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Christchurch : les pyromanes appelés à éteindre l'incendie - La Quadrature du... - 0 views

  • Facebook fait mine de prendre conscience du problème de viralité lié à la plateforme en promettant aussi de « renforcer ses intelligences artificielles », encore une fois… Comme si, précisément, la « solution magique » de ses filtres automatisés ne venait pas d’être définitivement décrédibilisée, il y a deux mois, par une poignée d’internautes complices du tueur de Christchurch parvenant à les contourner pendant des jours, manifestement sans grand soucis. D’après Facebook, la première journée, 300 000 copies seraient passé au travers de ses filtres automatisés, n’étant traitées que pas son armée de modérateurs sous-payées et exposés aux pires conditions de travail.
  • Surtout, Facebook sait très bien que sa plateforme ne peut pas être corrigée, à moins de renoncer à son modèle économique, tout comme Google ou Twitter, véritable cœur du problème. La raison d’être de ces plateformes est de réunir le plus de personnes possibles en un seul endroit, pour les surveiller et leur proposer la publicité qui les influencera le plus.
  • Il est techniquement et humainement impossible de modérer d’aussi grosses plateformes pour éviter qu’elles ne deviennent des outils de harcèlement, de haine et de mort. Pire, pour maintenir tous nos cerveaux disponibles, leurs « intelligences artificielles » (qui ne se montrent efficaces qu’ici) entretiennent autant que possible la culture du buzz et, par là, le conflit, la caricature, la peur – tout ce qu’il faut pour éviter l’entraide et la cohésion. C’est le prix à payer pour capter plusieurs milliards de cerveaux en même temps, et ils ne renonceront jamais à nous le faire payer (c’est pourquoi nous luttons pour le développement d’un Web décentralisé et à taille humaine).
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  • Et, bien sûr, leur emprise s’exerce en marchant sur nos libertés fondamentales, exploitant nos données personnelles et violant le RGPD pour mieux nous contrôler (voir nos plaintes devant la CNIL et la première sanction de celle-ci en réponse contre Google).
  • Il y a 2 mois, le Parlement européen a adopté en première lecture le règlement terroriste, dont l’objectif principal est de généraliser les filtres automatisés de Google et Facebook à l’ensemble du Web – oui, ces mêmes filtres qui viennent de démontrer toute leur inefficacité. Pour imposer ces filtres à tout le monde, le gouvernement français, qui est à l’initiative de ce texte avec l’Allemagne, n’a pas peur de détruire le Web européen composé d’une multitude de petits acteurs et, ainsi, de laisser les GAFAM en maîtres. En vrai, ces géants s’étant montrés particulièrement coopératifs dans l’ambition de Macron de « civiliser » Internet, ils apparaissent comme des alliés de choix qu’il vaudrait mieux laisser régner (voir notre premier bilan sur le règlement terroriste).
  • En ce moment, c’est la proposition de loi LREM « contre la haine en ligne » qui reprend cette entente Macron-GAFAM : les géants s’engagent à faire le travail de la police et de la justice sur Internet et, en échange, le gouvernement les présente en « solutions », légitime leur toute puissance, les laisse tranquille et les invite à tous ses événements sur « comment la technologie sauvera le monde ». Comme on l’a vu dans notre dernier article, cette alliance risque aussi de conduire à la censure de critiques anti-Macron ou de mouvements sociaux un peu trop dérangeants…
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    "Facebook, qui participait au lancement de la campagne aux côtés de Google, a aussitôt répondu : il empêchera désormais ses utilisateurs les plus suspects de diffuser des vidéos en direct - outil qu'avait utilisé le tueur de Christchurch. Cette réponse de Facebook est bien à la hauteur des attentes du gouvernement Macron, qui recevait précisément Mark Zuckerberg la semaine dernière : de la poudre aux yeux pour que surtout rien ne change, au mépris de la gravité des événements. "
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Pour l'interopérabilité des géants du Web : lettre commune de 56 organisation... - 0 views

  • Nous, défenseurs d’un Internet neutre, libre et ouvert, appelons le législateur à agir pour que les grandes plateformes deviennent interopérables avec les autres services Internet. L’interopérabilité garantit à tout le monde de ne pas se trouver captif d’une plateforme : de pouvoir librement la quitter, sans perdre ses liens sociaux, et de continuer à communiquer avec ses contacts. L’interopérabilité permet à quiconque de lire depuis un service A les contenus diffusés par ses contacts sur un service B, et d’y répondre comme s’il y était. L’interopérabilité est garantie lorsqu’elle repose sur des standards ouverts.
  • Des services comme Facebook, Twitter et Youtube tiennent leur pouvoir du nombre élevé d’utilisateurs et d’utilisatrices qu’ils ont rendu captives : ce grand nombre incite d’autres personnes à rejoindre leur service, et leur captivité permet de leur imposer une surveillance constante à des fins publicitaires. Aujourd’hui, nombreux sont celles et ceux qui souhaiteraient y échapper mais sont contraints d’y rester sous peine de perdre le contact avec leurs relations. Pourtant, en dehors de ces plateformes, des services interopérables réunissent déjà des millions de personnes (Mastodon, Diaspora, PeerTube…), notamment via le protocole d’interopérabilité ActivityPub publié par le W3C en 2018. Ces réseaux décentralisés, basés sur des logiciels libres, sont co-hébergés par une multitude d’acteurs distribuant largement les coûts entre eux, ce qui contribue à l’émergence de modèles économiques bien plus respectueux des libertés que celui de la publicité ciblée.
  • Migrer vers ces services permettrait aussi d’échapper à l’environnement toxique entretenu sur Facebook, Youtube ou Twitter. Ces géants favorisent la diffusion des contenus qui maintiennent au mieux notre attention, souvent les plus anxiogènes ou caricaturaux. À l’opposé de la voie prise par les récentes lois de censure, il ne faut pas espérer que ces plateformes freinent la diffusion de propos haineux, trompeurs ou dangereux, car leur modèle économique, au contraire, renforce cette diffusion. Il est urgent de permettre à toute personne d’échapper à la surveillance et à la toxicité de ces grandes plateformes en rejoignant des services libres, décentralisés et à taille humaine sans conséquences nocives sur ses liens sociaux. La loi doit imposer cette interopérabilité.
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    "La Quadrature du Net, avec 56 organisations de défense des libertés, organisations professionnelles, hébergeurs et FAI associatifs, demandent au gouvernement et au législateur d'agir pour que les grandes plateformes (Facebook, Youtube, Twitter…) deviennent interopérables avec les autres services Internet."
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Exclusive: dramatic slowdown in global growth of internet access | Technology | The Gua... - 0 views

