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« La paix au nom de la religion »: le choix du Grand rabbinat d'Israël et du ... - 0 views

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    "« Le principe du respect universel pour les lieux saints de chaque religion » 1 décembre 2016Anita BourdinJudaïsme, Rome Jerusalem WIKIMEDIA COMMONS - Wayne McLean « Promouvoir la paix dans le contexte de la violence au nom de la religion »: c'était le thème de la 14e réunion de la Commission bilatérale des délégations du Grand rabbinat d'Israël et de la Commission du Saint-Siège pour les relations avec le judaïsme qui s'est tenue à Rome (28-30 novembre 2016 - 27-29 MarCheshvan 5777). Elle a affirmé « le principe du respect universel pour les lieux saints de chaque religion ». Un communiqué conjoint intitulé « La paix au nom de la religion » est publié à l'issue de ces échanges, notamment dans L'Osservatore Romano du 2 décembre 2016. Il fait notamment allusion à une récente déclaration de l'UNESCO - qui a fait l'objet d'une protestation des évêques de France - en affirmant « le principe du respect universel pour les lieux saints de chaque religion, en étant attentifs aux tentatives de nier l'attachement historique du peuple juif à son lieu le plus saint ». « La commission bilatérale a pris position avec force contre la négation politique et polémique de l'histoire biblique, exhortant toutes les nations et les religions à respecter ce lien historique et religieux », insiste le communiqué. Il insiste aussi sur l'importance d'une éducation à la paix: « Les participants ont souligné l'importance d'éduquer les nouvelles générations à promouvoir la paix et le respect réciproque. » Il rappelle le rôle indispensable des « guides religieux » appelés à donner « des exemples de tolérance et de respect » et il indique l'engagement des participants « à persuader le plus efficacement possible leurs propres autorités à agir de la manière la plus tolérante et humaine à l'égard des « autres » et des faibles ». Et il cite le discours du pape François à l'audience
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Fondation Jean Jaurès / IFOP - Synthèse - L'Europe et les génocides : le cas ... - 0 views

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    L'Ifop en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès, AJC Paris, la FEPS et la Dilcrah a réalisé une étude portant sur le regard des Français sur les génocides du vingtième siècle en général et sur celui des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale en particulier. Si la méconnaissance du génocide des Juifs ne concerne qu'un Français sur dix (10%), elle s'élève toutefois à 21% chez les 18-24 ans. Néanmoins, le génocide des Juifs reste plus connu que d'autres génocides du XXe siècle : 90% des Français ont entendu parler de l'Holocauste, 85% du génocide des Arméniens et 79% du génocide des Tutsis du Rwanda. Dans le détail, l'âge, la catégorie socio-professionnelle et le niveau de diplôme constituent des variables déterminantes de méconnaissance de la « Shoah » : 21% des jeunes de 18 à 24 ans n'ont jamais entendu parler du génocide des Juifs, contre seulement 2% des 65 ans et plus ; 18% des ouvriers ne savent pas que ce qu'est la Shoah, contre 4% des cadres ; 18% des sans diplôme ou titulaires d'un CEP, BEPC ignorent ce qu'est la Shoah, contre 4% des diplômés du 2e ou 3e cycle du supérieur. Sur le plan politique, on observe une connaissance relativement similaire selon les préférences partisanes (supérieure à 90%), à l'exception des sympathisants du Rassemblement national et des Français qui ne se déclarent proches d'aucune formation politique, qui sont respectivement 12% et 15% à n'avoir jamais entendu parler du génocide des Juifs. Interrogés sur la période historique à laquelle a eu lieu le génocide des Juifs, 79% des Français sont capables d'indiquer la Seconde Guerre mondiale (soit néanmoins 11 points de moins que ceux qui disent avoir entendu parler de la Shoah). Arrive en deuxième position l'entre-deux-guerres (9%), ce qui pourrait éventuellement s'expliquer par le fait que l'émergence du nazisme a eu lieu durant cette période. Il est néanmoins mar
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Fondation Jean Jaurès / IFOP - Résultats - L'Europe et les génocides : le cas... - 0 views

