Skip to main content

Home/ Relations avec le Judaïsme/ Group items tagged Le

Rss Feed Group items tagged

Veille & Documentation

« La paix au nom de la religion »: le choix du Grand rabbinat d'Israël et du ... - 0 views

  •  
    "« Le principe du respect universel pour les lieux saints de chaque religion » 1 décembre 2016Anita BourdinJudaïsme, Rome Jerusalem WIKIMEDIA COMMONS - Wayne McLean « Promouvoir la paix dans le contexte de la violence au nom de la religion »: c'était le thème de la 14e réunion de la Commission bilatérale des délégations du Grand rabbinat d'Israël et de la Commission du Saint-Siège pour les relations avec le judaïsme qui s'est tenue à Rome (28-30 novembre 2016 - 27-29 MarCheshvan 5777). Elle a affirmé « le principe du respect universel pour les lieux saints de chaque religion ». Un communiqué conjoint intitulé « La paix au nom de la religion » est publié à l'issue de ces échanges, notamment dans L'Osservatore Romano du 2 décembre 2016. Il fait notamment allusion à une récente déclaration de l'UNESCO - qui a fait l'objet d'une protestation des évêques de France - en affirmant « le principe du respect universel pour les lieux saints de chaque religion, en étant attentifs aux tentatives de nier l'attachement historique du peuple juif à son lieu le plus saint ». « La commission bilatérale a pris position avec force contre la négation politique et polémique de l'histoire biblique, exhortant toutes les nations et les religions à respecter ce lien historique et religieux », insiste le communiqué. Il insiste aussi sur l'importance d'une éducation à la paix: « Les participants ont souligné l'importance d'éduquer les nouvelles générations à promouvoir la paix et le respect réciproque. » Il rappelle le rôle indispensable des « guides religieux » appelés à donner « des exemples de tolérance et de respect » et il indique l'engagement des participants « à persuader le plus efficacement possible leurs propres autorités à agir de la manière la plus tolérante et humaine à l'égard des « autres » et des faibles ». Et il cite le discours du pape François à l'audience
Veille & Documentation

Fondation Jean Jaurès / IFOP - Synthèse - L'Europe et les génocides : le cas ... - 0 views

  •  
    L'Ifop en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès, AJC Paris, la FEPS et la Dilcrah a réalisé une étude portant sur le regard des Français sur les génocides du vingtième siècle en général et sur celui des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale en particulier. Si la méconnaissance du génocide des Juifs ne concerne qu'un Français sur dix (10%), elle s'élève toutefois à 21% chez les 18-24 ans. Néanmoins, le génocide des Juifs reste plus connu que d'autres génocides du XXe siècle : 90% des Français ont entendu parler de l'Holocauste, 85% du génocide des Arméniens et 79% du génocide des Tutsis du Rwanda. Dans le détail, l'âge, la catégorie socio-professionnelle et le niveau de diplôme constituent des variables déterminantes de méconnaissance de la « Shoah » : 21% des jeunes de 18 à 24 ans n'ont jamais entendu parler du génocide des Juifs, contre seulement 2% des 65 ans et plus ; 18% des ouvriers ne savent pas que ce qu'est la Shoah, contre 4% des cadres ; 18% des sans diplôme ou titulaires d'un CEP, BEPC ignorent ce qu'est la Shoah, contre 4% des diplômés du 2e ou 3e cycle du supérieur. Sur le plan politique, on observe une connaissance relativement similaire selon les préférences partisanes (supérieure à 90%), à l'exception des sympathisants du Rassemblement national et des Français qui ne se déclarent proches d'aucune formation politique, qui sont respectivement 12% et 15% à n'avoir jamais entendu parler du génocide des Juifs. Interrogés sur la période historique à laquelle a eu lieu le génocide des Juifs, 79% des Français sont capables d'indiquer la Seconde Guerre mondiale (soit néanmoins 11 points de moins que ceux qui disent avoir entendu parler de la Shoah). Arrive en deuxième position l'entre-deux-guerres (9%), ce qui pourrait éventuellement s'expliquer par le fait que l'émergence du nazisme a eu lieu durant cette période. Il est néanmoins mar
Veille & Documentation