  • The growth of internet access around the world has slowed dramatically, according to new data, suggesting the digital revolution will remain a distant dream for billions of the poorest and most isolated people on the planet.
  • In 2014 the UN predicted that half the world would be online by 2017, but the slowdown means that line will not be crossed until May 2019, only months before the UN sustainable development goal of affordable internet access for all by 2020. The UN defines being online as having used the internet from any device in any location at least once in the past three months.
  • Had growth rates held steady near the 11% average for 2005 to 2017, more than half a billion extra people would now be online. Of the 3.8 billion who remain unconnected, an alarming proportion are women. In poor urban areas, men can outnumber women on the internet as much as two to one.
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  • Beyond missing out on economic opportunities, people who are unconnected are cut off from online public debates, education, social groups and the means to access digital government services such as filing taxes and applying for ID cards. “As our daily lives become increasingly digital, these offline populations will continue to be pushed farther to the margins of society,” the report states.
  • Many of those offline are in areas that are difficult, and therefore costly, to hook up to the internet. The expense puts telecoms providers off because the communities are those least able to afford the high prices they must charge to get a return on the investment. At the same time, the internet may have little appeal for people in the world’s most remote regions. Even if they can afford the mobile phone and data costs, they may lack the skills to go online, and find little of interest in a language they know if they do.
  • The persistent wage gap between men and women plays a large part in the digital gender divide but is far from the only factor. “Women are more likely to be left out because of economic inequalities and to a great extent social norms,” said Nanjira Sambuli, who leads the Web Foundation’s efforts to promote equal access to the Web. “In some communities the whole idea of women owning anything of their own, even a mobile phone, is frowned upon.”
  • She added: “It’s a stark reminder that technology is not a silver bullet that is going to solve inequalities that exist and have continued to exist because of real factors that need to be addressed. These are challenges that have been kicked down the road.”
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    "Report showing dramatic decline in internet access growth suggests digital revolution will remain a distant dream for billions of people"
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« À l'ère post-Snowden, on ne peut plus se voiler la face» - 0 views

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    "L'universitaire américain Yochai Benkler fait partie de ces intellectuels qui pensent l'impact d'Internet sur nos sociétés depuis les années 1990. Le professeur d'études juridiques entrepreneuriales à Harvard est aujourd'hui membre d'une commission lancée le 11 septembre 2018 par l'ONG Reporters sans frontières et chargée de travailler à la rédaction d'une future « déclaration sur l'information et la démocratie ». Nous avons à cette occasion pu échanger avec l'auteur de The Wealth of Networks (La Richesse des Réseaux) autour de ses thèmatiques de prédilection : les communs, le rôle du domaine public informationnel et de la collaboration décentralisée dans l'innovation et la place de la liberté dans une économie et une société en réseau. Sans oublier de faire le point sur les évolutions récentes du Web, et ce qu'elles impliquent sur nos démocraties et nos sociétés. "
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Pourquoi la technologie n'est pas démocratique et comment elle peut le devenir - 0 views

  • les technologies font rarement l’objet de débats démocratiques, il nous semble même étrange d’accoler les deux termes, comme si ce qui était « technique » sortait par principe de la sphère du débat. Les seuls critères peut-être, qui mériteraient des discussions, seraient les analyses coûts / bénéfices et les risques sanitaires et environnementaux.
  • Comment expliquer ce déficit démocratique ? Sclove le met sur le compte d’un malentendu à propos de la technologie : nous aurions trop tendance à penser chaque objet à travers un usage unique. Un marteau par exemple, sert à planter un clou et ce serait tout. En fait, lorsqu’un homme plante un clou, il développe ses muscles, sue, s’affirme, se souvient des mythes de Vulcain et Thor, du garage de son grand-père, etc. Le marteau lui, a nécessité de couper un arbre, extraire du minerai de fer, c’est un objet plutôt utilisé pour travailler seul (il n’a qu’un manche) qui véhicule donc une certaine forme d’organisation du travail. Comme toutes les technologies, les marteaux sont « polypotents », c’est-à-dire bourrés d’effets secondaires et d’externalités de toutes sortes qui passent bien souvent à la trappe. C’est au regard de ces effets qu’une démocratie devrait pouvoir anticiper, jauger, et décider ou non d’adopter une technologie.
  • La seconde critique affirme que « prévoir » les externalités positives ou négatives d’une technologie est difficile. Sclove l’admet volontiers mais nuance néanmoins : il reste que les citoyens sont les plus à même de savoir si une technologie va changer leur vie, les forcer à travailler ensemble ou isolément, procurer du plaisir ou de l’apathie, accroitre ou non l’autonomie ou la dépendance à une entité centralisée. Qui plus est, la démocratie technique n’agit pas qu’à l’endroit des nouveautés, elle concerne également le régime technologique présent : questionner l’existant est aussi une manière de ne pas le renforcer dans ses défauts.
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  • Mais tout n’est pas si simple et les résistances sont nombreuses. La démocratie technique souffre de deux critiques majeures. La première prétend que les gens simples ne sont « pas capables » de prendre ce genre de décisions, ne font pas le poids face aux avis d’experts, en bref, la parole populaire est envisagée comme un risque à ne pas prendre.
  • En fait, les freins à la démocratie technique sont ceux dont souffre la représentativité citoyenne en général (la démocratie participative, le tirage au sort) : une certaine peur de la parole populaire et une foi aveugle en un régime technocratique qui pourrait s’absoudre de toute position idéologique, quand bien même il est incapable d’observer les siennes. Cela s’explique. Pour Sclove, les citoyens ont davantage d’intérêt au développement de la démocratie que les experts car ils sont plus à même de comprendre comment la technologie va concrètement changer leur vie.
  • Très concrètement, les technologies peuvent être autoritaires (quand par exemple elles perpétuent des hiérarchies illégitimes), individualisées (lorsque les individus peuvent leur attribuer seuls un rôle ou un autre), communautaires ou coopératives (lorsqu’elles perpétuent des hiérarchies légitimes, par exemple une hiérarchie qui amène à plus de démocratie), de masse (ce qui implique une élite détachée du reste) et transcommunautaires (qui facilite les relations entre plusieurs communautés).
  • De cette patiente déconstruction des enjeux démocratiques liés aux différents régimes technologiques, Richard Sclove dégage un certain nombre de critères de nature à faciliter la prise de décision démocratique. Pour commencer, il faudrait veiller à trouver le juste équilibre entre toutes ces formes de technologies (c’est-à-dire le bon rapport de pouvoir). Richard Sclove propose ensuite de « limiter les techniques débilitantes »
  • Parmi les autres « critères de conception démocratiques », Richard Sclove mentionne les technologies permettant une relative autonomie, capables de contenir les externalités environnementales et sociales à l’intérieur du domaine politique local, soutenables écologiquement et flexibles, c’est-à-dire susceptible de recevoir des évolutions facilement.
  • Ces critères peuvent bien sûr soulever un certain nombre de craintes légitimes. Un cadre aussi strict n’est-il pas l’assurance de signer l’arrêt de mort de toute innovation ? Richard Sclove répond par la négative. D’une part, les procédés démocratiques qu’il promeut (inspirés des modèles de conférences de consensus et autres conférences citoyennes) agissent toujours à un niveau relativement local. Si une technologie n’est pas adoptée à un endroit, elle le sera probablement ailleurs, l’objectif étant de favoriser un pluralisme technologique. Si la technologie s’avère être sans risque, alors elle pourra se diffuser.
  • Entrer dans le concret est une autre paire de manche. Pour Sclove, la première étape doit être celle de la prise de conscience. Il faudrait commencer au niveau local, par inventorier les technologies selon les critères déjà expliqués.
  • Il faudrait aussi changer de regard sur la technologie, les discours médiatiques sont bien souvent focalisés sur des « découvertes stupéfiantes » et autres « récits sensationnels ». Il faut une critique sociale de la technologie qui ne soit pas une parole descendante de la part des « experts-qui-éclairent-les-masses. »
  • Concernant le type d’institutions à mettre en place, pas de suspense, il faut tester, échouer, apprendre. De nombreuses approches déjà bien documentées ont fait leurs preuves. Le point sensible reste la bonne représentativité des citoyens. Structurellement, les experts sont surreprésentés car le personnel politique, peu formé et en manque de temps, se repose sur un personnel non-élu qui les sollicite. Ceux-là sont rarement impartiaux, peu à même d’envisager les implications sociales et politiques d’une technologie et participent pourtant à des décisions d’envergure (comme on l’a vu dans le cas des systèmes automatisés pour les aides sociales). I
  • Pour autant, nous ne devrions pas totalement baisser les bras : il reste des tas d’endroits où un contrôle démocratique est possible et même souhaitable : transport et mobilité, urbanisme, automatisation du travail, ces champs sont bien souvent laissés à l’appréciation d’entreprises, de techniciens et d’experts qui peinent à solliciter les citoyens (si tant est qu’ils le veuillent).
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    "L'innovation, loin de n'être qu'une affaire technique, transforme profondément et durablement les sociétés. La plupart des technologies sont pourtant adoptées sans qu'aucun processus démocratique ne soit mis en oeuvre. Le citoyen peut-il avoir son mot à dire, et sous quelle forme ? Cette question essentielle a été posée il y a 15 ans par Richard Sclove, fondateur du Loka Institute. Mais Où Va Le Web, média d'analyse souhaitant « p(a)nser le numérique », s'est plongé dans un essai d'autant plus intéressant qu'il promeut des procédés démocratiques concrets, des conférences de consensus aux « Déclarations d'impact social et politique »"
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affordance.info: Undocumented Men - 0 views