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    L'Ifop en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès, AJC Paris, la FEPS et la Dilcrah a réalisé une étude portant sur le regard des Français sur les génocides du vingtième siècle en général et sur celui des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale en particulier. Si la méconnaissance du génocide des Juifs ne concerne qu'un Français sur dix (10%), elle s'élève toutefois à 21% chez les 18-24 ans. Néanmoins, le génocide des Juifs reste plus connu que d'autres génocides du XXe siècle : 90% des Français ont entendu parler de l'Holocauste, 85% du génocide des Arméniens et 79% du génocide des Tutsis du Rwanda. Dans le détail, l'âge, la catégorie socio-professionnelle et le niveau de diplôme constituent des variables déterminantes de méconnaissance de la « Shoah » : 21% des jeunes de 18 à 24 ans n'ont jamais entendu parler du génocide des Juifs, contre seulement 2% des 65 ans et plus ; 18% des ouvriers ne savent pas que ce qu'est la Shoah, contre 4% des cadres ; 18% des sans diplôme ou titulaires d'un CEP, BEPC ignorent ce qu'est la Shoah, contre 4% des diplômés du 2e ou 3e cycle du supérieur. Sur le plan politique, on observe une connaissance relativement similaire selon les préférences partisanes (supérieure à 90%), à l'exception des sympathisants du Rassemblement national et des Français qui ne se déclarent proches d'aucune formation politique, qui sont respectivement 12% et 15% à n'avoir jamais entendu parler du génocide des Juifs. Interrogés sur la période historique à laquelle a eu lieu le génocide des Juifs, 79% des Français sont capables d'indiquer la Seconde Guerre mondiale (soit néanmoins 11 points de moins que ceux qui disent avoir entendu parler de la Shoah). Arrive en deuxième position l'entre-deux-guerres (9%), ce qui pourrait éventuellement s'expliquer par le fait que l'émergence du nazisme a eu lieu durant cette période. Il est néanmoins mar
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Crif - Étude du Crif n°63 : La loi au dessus de la foi ? par Jacques Amar - 0 views

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    "Docteur en droit privé, docteur en sociologie, maître de conférences à l'université Paris-Dauphine, Jacques Amar étudie avec finesse l'impact de la nouvelle orientation de notre société dans le domaine du droit. Le nouveau numéro de la revue des Études du Crif que dirige Marc Knobel, apporte un éclairage sur un sujet peu traité : l'incidence de la foi sur l'application de la loi, en France, en raison notamment de l'influence du droit communautaire et des droits de l'homme. La foi, les fois. L'auteur ne manque pas de citer de nombreux exemples où le judaïsme, le christianisme et bien évidemment l'islam sont impliqués. Ce n'est pas sans raisons que l'on a parlé récemment en France de séparatisme mais les causes du séparatisme avancées par l'auteur - liberté contractuelle et droits de l'homme - sont peut-être plus profondes. D'entrée de jeu, Jacques Amar pose le problème : « Quelle place la République indivisible et laïque accorde-t-elle aux droits religieux ? ». C'est qu'à la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 s'ajoutent à présent celle de 1948 ainsi que la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l'Homme. Au fil des ans, les tenants d'un communautarisme pur et dur, ont réussi à traverser les textes pour les détourner à leur profit, multipliant les exceptions et les cas d'espèces. En 2019, le Conseil de l'Europe s'inquiète que « la Charia s'applique officiellement ou officieusement dans plusieurs États membres du Conseil de l'Europe, sur l'ensemble ou une partie de leur territoire ». Chacun connaît les dérogations au principe de laïcité en vigueur en Alsace-Lorraine. Mais sait-on que le législateur doit tenir compte des spécificités locales présentes dans certains départements d'outre-mer ? C'est ainsi, par exemple, qu'à Mayotte, ce n'est qu'en 2003 que la polygamie et la répudiation ont été interdites ! Cela n'empêche pas le
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Telos - Les enjeux de la confrontation israélo-iranienne - 0 views

