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"C'est une première mondiale. A l'occasion de la Journée mondiale de la lecture et du droit d'auteur, l'UNESCO a dévoilé un rapport passionnant sur l'impact des téléphones mobiles dans les pays en développement sur la lecture. Cette étude a été menée auprès de 5000 utilisateurs de smartphones en Ethiopie, Ghana, Inde, Kenya, Nigeria, Pakistan et Zimbabwe. C'est la première enquête jamais lancée sur ce sujet. Première constatation, l'utilisation des smartphones contribue au développement de la lecture de livres numériques. Il faut savoir que dans ces pays, le taux moyen d'analphabétisme est de 20% chez les enfants, et 34% chez les adultes (3% aux USA). L'étude est basée sur les utilisateurs de l'application Worldreader (organisation caritative) qui propose depuis 2010, 1.7 million d'ebooks aux pays en développement. Cette appli enregistre 300 000 lecteurs actifs. "L'une des principales conclusions de cette étude est que les appareils mobiles peuvent aider les gens à développer, maintenir et améliorer leurs connaissance en matière de littérature" a déclaré Mark West, principal auteur de ce rapport, dans un communiqué."

"L'expression « lecture sociale » ne serait-elle pas un abus de langage ? Les pratiques de lecture et de recommandation ont-elles réellement changé avec le numérique et les réseaux sociaux de lecteurs ?"

"Les éditions Anacharsis avaient choisi de diffuser leur catalogue numérique sans DRM (Digital Rights Management) ou verrous numériques, afin que les lecteurs disposent de réels droits de jouissance sur leur copie numérique. Pour autant, les lecteurs qui achètent des livres d'Anacharsis sur les plate-formes telles qu'Amazon Kindle, Apple, Kobo ou encore Google, en réalité l'ensemble des grandes plate-formes qui vendent également un équipement de lecture, voient leurs lectures « figées » avec leur périphérique. Il n'est pas possible de transférer une bibliothèque ou un livre d'un équipement vers un autre, d'un Kindle vers un iPad par exemple, ou vice-versa. Cette situation est particulièrement gênante, puisque l'éditeur, en l'occurrence Anacharsis, n'a pas souhaité déposer de verrous numériques sur le livre numérique, c'est en réalité le revendeur qui le fait."

"Quelles sont les incidences de la « révolution numérique » sur les pratiques de lecture ? Peut-on mettre en évidence de nouvelles manières de lire sur écran ? Observe-t-on une métamorphose des goûts ? Voit-on apparaître des « hyperlecteurs » d'« hypertextes » ? Peut-on prophétiser la disparition du livre imprimé ? Menée de 2013 à 2014, cette étude aborde la lecture sur écran de la presse comme de la littérature et les différentes formes de prescription. Si l'enquête établit plutôt une continuité qu'une rupture dans les pratiques de lecture, elle indique aussi qu'un nouvel équilibre se cherche entre culture écrite et culture audiovisuelle."

"Parents 3.0 continue son exploration de la lecture versant numérique. Après avoir observé mes petits zèbres à l'œuvre avec l'iPad, je donne la parole à Eléonore, 9 ans, et à Fabienne, sa maman, qui nous racontent comment elles lisent numérique. Chez elles, pas de tablette, mais une liseuse, le Kobo en l'occurrence. Une différence de taille : la liseuse est faite pour lire, et seulement lire. Pas de jeux tentants à toucher juste à côté, pas d'applis qui voisinent avec la bibliothèque, mais des livres, des textes, à emmener partout avec soi. Et ça fonctionne : Eléonore s'est mise avec plaisir à la lecture sur le Kobo, ce qu'elle ne faisait pas sur papier, tandis que Fabienne, pourtant adepte du papier, s'est convertie au numérique sans état d'âme. Et si, au final, la lecture numérique, c'était d'abord, et surtout, une question d'objet ?"

Le lundi 1er juillet à Paris. "Le livre numérique représente aujourd'hui un marché en formation, incertain et instable, traversé par des questions juridiques, techniques et économiques lourdes, au rang desquelles les usages ont leur place et les bibliothèques aussi car elles sont l'un des leviers facilitateurs de la formation des usages et de la mutation des modalités d'accès à la lecture. Dépassant la polyphonie contemporaine faite de constats, de discours promotionnels, d'annonces révolutionnaires ou d'analyses comparatives, la journée d'étude du 1er juillet 2013 sera l'occasion de prendre quelque recul pour formuler un questionnement qui peut s'appuyer sur les certitudes déjà dégagées par le marché balbutiant, mais aussi sur les pratiques antérieures de lecture à l'écran, par les pratiques professionnelles de lecture numérique qui s'articule autour des lecteurs numériques et de leurs prises en compte dans les stratégies des acteurs de l'offre de contenus et de supports de lecture."