  • De fait nous semblons aujourd'hui n'avoir que deux choix fondés sur deux doctrines s'excluant mutuellement : Doctrine n°1 : La vie privée est une anomalie et si vous n'avez rien à vous reprocher vous n'avez rien à cacher. Soit le scénario d'une surveillance totale et globale de chacun de nos comportements par les grandes firmes tech en lien avec les états. Un projet au mieux de nature totalitaire et au pire de nature fasciste. Doctrine n°2 : La vie privée est un droit constitutionnel dont les états et les grandes firmes technologiques doivent être garants. Et là vous aurez toujours quelqu'un pour commencer à parler des exceptions, toujours un "oui mais" : "oui mais s'il s'agit de pédophilie ? De terrorisme ? D'empêcher un pilote d'avion mentalement déséquilibré de causer la mort de centaines de personnes ? A quel moment commence le "principe d'une surveillance de précaution" et quel aspect du droit fondamental à la vie privée doit-il fouler au pied ?" Et on ne s'en sort pas. 
  • Seul un troisième scénario pourra nous permettre d'éviter le pire. Il nécessite de passer par : la multiplication d'outils effectivement respectueux de notre vie privée dans le traitement technique des données qui y circulent (c'est la cas de DuckDuck Go, de Qwant, et de quelques autres) le déploiement de solutions alternatives à la toute puissance des GAFAM (comme l'initiative Dégooglisons internet le permet déjà, et comme le permettrait encore davantage la création d'un index indépendant du web combiné à la mutualisation déjà effective de ressources en Creative Commons) le soutien politique (et législatif) au déploiement du logiciel libre la formation à l'explicitation des enjeux de la surveillance ("Surveillance://" de Tristan Nitot en est un exemple magnifique) la prise de conscience que les données dont nous parlons sont avant tout celles de notre servitude volontaire
  • Demain peut-être, lorsque la dystopie se sera définitivement installée, ne nous faudra-t-il plus parler de "sans papiers" mais de "sans comptes". Des individus sans trace sociale numérique qui permette de les documenter. Ils ne seront plus "undocumented" mais "undigitized", non-numérisés. Et donc non-surveillables. Peut-être que ce sera une chance. Probablement même. De nouvelles formes de résistance documentaire émergeront, de nouvelles pédagogies contre la surveillance seront nécessaires. Et nous serons sans  peur, mais jamais sans reproche(s), car nous aurons compris que la doctrine selon laquelle "si nous n'avons rien à nous reprocher nous n'avons rien à cacher" est la source de tous les totalitarismes, que la vie privée est tout sauf une anomalie. Alors oui nous serons sans peur, dussions-nous pour cela rejoindre la cohorte de toutes celles et ceux qui sont, aujourd'hui, sans documents. Car cette humanité "undocumented" est bien plus qu'une humanité "sans papiers", elle est une humanité "non-documentée", en ce sens elle est aussi libre qu'elle permet de pointer et de mesurer notre propre asservissement aux nouveaux ordres documentaires. 
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    "Deuxio, sa haine viscérale est adressée à des communautés et à des minorités (rien de nouveau sous le fascisme ordinaire ...) mais elle se caractérise en cela qu'elle stigmatise principalement ces communautés du fait de leur absence de papiers (les fameux "Undocumented Men") et qu'elle utilise, pour conduire et guider cette haine, les outils et les métriques ne pouvant s'appliquer qu'à une population "sur-documentable". C'est ainsi que Cambridge Analytica a joué un rôle majeur dans la construction de sa victoire ; c'est ainsi également que la toute puissance du discours totalitaire est d'autant plus efficiente qu'elle s'applique à des communautés ciblées parce que sur-documentées (et sur-documentables) ; c'est ainsi, enfin, qu'il faut voir la volonté affichée de récupérer à toute force les mots de passe de ces "undocumented men" car cela permet au discours totalitaire et au projet fasciste qui le sous-tend de faire entrer le monde dans les deux seules catégories binaires qu'il comprend et qui composent son horizon et son projet : d'un côté ceux qu'il est possible de contrôler et de manipuler (les "sur-documentés") et de l'autre ceux contre qui il faut diriger la haine des premiers (les "sous-documentés", les "undocumented")."
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Open source sustainability | TechCrunch - 0 views

