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Home/ Numérique dans le domaine du livre/ Group items tagged CES

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antoinef

le tiers livre, web & littérature : réflexions pensives sur l'économie du livre - 0 views

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    "Bombardement ces jours-ci d'études et d'analyses, celles concernant le marché américain, celles concernant l'édition française. [...] Pour la première fois, dans ces études, par rapport aux autres années, est abordé un fait principal : à stabilité globale de la diffusion du livre, même avec léger retrait (mais suffit de savoir combien chacun de nous a à dépenser à partir du 20 du mois, ça explique quand même en grande partie), c'est la recomposition intérieure qui frappe. [...] Ce qui est nouveau, c'est l'aggravation ou l'accélération de ce processus. Dans la récente étude GFK présentée par ActuaLitté, on découvre que les libraires indépendants ne représentent plus que 28% de l'ensemble de la diffusion : si je ne me trompe pas, il y a 2 ou 4 ans, c'était encore 35%. La diffusion en grande surface augmente d'autant. [...] Ce qui est en cause, c'est la restructuration même de l'activité de lecture. [...] Est-ce réversible ? Est-ce qu'il est encore temps de proclamer sur chaque couverture de poche que la version numérique du livre est incluse, pour le même prix ? [...] J'ai juste un peu mal à ces centaines et centaines de livres de poches jaunis, déchirés, gonflés, abîmés, qui alourdissent les étagères de ma maison. On vient encore de changer d'époque, aucun de nous ne savait que ce serait aussi rapide, aussi radical. Et que par contre on a cette chance-là : le web, nos sites, y aller (et vous aider à y aller, d'ailleurs, le cas échéant)."
antoinef

Après le blog - Thierry Crouzet - 0 views

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    "Ne vous attendez pas à une révélation. Je mets mes idées en place au grand jour. Je cherche à comprendre ce qui dans la forme blog me limite aujourd'hui, et même me lasse. Un blog : c'est un carnet antichronologique. Tel on le découvre en tout cas. Il est écrit chronologiquement au fil des jours mais présenté avec l'entrée la plus récente en avant, ce qui présuppose qu'elle se suffit à elle-même. Ce présupposé pèse sur le blogueur. Ce syndrome de l'iceberg le pousse à écrire dans une certaine direction, qu'il le veuille ou non. J'ai souvent répété que la plupart de mes billets se suivaient comme les épisodes d'un feuilleton, rien n'y faisait, les lecteurs critiquaient un billet indépendamment du tout, ce qui est quelque peu problématique quand on développe une réflexion un peu longuette… ou une histoire, ou tout autre chapelet de petites perles. La faute n'en revient pas au lecteur, mais à la forme, à ses conventions, à ce postulat qu'un jour efface l'autre. Ce qui dans un livre n'a aucun sens."
antoinef

Initiatives pour rendre l'accès au livre plus facile aux personnes en situati... - 1 views

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    "La production de livres n'a de cesse d'augmenter d'année en années avec 74 818 titres en 2013 et 80 255 pour l'année 2014. Pourtant, malgré ces chiffres importants, une certaine partie de la population n'a pas accès à l'écrasante majorité de ces publications. En effet, une enquête de l'INSEE de 1999 comptabilise 1,7 million de déficients visuels en France (les enquêtes plus récentes semblent reprendre ce même constat sans le mettre à jour) et ces personnes en situation de handicap représentent 10 à 15 % de la population européenne. À cela s'ajoutent les personnes dites « Dys », c'est-à-dire qui ont des troubles cognitifs tels que la dyslexie, dyscalculie ou dyspraxie, pour qui les éditions courantes peuvent être inaccessibles, pour différentes raisons. Cela concernerait 6 à 8 % de la population française. Autant de personnes qui n'ont pas accès à ces dizaines de milliers de titres publiés chaque année. Seulement 7 % des livres publiés seraient accessibles à un public aveugle ou mal-voyant. Par exemple, en 2011, 11 300 livres pour enfants ont été publiés mais seulement 10 à 20 de ces titres étaient accessibles à tous. Devant un tel constat, il est important de revenir sur les diverses initiatives mises en œuvre pour augmenter ce maigre pourcentage, qu'il s'agisse de réformes du droit d'auteur, de traités internationaux ou de maisons d'édition rendant leur production accessible à différents publics."
antoinef