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    "La question des relations irano-israéliennes constitue d'abord pour la République islamique d'Iran une affaire d'identité idéologique avant d'être une question de politique étrangère. En effet, une stratégie régionale et internationale qui serait fondée sur la défense des intérêts économiques du pays ne ferait pas de la défense de la cause palestinienne et de la contestation de l'ordre hégémonique américain au Moyen-Orient, les principes fondateurs de la politique de Téhéran dans la zone. Historiquement, ces relations ont été marquées par une entente pragmatique à l'époque pahlavie tardive dans le cadre de la doctrine de la périphérie[1] qui réunissait, sur le plan géopolitique, les États non arabes du Moyen-Orient : Israël, l'Iran impérial et la Turquie. Ces trois États évoluent alors dans le cadre des alliances militaires voulues par Washington. La Révolution islamique de 1979 provoque le retrait iranien du CENTO (Central Treaty Organisation)[2] et la perte de l'allié iranien pour Washington. L'Iran de la République islamique ne devient pas pour autant un régime prosoviétique mais il développe une doctrine politique le Khomeynisme qui fait de l'antisionisme militant le cœur de la stratégie régionale de Téhéran et du projet d'exportation de la Révolution islamique dans les mondes musulmans."
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CRIF - Loi contre le "séparatisme" : Ces principes républicains dont la socié... - 0 views

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    "ui l'eût cru ? Qui eût pensé qu'un jour en France, où depuis 1905 la religion est une affaire de conscience personnelle, députés et sénateurs seraient amenés à légiférer sur le « séparatisme » islamique dénoncé, le 2 octobre 2020 à Mulhouse, par le Président de la République lui-même. Présente dans l'Hexagone depuis une soixantaine d'années, la religion musulmane naguère discrète, interroge aujourd'hui, comme si elle avait un peu changé de nature. Dans une société où les codes culturels se sont sécularisés,  l'islam militant apparait pour beaucoup comme vindicatif et dominant. Les islamistes radicaux, qui ont des interprétations rigoristes du Coran, sont plus offensifs que les pratiquants modérés, largement majoritaires. Pour ces activistes, la loi religieuse prévaut sur celle de la République.  Or en France, la loi doit respecter la foi tant que la foi ne dicte pas sa loi. C'est le principe fondamental de la laïcité. Liberté de conscience, neutralité de l'Etat. Dans la République telle qu'elle a été pensée par Jules Ferry, Léon Gambetta, Georges Clemenceau ou Aristide Briand, les lois de la religion ne peuvent être supérieures aux lois de la République. C'est en se référant à ce principe qu'en terre d'Alsace Emmanuel Macron avait incriminé ceux qui veulent créer une contre-société. « Le séparatisme, avait-il ajouté, c'est quand, au nom d'une religion, au nom de telle ou telle influence extérieure, on dit : « Je ne respecte plus les lois de la République. » Dans la foulée, il avait, ce jour-là, jeté les bases d'un plan interministériel. Aussi, le 11 février dernier, par 347 voix pour, 151 contre et 65 abstentions, l'Assemblée nationale adoptait le projet de loi « confortant le respect des principes de la République. » "
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CRIF - Antisémitismes d'hier et d'aujourd'hui, par Luc Ferry - 0 views

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    "A l'encontre de ce que les tenant du multiculturalisme prétendent, ce n'est pas la conception française de l'idée républicaine qui favorise l'antisémitisme, mais c'est tout l'inverse : c'est parce que la France a abandonné peu à peu l'idée républicaine, à droite avec les partisans de la discrimination positive, à gauche avec ceux du droit à la différence, que l'intégration des quartiers est tombée en panne, permettant à l'antisémitisme de refleurir dans les années 90, et ce comme jamais depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Dans la France d'aujourd'hui, hélas, la haine des juifs a retrouvé droit de cité. Quatre courants - et non pas trois, comme on le croit souvent - se partagent le paysage nauséabond de l'antisémitisme. Le premier est heureusement résiduel, c'est l'antisémitisme de la vieille droite catholique, celle qui oublie volontiers que Jésus était juif. En voie d'extinction aujourd'hui, il n'en fut pas moins virulent pendant des siècles, comme en témoigne la fameuse affaire Mortara qui, vue d'aujourd'hui, semble hallucinante, et qui fut à l'origine de la création de l'Alliance israélite universelle comme j'ai pu le rappeler lors du discours d'honneur que j'ai prononcé sur ce sujet, le 12 octobre 2010, à l'Unesco, à l'occasion de l'anniversaire des cent cinquante ans de l'Alliance. On a oublié aujourd'hui celle histoire aussi absurde qu'effroyable, mais je voudrais la rappeler ici, car elle est typique de ce que fut ce premier antisémitisme. Tout commence le 23 juin l858, en Italie, à Bomlogne. A la nuit tombée, une famille juive est brutalement réveillée par les hommes de la police pontificale. Ils mettent la main sur le petit Edgardo Mortara, alors âgé de six ans. Malgré les protestations désespérées des parents, ils l'emmènent de force avec eux. Le motif de cet enlèvement ? Une servante de la famille Mortara vient de révéler à so
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IFOP - Le regard des jeunes sur la Shoah : connaissance, représentations et t... - 0 views