  • Engineers around the world pour their sweat and frankly, their hearts into these passion projects that undergird all software in the modern internet economy. In exchange, they ask for nothing in return except for recognition and help in keeping their projects alive and improving them. It’s an incredible movement of decentralized voluntarism and represents humanity at its best.
  • Two years later, a new crop of entrepreneurs, open source maintainers, and organizations have taken Eghbal up on that challenge, developing solutions that maintain the volunteer spirit at the heart of open source while inventing new economic models to make the work sustainable. All are early, and their long-term effects on the output and quality of open source are unknown. But each solution offers an avenue that could radically change the way we think of a career in open source in the future.
  • Eghbal’s report two years ago summarized the vast issues facing open source maintainers, challenges that have remained essentially unchanged in the interim. It’s a quintessential example of the “tragedy of the commons.” As Eghbal wrote at the time, “Fundamentally, digital infrastructure has a free rider problem. Resources are offered for free, and everybody (whether individual developer or large software company) uses them, so nobody is incentivized to contribute back, figuring that somebody else will step in.” That has led to a brittle ecosystem, just as open source software reached the zenith of its influence.
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  • Eghbal pointed to OpenSSL as an example, a library that powers a majority of encrypted communications on the web. Following the release of the Heartbleed security bug, people were surprised to learn that the OpenSSL project was the work of a very small team of individuals, with only one of them working on it full-time (and at a very limited salary compared to industry norms).
  • No one wants open source to disappear, or for maintainers to burnout. Yet, there is a strong cultural force against commercial interests in the community. Money is corrupting, and dampens the voluntary spirit of open source efforts. More pragmatically, there are vast logistical challenges with managing money on globally distributed volunteer teams that can make paying for work logistically challenging.
  • Kyle Mitchell, a lawyer by trade and founder of License Zero, says that there is an assumption that “Open source will continue to fall from the sky like manna from heaven and that the people behind it can be abstracted away.” He concludes: “It is just really wrong.”That view was echoed by Henry Zhu, who is the maintainer of the popular JavaScript compiler Babel. “We trust startups with millions of VC money and encourage a culture of ‘failing fast,’ yet somehow the idea of giving to volunteers who may have showed years of dedication is undesirable?” he said.
  • Mitchell believes that one of the most important challenges is just getting comfortable talking about money. “Money feels dirty until it doesn’t,” he said. “I would like to see more money responsibility in the community.” One challenge he notes is that “learning to be a great maintainer doesn’t teach you how to be a great open source contractor or consultant.” GitHub works great as a code repository service, but ultimately doesn’t teach maintainers the economics of their work.
  • Perhaps the greatest debate in sustaining open source is deciding who or what to target: the individual contributors — who often move between multiple projects — or a particular library itself.
  • Patreon is a crowdsourced subscription platform, perhaps best known for the creatives it hosts. These days though, it is also increasingly being used by notable open source contributors as a way to connect with fans and sustain their work. Aboukhadijeh launched his page after seeing others doing it. “A bunch of people were starting up Patreons, which was kind of a meme in my JavaScript circles,” he said. His Patreon page today has 72 contributors providing him with $2,874 in funding per month ($34,488 annually).
  • That may seem a bit paltry, but he explained to me that he also supplements his Patreon with funding from organizations as diverse as Brave (an adblocking browser with a utility token model) to PopChest (a decentralized video sharing platform). That nets him a couple of more thousands of dollars per month.
  • Aboukhadijeh said that Twitter played an outsized role in building out his revenue stream. “Twitter is the most important on where the developers talk about stuff and where conversations happen…,” he said. “The people who have been successful on Patreon in the same cohort [as me] who tweet a lot did really well.”
  • For those who hit it big, the revenues can be outsized. Evan You, who created the popular JavaScript frontend library Vue.js, has reached $15,206 in monthly earnings ($182,472 a year) from 231 patrons. The number of patrons has grown consistently since starting his Patreon in March 2016 according to Graphtreon, although earnings have gone up and down over time.
  • While Patreon is one direct approach for generating revenues from users, another one is to offer dual licenses, one free and one commercial. That’s the model of License Zero, which Kyle Mitchell propsosed last year. He explained to me that “License Zero is the answer to a really simple question with no simple answers: how do we make open source business models open to individuals?”
  • License Zero is a permissive license based on the two-clause BSD license, but adds terms requiring commercial users to pay for a commercial license after 90 days, allowing companies to try a project before purchasing it. If other licenses aren’t available for purchase (say, because a maintainer is no longer involved), then the language is no longer enforceable and the software is offered as fully open source. The idea is that other open source users can always use the software for free, but for-profit uses would require a payment.
  • Mitchell believes that this is the right approach for individuals looking to sustain their efforts in open source. “The most important thing is the time budget – a lot of open source companies or people who have an open source project get their money from services,” he said. The problem is that services are exclusive to a company, and take time away from making a project as good as it can be. “When moneymaking time is not time spent on open source, then it competes with open source,” he said.
  • Supporting individuals makes a lot of sense, but often companies want to support the specific projects and ecosystems that underpin their software. Doing so can be next to impossible. There are complicated logistics required in order for companies to fund open source, such as actually having an organization to send money to (and for many, to convince the IRS that the organization is actually a non-profit). Tidelift and Open Collective are two different ways to open up those channels.
  • Fischer and his team wanted to create a platform that would allow open source ecosystems to sustain themselves. “We felt frustrated at some level that while open source has taken over a huge portion of software, a lot of the creators of open source have not been able to capture a lot of the value they are creating,” he explained.Tidelift is designed to offer assurances “around areas like security, licensing, and maintenance of software,” Fischer explained. The idea has its genesis in Red Hat, which commercialized Linux. The idea is that companies are willing to pay for open source when they can receive guarantees around issues like critical vulnerabilities and long-term support. In addition, Tidelift handles the mundane tasks of setting up open source for commercialization such as handling licensing issues.
  • Tidelift initially launched in the JavaScript ecosystem around React, Angular, and Vue.js, but will expand to more communities over time. The company has raised $15 million in venture capital from General Catalyst and Foundry Group, plus former Red Hat chairman and CEO Matthew Szulik.
  • Fischer hopes that the company can change the economics for open source contributors. He wants the community to move from a model of “get by and survive” with a “subsistence level of earnings” and instead, help maintainers of great software “win big and be financially rewarded for that in a significant way.”
  • Where Tidelift is focused on commercialization and software guarantees, Open Collective wants to open source the monetization of open source itself.Open Collective is a platform that provides tools to “collectives” to receive money while also offering mechanisms to allow the members of those collectives to spend their money in a democratic and transparent way.
  • Xavier Damman, founder president of Open Collective, believes that this radical transparency could reshape how the economics of open source are considered by its participants. Damman likens Open Collective to the “View Source” feature of a web browser that allows users to read a website’s code. “Our goal as a platform is to be as transparent as possible,” he said.
  • Open Collective was launched in late 2015, and since then has become home to 647 open source projects. So far, Webpack, the popular JavaScript build tool, has generated the most revenue, currently sitting at $317,188 a year. One major objective of the organization is to encourage more for-profit companies to commit dollars to open source. Open Collective places the logos of major donors on each collective page, giving them visible credit for their commitment to open source.
  • Damman’s ultimate dream is to change the notion of ownership itself. We can move from “Competition to collaboration, but also ownership to commons,” he envisioned.
  • It’s unfortunately very early days for open source sustainability. While Patreon, License Zero, Tidelift, and Open Collective are different approaches to providing the infrastructure for sustainability, ultimately someone has to pay to make all that infrastructure useful. There are only a handful of Patreons that could substitute for an engineer’s day job, and only two collectives by my count on Open Collective that could support even a single maintainer full time. License Zero and Tidelift are too new to know how they will perform yet.
  • The change though can happen through all of us who work on code — every software engineer and product manager. If you work at a for-profit company, take the lead in finding a way to support the code that allows you to do your job so efficiently. The decentralization and volunteer spirit of the open source community needs exactly the same kind of decentralized spirit in every financial contributor. Sustainability is each of our jobs, every day. If we all do our part, we can help to sustain one of the great intellectual movements humanity has ever created, and end the oxymoron of open source sustainability forever.
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    "Open source maintainers are exhausted and rarely paid. A new generation wants to change the economics."
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Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre point - LinuxFr.org - 0 views