Fondation Jean Jaurès / IFOP - Résultats - L'Europe et les génocides : le cas... - 0 views

  •  
    L'Ifop en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès, AJC Paris, la FEPS et la Dilcrah a réalisé une étude portant sur le regard des Français sur les génocides du vingtième siècle en général et sur celui des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale en particulier. Si la méconnaissance du génocide des Juifs ne concerne qu'un Français sur dix (10%), elle s'élève toutefois à 21% chez les 18-24 ans. Néanmoins, le génocide des Juifs reste plus connu que d'autres génocides du XXe siècle : 90% des Français ont entendu parler de l'Holocauste, 85% du génocide des Arméniens et 79% du génocide des Tutsis du Rwanda. Dans le détail, l'âge, la catégorie socio-professionnelle et le niveau de diplôme constituent des variables déterminantes de méconnaissance de la « Shoah » : 21% des jeunes de 18 à 24 ans n'ont jamais entendu parler du génocide des Juifs, contre seulement 2% des 65 ans et plus ; 18% des ouvriers ne savent pas que ce qu'est la Shoah, contre 4% des cadres ; 18% des sans diplôme ou titulaires d'un CEP, BEPC ignorent ce qu'est la Shoah, contre 4% des diplômés du 2e ou 3e cycle du supérieur. Sur le plan politique, on observe une connaissance relativement similaire selon les préférences partisanes (supérieure à 90%), à l'exception des sympathisants du Rassemblement national et des Français qui ne se déclarent proches d'aucune formation politique, qui sont respectivement 12% et 15% à n'avoir jamais entendu parler du génocide des Juifs. Interrogés sur la période historique à laquelle a eu lieu le génocide des Juifs, 79% des Français sont capables d'indiquer la Seconde Guerre mondiale (soit néanmoins 11 points de moins que ceux qui disent avoir entendu parler de la Shoah). Arrive en deuxième position l'entre-deux-guerres (9%), ce qui pourrait éventuellement s'expliquer par le fait que l'émergence du nazisme a eu lieu durant cette période. Il est néanmoins mar
Veille & Documentation

Crif - Étude du Crif n°63 : La loi au dessus de la foi ? par Jacques Amar - 0 views

  •  
    "Docteur en droit privé, docteur en sociologie, maître de conférences à l'université Paris-Dauphine, Jacques Amar étudie avec finesse l'impact de la nouvelle orientation de notre société dans le domaine du droit. Le nouveau numéro de la revue des Études du Crif que dirige Marc Knobel, apporte un éclairage sur un sujet peu traité : l'incidence de la foi sur l'application de la loi, en France, en raison notamment de l'influence du droit communautaire et des droits de l'homme. La foi, les fois. L'auteur ne manque pas de citer de nombreux exemples où le judaïsme, le christianisme et bien évidemment l'islam sont impliqués. Ce n'est pas sans raisons que l'on a parlé récemment en France de séparatisme mais les causes du séparatisme avancées par l'auteur - liberté contractuelle et droits de l'homme - sont peut-être plus profondes. D'entrée de jeu, Jacques Amar pose le problème : « Quelle place la République indivisible et laïque accorde-t-elle aux droits religieux ? ». C'est qu'à la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 s'ajoutent à présent celle de 1948 ainsi que la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l'Homme. Au fil des ans, les tenants d'un communautarisme pur et dur, ont réussi à traverser les textes pour les détourner à leur profit, multipliant les exceptions et les cas d'espèces. En 2019, le Conseil de l'Europe s'inquiète que « la Charia s'applique officiellement ou officieusement dans plusieurs États membres du Conseil de l'Europe, sur l'ensemble ou une partie de leur territoire ». Chacun connaît les dérogations au principe de laïcité en vigueur en Alsace-Lorraine. Mais sait-on que le législateur doit tenir compte des spécificités locales présentes dans certains départements d'outre-mer ? C'est ainsi, par exemple, qu'à Mayotte, ce n'est qu'en 2003 que la polygamie et la répudiation ont été interdites ! Cela n'empêche pas le
Veille & Documentation

