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"Louis Adam pour Zdnet [http://www.zdnet.fr/actualites/google-planche-sur-un-bouton-buy-now-integre-a-son-moteur-39811465.htm] revient sur l'information délivrée par le Wall Street Journal qui explique que Google réfléchirait à un bouton "Buy Now" intégré aux résultats de son moteur de recherche. "Ce nouvel outil permettrait à l'utilisateur de simplement chercher un objet sur Google et de l'acheter directement depuis la page des résultats, sans passer par un site de vendeurs tiers." Google ne cherche pas à se lancer dans le commerce en ligne ni dans la logistique, visiblement (à tout le moins, pas pour l'instant). Il sera juste un intermédiaire, débitant votre carte bleue enregistrée sur Google Play pour d'autres vendeurs (ou pour lui-même, puisque Play et Google proposent aussi des produits). Sous quelles conditions cet espace d'affichage ultime sera-t-il proposé au commerçant ? Comment les clients sauront-ils chez quels commerçants ils achètent ? Que se passera-t-il quand plusieurs commerçants voudront proposer un même produit ? On ne le sait pas encore. Mais on peut parier que cette proposition ne va pas plaire à tout le monde. En renforçant sa position hégémonique et dominante, Google va-t-il finir par provoquer son propre démantèlement ?"

"Au mois de mars, une rumeur faisait état du lancement imminent de Google Play Livres, la librairie de livres numériques de Google, en France (lire notre article). Il n'en a rien été, et c'est finalement l'Italie qui a ouvert avant sa boutique d'ebooks (lire notre article). Les choses semblent néanmoins s'activer du côté de la firme de Mountain View. Une source nous révèle que Google a envoyé aux éditeurs un nouvel email le 23 mai. Le lancement du store Google Livres serait imminent dans plusieurs pays d'Europe et l'équipe en charge des relations avec les professionnels exhorte les éditeurs à signer des avenants aux contrats."

"Google a lancé, mercredi 18 juillet, sa librairie numérique francophone sur sa plateforme Google Play. "Je me félicite qu'il y ait une politique volontariste des éditeurs français pour maximiser les canaux de distribution et suivre les projets d'offre numérique légale", a déclaré Philippe Colombet, directeur de Google livres France, lors d'une téléconférence. Parmi les éditeurs partenaires figurent Hachette, Editis (La Découverte, Le Cherche-Midi, Nathan), Gallimard et Média participations. M. Colombet n'a pas voulu préciser les termes de ces accords. A titre comparatif, Apple prend une commission de 30 % sur chaque livre vendu. La vente des livres numériques sur Google Play sera soumise à la législation du prix unique en vigueur en France. Elle sera soumise à la TVA irlandaise à 23 %, lieu d'implantation de la plateforme."

"Google a annoncé sur Twitter la disponibilité des cartes cadeaux permettant d'acheter des livres numériques des applications, de la musique et des films via Google Play, pour la France et l'Allemagne. La boutique dématérialisée de Google propose des cartes de 15 , 25 et 50 euros. Il est donc possible de les acheter dans des lieux physiques pour les offrir. Ces cartes sont utilisables sur le Web ou via les appareils Android."

"Si l'on doit retenir une saga judiciaire dans l'univers du livre numérique en France, ce sera certainement celle qui opposa Google et les éditeurs français. Cependant, cette saga, qui avait débuté en 2006, vient de trouver une issue. Le Syndicat National de l'Édition (SNE) et la Société des Gens de Lettres (SGDL) ont signé deux accords distincts avec Google. L'accord entre la SGDL et Google vise à « encourager les initiatives pour la diffusion du livre numérique et la diversité de la création dans le respect du droit d'auteur ». Un soutien financier de Google viendra appuyer le « développement du fichier SGDL des auteurs de l'écrit et de leurs ayants droit »."

"Officiellement, depuis lundi, Google Livres n'est plus un objet de querelles entre les métiers de l'édition et la société californienne. Mais derrière l'apparente satisfaction qui règne entre les dirigeants de Google et les éditeurs français, l'accord-cadre qu'ils ont signé comporte des zones d'ombre sur des sujets majeurs. Décryptage détaillé de ce nouveau Yalta de l'édition numérique." Résumé de l'enssib : "Ainsi, il n'est pas possible, pour l'instant, de connaitre précisément la nature de l'accord-cadre, et donc la part de revenus qui reviendra aux auteurs, par rapport aux éditeurs, ce qui laisse à craindre que l'accord ne soit défavorable aux auteurs. L'articulation avec la loi récente ne va pas vers une complémentarité, car si des ouvrages figurent sur des listes de Google, ils ne sont alors plus indisponibles, ce qui les exclut de la loi précitée. Au final, "l'accord-cadre avec Google est beaucoup plus rémunérateur pour les éditeurs que la loi sur les indisponibles"."

Suite à l'accord entre Google et le SNE, "la SGDL a tenu à faire une mise au point pour éviter les amalgames et précise que la protocole signé avec le moteur de recherche est déconnecté de celui signé entre Google et le SNE. La SGDL a donc publié un nouveau communiqué de précisions dont voici un extrait : « Le protocole d'accord entre Google et la SGDL est totalement indépendant de celui signé entre Google et le SNE." L'intégralité du communiqué est publié sur IDBOOX.