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    "A l'occasion de la cérémonie du souvenir en mémoire des déportés et des victimes de la Shoah, l'IFOP a réalisé pour le Journal du Dimanche et l'Union des étudiants juifs de France une grande enquête auprès des jeunes Français âgés de 15 à 24 ans. Cette étude vise notamment à mieux appréhender le niveau de connaissance des jeunes Français à l'égard des principaux génocides du XXe siècle ainsi que la perception et les représentations associées à la Shoah. En voici les principaux enseignements.   La Shoah est bien identifiée au sein de la jeunesse française avec 86% des moins de 25 ans qui déclarent en avoir entendu parler. La Shoah (86%) est mieux identifiée que le génocide des Arméniens (71%) ou des Tutsis (49%).   En dépit d'une connaissance qui demeure perfectible (un jeune sur deux estime que le génocide a fait moins de 5 millions de victimes), l'école joue plutôt bien son rôle est le premier vecteur d'informations.   Les attitudes révisionnistes ou négationnistes sont très minoritaires au sein de la jeunesse française : 80% estiment que la Shoah est un crime monstrueux contre 10% un drame parmi d'autres de la guerre, 3% une exagération et 1% une invention   La jeunesse française est également attachée au devoir de mémoire : 89% des sondés estiment qu'il est important d'enseigner la Shoah aux jeunes générations afin d'éviter que cela ne reproduise   Si les attitudes révisionnistes sont minoritaires, les enjeux de concurrence des mémoires sont présents parmi les jeunes. 33% des sondés estiment ainsi que la commémoration de la Shoah empêche l'expression d'autres drames de l'histoire.   Dans les faits, un jeune sur cinq indique d'ailleurs avoir déjà assisté à la remise en cause par un ou plusieurs élèves de certains aspects du génocide. Une proportion qui monte à 30% parmi ceux qui vivent dans des banlieues populaires."
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Metz - Message oecuménique de Pâques : le grand passage ! - 0 views

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    "Cette année, nous célébrons Pâques en même temps que nos frères juifs. Est-il besoin de rappeler que la fête centrale des chrétiens est profondément ancrée dans la tradition juive de Pessa'h, qui commémore la sortie d'Egypte et la libération du peuple d'Israël ? L'étymologie du mot Pessa'h vient d'un verbe qui signifie « passer au-dessus » : c'est le rappel qu'à la 10e plaie d'Egypte, la mort a « sauté par-dessus » les maisons des Hébreux pour épargner leurs premiers-nés. La tradition chrétienne a repris symboliquement les éléments de la Pâque juive : ainsi le Christ s'est désigné lui-même comme l'agneau pascal dont le sang, badigeonné sur les linteaux des maisons juives en Egypte, a préservé leurs premiers-nés de la mort. La célébration de la Saint Cène ou Eucharistie est une reprise chrétienne du repas du Seder, rituel juif propre à la fête de Pessa'h, que Jésus a célébré avec ses amis en tant que juif.  La liturgie pascale relie aussi le récit du passage de la Mer Rouge à la libération du mal et de la mort offerte par le Christ, nouveau Moïse."
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IFOP - Résultats - Le regard des jeunes sur la Shoah : connaissance, représen... - 0 views