CRIF - Antisémitismes d'hier et d'aujourd'hui, par Luc Ferry - 0 views

  •  
    "A l'encontre de ce que les tenant du multiculturalisme prétendent, ce n'est pas la conception française de l'idée républicaine qui favorise l'antisémitisme, mais c'est tout l'inverse : c'est parce que la France a abandonné peu à peu l'idée républicaine, à droite avec les partisans de la discrimination positive, à gauche avec ceux du droit à la différence, que l'intégration des quartiers est tombée en panne, permettant à l'antisémitisme de refleurir dans les années 90, et ce comme jamais depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Dans la France d'aujourd'hui, hélas, la haine des juifs a retrouvé droit de cité. Quatre courants - et non pas trois, comme on le croit souvent - se partagent le paysage nauséabond de l'antisémitisme. Le premier est heureusement résiduel, c'est l'antisémitisme de la vieille droite catholique, celle qui oublie volontiers que Jésus était juif. En voie d'extinction aujourd'hui, il n'en fut pas moins virulent pendant des siècles, comme en témoigne la fameuse affaire Mortara qui, vue d'aujourd'hui, semble hallucinante, et qui fut à l'origine de la création de l'Alliance israélite universelle comme j'ai pu le rappeler lors du discours d'honneur que j'ai prononcé sur ce sujet, le 12 octobre 2010, à l'Unesco, à l'occasion de l'anniversaire des cent cinquante ans de l'Alliance. On a oublié aujourd'hui celle histoire aussi absurde qu'effroyable, mais je voudrais la rappeler ici, car elle est typique de ce que fut ce premier antisémitisme. Tout commence le 23 juin l858, en Italie, à Bomlogne. A la nuit tombée, une famille juive est brutalement réveillée par les hommes de la police pontificale. Ils mettent la main sur le petit Edgardo Mortara, alors âgé de six ans. Malgré les protestations désespérées des parents, ils l'emmènent de force avec eux. Le motif de cet enlèvement ? Une servante de la famille Mortara vient de révéler à so
Veille & Documentation

Les religions doivent condamner « conjointement » et « catégoriquement » les ... - 0 views

  •  
    "Les religions doivent condamner « conjointement et catégoriquement » les actes « abominables » de terrorisme, a demandé le pape François, le 8 septembre 2016. Il s'exprimait, au Vatican, devant les participants du colloque, à Rome (Italie), promu par l'Organisation des Etats Américains et par l'Institut de dialogue interreligieux de Buenos Aires (Argentine), sur le thème : « Amérique en dialogue - Notre maison commune ». C'est dans la salle du Consistoire, au Palais apostolique, que le pape François a reçu les quelque 200 participants du symposium, organisé les 7 et 8 septembre à l'Institut patristique Augustinianum de Rome, sur le dialogue interreligieux et la protection de l'environnement. Méditant sur les différentes vertus du dialogue interreligieux, le pape a déploré que parfois, « le nom de la religion » soit « utilisé pour commettre des atrocités, comme le terrorisme, et semer peur et violence ». En conséquence, « les religions sont indiquées comme responsables du mal qui nous entoure », a-t-il poursuivi. C'est pourquoi « il faut condamner conjointement et catégoriquement ces actions abominables », a-t-il exhorté."
Veille & Documentation

IFOP - Résultats - Le regard des jeunes sur la Shoah : connaissance, représen... - 0 views

  •  
    A l'occasion de la cérémonie du souvenir en mémoire des déportés et des victimes de la Shoah, l'IFOP a réalisé pour le Journal du Dimanche et l'Union des étudiants juifs de France une grande enquête auprès des jeunes Français âgés de 15 à 24 ans. Cette étude vise notamment à mieux appréhender le niveau de connaissance des jeunes Français à l'égard des principaux génocides du XXe siècle ainsi que la perception et les représentations associées à la Shoah. En voici les principaux enseignements : 87% des 15-24 ans indiquent connaitre le génocide des juifs. Il s'agit d'une proportion comparable à celle mesurée en 2018 auprès de l'ensemble de la population française (90%). Les deux autres grands génocides du XXe siècle sont en revanche un peu moins connus : 72% des jeunes indiquent connaitre le génocides des Arméniens. Le génocide rwandais n'est connu que par un jeune sur deux (51%). Dans le détail, différents aspects du génocide des juifs sont bien identifiés : les chambres à gaz (95%), le camp d'Auschwitz (92%) ou encore la rafle du Vél' d'Hiv (68%), même si plus d'un jeune sur deux ne parvient pas à citer le nombre exact du victimes du génocide. Les attitudes révisionnistes et négationnistes sont ultra-minoritaires au sein de la jeunesse française : seulement 4% des 15-24 ans considèrent que la Shoah est une exagération (2%) ou une invention (2%). A l'inverse, 80% des sondés estiment qu'il s'agit d'un crime monstrueux. Par ailleurs, 93% des 15-24 ans s'accordent pour dire qu'il est important d'enseigner la Shoah aux jeunes générations afin d'éviter que cela ne se reproduise. Relevons enfin que si les sondés s'accordent largement pour condamner le génocide, ils sont toutefois 42% à estimer que la Shoah est trop abordée dans les programmes scolaires au détriment d'autres aspects historiques tels que la guerre d'Algérie ou la traite négrière. Se pose
Veille & Documentation