"Quelques mois après leurs homologues françaises, cinq grandes maisons d'édition américaines signaient un accord avec Google. On aurait pu croire que les gros éditeurs français et leur appendice, le Syndicat national de l'édition (SNE) avaient, dans un premier temps, attaqué Google en justice parce que ce dernier ne respectait pas les droits d'auteur. On doit admettre, avec le recul, que ce n'était pas là l'objet réel de leur hostilité, mais bien plutôt le fait qu'ils n'étaient pas intéressés à l'opération. Il leur a fallu quelques manœuvres et le secours de la loi pour instaurer avec Google une coopération compromise par le zèle de l'un des leurs (La Martinière - Le Seuil). Mais les voici désormais en phase avec leurs équivalents américains, et même plus avancés qu'eux si l'on se place du point de vue du service rendu à Google."

"Google vient d'annoncer que la bibliothèque dans Google Play Livres permettra désormais de lire des livres achetés sur d'autres boutiques, ePub comme PDF. Une agréable nouvelle pour tous les adeptes de tablettes ou de smartphones Android qui se désespéraient de ne pas disposer d'une bibliothèque unique, synchronisée sur leurs devices favoris."

"Deux nouvelles librairies en ligne, l'une espagnole, l'autre allemande, apparaissent peu de temps après le lancement, en mai dernier, du premier ebookstore de Google en Italie, la première plateforme non anglophone en Europe. Fin 2011, la multinationale avait lancé les versions anglaise, canadienne et australienne."

"Intéressant projet. Google lance une nouvelle expérience en matière de livres numériques avec EdtionsAtPlay. Développé conjointement par un éditeur basé à Londres et le Creative Lab de Google à Sydney, le site propose des livres numériques innovants. Né d'une «réponse» à l'évolution du paysage de l'édition numérique, à base d'ebooks, d'ebooks enrichis et de fichiers PDF en ligne. L'objectif de l'initiative est de «permettre aux écrivains de créer des livres qui ne peuvent pas être imprimés» et, selon Google, qui «correspondent mieux à la sensibilité du 21e siècle»."

"La France ne doit plus être très loin dans la boucle, puisqu'après l'Italie et l'Allemagne, c'est au tour de l'Espagne de découvrir la librairie en ligne de Google play. Ouverte le lendemain de l'ebookstore allemand, cette version offre les mêmes types d'avantages."

"Google a trouvé un accord amiable avec les cinq éditeurs américains qui avaient porté plainte contre sa numérisation des oeuvres encore sous copyright. Sauf décision contraire spécifique à chaque livre, la firme pourra continuer de numériser les livres pour en afficher de larges extraits sur Google Play, où la version intégrale sera vendue."

"Google Play Livres vient de sortir aussi en France, après de longs mois d'attente. S'il est maintenant possible d'acheter ses livres chez Google, on sait moins sur quoi on peut les lire..." Cela mériterait tout de même quelques précisions concernant les DRM : les ePub sont-ils des ePubs "classiques" ?

"Google a fermé sur sa boutique Google Play son offre de livres numériques en auto-publication. Quelques semaines après les révélations autour de la présence de contenus piratés, le géant américain procède sans doute à un sérieux ménage avant de revenir avec un système de filtrage plus respectueux des éditeurs et des auteurs (via GoodeReader)."

"L'éditeur est mécontent de la qualité du service de Google Play Livres, comparé aux concurrents Apple, Amazon, Kobo ou Bookeen."

"Imaginez-vous partir en avion dans un autre pays en ayant emporté dans votre valise quelques livres à lire lors de votre séjour. Vous arrivez à destination, récupérez votre valise sur le tapis de roulant de l'aéroport, l'ouvrez pour vérifier son contenu et là surprise : tous vos livres ont purement et simplement disparu par l'opération du Saint-Esprit ! C'est c'est qui arrivé récemment à un bibliothécaire américain, à ceci près que les livres en question étaient électroniques et qu'ils avaient été achetés sur Google Play qui ne semble pas effectif à Singapour !"

"L'offre de Google Play Books pour la Norvège a été déployée voilà deux semaines, mais pas un seul ouvrage en langue norvégienne n'est disponible. Les lecteurs devront se contenter de 5 millions de titres étrangers, en guise de catalogue. Un refus catégorique de la part des éditeurs a conduit à ce que le site s'ouvre, sans aucun ouvrage en norvégien."

"Ce sont 6 années d'âpres procédures judiciaires qui trouvent leur conclusion ce matin avec la signature par Google, le Syndicat national de l'Édition et la Société des Gens de Lettres d'un accord-cadre visant à encadrer la numérisation des oeuvres indisponibles. Google apportera son soutien aux deux structures, qui abandonnent de fait les poursuites judiciaires."

"Google a annoncé lundi la signature de deux accords avec le Syndicat National de l'Edition (SNE) et la Société des Gens de Lettres (SGDL), qui mettent fin aux procédures judiciaires entamées par les professionnels de l'édition littéraire française. Sur le modèle américain, les éditeurs qui acceptent de confier la numérisation de leurs livres à Google seront amenés à opter pour l'accord-cadre négocié par le syndicat."