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    A l'occasion de la cérémonie du souvenir en mémoire des déportés et des victimes de la Shoah, l'IFOP a réalisé pour le Journal du Dimanche et l'Union des étudiants juifs de France une grande enquête auprès des jeunes Français âgés de 15 à 24 ans. Cette étude vise notamment à mieux appréhender le niveau de connaissance des jeunes Français à l'égard des principaux génocides du XXe siècle ainsi que la perception et les représentations associées à la Shoah. En voici les principaux enseignements : 87% des 15-24 ans indiquent connaitre le génocide des juifs. Il s'agit d'une proportion comparable à celle mesurée en 2018 auprès de l'ensemble de la population française (90%). Les deux autres grands génocides du XXe siècle sont en revanche un peu moins connus : 72% des jeunes indiquent connaitre le génocides des Arméniens. Le génocide rwandais n'est connu que par un jeune sur deux (51%). Dans le détail, différents aspects du génocide des juifs sont bien identifiés : les chambres à gaz (95%), le camp d'Auschwitz (92%) ou encore la rafle du Vél' d'Hiv (68%), même si plus d'un jeune sur deux ne parvient pas à citer le nombre exact du victimes du génocide. Les attitudes révisionnistes et négationnistes sont ultra-minoritaires au sein de la jeunesse française : seulement 4% des 15-24 ans considèrent que la Shoah est une exagération (2%) ou une invention (2%). A l'inverse, 80% des sondés estiment qu'il s'agit d'un crime monstrueux. Par ailleurs, 93% des 15-24 ans s'accordent pour dire qu'il est important d'enseigner la Shoah aux jeunes générations afin d'éviter que cela ne se reproduise. Relevons enfin que si les sondés s'accordent largement pour condamner le génocide, ils sont toutefois 42% à estimer que la Shoah est trop abordée dans les programmes scolaires au détriment d'autres aspects historiques tels que la guerre d'Algérie ou la traite négrière. Se pose
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IFOP - Analyse - Le regard des jeunes sur la Shoah : connaissance, représenta... - 1 views

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    A l'occasion de la cérémonie du souvenir en mémoire des déportés et des victimes de la Shoah, l'IFOP a réalisé pour le Journal du Dimanche et l'Union des étudiants juifs de France une grande enquête auprès des jeunes Français âgés de 15 à 24 ans. Cette étude vise notamment à mieux appréhender le niveau de connaissance des jeunes Français à l'égard des principaux génocides du XXe siècle ainsi que la perception et les représentations associées à la Shoah. En voici les principaux enseignements : 87% des 15-24 ans indiquent connaitre le génocide des juifs. Il s'agit d'une proportion comparable à celle mesurée en 2018 auprès de l'ensemble de la population française (90%). Les deux autres grands génocides du XXe siècle sont en revanche un peu moins connus : 72% des jeunes indiquent connaitre le génocides des Arméniens. Le génocide rwandais n'est connu que par un jeune sur deux (51%). Dans le détail, différents aspects du génocide des juifs sont bien identifiés : les chambres à gaz (95%), le camp d'Auschwitz (92%) ou encore la rafle du Vél' d'Hiv (68%), même si plus d'un jeune sur deux ne parvient pas à citer le nombre exact du victimes du génocide. Les attitudes révisionnistes et négationnistes sont ultra-minoritaires au sein de la jeunesse française : seulement 4% des 15-24 ans considèrent que la Shoah est une exagération (2%) ou une invention (2%). A l'inverse, 80% des sondés estiment qu'il s'agit d'un crime monstrueux. Par ailleurs, 93% des 15-24 ans s'accordent pour dire qu'il est important d'enseigner la Shoah aux jeunes générations afin d'éviter que cela ne se reproduise. Relevons enfin que si les sondés s'accordent largement pour condamner le génocide, ils sont toutefois 42% à estimer que la Shoah est trop abordée dans les programmes scolaires au détriment d'autres aspects historiques tels que la guerre d'Algérie ou la traite négrière. Se pose
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Toulouse - Les 80 ans de la lettre de Mgr Saliege qui marque l'histoire - YouTube - 0 views