IFOP - Analyse - Le regard des jeunes sur la Shoah : connaissance, représenta... - 1 views

  •  
    A l'occasion de la cérémonie du souvenir en mémoire des déportés et des victimes de la Shoah, l'IFOP a réalisé pour le Journal du Dimanche et l'Union des étudiants juifs de France une grande enquête auprès des jeunes Français âgés de 15 à 24 ans. Cette étude vise notamment à mieux appréhender le niveau de connaissance des jeunes Français à l'égard des principaux génocides du XXe siècle ainsi que la perception et les représentations associées à la Shoah. En voici les principaux enseignements : 87% des 15-24 ans indiquent connaitre le génocide des juifs. Il s'agit d'une proportion comparable à celle mesurée en 2018 auprès de l'ensemble de la population française (90%). Les deux autres grands génocides du XXe siècle sont en revanche un peu moins connus : 72% des jeunes indiquent connaitre le génocides des Arméniens. Le génocide rwandais n'est connu que par un jeune sur deux (51%). Dans le détail, différents aspects du génocide des juifs sont bien identifiés : les chambres à gaz (95%), le camp d'Auschwitz (92%) ou encore la rafle du Vél' d'Hiv (68%), même si plus d'un jeune sur deux ne parvient pas à citer le nombre exact du victimes du génocide. Les attitudes révisionnistes et négationnistes sont ultra-minoritaires au sein de la jeunesse française : seulement 4% des 15-24 ans considèrent que la Shoah est une exagération (2%) ou une invention (2%). A l'inverse, 80% des sondés estiment qu'il s'agit d'un crime monstrueux. Par ailleurs, 93% des 15-24 ans s'accordent pour dire qu'il est important d'enseigner la Shoah aux jeunes générations afin d'éviter que cela ne se reproduise. Relevons enfin que si les sondés s'accordent largement pour condamner le génocide, ils sont toutefois 42% à estimer que la Shoah est trop abordée dans les programmes scolaires au détriment d'autres aspects historiques tels que la guerre d'Algérie ou la traite négrière. Se pose
Veille & Documentation

La Rochelle - Le relâchement des restrictions change-t-il quelque chose à not... - 0 views

  •  
    "Un nouvel évêque a été nommé cette semaine à Hong Kong par le pape François. C'est une belle nomination, attendue depuis deux ans, a salué Mgr Colomb. D'autant plus que Hong Kong a traversé une période difficile : arrestations, intervention de Pékin… Le silence du Vatican au sujet de cette entité administrative autonome était reproché par certains. La responsabilité de ce nouvel évêque sera très importante. Il sera appelé à faire des déclarations importantes. Violences en Israël et en Palestine. Le pape François s'est montré très inquiet de cette spirale de la violence en Terre Sainte. Le Hamas qui intervient contre Israël est un courant connu pour son fanatisme. Les négociations sont donc très difficiles. Le Saint-Siège demande en tout cas de faire taire les armes. Natalité fortement en recul : les statistiques le montrent en France. Une société qui n'accueille pas la vie est une société qui cesse de vivre, a dénoncé le pape François. On peut se demander si l'Europe n'est pas un peu malade. Rencontre avec des maires de Charente-Maritime. Au cours de ces rencontres, le prélat et les édiles ont notamment évoqué la question de l'avenir des églises (bâtiments). Les maires veulent conserver ces églises. Comment faire pour mettre en valeur ce patrimoine ? Les préserver des destructions ou les vols."
Veille & Documentation