  • « Si le Bitcoin consomme autant d’électricité que le Maroc, c’est une catastrophe, non ? » Actuellement le Bitcoin consommerait autant d’électricité que le Maroc. En fait, si on ne peut pas parler de catastrophe écologique c’est tout simplement parce que ce mot est plutôt employé pour une pollution flagrante (genre marée noire ou autre pollution chimique). Mais le fait est que le bitcoin consomme tous les jours et tous les jours un peu plus, la facture énergétique s’allonge et s'accroît ; c’est comme fumer : ça détruit un peu tous les jours les poumons et on ne parle de catastrophe que lorsque le cancer est là. Le Bitcoin seul ne crée pas le réchauffement climatique, mais il fait partie des nombreux systèmes qui tendent à l’aggraver. Donc : Si le Bitcoin consomme autant d’électricité que le Maroc, ce n’est pas une catastrophe mais ça n’est clairement pas bon du tout. Pour simplifier je vais diviser les erreurs de raisonnement en quatre parties : La fausse simplification consommation continue et gaspillée n’équivaut pas à pollution On ne compare que ce qui est comparable Oui, l’énergie du Bitcoin est gaspillée Les 2 phases d’optimisation en ingénierie
  • « …parfois l’électricité est là et inutilisée. C’est le cas des panneaux solaires, des barrages hydro-électriques ou des centrales nucléaires qui produisent de l’électricité, quoi qu’il arrive. On ne peut pas faire ON/OFF. Et l’électricité est pour le moment difficilement transportable. » 2 divisions par 0 et un verre de vin : Une plutôt évidente : “les panneaux solaires qui produisent de l’électricité quoi qu’il arrive” … sauf quand il fait nuit, quand la météo n’est pas clémente ou quand ils sont sales. L’autre division par 0 : “l’électricité est pour le moment difficilement transportable”. Difficilement par rapport à quoi ? Car en fait c’est sûrement la source d’énergie la plus transportable qui soit. D’ailleurs les pays européens sont interconnectés entre eux et s’échangent de l’électricité (bien plus rapidement qu’une transaction Bitcoin
  • Et même s’il est possible actuellement de perdre de l’énergie verte (en 2017 la Californie a perdu 300 000 MW faute d’utilisation). Cela démontre juste l’immaturité des réseaux électriques intelligents (smart grid).
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  • “Les comparaisons que j’ai vues sont toutes plus absurdes les unes que les autres”, celle-ci en est un parfait exemple. Reprenons: qu’est ce que Bitcoin : Un système d’échange de valeurs. Ok, donc utiliser Bitcoin c’est comme payer avec sa carte bleue : le système a le même but. Donc ici, on essaye de nous faire avaler que 30 millions de personnes qui ne font que payer régulièrement avec leur carte bleue c’est pareil que 33 millions qui, en plus eux aussi, d’utiliser une carte bleue de temps en temps, se déplacent, s’éclairent, utilisent leurs ordinateurs, leurs machines, rechargent leurs téléphones, ont une climatisation, font fonctionner leurs entreprises … etc, bref 33 millions de personnes qui vivent. Non ce n’est pas du tout comparable : le fait que 30 millions d’utilisateurs de Bitcoin consomment autant que 33 millions de marocains démontre l’inefficacité énergétique extrême du Bitcoin.
  • « Surprise, le Bitcoin consomme à peine plus que la production des pièces de monnaies et des billets de banque ! Or, rappelons que les pièces et billets ne représentent que 8% de la masse monétaire totale et plus spécifiquement 6,2% pour la zone euro. » Effectivement je suis surpris ! Car je n’ai pas du tout les mêmes chiffres pour la production de monnaie. Mais j’ai l’impression que Ploum a intégré l’extraction de l’or dans le coût de production de monnaie ce qui est faux depuis de nombreuses années (j’y reviens juste après) Pour le coût de la monnaie fiduciaire je vais citer Emmanuelle Assouan, de la Banque de France :« le coût de fabrication d'un billet se situe entre 5 et 10 centimes d'euro. Une validation d'une transaction bitcoin c'est 215 kilowatts-heure… » 6.6. « Or, outre la consommation énergétique, l’extraction de l’or est extrêmement contaminante (notamment en termes de métaux lourds comme le mercure). » Donc l’excuse c’est “lui il pollue plus que moi, donc je peux polluer aussi”. C’est la défense Chewbacca !
  • 6.10. « Sans compter que nous n’en sommes qu’au début ! Bitcoin a le potentiel pour devenir une véritable plateforme décentralisée qui pourrait remplacer complètement le web tel que nous le connaissons et modifier nos interactions sociales et politiques : votes, communications, échanges sans possibilité de contrôle d’une autorité centralisée. » L’inefficience de Bitcoin a une conséquence lourde en plus de polluer : il ne scale pas (c’est à dire : très mauvaise montée en échelle). Il plafonne à 7 transactions par seconde, ce qui à l’échelle de la planète : 7 milliards d’utilisateurs potentiels, est vraiment … minable (presque sans mauvais jeux de mot). Pour comparer : VISA effectue en moyenne plus de 1600 transactions par seconde et des pics bien plus importants sont absorbés sans problème. Donc, non, sans résoudre le problème d’efficience, Bitcoin ne peut pas faire plus que ce qu’il fait aujourd’hui, c’est à dire finalement ne servir qu’à très peu d’utilisateurs.
  • Ploum ne parle que de la “Proof Of Work” comme concept de sécurisation. C’est pourtant une partie du système particulièrement inélégante qui devrait être remplacée par quelque chose de moins énergivore. Ethereum veut passer à la “Proof Of Stake” (preuve d’enjeux, moins énergivore) par exemple. Gridcoin remplace la “Proof Of Work” par des calculs utiles à l’humanité Duniter applique un handicap aux utilisateurs ayant trop de puissance de calcul ce qui évite la course à la puissance polluante. Bref, la consommation énergétique outrancière de Bitcoin n’est pas une fatalité pour les crypto monnaies.
  • Une image plus juste : le Bitcoin est actuellement comme un tracteur auquel on ajouterait des chariots, plus on lui ajoute de chariots, plus il crache de la fumée noire en faisant un boucan d'enfer et plus sa vitesse diminue … même si sa vitesse n’atteint jamais 0 km/h. A partir d’un certain nombre de chariots sa vitesse est tellement basse qu’il en devient inutilisable. Ici les chariots sont les utilisateurs et la vitesse représente les frais et la rapidité/lenteur des transactions. Ploum voudrait nous dire que ce tracteur rejette une fumée noire qui est une merveille d’écologie et que ce tracteur peut prendre l’autoroute sans rien y changer. Mais que c’est l’autoroute et notre perception de la vitesse qu’il faudrait adapter au système …
  • Je vous prie de croire que je n’ai aucune raison particulière de défendre les banques ou les états. Un système d’échange décentralisé est une bonne chose, mais pour moi laisser une planète dans le meilleur état possible à mes enfants est bien plus important.
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    "Cet article est une réponse à celui de Ploum visible ici et ici. D'ordinaire j'aime bien les articles de Ploum, sa plume est plaisante et son analyse me paraît souvent juste; mais dans son article sur la consommation énergétique du Bitcoin, Ploum use de contre-vérités, de raccourcis et de métaphores inadaptées pour arriver à ses fins. Je vais m'attacher à démontrer qu'avec un minimum de connaissances des problèmes d'un réseau électrique, de la consommation d'énergie et de rendement il est impossible de considérer ce gaspillage d'énergie comme négligeable. Je reviendrai sur le pourquoi il est urgent d'être efficient dans tous les domaines. C'est-à-dire qu'il ne suffit pas "d'utiliser de l'énergie verte puis c'est tout", une telle affirmation relève d'une ignorance des problèmes liés à la transition énergétique."
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Les Communs numériques sont-il condamnés à devenir des « Communs du capital »... - 0 views