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    "En 1942, alors que la France discrimine et persécute les populations juives dans le cadre de la collaboration entre le régime de Vichy et l'Allemagne nazie, le préfet de la Haute-Garonne ordonne la déportation de Juifs des camps de Noé et de Récébédou vers les camps de la mort. Cette même année, la France connaitra l'horreur de la rafle du Vel-d'Hiv. Informé, l'archevêque de Toulouse écrit et fait diffuser, le 23 août 1942, une lettre où il dénonce vigoureusement les violences faites aux Juifs et le mépris des droits des personnes. Cette lettre, dont le gouvernement français a essayé de bloquer la diffusion, sera largement reprise et diffusée par le Vatican et sur les ondes de la BBC. Cette lettre, sur la personne humaine, écrite il y a maintenant 80 ans, a fait date et continue d'être d'actualité. Les communautés juives et catholiques de Toulouse se sont associées pour cet anniversaire. 80 ans plus tard, scouts israélites et catholiques et Mgr de Kerimel, Archevêque de Toulouse, lisent ensemble cette lettre qui marque l'histoire. A la demande du Grand Rabin de France ainsi que de celle de Mgr de Moulins Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, la lettre de Mgr Saliège a été lue dans toutes les synagogues et les paroisses de France."
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Boulevard Extérieur - Israël : plan de paix ou plan d'annexion ? - 1 views

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    "Longtemps attendu, le plan de paix américain pour la Palestine vient enfin d'être dévoilé par Donald Trump. Le moins qu'on puisse en dire est qu'il est particulièrement déséquilibré au bénéfice d'Israël. Les Israéliens obtiennent en effet tout ce qu'ils souhaitaient, à commencer par l'annexion des colonies installées en Cisjordanie occupée, au mépris du droit international. En échange, les Palestiniens bénéficieront d'un Etat, oui, mais quel Etat ! Un Etat sans souveraineté réelle, un Etat morcelé aux contours improbables, sans véritable continuité territoriale, un archipel d'îlots sous contrôle israélien sur 70% de la Cisjordanie. En apparence, le plan répond à la demande d'une « solution à deux Etats » - un Etat palestinien à côté d'un Etat israélien - formulée par la communauté internationale. En réalité, il n'en est que la caricature. S'il est appliqué, il risque bien d'enterrer définitivement cette idée, déjà fort mal en point depuis l'échec des précédents plans de paix. Ce que propose Donald Trump n'est pas autre chose que la soumission des Palestiniens, certes achetée à grands frais (avec la promesse d'une manne de 50 milliards de dollars destinés à réduire la pauvreté et le chômage) mais imposée par la force. Une partie de la presse internationale s'en émeut. Le Monde condamne « un comportement digne d'un Etat voyou, illustré dans un autre registre, en 2014, par l'annexion de la Crimée par la Russie » et dénonce la « consécration du fait accompli »."
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IRIS - La question palestinienne toujours centrale - 0 views

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    "Depuis quelques jours, la tension grandit entre Israël et la Palestine. A Jérusalem-Est, des affrontements entre la police israélienne et Palestiniens ont eu lieu sur l'Esplanade des mosquées suite à le menace d'expulsion de Palestiniens au profit de colons juifs dans la partie palestinienne de la ville. La situation s'est rapidement embrasée, les heurts ayant provoqués plusieurs centaines de blessés côté palestinien. Hier, le Hamas, qui avait posé un ultimatum à Israël, a tiré plusieurs centaines de roquettes depuis la bande de Gaza, sans faire de victime. En représaille, Tsahal a mené 130 raids sur la bande de Gaza, ayant provoqué la mort d'au moins 20 personnes, dont des enfants. Ce regain de tension, inédit depuis 2014, intervient dans une situation de crise politique des deux côtés : poussée de l'extrême droite à la Knesset sans qu'aucun gouvernement n'ait été formé et nouveau report des élections en Palestine, où elles n'ont pas eu lieu depuis 2006. Pascal Boniface revient dans cette vidéo sur les vives tensions au Proche-Orient, qui montrent bien que la question palestinienne n'est définitivement pas réglée."
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The Conversation - Enseigner la Shoah : une mission impossible ? - 1 views