Eurel - L'abattage rituel en droit européen - 0 views

  •  
    "Dans le cadre de la politique agricole commune, l'Union européenne a pour objectif de garantir la sécurité des produits alimentaires et de protéger le bien-être des animaux. Elle a engagé une harmonisation des législations nationales en matière sanitaire et vétérinaire en adoptant dès 1974 plusieurs dispositions concernant les règles d'abattage, tout en affirmant son rôle en matière de protection des animaux. Les particularités de l'abattage effectué dans le cadre de rites religieux sont prises en compte par le biais d'une dérogation qui permet que les animaux soient abattus par égorgement et saignée sans l'étourdissement préalable normalement requis. L'Union vise à concilier en la matière les exigences du bien-être des animaux et le respect du droit de manifester sa religion. Entré en vigueur le 1er janvier 2013 et directement applicable dans tous les États membres, le règlement n° 1099/2009 du 24 septembre 2009 établit les règles relatives au bien-être animal lors de l'abattage d'animaux élevés ou détenus pour la fabrication de denrées alimentaires ou de produits comme la fourrure ou le cuir. Le règlement prévoit que « toute douleur, détresse ou souffrance évitable est épargnée aux animaux lors de la mise à mort et des opérations annexes » (art. 3) et définit des procédures détaillées relatives à l'immobilisation et l'étourdissement des animaux, à la formation des exploitants et à la conformité des installations et du matériel."
Veille & Documentation

Institut Montaigne - Israël-Palestine : sortir enfin de l'enlisement - 0 views

  •  
    "Il y a cent ans, la déclaration de lord Balfour sur la création d'un "foyer national juif" en Palestine annonçait l'édification ultérieure de l'Etat d'Israël. Mais ce soutien occidental, dont les termes disent l'ambiguïté, a conduit à un conflit israélo-palestinien à ce jour irrésolu. L'année 2016 fut celle du centenaire de la signature des accords Sykes-Picot. Ces "lignes dans le sable" tracées par les diplomaties britanniques et françaises sur les ruines d'un Empire ottoman qui vivait ses dernières heures. Ce sont ces frontières dessinées par les empires coloniaux que Daech - désormais défait dans son ambition territoriale de reconstituer le califat - entendait remettre en cause. L'année 2017 coïncide, elle, avec le centenaire de la déclaration Balfour qui, le 2 novembre 1917 - via une lettre de lord Balfour, alors ministre des Affaires étrangères après avoir été Premier ministre du Royaume-Uni, à lord Rothschild -, promettait le soutien du gouvernement britannique à l'établissement d'un "foyer national juif en Palestine". Cette promesse était accompagnée d'une stipulation essentielle. Les droits des musulmans ou chrétiens habitant alors en Palestine devaient être scrupuleusement pris en compte, aux mêmes titres que ceux des juifs. Étape essentielle vers la renaissance d'un Etat juif pour les uns, contribution décisive à la "catastrophe" infligée au peuple palestinien pour les autres, la déclaration Balfour sera célébrée par les Israéliens, dénoncée ou ignorée par les Palestiniens ou le monde arabe dans son ensemble."
Veille & Documentation