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    Faudrait-il que les géants du numérique fassent davantage et qu'ils prennent en charge de manière significative la soutenabilité à long terme du Commun numérique que représente Wikipédia ? Cette question renvoie à celle de la réciprocité pour les Communs, qui est à la fois absolument essentielle et très ambivalente. Si on élargit la perspective aux logiciels libres, force est de constater que ces Communs sont devenus une infrastructure essentielle sans laquelle Internet ne pourrait plus fonctionner aujourd'hui (90% des serveurs dans le monde tournent sous Linux, 25% des sites internet utilisent WordPress, etc.). Mais beaucoup de ces projets souffrent d'un problème de maintenance et de financement, car leur développement repose sur des communautés dont les moyens sont sans rapport avec l'importance des ressources qu'elles mettent à disposition du monde entier. C'est ce que montre très bien l'ouvrage « Sur quoi reposent nos infrastructures numériques ? Le travail invisible des faiseurs du web » signé par Nadia Enghbal
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move-commons | Sharing initiatives - 0 views

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    Move Commons (MC) is a simple web tool for initiatives, collectives and NGOs to declare and visualize the core principles they are committed to. The idea behind MC follows the same mechanics of Creative Commons tagging cultural works, providing a user-friendly, bottom-up, labeling system for each initiative with 4 meaningful icons and some keywords. It aims to boost the visibility and diffusion of such initiatives, building a network among related initiatives/collectives across the world and allowing mutual discovery. Thus, it can facilitate the climb up to critical mass. Added to which, newcomers could easily understand the collective approach in their website, and/or discover collectives matching their field/location/interests with a simple search. Although there are a few initiatives already with their MC, it is still a beta-version under development, with the support of the Medialab-Prado Commons Lab .
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Charter for Building a Data Commons for a Free, Fair and Sustainable Future | CommonsBlog - 0 views

  • 1. **Reflect on your intentions together** Discuss the core of your project again and again. Everybody involved should always feel in resonance with the direction in which it’s heading.
  • 2. **Make your community thrive** For the project to be successful, a reliable community is more important than anything else. Care for those who might support you when you need them most.
  • 3. **Separate commons and commerce** Mapping for the commons is different from producing services or products to compete on the map-market.
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  • 4. **Design for interoperability** Think of your map as a node in a network of many maps. Talk with other contributors to the Data Commons to find out if you can use the same data model, licence and approach to mapping.
  • 5. **Care for a living vocabulary** Vocabularies as entry points to complex social worlds are always incomplete. Learn from other mappers‘ vocabularies. Make sure your vocabulary can be adjusted. Make it explicit and publish it openly, so that others can learn from it too.
  • 6. **Document transparently** Sharing your working process, learnings and failures allow others to replicate, join and contribute. Don’t leave documentation for after. Do it often and make it understandable. Use technologies designed for open cooperation.
  • 7. **Crowdsource what you can** Sustain your project whenever possible with money, time, knowledge, storing space, hardware or monitoring from your community or public support. Stay independent!
  • 8. **Use FLOSS tools** It gives you the freedom to further develop your own project and software according to your needs. And it enables you to contribute to the development of these tools.
  • 9. **Build upon the open web platform** Open web standards ensure your map, its data and associated applications cannot be enclosed and are prepared for later remixing and integration with other sources.
  • 10. **Own your data** In the short run, it seems to be a nightmare to refrain from importing or copying what you are not legally entitled to. In the long run, it is the only way to prevent you from being sued or your data being enclosed. Ban Google.
  • 11. **Protect your data** To own your data is important, but not enough. Make sure nobody dumps your data back into the world of marketization and enclosures. Use appropriate licenses to protect your collective work!
  • 12. **Archive your project** When it doesn’t work anymore for you, others still might want to build on it in the future.
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    "Nations-States rely on constitutions. Common(er)s find common ground through a Charter. If you are part of the co-creation of a powerful Data Commons - through mapping, coding, data modelling or other activities - this is for you. It is an fundamental building-block for online and offline cooperation. The following is version 0.6 of what has been called in previously: Charter for Building a Data Commons of Alternative Economies or Mapping for the Commons Manifesto. We, the participants of the Intermapping meeting (March 2017 in Florence), hope to hereby publish a version that provides orientation to the countless mapping processes for a free, fair and sustainable world. We invite you to work together on the practical issues: how to implement the principles outlined in the Charter (see below)? Let's federate our efforts to make the Commons thrive!"
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CHATONS, le collectif anti-GAFAM ? - Framablog - 0 views

  • Pour faire court, CHATONS serait un peu aux services libres ce que la Fédération FDN est aux fournisseurs d’accès internet libres : un moyen de rassembler, de mutualiser, de décentraliser, de donner de la visibilité, de fédérer autour de valeurs communes, de faciliter l’essaimage, mais sans pour autant centraliser, rigidifier, contrôler ces structures.
  • Framasoft ne couvre pas l’ensemble des besoins, et ne propose aucune garantie de disponibilités dans ses Conditions Générales d’Utilisation. Il serait donc utile de répartir la charge et les services sur différentes organisations, non seulement pour éviter les silos de données, mais aussi pour s’assurer de ne laisser aucun utilisateur dans l’impasse. L’un des objectifs serait de mettre en réseau les différentes organisations volontaires, afin qu’elles puissent proposer des services complémentaires (voir redondants) aux utilisateurs.
  • Pas encore, mais il est certain qu’Internet, tel que nous le connaissons, est en train de changer. Et pas forcément dans le bon sens. Les attaques contre la neutralité du net se multiplient (malgré quelques victoires). Google et Apple sont aujourd’hui les deux plus grosses capitalisation boursières mondiales, tous secteurs confondus. La valeur de leurs actions équivaut aux PIB d’États « riches » comme l’Argentine, la Belgique ou la Suède. La trésorerie des GAFAM leur permettent de faire un lobbying à une échelle jamais connue auparavant, leur assurant à terme d’avoir des lois, des réglementations, qui joueront en leur faveur. Cette puissance financière leur permet de racheter n’importe quelle start-up de la planète, leur confiant la maîtrise des innovations. La loi de Moore permet d’envisager des collectes, agrégation et analyse de données toujours plus importantes. L’internet des objets va accélérer ce mouvement et lui donner une ampleur nouvelle en « sortant » les pratiques de surveillance des périphériques habituels. Ces pratiques de surveillance sont adossées à des lois publiées en procédure accélérée, sans recul sur leur efficacité.
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  • Si nous voulons une économie qui soit aussi sociale et solidaire, il va nous falloir un internet qui soit aussi social et solidaire. Et cela passera entre autre par une diversité d’acteurs indépendants proposant des services web libres, éthiques et respectueux de vos données, décentralisés et solidaires.
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    "Suite à la mise en place de la campagne Dégooglisons Internet, Framasoft souhaite impulser la création d'un Collectif d'Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires (C.H.A.T.O.N.S. ! :-P ). Ce collectif rassemblerait les organisations souhaitant proposer des services alternatifs à ceux de GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), respectueux de la vie privée des utilisateurs."
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Réguler Internet par la décentralisation | La Quadrature du Net - 0 views

