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"Récemment animateur d'un stage de formation continue sur la conduite d'un projet de développement de collection, j'ai entendu plusieurs stagiaires regretter la faible part accordée aux ressources numériques, en regard des procédures nombreuses existant pour les collections "matérielles". Cela n'est guère étonnant, la question étant relativement récente et surtout éminemment mouvante. Mais soit, osons quelques pistes encore mal balisées, en posant juste quelques points de repère qui pourraient aider à architecturer une politique documentaire des ressources numériques. Je ne me suis pas lancé dans les arcanes des outils et contraintes techniques, ni des indicateurs spécifiques (sur ce point, voyez l'excellente présentation de Renaud Aioutz et Lionel Maurel), mais me suis limité aux axes stratégiques majeurs. Dans ce domaine, j'ai repéré dix points clés pour articuler collections et ressources électroniques, en n'entrant pas - je le répète - dans les (très) nombreuses pistes techniques ou procédurales. A vous de m'en signaler d'autres…"

Points de progrès, points de vigilance et points de critique. Extraits : "Si le développement technique de PNB constitue une avancée susceptibles de répondre à nos attentes, CAREL note le manque d'informations sur les modèles économiques qui seront associés. [...] Carel souligne que le projet ne pourra se développer que si les bibliothèques disposent d'une brique logicielle permettant à leurs usagers d'accéder au service. Le coût de ce développement ne saurait être supporté par chaque établissement. Carel demande donc que soient dégagés les fonds publics nécessaires au développement d'une brique open-source facilement adaptable aux logiciels existants."

"Amazon propose aux auteurs indépendants de plusieurs pays de publier leurs livres en version numérique sur Kindle. L'écrivain perçoit une rémunération pouvant atteindre 70 % pour la vente de ses ebooks. Amazon fait le point sur Kindle Direct Publishing (KDP), son système d'auto publication."

"Billet intéressant chez CNet réalisé par Florent qui donne quelques conseils pour bien choisir. On ne reviendra pas sur le sempiternel débat liseuses/ tablettes. Si vous avez compris que c'est la liseuse qui vous intéresse, laquelle choisir? L'offre est importante, pas moins de 16 modèles disponibles en France chez 5 fabricants différents, Amazon(3), Bookeen(4), Kobo(4), PocketBook(4) et Sony(1). Je me suis permis de reprendre les différents points pour donner mon propre sentiment. [...] Je rajouterais deux points complémentaires, cela en fera dix."

"Après avoir fait de son kiosque numérique un des principaux du marché, Relay transforme aussi ses points de vente, qui intègrent désormais un bar numérique."

"Sur fond de pugilat sans issue visible entre bibliothécaires et éditeurs, l'accès aux ebooks n'est pas au point mort : ebrary, filiale de ProQuest et fournisseur de livres numériques, s'est en effet associé avec le consortium des bibliothèques de Boston. L'objectif ? Abreuver l'ensemble des établissements de prêt du secteur, avec un programme en 3 points pour donner des moyens à la lecture numérique : transition, diversification, simplification."

"Il s'agissait d'expérimenter une plateforme d'écoute et de médiation musicale en bibliothèque pour quatre structures différentes [...] L'expérimentation est un succès tant du point de vue de musicMe qui peut proposer aux bibliothèques un service de streaming [...] que du point de vue de l'appropriation de la plateforme par les bibliothécaires musicaux." Un article de Xavier Galaup.

"Dans une tribune écrite pour le Guardian, la commissaire européenne à la concurrence, Neelie Kroes, revient sur les raisons du sous-développement du marché de l'e-book et pointe du doigt ses causes principales : les problèmes d'interopérabilité entre les différentes plateformes, les droits d'auteurs et la TVA. Alors que les premiers empêchent l'utilisateur de lire ses ouvrages sur tous les supports, les seconds peuvent freiner les ventes à l'international d'un auteur en contraignant l'utilisateur à passer par un service spécifique qui détient les droits. Dernier point, la TVA que Neelie Kroes estime urgent d'harmoniser à l'échelle européenne en l'alignant sur le taux mis en place pour les livres papier."

Olivier Ertzcheid revient, en cinq points, et d'un point de vue scientifique et bibliothéconomique, sur le cas des livres numériques pornographiques disponibles sur Gallica via Numilog.

Michèle Battisti analyse la diffusion de la veille, du point de vue du droit, et pointe ce qui peut poser problème.

Suite à l'accord entre Google et le SNE, "la SGDL a tenu à faire une mise au point pour éviter les amalgames et précise que la protocole signé avec le moteur de recherche est déconnecté de celui signé entre Google et le SNE. La SGDL a donc publié un nouveau communiqué de précisions dont voici un extrait : « Le protocole d'accord entre Google et la SGDL est totalement indépendant de celui signé entre Google et le SNE." L'intégralité du communiqué est publié sur IDBOOX.