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    "« On n'enseigne plus la Shoah » dans de nombreux collèges et lycées. Telle est l'antienne souvent répétée par des éditorialistes, des pseudo-spécialistes, des essayistes pressés et de nombreux responsables politiques lorsque des actes antisémites sont commis en France. L'accusation autorise à mettre en cause les enseignants qui, pour ne pas heurter certains élèves, renonceraient à traiter de la destruction des Juifs d'Europe en cédant ainsi à des pressions inacceptables. Au-delà des professeurs, l'institution elle-même est quelquefois visée par celles et ceux qui estiment que la situation empire d'année en année. Selon la formule employée par le chœur éploré des nostalgiques d'un passé scolaire et académique mythifié, « c'était mieux avant. » Singulière affirmation. Rappelons aux membres de cette cohorte hétéroclite qu'il a fallu attendre près de quarante ans pour que la « Solution finale » soit enfin enseignée dans les établissements secondaires de l'Hexagone. Ajoutons, et ceci a quelque rapport avec le retard de cette trop lente évolution, que, sur ce sujet, la France s'est longtemps distinguée par un provincialisme scientifique et éditorial remarquable. À preuve parmi beaucoup d'autres possibles : l'ouvrage majeur, aujourd'hui un classique, de Raul Hilberg, La Destruction des juifs d'Europe. Ce politiste, devenu historien, a commencé ses recherches en 1948, dans l'indifférence générale. Et il a publié cette somme exceptionnelle pour la première fois aux États-Unis en 1961 dans un contexte où, dans les universités comme dans le champ politique, ils n'étaient pas nombreux ceux qui s'intéressaient à cet événement et jugeaient indispensable de lui consacrer des livres, des articles et des enseignements. Quant à la traduction française, elle n'a été réalisée qu'en 1988. Enfin, et c'est pour partie une conséquence de cet état de fait longtemps persis
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Institut Montaigne - Non à l'instrumentalisation politique de la Shoah - 1 views

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    "La commémoration du 75e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau par l'armée soviétique le 27 janvier 1945 n'est pas seulement nimbée de tristesse, mais aussi d'inquiétude. L'antisémitisme est de retour en Europe et dans le monde, comme si les leçons de la Shoah s'étaient dissipées avec le temps ou, pire, comme si elles n'avaient jamais été pleinement intégrées par la conscience européenne. Ce crime, sans précédent perpétré par un des peuples les plus avancés et les plus cultivés du monde, a une portée universelle. Il est la traduction la plus extrême de ce que l'homme peut infliger à l'homme, lorsque porté par la peur et la haine il perd toute humanité. Commémorer la mémoire des victimes, après leur avoir rendu leur nom est surtout d'une grande actualité à l'heure des populismes et des nationalismes. En cette année du 75e anniversaire le devoir de mémoire est doublement menacé : par l'instrumentalisation de l'holocauste d'une part, par la tendance naturelle à l'oubli ou à l'indifférence de l'autre."
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KTO - Les Racines juives de la liturgie - 0 views

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    "De nos jours, on assiste dans l'Église à une prise de conscience de plus en plus marquée des origines juives du christianisme. Comme une sorte de retour aux « sources ». L'apôtre Paul n'affirmait-il pas déjà clairement à la première génération de croyants d'origine païenne : « c'est la racine qui vous porte » (Romains 11.18) ? Le Christ lui-même n'a-t-il pas affirmé qu'il n'était pas venu non « abolir mais accomplir » la Loi (Matthieu 5,17). Les deux traditions de foi ,juive et chrétienne ,ont pour fondement le Dieu unique, le Dieu de l'Alliance qui se révèle aux hommes à travers sa Parole. Dans la recherche d'un comportement juste envers Dieu, , les juifs se tournent vers l'enseignement de la Torah. les chrétiens vers le Christ comme source de vie nouvelle» . Ce documentaire s'intéressera tout particulièrement à cet enracinement de la tradition chrétienne dans la religion juive visible dans la liturgie de la messe. Les Racines juives de la liturgie - Une production SUNSET PRESS 2020 - Réalisée par Alexandre Dolgorouky"
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Crif - Revue annuelle du Crif 2020 - Napoléon..., par Didier Leschi - 0 views

