Entre la surface du web, celle que l’on connaît, où l’on navigue, et ses profondeurs, où sont aspirées nos données, Louise Drulhe a fait apparaître, ou plutôt constaté, « comme un miroir, ou une contreforme ». Il y a d’abord des monopoles dans les deux espaces, dit-elle. Ces monopoles sont bien souvent les mêmes, à deux exceptions notables : le serveur de cache Akamai, invisible pour l’internaute, n’est « que » dans le web caché, et c’est le contraire pour Wikipédia, qui ne récupère aucune donnée et n’est présent que sur le web visible. Et enfin, « Google tient la même place des deux côtés ».