Les nouvelles interfaces… d'écriture - La Feuille - 1 views

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    "Les claviers logiciels n'ont pas tant pour but de transformer l'organisation des touches (à laquelle vous devez vous adapter), que de transformer votre manière même d'écrire en devinant ce dont vous avez besoin (afficher les chiffres et seulement eux quand vous tapez des nombres), en rectifiant vos erreurs (corriger des mots incompréhensibles parce vos doigts se sont décalés sur d'autres touches...), en anticipant sur ce que vous allez répondre (en proposant des mots voire des groupes de mots adaptés à ce que vous alliez dire). Et à mesure que ces logiciels vont apprendre de vous, ils connaîtront vos habitudes d'écriture et seront toujours mieux à même de vous proposer ce que vous pensiez... Ce qu'inventent le clavier de l'iPad et des tablettes, l'application Flesky ou Minuum c'est un changement matériel par une transformation logicielle. [...] Le livre est une base de données, disions-nous il y a quelques années. C'est désormais au tour de l'écriture de le devenir."
antoinef

Colloque - Les écrans tactiles mobiles : Création, édition et lecture, 13 jui... - 0 views

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    "Les tablettes numériques et smartphones connaissent actuellement un vif succès commercial et médiatique. Ces supports mobiles sont en train de changer les expériences de création et de lecture. Or si ces supports sont souvent évoqués, on prend peu de temps pour décrire, analyser leurs contenus, leurs caractéristiques littéraires, artistiques, hypermédiatiques, pédagogiques, etc. Si toute œuvre ne peut exister sans support, les contenus sont aussi la raison d'être de ces supports. Nous aimerions donc nous intéresser aux contenus idoines qui y sont déployés : ce que certains appellent « les livres enrichis » ou « augmentés », mais aussi les applications. Comment appréhender et décrire ces contenus ? Comment sont-ils créés ? Comment les publie-t-on? Comment les lit-on ? Nous nous concentrerons sur tous ces aspects depuis leur création jusqu'à leur réception."
antoinef

« Il faut étendre le droit de prêt aux livres numériques » - Lionel Dujol, se... - 1 views

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    "Le 8 décembre 2014, les représentants des professions de la chaîne du livre ont cosigné, avec la ministre de la culture, Fleur Pellerin, un document intitulé « 12 Recommandations pour une diffusion du livre numérique par les bibliothèques publiques». Ce document est le résultat de la concertation engagée depuis un peu plus d'un an par le ministère de la culture et de la communication. Lionel Dujol, secrétaire adjoint de l'Association des bibliothécaires de France (ABF) explique comment les professionnels de la lecture publique doivent aborder ce texte." Extrait : "Ces recommandations n'ont aucune portée juridique. En ce sens, on est loin de « l'acte fondateur » évoqué par la ministre ! En revanche, nous, bibliothécaires, nous pouvons donner de la valeur à ce texte, signé par les associations professionnelles, en en faisant une grille de lecture pour choisir entre les offres que les éditeurs présentent aux bibliothèques. A nous, donc, de le rendre contraignant. Ce qui suppose que nous fassions de la pédagogie sur le sujet auprès de tous nos collègues."
antoinef

Librairies numériques et clause de territorialité - Blog.ePagine - 0 views

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    "Il y a trois semaines, j'ai reçu un courriel d'une internaute qui se présentait comme citoyenne française et s'étonnait de ne pouvoir ni acheter ni télécharger en ligne de livres numériques sur un site français depuis son lieu de résidence à l'étranger. Dans son message elle citait notamment le site de vente VirginMega, un des libraires partenaires d'ePagine, et c'est peut-être pour cette raison que j'ai reçu ce courriel. Ce matin, sur twitter un internaute, depuis Vevey en Suisse, postait ce twitt : « Alors ça c'est nouveau ! ePagine n'accepte plus les cartes de crédit étrangères » (je ne reproduirai en revanche pas ses deux hashtags bien que notre échange fût des plus cordiaux par la suite). Vu que ces questions sont de plus en plus posées à l'équipe ePagine, je vais tenter une première réponse aujourd'hui. Elle demandera sans doute des approfondissements." Rappel : ce qui compte c'est l'adresse de facturation de l'acheteur, et pas forcement son moyen de paiement (carte de crédit étrangère) précise ensuite Hadrien Gardeur.
antoinef

Ebook design et construction de La Croisée des marelles - La Dame au Chapal - 0 views

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    "Si je fais cet article aujourd'hui, c'est en fait en pensant à l'ami Marc Jahjah qui s'intéresse [...] au process/workflow de la création du livre numérique, à la relation auteur/codeur, bref à ce que j'expérimente all day long chez Publie.net. Comme ça fait du bien parfois de faire une pause dans les projets en cours, de mettre à plat et d'expliquer ce qu'on fait, nous autres codeurs cachés derrière ce nouveau genre de bouquins, et comme finalement je lis beaucoup d'articles à propos de pourcentages de lecteurs numériques [...] mais rarement du côté où je me pose, et qu'en fait on sait finalement peu comment ça se passe l'édition - numérique ou papier - vue de l'intérieur (parce qu'on ne pense pas que des gens font les livres - on les lit -, tout comme moi-même je ne connais pas le process de fabrication qui a conduit à toutes les choses que je possède, tout comme on ne pense pas que des personnes produisent ce que nous mangeons, [...], bref, je pense qu'on a la chance d'ouvrir les entrailles de nos métiers afin que ceux qui sont au bout de la chaîne sachent ce qu'il y a derrière."
antoinef