Fréjus Toulon - Tous fils d'Abraham ? - 0 views

  •  
    "La rencontre interreligieuse, qui s'est déroulée à Ur en Chaldée en présence du pape François durant son voyage en Irak (5-8 mars 2021), a donné l'occasion à de nombreux commentateurs d'évoquer « la paternité commune d'Abraham pour les juifs, les chrétiens et les musulmans ».             Cette approche mérite une clarification. Elle nous est suggérée par Rémi Brague : « En nommant "les trois religions d'Abraham", on croit s'engager sur un terrain d'entente en invoquant un ancêtre commun. En réalité, on met plutôt le doigt sur une pomme de discorde […]. Ce n'est pas parce que les noms sont identiques que les personnages le sont […]. Or, ce que racontent les livres saints des trois religions au sujet de ces personnages n'est pas uniforme, loin de là » (Du Dieu des chrétiens. Et d'un ou deux autres, Flammarion, 2008, p. 26-28). Les fidèles du judaïsme et du christianisme sont bien les héritiers communs du Patriarche mésopotamien puisqu'ils ont en partage toute l'histoire biblique. L'islam ne se référant pas à la Bible mais au Coran, il convient d'examiner comment Abraham (Ibrahîm en arabe) y est présenté. Le livre saint des musulmans lui donne une très grande importance. Il est question de lui dans 245 versets contenus dans 25 sourates, dont l'une, la quatorzième, a pour titre Ibrahîm, nom qui est cité 69 fois dans l'ensemble du Coran. Les références à Abraham sont dispersées un peu partout, avec des répétitions fréquentes. Certains passages ressemblent étrangement à l'Ancien Testament, notamment au livre de la Genèse, tandis que d'autres lui sont totalement étrangers. En fait, dans le Coran, selon la lecture traditionnelle islamique que nous présenterons dans ce texte, tout oriente Abraham vers Mahomet et le monothéisme islamique."
Veille & Documentation

CRIF - Loi contre le "séparatisme" : Ces principes républicains dont la socié... - 0 views

  •  
    "ui l'eût cru ? Qui eût pensé qu'un jour en France, où depuis 1905 la religion est une affaire de conscience personnelle, députés et sénateurs seraient amenés à légiférer sur le « séparatisme » islamique dénoncé, le 2 octobre 2020 à Mulhouse, par le Président de la République lui-même. Présente dans l'Hexagone depuis une soixantaine d'années, la religion musulmane naguère discrète, interroge aujourd'hui, comme si elle avait un peu changé de nature. Dans une société où les codes culturels se sont sécularisés,  l'islam militant apparait pour beaucoup comme vindicatif et dominant. Les islamistes radicaux, qui ont des interprétations rigoristes du Coran, sont plus offensifs que les pratiquants modérés, largement majoritaires. Pour ces activistes, la loi religieuse prévaut sur celle de la République.  Or en France, la loi doit respecter la foi tant que la foi ne dicte pas sa loi. C'est le principe fondamental de la laïcité. Liberté de conscience, neutralité de l'Etat. Dans la République telle qu'elle a été pensée par Jules Ferry, Léon Gambetta, Georges Clemenceau ou Aristide Briand, les lois de la religion ne peuvent être supérieures aux lois de la République. C'est en se référant à ce principe qu'en terre d'Alsace Emmanuel Macron avait incriminé ceux qui veulent créer une contre-société. « Le séparatisme, avait-il ajouté, c'est quand, au nom d'une religion, au nom de telle ou telle influence extérieure, on dit : « Je ne respecte plus les lois de la République. » Dans la foulée, il avait, ce jour-là, jeté les bases d'un plan interministériel. Aussi, le 11 février dernier, par 347 voix pour, 151 contre et 65 abstentions, l'Assemblée nationale adoptait le projet de loi « confortant le respect des principes de la République. » "
Veille & Documentation

Bayeux - Café interreligieux - 0 views

  •  
    "Le café interreligieux vous invite à ses rencontres mensuelles, à partir de 18h30, au café des arts, 2 square du théâtre, à Hérouville-St-Clair. Ce café est animé par des représentants de l'Association Islamique et Culturelle du Calvados, de l'Association Culturelle Israélite de Caen, de l'Église Protestante Unie de France, de l'Église catholique. Les rencontres sont ouvertes à tous. Voici les thèmes et les dates des rencontres de l'année 2022-2023 : Le 08 novembre 2022 : Quel est, pour chaque religion, le cœur de la foi ? Le 13 décembre 2022 : La vie après la mort Le 10 janvier 2023 : D'où vient le mal ? Le 14 février 2023 : Le mariage a-t-il du sens ? Le 14 mars 2023 : Regards des religions sur la laïcité Le 18 avril 2023 : Comment accompagner la fin de vie ? Le 16 mai 2023 : Le réchauffement climatique"
Veille & Documentation

Le regard du cardinal Tauran sur Assise et le voyage du Pape dans le Caucase - Radio Va... - 0 views

