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Aurialie Jublin

« On travaille quand on peut, et quand on veut ». La vague de l'ubérisation d... - 0 views

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    Depuis trois ans, des start-up proposent de mettre en relation des entreprises et des étudiants pour des petits boulots. Mais pour être serveur ou vendeur le temps d'une journée, ils doivent se déclarer comme autoentrepreneur.
Aurialie Jublin

« La technologie offre aux quartiers la possibilité de devenir des espaces pr... - 0 views

  • La plupart du temps, nous n’avons pas besoin des multinationales. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la maire de Barcelone, Ada Colau, a pris une décision historique en interdisant les franchises dans sa ville. Changer de paradigme est un grand projet, mais changer des éléments à une échelle locale, c’est tout à fait faisable et ça commence à se faire dans de plus en plus de villes. Par exemple, moi qui suis investie dans le mouvement des fermes verticales, je constate que l'agriculture urbaine essaime : aujourd’hui, à New York, on peut même obtenir un permis pour élever une poule chez soi.
  • La technologie offre aux quartiers la possibilité de devenir des espaces productifs. Prenons le cas des quartiers défavorisés, par exemple. Très souvent, le voisin y est perçu comme un « ennemi » simplement parce qu’il est accessible : un gouvernement est hors d’atteinte, tandis qu'un voisin est un excellent souffre-douleur. Il est donc essentiel de favoriser le lien social dans ces quartiers.
  • si ces personnes doivent faire face à un problème urgent de garde d'enfant, ils n'ont souvent pas le temps de passer un coup de fil dans la journée pour trouver une solution, et s'ils s'absentent, ils risquent d'être licenciés. The Emergency Nanny permet à un groupe de personnes de confiance habitant un même quartier (coiffeur, épicier, voisin, etc.) de se rendre disponible tel jour à telle heure pour garder les enfants de la personne qui les solliciterait d'un clic via l'appli.
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  • Oui, les citoyens sont des acteurs clés pour orienter les usages de la technologie. Mais aux États-Unis, les maires procèdent à l’envers. Ils font appel à des entreprises informatiques et leur achètent des solutions préconçues pour des problèmes qui n’ont pas été clairement exposés en amont. La plupart du temps, ces technologies sont inutiles. Or, c’est l’inverse qui devrait se passer : les maires devraient réunir leurs équipes et établir quels sont les besoins, en bonne intelligence avec les citoyens. Il est regrettable que les classes dirigeantes refusent à ce point de comprendre la technologie et ses potentialités. Elles ont établi que c’était l’apanage des experts et s’en sont détournées
  • Les différents habitants d'un quartier ont des connaissances spécifiques de leur zone d’habitation que n'ont ni les élus locaux, ni les experts en urbanisme. On doit utiliser cette connaissance. Chacun devrait pouvoir accéder à une plateforme pour signaler une fuite d'eau, un nid-de-poule ou autre chose. Ça mobilise les habitants dans un effort commun, ça crée du tissu social et, à terme, cela peut aussi réduire la souffrance dans les quartiers défavorisés.
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    "À l'occasion du Fab City Summit, qui s'est tenu à Paris du 11 au 22 juillet, nous avons rencontré Saskia Sassen. Connue pour ses travaux autour du concept de « ville mondiale » (« global city » en VO) - qui désigne les mégapoles devenues le coeur battant de la mondialisation tant elles concentrent tous les pouvoirs - la sociologue néerlando-américaine, qui enseigne notamment à l'Université Columbia de New York, a pris le temps d'échanger sur les leviers à actionner aujourd'hui pour mieux associer les citoyens à la gouvernance urbaine et recréer du lien social en ville."
Aurialie Jublin

Aux Etats-Unis, Uber verse 20 millions de dollars à des chauffeurs qui contes... - 0 views