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    "La laïcité a de vrai ennemis et beaucoup de faux amis. Ils ont en commun de perturber la paix collective en oubliant qu'il n'y a pas de civilité sans une certaine autodiscipline, et même une retenue qui permet de respecter l'autre sans abandonner ses légitimes convictions. Depuis qu'elle existe, la situation faite aux juifs est un baromètre presqu'infaillible de l'état de la République. Et sa fin en 1940 a eu comme pierre angulaire l'exclusion des juifs de la citoyenneté. Les ennemis de la laïcité, même s'ils n'en mesurent pas complétement la portée, ont l'intuition que la manière dont la Révolution a mis un terme à l'iniquité qui frappait les Français juifs est fondamentale dans l'histoire de notre laïcité publique, ce régime que l'on pourrait simplement définir comme étant l'inverse d'une société où une religion souhaite dominer toute vie sociale et être, même, la pierre angulaire du droit des gens. C'est pour cela qu'un ennemi de la laïcité est aussi celui résolu des juifs. Il le manifeste dès qu'il peut. Chacun a les noms en tête."
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CNCDH - Communiqué de presse - 29e rapport sur la lutte contre le racisme, l'... - 0 views

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    La Commission nationale consultative des droits de l'homme(CNCDH) a été nommée en 1990 Rapporteur nationalindépendant sur la lutte contre le racisme sous toutes ses formes. Chaque année, elle remet au Gouvernement un rapport qui dresse un état des lieux du racisme, de l'antisémitisme et de la xénophobie en France, ainsi que des moyens de lutte mis en oeuvre par les institutions de la République et la société civile. Sur la base d'une analyse critique des politiques conduites, et en s'appuyant sur les observations des organes internationaux, la CNCDH formule une série de recommandations visant à mieuxconnaître, comprendre et combattre toutes les formes de racismeet de discrimination. La CNCDH s'attache à fonder ses analyses et ses recommandationssur des outils variés et complémentaires. Les enquêtes surl'état de l'opinion , le bilan statistique du ministère de l'Intérieur,celui du ministère de la Justice, ou encore l'indice de toléranceà l'égard d'autrui , constituent autant d'éléments à analyser à lalumière des nombreuses contributions des acteurs institutionnels,associatifs et internationaux. Largement sous-déclarés, le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie se manifestent souvent à travers des formes de rejet subtiles parfois difficiles à caractériser et à dénoncer pour les personnes qui en sont victimes. Une hausse des actes et discours à caractère raciste a été identifiée en 2019, s'ajoutant à celle déjà remarquable de l'année précédente. Bien que l'indicede tolérance reste quasiment stable, les préjugés, discriminations et actes racistes demeurent et nécessitent de co-construire des politiques adaptées pour y répondre.
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CNCDH - Les Esentiels - 29e rapport sur la lutte contre le racisme, l'antisém... - 0 views

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    La Commission nationale consultative des droits de l'homme(CNCDH) a été nommée en 1990 Rapporteur nationalindépendant sur la lutte contre le racisme sous toutes ses formes. Chaque année, elle remet au Gouvernement un rapport qui dresse un état des lieux du racisme, de l'antisémitisme et de la xénophobie en France, ainsi que des moyens de lutte mis en oeuvre par les institutions de la République et la société civile. Sur la base d'une analyse critique des politiques conduites, et en s'appuyant sur les observations des organes internationaux, la CNCDH formule une série de recommandations visant à mieuxconnaître, comprendre et combattre toutes les formes de racismeet de discrimination. La CNCDH s'attache à fonder ses analyses et ses recommandationssur des outils variés et complémentaires. Les enquêtes surl'état de l'opinion , le bilan statistique du ministère de l'Intérieur,celui du ministère de la Justice, ou encore l'indice de toléranceà l'égard d'autrui , constituent autant d'éléments à analyser à lalumière des nombreuses contributions des acteurs institutionnels,associatifs et internationaux. Largement sous-déclarés, le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie se manifestent souvent à travers des formes de rejet subtiles parfois difficiles à caractériser et à dénoncer pour les personnes qui en sont victimes. Une hausse des actes et discours à caractère raciste a été identifiée en 2019, s'ajoutant à celle déjà remarquable de l'année précédente. Bien que l'indicede tolérance reste quasiment stable, les préjugés, discriminations et actes racistes demeurent et nécessitent de co-construire des politiques adaptées pour y répondre.
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