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    - La directive droit d'auteur et les récents débats sur les « fausses informations » ont servi d'introduction au débat général sur la régulation du Web, tel qu'il s'annonce pour l'année à venir. Aujourd'hui, La Quadrature du Net présente ses propositions concrètes.
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'Web Of Trust' Browser Add-On Caught Selling Users' Data - Uninstall It Now - 0 views

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    Browser extensions have become a standard part of the most popular browsers and essential part of our lives for surfing the Internet. But not all extensions can be trusted. One such innocent looking browser add-on has been caught collecting browsing history of millions of users and selling them to third-parties for making money.
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[Internet] Internet : vive le prétendu anonymat ! - Libération - 0 views

  • Sale temps pour la privacy, comme on dit dans le monde des nouvelles technologies, c’est-à-dire pour notre intimité - le mot français est sans doute plus parlant. Elle était déjà menacée par les grandes plateformes numériques qui vivent de la prédation de nos données personnelles, et qui en savent parfois plus que nous sur nous-mêmes. Elle est désormais attaquée sur un deuxième front, politique cette fois, avec le retour sur le devant de la scène d’un serpent de mer aussi inutile que dangereux : l’appel à en finir avec «l’anonymat sur Internet».
  • «Forçons chacun à publier avec son vrai nom, et alors Internet redeviendra une agora paisible et constructive !» Le mantra est repris jusqu’au sommet de l’Etat. Tant pis si la recherche universitaire ne démontre pas de lien nécessaire entre «anonymat» et comportement haineux ou manipulateur sur les médias sociaux. Tant pis si le concept même d’anonymat numérique veut tout, et surtout rien dire - on laisse quasiment toujours des traces sur Internet, sauf efforts et technicité hors normes. Tant pis donc si «l’anonymat» n’existe pas et est à proprement parler, dans la grande majorité des cas, un pseudonymat, c’est-à-dire l’utilisation d’un identifiant qui ne renvoie pas directement à son nom, prénom. Tant pis si la justice, en France, a déjà les moyens techniques et légaux d’identifier qui se cache derrière une identité fictive, en cas de comportement délictueux et si elle est saisie. Au diable la nuance, transformons le Web en un gigantesque LinkedIn, et tout ira mieux !
  • Fait significatif, les contempteurs de l’anonymat - qui-est-en-fait-un-pseudonymat - ne font jamais l’effort de se demander à quels usages il renvoie concrètement, par delà le fantasme de l’immonde troll téléguidé par une puissance étrangère qui viendrait tourmenter l’honnête internaute à coups de théories du complot et de harcèlement organisé. S’ils faisaient cet effort, ils comprendraient, je l’espère, que l’horrible «anonymat» recouvre autant de libertés, et de possibilités, qu’il est en réalité urgent de défendre et de sanctuariser.
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  • La liberté d’exprimer des idées qui soient jugées pour elles-mêmes, et non pour l’identité de la personne qui les profère.
  • La liberté de dire ce que l’on pense, d’affirmer ou de discuter convictions politiques, religieuses, philosophiques, passions et centres d’intérêt personnels, sans avoir à affronter le qu’en-dira-t-on de ses voisins, de ses collègues, de son milieu.
  • La liberté de dire, tout court, quand son emploi ne le permet pas, que l’on ait un devoir de réserve - comme les fonctionnaires - ou une fonction sensible dans une entreprise.
  • La liberté de faire savoir ce qui se passe à son travail, en bien comme en mal, sans avoir à en référer à son patron, ni courir de risque professionnel.
  • La liberté de se dévoiler quand ce qu’on vit ou ce qu’on est peut attirer critiques, moqueries, menaces, opprobre sociale - quand on appartient à une population discriminée, et même si on n’a aucune honte à en avoir.
  • La liberté de changer, de ne pas être prisonnier de positions tenues ou d’erreurs commises des mois ou des années plus tôt, et que n’importe qui pourrait venir inspecter à tout moment, en passant au crible un nom sur tous les moteurs de recherche.
  • La liberté de ne pas tout partager avec tout le monde, d’avoir une vie compartimentée, une identité complexe, multiple, et de choisir comment, à et qui, on veut la dévoiler. Parce que tout le monde n’a pas fait le choix d’être une célébrité ou un «influenceur» vivant du voyeurisme institutionnalisé.
  • La liberté de créer, de tenter des choses, des expressions, des façons de faire - faut-il rappeler la place des pseudonymes dans l’histoire de la littérature ?
  • La liberté, en résumé et paradoxalement, d’être soi-même, sans passer son temps à s’autocensurer.
  • L’appel à cette transparence totalitaire, mais à sens unique - on aimerait que les politiciens qui la défendent s’astreignent à la même règle sur leurs rapports avec lobbys et financeurs - a, enfin, un ultime effet pervers : il fait peser le poids des problèmes actuels d’Internet, que nul ne conteste, sur l’utilisateur final, plutôt que sur leurs principaux coupables. Si vous voulez vraiment «civiliser» le Web, mesdames et messieurs les législateurs, portez plutôt votre attention sur le modèle économique et l’architecture technique des plateformes quasi monopolistiques qui le dominent et le façonnent. Donnez à la justice les moyens financiers et humains de poursuivre et de punir ceux qui abusent des canaux numériques pour menacer, insulter, harceler. Interrogez-vous sur les pratiques de vos propres partis, dont les militants ne sont pas les derniers à «ensauvager» ces nouveaux espaces de débat et d’expression. Votre responsabilité est immense. Notre vigilance la sera aussi.
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    "On n'est jamais totalement incognito sur les réseaux sociaux, on laisse toujours des traces. C'est donc une fausse bonne idée de supprimer ce relatif anonymat. Il recouvre en fait autant de libertés que de possibilités d'agir qu'il faut conserver."
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Amazon promet de rendre la moitié de ses livraisons neutres en carbone d'ici ... - 0 views