  • Le texte ne vient en revanche pas trancher le conflit sur le fond, à savoir si Uber doit des rattrapages de rémunération aux chauffeurs et si les travailleurs affiliés à une plateforme sont des travailleurs indépendants ou doivent être considérés légalement comme des employés avec salaire et protection sociale afférents. L’accord prévoit aussi qu’Uber cesse notamment de désactiver le compte des chauffeurs les moins actifs ou crée une procédure d’appel pour les chauffeurs suspendus du service, selon le texte consulté mardi par l’AFP.
  • Sous l’impulsion de son successeur, Dara Khosrowshahi, le groupe s’attache à redorer son image et assainir ses finances dans le but de s’introduire en Bourse très prochainement. Plusieurs cas de travailleurs affiliés à une plateforme demandant leur reconnaissance comme salariés, se sont faits jour dans plusieurs pays, notamment en France. En novembre, la Cour de cassation a reconnu le lien de subordination entre la société de livraison de repas Take Eat Easy et l’un de ses coursiers à vélo, rebattant les cartes concernant la définition du salariat et le recours des plateformes de services à des indépendants. En janvier, la cour d’appel de Paris a estimé que le lien qui unissait un ancien chauffeur indépendant à Uber était bien un contrat de travail, une première concernant le géant américain en France. Ce dernier a depuis formé un pourvoi en cassation
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    "Uber a accepté de payer 20 millions de dollars pour solder des poursuites lancées par des chauffeurs qui contestaient leur statut de sous-traitant les privant de salaire minimum et de protection sociale. Cet accord, déposé au tribunal lundi soir, couvre quelque 13 600 chauffeurs Uber ayant transporté des passagers entre août 2013 (date initiale des poursuites) et le 28 février 2019 dans les Etats du Massachusetts (est) et de Californie (ouest), où se trouve le siège de la plateforme. Avec cet accord, qui doit encore formellement être entériné par un juge et ne vaut pas aveu de culpabilité de la part d'Uber, les plaignants s'engagent à abandonner les poursuites. "
Aurialie Jublin

Une Charte mondiale contre l'uberisation du travail - Pôle emploi - Emploi Pa... - 0 views

  • L’élaboration d’un système de gouvernance internationale qui établisse un socle de droits et protections et impose aux plateformes (et à leurs clients) de les respecter devient donc un enjeu essentiel pour l’OIT qui estime qu’aucune régulation ne pourra se faire en dehors d’instances internationales.
  • Elle propose, entre autres, un droit universel à l’apprentissage tout au long de la vie, une protection sociale universelle de la naissance à la vieillesse, une garantie universelle permettant à tous les travailleurs, quels que soient leur régime contractuel ou leur statut professionnel, de jouir des droits fondamentaux des travailleurs et d’un « salaire assurant des conditions d’existence convenables », etc. Le programme est non seulement très ambitieux mais il est entièrement axé autour de l’idée que l’action majeure est celle de la gestion de la technologie et de sa mise au service d’un travail décent et durable. Et cela passe par une approche dans laquelle l’intelligence artificielle reste sous contrôle humain et implique que « les décisions finales touchant le travail soient prises par des êtres humains ».
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    "Pour son centenaire, l'OIT (Organisation Internationale du Travail) veut faire adopter un programme d'actions mondial pour réguler les évolutions du travail et garantir des droits à tous les travailleurs. Les actions proposées sont extrêmement ambitieuses et seront discutées en juin."
Aurialie Jublin

L'ubérisation : peu de profits réels, sauf pour les plus riches - Digital Soc... - 0 views

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    "Depuis sa création en 2009, Uber a lancé une entreprise et un modèle : l'ubérisation. Pour le magazine américain The Atlantic, le journaliste tech Alexis Madrigal a cherché à savoir ce qu'étaient devenues les milliers de start-up qui ont cherché à imiter Uber . Sur 105 entreprises, presque la moitié avait disparu environ 5 ans après leur création. Pour Madrigal, le marché, loin de remplir les promesses d'émancipation par le travail et de révolution, a surtout permis aux plus riches d'avoir l'équivalent des domestiques d'antan, tout en augmentant la précarité et la surveillance pour les autres. "
Aurialie Jublin

Jérôme, 49 ans, ancien livreur de repas à vélo : «Il y a dans l'ubérisation u... - 0 views