"Le Syndicat National de l'Édition (SNE) et le CPE (Conseil Permanent des Écrivains) se sont retrouvés vendredi 15 juin 2012 pour mettre au point une proposition satisfaisante pour tous concernant l'exploitation numérique des oeuvres de l'esprit, au Conseil Supérieur de la Propriété littéraire et artistique (CSPLA). Au sein du CSPLA, on ne cherche pas à dissimuler sa déception : « Ça s'est très mal passé » nous confie-t-on. Il faut dire que les points de contentieux étaient aussi invités, et ne ce sont pas comportés comme les meilleurs des hôtes. D'abord, la loi sur la numérisation des oeuvres indisponibles, considérée par bon nombre d'auteurs comme une violation légale de la propriété intellectuelle, doublée du récent accord Google/SGDL/SNE qui, même inexistant, n'est pas passé inaperçu auprès des auteurs. [...] Pour Emmanuel de Rengervé, du SNAC, l'affaire est toutefois réglée : « La loi doit protéger la partie la plus faible, et là, en l'occurrence, ce sont les auteurs. Le cabinet doit se saisir du dossier, ou bien les auteurs proposeront des contrats d'exploitation numérique à durée limitée. Le numérique n'est pas un livre de poche, comme le prétendent certains éditeurs. »"

"La question du livre numérique en compte parmi les points centraux du rapport remis par Pierre Lescure. Cette offre numérique « aujourd'hui très peu développée, n'est pas à la hauteur des missions de ces institutions et des attentes du public », note le rapport. L'absence de cadre juridique, comme la loi du 18 juin 2003 l'instaure pour les ouvrages imprimés, est un premier point à combler, et qui permettra de trouver un accord entre les représentants d'auteurs et d'éditeurs."

"Créer un Prix du Livre numérique, c'est encore prendre le risque de creuser encore un petit peu plus les clivages entre les ardeurs défenseurs de l'ADOPI (Association de Défense de l'Odeur du Papier Imprimé) et les lecteurs numériques. Et ça, personnellement et professionnellement, ces clivages me saoulent au plus haut point. Je crois que nous devons d'abord et avant tout nous concentrer sur la démarche - la lecture - et non le support comme c'est encore trop souvent le cas dans les débats que l'on peut suivre un peu partout."

"De Marque et l'Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) se réjouissent aujourd'hui que l'Entrepôt numérique ait aidé les éditeurs québécois et canadiens-français à atteindre des ventes de livres numériques de 2 500 000 $ pour l'année 2013. À l'aube du 5e anniversaire de la création de l'Entrepôt numérique développé par DM en partenariat avec l'ANEL, ce chiffre permet de prendre la mesure de l'importance du marché du livre numérique pour les éditeurs québécois et canadiens-français. Ces ventes ont été réalisées par l'entremise de 150 points de vente du Québec et d'ailleurs dans le monde - avec une préoccupation constante pour la diversification des types de points de vente. Les achats réalisés par les bibliothèques publiques québécoises comptent maintenant pour près de 25 % des ventes totales citées ci-avant, ce qui confirme l'importance que ces bibliothèques représentent dans la transformation de la chaîne du livre numérique."

"Le service allemand Tolino vient de faire un point sur les huit premières semaines de son outil d'autopublication. Si les commentaires sur les réseaux sociaux sont plutôt positifs, la société affiche aussi des résultats très encourageants. Mais d'un point de vue économique, les conclusions sont réservées à plus tard, a expliqué Jördis Beatrix Schulz, directeur de Tolino Publishing."

"Depuis un moment, les réactions suscitées par le projet PNB me donnent envie de réagir, et de donner le point de vue de l'intérieur d'un des sites pilotes, pour ne pas laisser les points de vue négatifs envahir la biblio-blogosphère si prompte à la critique. Une des dernières réactions en date, sur le blog Numeribib a un très grand mérite : faire la synthèse des principales critiques depuis 2 ans. Je précise que ce qui suit n'est que le reflet d'opinions personnelles, et n'engage pas la Bibliothèque municipale de Grenoble, porteuse de Bibook. On lit beaucoup de remarques sur la présence des DRM, mais aussi sur le modèle économique qui est derrière ce projet, qui reste clairement à affiner. Quant aux lecteurs, on n'en parle jamais..."

"Ce cycle de formation aborde le numérique du point de vue de l'action publique culturelle : comment les cultures numériques et Internet transforment-ils les politiques et les projets de territoire ? Comment les collectivités et les opérateurs culturels peuvent-ils contribuer pleinement à cette transition numérique ? Ce cycle itinérant (Paris, Strasbourg/Karlsruhe, Lyon) a pour objectif de transmettre des outils de réflexion et d'examiner les bonnes pratiques liées au numérique, en milieu urbain et rural, du point de vue des collectivités territoriales, des institutions publiques et des opérateurs privés. Il s'agit notamment d'observer la manière dont Internet et les usages du numérique amènent à un renouvellement en profondeur des politiques et des projets culturels : en termes de contenus, de méthodes et de collaborations. Des ateliers sont programmés tout au long du cycle de formation pour permettre aux participants de produire des projets ou scénarios sous forme de livrables multimédias. Les stagiaires s'appuieront sur les apports théoriques des meilleurs experts de la question numérique, ainsi que sur les expériences pratiques menées par les collectivités et structures rencontrées, ou par les participants eux-mêmes."

"Justo Hidalgo est le co-fondateur de 24Symbols en Espagne. Ce service propose aux lecteurs de l'abonnement à la lecture numérique en illimité. La France remet en cause un tel modèle, ailleurs dans le monde la lecture en streaming et par abonnement se développe à grands pas, il était donc temps de faire le point avec l'un des fondateurs du concept de l'abonnement aux ebooks en illimité. Vous découvrirez dans cette interview le point de vue de Justo Hidalgo sur la position de la France, sur l'arrivée d'Amazon dans le domaine avec Kindle Unlimited et sur le changement de stratégie d'Oyster aux Etats-Unis. J. Hidalgo évoque également les grands projets de sa société pour les mois à venir."

"C'est le salon du livre de jeunesse de Montreuil en ce moment. Salon fortement suivi par toute la communauté du livre pour enfant bien sûr et fréquenté par de nombreux parents et enfants, amoureux du livre, de l'écran, de la création, de l'illustration et de l'inventivité. L'occasion de donner un point de vue de Souris sur les numériques, ces éditeurs innovants et merveilleux, artisans inconnus. Et de faire le point sur l'image étrange et paradoxale du livre numérique Jeunesse."