  • Après une année 2018 et un début d'année 2019 marqués par une succession d'annonces et de révélations très polémiques (optimisation fiscale, conditions de travail « critiques », « destruction massive » des invendus), le temps des bonnes résolutions a sonné pour Amazon. Lundi 18 février, l'entreprise a fait part sur son blog de sa nouvelle « vision » : « Nous croyons que baisser les coûts va de pair avec une réduction de l’impact sur l’environnement dans lequel nous vivons et travaillons tous au quotidien ».
  • Cette annonce fait suite à un rapport de Greenpeace publié le 13 février, soit cinq jours plus tôt, accusant AWS (Amazon Web Services) et d’autres géants du cloud computing installés dans la « data center alley », en Virginie, de ne pas alimenter leurs infrastructures à 100 % avec des énergies renouvelables.
  • Selon l’ONG, AWS dispose d’une cinquantaine de data centers de Virginie, et figure parmi les plus grands consommateurs d’électricité de l’État. Or ses centres de traitement des données ne reposeraient qu’à 12 % sur une énergie d'origine renouvelable. C’est beaucoup moins que Facebook (37 %) et Microsoft (34 %), qui se sont, comme Apple et Google, engagés à atteindre 100% d'énergies renouvelables.
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  • Amazon a cependant démenti les chiffres avancés par Greenpeace. « En décembre 2018, Amazon et AWS ont réalisé des investissements dans 53 projets d’énergies renouvelables (dont 6 en Virginie) », s’est-elle défendue. « AWS reste fermement engagé à reposer à 100 % sur les énergies renouvelables : elle en était à 50 % en 2018 ».
  • Le géant du e-commerce en a donc profité pour annoncer de nouveaux engagements, cette fois-ci concernant ses émissions de dioxyde de carbone : « Avec les innovations actuelles concernant les véhicules électriques, les carburants bio pour l’aviation, les emballages réutilisables et les énergies renouvelables, pour la première fois, nous voyons se dessiner clairement la voie vers des livraisons neutres en carbone ». 
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    "Le géant de la vente en ligne a annoncé, lundi 18 février, son intention d'atteindre la neutralité carbone pour la moitié de ses livraisons d'ici 2030, dans le cadre d'un programme baptisé « Shipment zero »."
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Commentaires pédophiles sous les vidéos de mineurs : que peut faire YouTube ?... - 0 views

  • Pour faire face à une telle demande de modération, les algorithmes ne suffisent pas. C’est pour cela que Google, qui détient YouTube, s’était engagée l’année dernière à « porter à 10 000 » le nombre de modérateurs, soit des « personnes chargées de lutter contre les contenus susceptibles de violer les politiques de Google et YouTube ». YouTube rappelle également s'être rapprochée d’organismes à but non lucratif comme la NCMEC aux Etats-Unis (Centre National pour les enfants disparus ou exploités) ou Point de Contact en France afin qu’ils transmettent les informations aux autorités compétentes. 
  • La modération, qu'elle soit algorithmique ou humaine, peut-elle suffir ? L'embauche de modérateurs laisse Fabrice Epelboin, spécialiste des réseaux sociaux et auteur d’une étude sur la pédophilie en ligne en 2010, perplexe : « Lorsqu’un juge prend une décision, il utilise son intelligence ou son jugement. Ici, on est face à des employés qui ne font qu’appliquer des règles, et qui en plus, sont payés au lance-pierre. » La modération algorithmique ne suffit pas non plus face à un contenu si immense, estime-t-il : « YouTube ne peut pas lutter. Il y a une quantité de contenus postés qui dépasse l’entendement. Je ne pense pas que cela soit utile de renforcer les algorithmes de YouTube pour l’instant, car l’intelligence artificielle n’est pas suffisamment opérationnelle aujourd’hui pour filtrer le web
  • Il ajoute également que dans le cas de cette nouvelle affaire, on ne peut pas écarter « l’option trollesque ». Il se peut, selon lui, qu’une partie des commentaires soit postée par des « trolls », des internautes qui postent des messages tendancieux pour alimenter les polémiques. « Ma première réaction a été de penser au forum 4chan, un équivalent de jeuxvideos.com aux Etats-Unis. Dans les années 2000, des utilisateurs s’amusaient à tourner en dérision la pédophilie en "trollant" sur des vidéos YouTube. Je me souviens notamment d’une vidéo de Justin Bieber qui avait été prise pour cible. »
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  • Mais alors, quelle est la responsabilité de la plateforme dans la prolifération de ces commentaires et la facilité d'accès à ces vidéos, recommandées par son algorithme ? Le débat n’est pas nouveau. Facebook avait été fustigé pour avoir « laissé proliférer » des théories complotistes, voire encouragé celles-ci, notamment après la fusillade de Parkland en février 2018. La question ne cesse de revenir : doit-on simplement considérer YouTube, Twitter ou Facebook comme des plateforme d’hébergement et de partage, et donc accepter qu’elles ne soient pas responsables des contenus qui y sont publiés, ou doit-on exiger qu'elles soient responsables juridiquement en cas de scandales comme celui-ci ? 
  • Sur la question spécifique des contenus ou commentaires pédophiles, YouTube n’en est pas à son premier nettoyage. En décembre dernier, The Times of London avait révélé que 100 enfants avaient été les victimes de potentiels pédophiles sur YouTube. Alors qu’ils se filmaient en direct devant leur caméra pour s’amuser (livestreaming), des internautes leur ont demandé de retirer leurs vêtements ou d’adopter des poses sexualisées. Selon le journal, qui avait signalé ces vidéos, seulement la moitié des contenus avaient alors été supprimés par YouTube. Les journalistes ont dû contacter le service de presse de YouTube pour retirer l’autre moitié.
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    "Malgré la vivacité des algorithmes ayant repéré les « CP » sur cette affaire Pokémon Go, des millions de vidéos d'enfants pullulent sur la plateforme sans que des commentaires pédophiles qui y sont associés ne soient modérés. Le contenu de ces vidéos n'est pas pédopornographique. On y voit majoritairement des jeunes filles en train de faire du yoga, de la gymnastique, ou de jouer au jeu d'équilibre Twister. Des vidéos familiales ou filmées par des enfants eux-mêmes, suffisamment habiles pour jouer avec leur mobile ou leur tablette. Mais ce qu'a soulevé le YouTubeur MattsWhatItIs dans une vidéo postée le 17 février, ce sont la non modération des commentaires pédophiles sous ces vidéos, ainsi que le rôle de l'algorithme de recommandation de YouTube. Muni d'un VPN et d'un nouveau compte, le Youtubeur a réussi à atteindre ces vidéos en quelques clics, en tapant « bikini haul » (une pratique qui consiste à montrer les maillots de bain qu'on vient d'acheter), « gymnastics » (gymnastique), ou encore « yoga ». Au départ, les vidéos proposées correspondent aux mots-clefs. Mais après deux ou trois clics dans la barre « vidéos similaires », des vidéos d'enfants apparaissent. Une fois le premier clic enclenché, on est plongé dans une bulle pernicieuse qui ne nous propose rien d'autre que des vidéos de petites filles."
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