  • «Je ne me bats pas contre le statut d’autoentrepreneur, mais c’est un cheval de Troie. Il y a dans l’ubérisation une forme d’occupation idéologique et politique où l’on valorise surtout le pouvoir d’achat», analyse-t-il. Autre motif d’espoir : son collectif, le Clap, a rencontré d’autres associations de livreurs à Bruxelles en octobre. Avec pour but de porter collectivement leurs revendications sociales.
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    "Pourtant, lorsqu'il s'inscrit en tant que livreur sur la plateforme Tok Tok Tok en 2014 (fermée depuis), Jérôme n'est pas un militant. Après une longue période de chômage, cet ex-animateur périscolaire voit dans la livraison de repas à domicile un bon moyen de se remettre en activité. «Quand j'ai entendu parler de ça, je me suis dit que c'était comme être serveur dans tout Paris et à vélo. Je trouvais ça génial !» se souvient-il. Comme d'autres, il crée un statut d'autoentrepreneur et signe un contrat d'intermédiation avec la société. «Très vite, je m'aperçois que ce n'est pas aussi fun que ça. Quand je signe mon contrat, je suis payé à la course. Au bout d'un mois, je perds 10 kilos et je suis fatigué», décrit-il. Lorsqu'il se blesse dans un accident en pleine livraison, son congé n'est pas pris en charge. Un proche lui conseille de parler de sa situation avec un juriste. Comme les autres livreurs, il porte une tenue de l'entreprise, a un téléphone et une carte bancaire de la boîte. «Je lui ai envoyé 30 pages, il a halluciné, il m'a dit "formellement, t'es salarié"», se souvient Jérôme. Il découvre aussi qu'une clause dans son contrat l'empêche de travailler pour une autre entreprise de livraison pendant deux ans. «Là, le juriste m'explique ce qu'est la subordination et je tombe des nues.»"
Aurialie Jublin

Conditions de travail des livreurs : Frichti dans la tourmente - Libération - 0 views

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    Après la publication du témoignage d'un livreur, la start-up française Frichti a été épinglée pour ses conditions de travail. Depuis, un débat s'est ouvert sur les réseaux, notamment sur le recours au statut d'auto-entrepreneur.
Aurialie Jublin

Bastien Sibille : une alternative à l'ubérisation des services est possible - 0 views

  • Ici, le statut d’entrepreneur salarié associé (ESA) réunis dans des coopératives d’emploi et d’activité (CAE) est une vraie solution. Mobicoop réfléchit activement au déploiement d’une CAE dédiée aux métiers de la mobilité. Celle-ci permettrait par exemple aux travailleurs des plateformes de mobilité (Uber, Deliveroo etc.) de garder le statut d’indépendant auquel ils sont attachés tout en bénéficiant de mécanismes de protection sociale et de représentation collective.
  • Les collectivités territoriales, en entrant dans leur gouvernance, peuvent les lier durablement aux territoires. Le problème n’est donc pas tant technique ou juridique que celui de la volonté des acteurs politiques et économiques à s’asseoir à une table commune pour construire les mécanismes collaboratifs d’un XXIème siècle... non ubérisé ! 
  • Il faut ensuite que les utilisateurs et les travailleurs des plateformes puissent être associés aux grandes décisions des plateformes auxquelles ils sont liés, de façon à avoir leur mot à dire sur les évolutions de celles-ci, qu’elles soient technique ou économique. Cela peut se faire si la plateforme adopte des statuts coopératifs qui permettent aux utilisateurs et aux travailleurs de devenir membres coopérateurs.
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  • Il faut d’abord introduire une forme de justice économique entre les plateformes et leurs utilisateurs. La richesse créée sur les plateformes est, pour l’essentiel, produite par les utilisateurs finaux : ce sont les chauffeurs, les conducteurs, les livreurs qui rendent le service. Il serait normal que les bénéfices réalisés par les plateformes leurs reviennent au moins en partie. Cela peut se faire en associant systématiquement les utilisateurs au capital (que ce soit des sociétés de capitaux ou des coopératives) des plateformes de façon à se voir distribuer des dividendes quand les plateformes font des bénéfices.
  • Il est également urgent de donner un statut et une protection aux travailleurs des plateformes. La situation des conducteurs d’Uber ou des livreurs de Deliveroo est la parfaite illustration des risques qui pèsent sur les travailleurs de plateformes. Leur relation avec la plateforme est un contrat de droit privé et non un contrat de travail : ils ne sont pas salariés mais prestataires. Dès lors, ils ne bénéficient pas des protections liées au droit du travail ; ils ne bénéficient que de façon très incomplète de la protection sociale ; ils ne bénéficient pas instances de représentation collective.
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    "Bastien Sibille, président de la plateforme de covoiturage Mobicoop, alerte sur l'exploitation des utilisateurs de la plupart des plateformes comme Uber ou Deliveroo, et leur propose un modèle de fonctionnement plus soucieux de la justice, de la démocratie et de la protection des travailleurs. Tribune."
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