"Combien de temps encore, le discours autour de la lecture restera-t-il concentré essentiellement autour d'une opposition, d'une guerre, de la mort de l'un et de la diabolisation de l'autre ? Et d'ailleurs, qui parle réellement de la lecture et de son devenir ? Personne. Tout le débat, souvent animé par des spécialistes auto-proclamés tourne toujours autour de la même chose : le support. On parle que du « livre » qu'il soit papier ou qu'il soit numérique comme si le livre était le seul et unique véhicule de la littérature. Le « livre » objet a besoin de la littérature mais la littérature n'a pas (plus ?) besoin du « livre ». Et la lecture devrait être au centre de toutes les discussions, de toutes les réflexions, de tous les débats, aujourd'hui et demain."

Lionel Maurel profite de l'appel des 451 pour rebondir et aborder des questions essentielles autour du livre numérique : - droits du lecteur : "il est certain que les projets de lecture en streaming, type MO3T d'Orange annoncé récemment, sont l'occasion de transformer le livre en un simple "droit de lecture". On donnera alors satisfaction à bon nombre d'acteurs du monde de l'édition, mais une telle évolution constituera pour les lecteurs une régression majeure de leurs droits." - usages collectifs :"il existe bien en France un droit de prêt des livres, mais celui-ci n'est pas applicable aux livres numériques. Pearson est donc libre de diffuser les versions numériques de ses manuels de la manière dont il l'entend, même si cela conduit les bibliothèques à proposer des manuels "diminués". [...] À partir de tels postulats, le livre numérique peut signifier la fin des bibliothèques ou d'une certaine conception de la bibliothèque comme point d'accès à la connaissance." - libertés : "Les grandes plateformes de vente de livres numériques, détenues par Amazon, Apple ou Google, savent exactement quels livres nous achetons, quand nous les lisons, quels passages nous surlignons, comment nous les partageons, etc. Ces données de lecture leur livrent des informations très précieuses sur les individus, en renversant l'ordre de la lecture, puisque que c'est bien alors le livre qui lit son lecteur !"

"La bibliothèque des Champs Libres de Rennes vient d'ouvrir un salon de lecture numérique "pour découvrir la lecture de demain"."

"Le projet « Lecture publique et innovation en Isère » associe le Conseil Général de l'Isère et Grenoble Institut de l'Innovation (G2i) autour d'une étude portant sur les dynamiques d'innovation dans le secteur des bibliothèques publiques. Il s'agit notamment de saisir les évolutions du secteur (mise en réseau des bibliothèques des villes de moins de 10 000 habitants, développement des usages numériques de la Lecture, éclectisme culturel, etc.) et de permettre au Service de la Lecture Publique du Conseil Général de l'Isère de tenir compte de ces changements pour adapter ses offres de services."

"La question de savoir si la lecture numérique est différente de la lecture papier agite depuis de nombreuses années chercheurs et commentateurs. Aux cris d'orfraie des Cassandre répondent ceux de leurs contempteurs, comme le soulignait déjà le dossier que je consacrais au sujet en 2009. Récemment, une étude a fait le tour de la presse internationale (Guardian, New York Times, Rue89...) et j'étais un peu énervé de la synthèse qui en était faite, qui semblait un nouveau pavé dans la mare du sempiternel débat autour de l'électronique et du papier... En fait, le constat qu'on mémorise moins bien au format numérique qu'au format papier me semble si éloigné de la réalité des pratiques et des constats des experts ("Quand on observe de près les effets des écrans sur le cerveau, on constate que le support informatique ne change pas grand-chose à la lecture" dit Stanislas Dehaene), que j'ai voulu en savoir plus. "

Commentaire d'InaGlobal [http://www.inaglobal.fr/edition/lu-sur-le-web/va-t-creer-des-best-sellers-grace-au-big-data] : "Les éditeurs français s'intéressent à l'utilisation du big data pour peaufiner leur stratégie marketing. Grâce au développement des ebooks, les acteurs de l'édition peuvent maintenant connaître précisément les habitudes de lecture de leurs consommateurs : le moment où ils arrêtent la lecture d'un livre, le temps passé sur chaque passage, les appétences pour tel ou tel genre… L'enjeu : pouvoir recommander le bon ouvrage au bon moment au bon lecteur. « Peut-être que le prochain Harry Potter sera construit de toutes pièces, à partir des données que l'on récolte, notamment avec les solutions de lecture en streaming... » prédit déjà Angela Tribelli responsable marketing de HarperCollins."

"Peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse. Et justement, seul le flacon a changé. La lecture, le texte, le plaisir sont identiques, renouvelés. Je me suis rendu compte que le livre, numérique ou pas, était nécessaire pour mon équilibre de vie. Les périodes où je lis moins, ce sont aussi celles où je suis plus stressé. [...] Le livre numérique ne mettra pas à la lecture ceux qui ne veulent pas et ceux qui n'ont aucun attrait pour la lecture. Ce n'est pas une formule magique. Mettre une liseuse dans les mains d'un enfant qui ne lit pas a toutes les chances de ne rien changer, voire de le rebuter encore plus. [...] Osez la liseuse. Forcez-vous à l'avoir avec vous dans le sac à main ou dans la poche de veste. Dépassez le rejet initial qui vous vient des habitudes smartphone ou tablette et lisez un roman, un titre qui vous plait vraiment, en entier. Dans le bus, le métro, la salle d'attente du médecin." Une occasion de rappeler qu'un outil existe pour choisir sa liseuse : http://liseuses.survol.fr/

"TEA a récemment développé une application de lecture pour appareils mobiles fonctionnant sous Firefox OS. C'est Johan un de nos développeurs web, membre du pôle R&D, qui l'a créé dans le but de proposer une application de lecture de livre numérique de qualité, sur une marketplace encore jeune surtout sur le territoire français. Projet innovant et ouvert, comme de nombreux projets liés à la fondation Mozilla, TEA vous invite à découvrir cette application, à participer à son développement et à écouter Johan qui nous parle de ce projet "

"TEA a récemment développé une application de lecture pour appareils mobiles fonctionnant sous Firefox OS. C'est Johan un de nos développeurs web, membre du pôle R&D, qui l'a créé dans le but de proposer une application de lecture de livre numérique de qualité, sur une marketplace encore jeune surtout sur le territoire français. Projet innovant et ouvert, comme de nombreux projets liés à la fondation Mozilla, TEA vous invite à découvrir cette application, à participer à son développement et à écouter Johan qui nous parle de ce projet "

"Oyster, la plateforme américaine de lecture en streaming vient de lancer Lumin, une fonctionnalité dédiée à optimiser le confort de lecture des lecteurs. Cette fonctionnalité régule l'éclairage de l'appareil sur lequel vous lisez en fonction de la quantité de lumière naturelle qui vous entoure. Lumin tient compte à la fois l'emplacement et du moment de la journée."

"Le GLN (Groupement pour le développement de la Lecture Numérique) publie un plaidoyer intitulé : « Préconisations d'actions pour l'interprofession et le lecteur : 10 fondamentaux pour développer la Lecture numérique francophone ». L'objectif de ce document est d'abord de faire connaitre la position du GLN sur les différents points clés fondamentaux pour le développement de la filière du livre numérique et de poser le débat avec la profession, les pouvoirs publics et le lecteur final. "

"Internet est l'espace d'une pratique quasi constante de lecture. Mails, journaux ou encore sites divers et variés, l'internaute est en premier lieu un lecteur. Étonnamment, c'est le monde du livre qui peine à s'installer dans le réseau. Réticences des lecteurs, des éditeurs, des libraires, la pratique de la lecture du livre numérique ne l'emporte pas encore. Et ce phénomène laisse une plus grande liberté aux géants de l'e-commerce (Amazon, Apple, Google) qui dominent largement le marché mondial. Face à cette écrasante concurrence, la résistance doit s'effacer au profit de l'adaptation et de l'innovation, deux données mises en œuvre par les secteurs de la presse et de la musique, avec plus ou moins de réussite (ch. 1, 2 et 3). C'est sur ces comparaisons entre les différents domaines qui occupent le Net que Françoise Benhamou fonde son ouvrage et établit ce qu'il en est pour l'univers du livre : « entre tradition et innovation », la lecture est entre deux mondes."

"Je viens de terminer un cours sur la question des bibliothèques numériques, suivi d'un autre cours sur la question du livre numérique. Une vingtaine d'heures au total avec mes étudiants du DUT information et communication de l'IUT de La Roche sur Yon. Et je tombe ce matin, via un tweet d'Aldus, sur cette page "pédagogique" mise en place par la librairie Decitre. Page qui s'intitule : "Découvrir la lecture numérique". Découvrons donc. Plutôt basique mais plutôt bien fichu. De petits schémas explicativo-illustratifs qui permettent, en effet, de découvrir la lecture numérique."

Comme bien souvent une excellente infographie proposée par le site américain EbookFriendly. Aujourd'hui un concentré de la lecture numérique sur tous les supports. Confirmation s'il en fallait encore que les liseuses tiennent très bien la route aux Etats-Unis dans un marché où la lecture numérique représente aujourd'hui plus de 25% du marché de l'édition global, environ 40% de la littérature générale.

"Comme bien souvent une excellente infographie proposée par le site américain EbookFriendly. Aujourd'hui un concentré de la lecture numérique sur tous les supports. Confirmation s'il en fallait encore que les liseuses tiennent très bien la route aux Etats-Unis dans un marché où la lecture numérique représente aujourd'hui plus de 25% du marché de l'édition global, environ 40% de la littérature générale."