  •  
    "ntretien - Après l'Arménie au mois de juin, le Pape François est de nouveau attendu dans le Caucase: il se rendra en Géorgie et en Azerbaïdjan du 30 septembre au 2 octobre 2016. Comme le veut la tradition, le Souverain pontife y rencontrera les autorités religieuses et civiles des deux pays. Ce nouveau voyage apostolique sera marqué à la fois par l'œcuménisme à travers sa rencontre à Tbilissi avec le catholicos Ilia II, chef de l'Eglise orthodoxe de Géorgie et le dialogue interreligieux où il s'entretiendra à Bakou avec le cheikh des musulmans du Caucase. Pays à 90% musulman, l'Azerbaïdjan, en guerre avec l'Arménie sera une étape importante sur le chemin du dialogue, comme nous le confirme le cardinal Jean-Louis Tauran. Dans cet entretien, le cardinal Tauran, président du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux, revient également sur la rencontre interreligieuse en cours à Assise. "
Veille & Documentation

La Croix - "Ce 13 juin 1960, le pape Jean XXIII et Jules Isaac ont planté un ... - 0 views

  •  
    "Il y a soixante ans, le 13 juin 1960, le pape Jean XXIII recevait, en audience privée, le célèbre historien Jules Isaac. Jean-Léon Cohen, fondateur du Groupe Jules Isaac et Joël Thierry, son président, ont rédigé un article commémorant ce moment historique : « L'entrevue, d'une durée de plus de vingt minutes, est chaleureuse. Lorsque Jules Isaac se rend au Vatican, sa démarche n'a rien d'une démarche individuelle. Au moment où il pénètre dans le bureau-bibliothèque du pape, il n'y pénètre pas seul : un peuple innombrable l'accompagne, toute la mémoire d'un destin… ». « Fondateur de l'Amitié judéo-chrétienne de France (1948) avec un groupe de chrétiens et de juifs, Jules Isaac a préparé depuis près de huit mois ce rendez-vous… "Mes épreuves, mes deuils, les recommandations suprêmes que j'ai reçues m'ont confirmé que c'était vraiment une mission sacrée. J'ai survécu pour l'accomplir"… » L'octogénaire présenta à Jean XXIII un programme de redressement de l'enseignement chrétien sur les erreurs et les injustices concernant Israël. « Je présente alors ma note conclusive et la suggestion de créer une sous-commission annexe chargée d'étudier la question ». « Le pape réagit aussitôt à la proposition de Jules Isaac : "J'y ai pensé depuis le début de l'entretien". À la demande de Jules Isaac s'il pouvait avoir quelque parcelle d'espoir, il déclare : "Vous avez droit à plus que de l'espoir"… ». « Ce 13 juin 1960, le pape Jean XXIII et Jules Isaac ont planté un "arbre d'amitié" à la croissance vigoureuse qui ne cesse de porter des fruits, comme en témoignent les déclarations et gestes des papes après le Concile et les rencontres sur le terrain entre juifs et chrétiens. » "
Veille & Documentation

Toulouse - Les 80 ans de la lettre de Mgr Saliege qui marque l'histoire - YouTube - 0 views

  •  
    "En 1942, alors que la France discrimine et persécute les populations juives dans le cadre de la collaboration entre le régime de Vichy et l'Allemagne nazie, le préfet de la Haute-Garonne ordonne la déportation de Juifs des camps de Noé et de Récébédou vers les camps de la mort. Cette même année, la France connaitra l'horreur de la rafle du Vel-d'Hiv. Informé, l'archevêque de Toulouse écrit et fait diffuser, le 23 août 1942, une lettre où il dénonce vigoureusement les violences faites aux Juifs et le mépris des droits des personnes. Cette lettre, dont le gouvernement français a essayé de bloquer la diffusion, sera largement reprise et diffusée par le Vatican et sur les ondes de la BBC. Cette lettre, sur la personne humaine, écrite il y a maintenant 80 ans, a fait date et continue d'être d'actualité. Les communautés juives et catholiques de Toulouse se sont associées pour cet anniversaire. 80 ans plus tard, scouts israélites et catholiques et Mgr de Kerimel, Archevêque de Toulouse, lisent ensemble cette lettre qui marque l'histoire. A la demande du Grand Rabin de France ainsi que de celle de Mgr de Moulins Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, la lettre de Mgr Saliège a été lue dans toutes les synagogues et les paroisses de France."
Veille & Documentation

