le revenu de base universel, qui invite à se focaliser davantage sur le rapport de force, de plus en plus déséquilibré, entre capital et travail que sur la robotisation de l'économie.

Ce billet reprend les points principaux développés par l'auteur lors du séminaire de l'Académie des technologies, dans une communication intitulée "Emploi et travail dans un monde envahi par les robots et les systèmes intelligents". Il dresse un état des lieux de la question de l'automatisation, avant de focaliser sa réflexion sur l'iconomie, c'est-à-dire l'organisation de l'économie dans le cadre d'une exploitation des bénéfices de la technologie de l'information ; enfin, cette contribution réfléchit à la transition possible entre le modèle d'emploi actuel et un modèle possible.

"we find the country has been particularly good at digitizing some parts of the value chain, but there are gaps in the digitization of some core business processes, such as customer-relationship management and supply-chain management, and in investment in next-generation technologies like the Internet of Things and advanced artificial intelligence (Exhibit 3). The United Kingdom also lags in robotics adoption. "

"It's hard to build a service powered by artificial intelligence. So hard, in fact, that some startups have worked out it's cheaper and easier to get humans to behave like robots than it is to get machines to behave like humans. "

"According to the World Economic Forum (WEF), about 133m jobs globally could be created with the help of rapid technological advances in the workplace over the next decade, compared with 75m that could be displaced."

5 principes pour changer de modèle de développement : taxer davantage le capital, les robots, les données pour créer des emplois équitables ; investir dans les "capabilités" de chacun ; augmenter la demande en mettant en place un revenu de base ; distribuer plus équitablement les richesses ; rémunérer le travail ayant des effets bénéfiques sur les plan social.

Le recrutement à l'heure de l'intelligence artificielle.