Fondapol - Violence antisémite en Europe 2005-2015 (France, Allemagne, Suède,... - 0 views

  •  
    Quelle est la fréquence des actes antisémites violents dans l'Europe d'aujourd'hui et quelles sont les tendances observables ? Dans quelle mesure les membres de la communauté juive sont-ils exposés dans les différents pays ? Qui sont les auteurs de ces crimes ? Il est évidemment impératif de pouvoir répondre à ces questions aussi précisément que possible si l'on veut combattre efficacement l'antisémitisme, et en particulier l'antisémitisme violent. Le travail présenté dans cette note tente d'établir une première comparaison des niveaux de violence antisémite dans différents pays en combinant les données relatives aux incidents fondées sur les rapports de police avec les résultats d'une enquête sur l'antisémitisme réalisée en 2012 par l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne (FRA). Un échantillon de sept pays (Allemagne, Danemark, France, Royaume-Uni, Norvège, Suède et Russie) permet d'esquisser des analyses mais c'est surtout sur la base des données de quatre pays du panel (France, Royaume-Uni, Allemagne et Suède) que l'étude comparative a été rendue possible. C'est en France que l'exposition des Juifs à la violence antisémite semble la plus forte. Concernant les auteurs d'actes antisémites violents, les données disponibles montrent, en Europe de l'Ouest, la prédominance de personnes de culture musulmane, alors qu'en Russie le profil qui prévaut est celui de militants d'extrême droite. Les résultats présentés ici constituent une première contribution à une évaluation rigoureuse de l'antisémitisme violent dans les pays européens. Ce travail appelle à la construction d'indicateurs communs. La définition d'une mesure précise de l'antisémitisme est l'outil indispensable d'une lutte efficace contre ce redoutable préjugé, capable d'engendrer des comportements violents, y compris meurtriers. Cette étude a été écrite par Johannes Due Enstad, dÃ
Veille & Documentation

Observatoire des religions et de la laïcité - Les Juifs en Europe au tournant... - 0 views

  •  
    "Deux éminents démographes, Sergio DellaPergola et Daniel Staetsky, viennent de publier sous l'égide de l'Institute for Jewish Policy Research (JPR) une étude des plus intéressantes : Jews in Europe at the turn of the Millenium. Population trends and estimates. L'étude porte sur les tendances démographiques actuelles de la population juive en Europe. Les données statistiques proposées incluent ici, dans « toute l'Europe », Chypre (comme pays membre de l'UE) et la Turquie (une bonne majorité de sa population juive vit en effet dans la partie européenne du pays), ainsi que toute la population juive de Russie (y compris au delà de l'Oural). Mais les analyses sont aussi différenciées selon les régions, distinguant les 27 pays de l'Union européenne (UE), le Royaume Uni, les pays de l'ancienne Union soviétique, les Pays baltes, ainsi que les pays nordiques. Les données de nombreuses sources sont utilisées et synthétisées ici, variant selon ce qu'offre chaque pays (recensement formel ou pas), ainsi que les registres des organisations juives et des études de chercheurs, notamment celle sur l'antisémitisme menée en 2018 par l'Agence européenne pour les Droits fondamentaux (enquête en ligne, FRA 2018). "
Veille & Documentation

Crif - Les Chroniques du dialogue judéo-chrétien : Une rencontre, des échanges - 0 views

  •  
    "Découvrez l'émission "Les réponses sans tabou", sur le thème du dialogue judéo-chrétien avec pour invités le père Christophe Le Sourt, responsable des relations avec le judaïsme au sein de l'Église de France et Stéphanie Dassa, directrice de projet au Crif, venue présenter le travail du Crif pour le dialogue judéo-chrétien.  Le dialogue judéo-chrétien est très important pour les deux communautés. Il est à l'origine de réels échanges. Comme le rappelle le Père Christophe le Sourt, "La notion de dialogue est fondamentale. Ce n'est pas deux monologues qui se côtoient, c'est vraiment une rencontre". "
1 - 20 of 1650 Next › Last »
Showing 20 items per page