L'archivage sur support ADN ? La fin des temps ? - L'archivage ou la fin de l... - 0 views

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    "Une des news que j'ai lue récemment et qui m'a interpellé le plus, c'est la nouvelle que des chercheurs aient utilisé l'ADN pour stocker des données. En soi, pourquoi pas ! Rien d'incongru en cela. Je suis prêt à changer de nos supports classiques "électronique" ou "magnétique" pour d'autres formes de supports (ici l'ADN artificiel). Ce qui me gène par contre, c'est la non compréhension de ce qu'est l'archivage en lisant cet article. Archiver n'est pas seulement conserver ad-vitam-aeternam des données numériques sur un support stable et fiable, fut-il capacitif et pouvoir durer 1 million d'années. Souvenez vous, 24 ans en arrière, les formats des documents étaient du Word 1.0/1.1 sous Windows 3.0 (1989/1990). Révolutionnaire (WYSIWYG), pratique, tout ce que vous voulez... Vous avez écrit un document dans les années 90 avec ce logiciel. Pouvez vous ouvrir ce document aujourd'hui ? Réponse : non !"
antoinef

publie.net révolution 2 : 2, en route pour la web-edition - le tiers livre - 2 views

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    "Ce texte - qui fait suite à industrialisation du livre numérique - est très long, parce que j'avais besoin de faire le point et que mon site me sert à ça. Donc n'hésitez pas à commencer par la fin. Principe de ce que ce soir on lance : nos abonnés publie.net, particuliers et bibliothèques, outre l'accès téléchargement à l'ensemble de nos livres numériques, disposent d'un accès aux parties réservées d'un certain nombre de sites littéraires. Ces sites sont considérés en eux-mêmes comme un livre numérique, et la recette de ces abonnements est redistribuée aux auteurs livres et sites au prorata des pages lues. Et pleine liberté à l'auteur de choisir lui-même (ou d'enlever, ou de modifier) les parties de son site qu'il dépose dans la partie premium. La complexité de l'invention web est respectée sans avoir besoin de la réduction à l'epub, accessible sur toute tablette et ordinateur."
antoinef

Les éditeurs sont les fossoyeurs de la littérature contemporaine - Carnets d'... - 0 views

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    "Pendant plusieurs mois, François Bon a donné à lire quotidiennement sur le Tiers Livre (extraordinaire lieu de création littéraire contemporaine) les chapitres d'un livre auquel il travaillait - je crois que le projet au départ n'était pas encadré par un contrat d'édition, ce n'est venu que plus tard : le Seuil accueillera Autobiographie des objets, dans sa collection Fiction & cie pour la prochaine rentrée de septembre. Avec la publication du livre papier, c'est toutefois tout le travail d'écriture sur le web qui est amené à disparaître [demande faite par l'éditeur] : le work in progress de l'auteur, notamment tout le matériau iconographique, ici essentiel, mais aussi les commentaires de ses lecteurs, tous ces échanges caractéristiques du Web littéraire, et qui font partie des conditions d'écriture." Les commentaires apportent une deuxième dimension à ce billet : Karl Dubost : "François : change la licence sur ton site ; nous : créons des robots pour faire une copie régulière du contenu. (J'ai en ligne de mire par exemple les pages en cours de développement sur Saclay) ; la BnF: Faire passer sur le site de François, tous les jours." Hubert Guillaud : "La question demeure comment expliquer aux éditeurs que ce n'est pas concurrent… Et on sait que ce n'est pas si simple, car à la base, c'est leur manque d'expérience web qui leur fait comprendre les choses « de travers ». Et souvent, on a beau dire, montrer, expliquer… cela ne suffit pas, hélas, pour convaincre."
antoinef

de ceux qui veulent survivre sans réseau - tiers livre - 0 views

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    "Un peu énervé ce matin de lire cette énième tartine sur la solitude qu'on casserait avec le réseau, la solitude c'est dans l'intérieur de la phrase et le silence ou la socialité (le besoin de silence ou de casque plein pot, d'écrire aux aubes ou en pleine sardinerie de TGV). Quelle que soit l'intensité de mes périodes d'écriture, depuis toujours, elles incluent des heures ou des jours d'aphasie complète, ou des jours de marche ou d'autre chose, jouer d'un instrument pourvu qu'il ait des cordes, ou bricoler trois conneries dans le fond de l'ordi : les moments Twitter ou les récrés Facebook c'est plutôt dans ces moments. Le curieux c'est plutôt que dans les moments mêmes où je bosse, la petite radio mentale qui sinon partait dans les carnets s'en va dans le carnet web, un bout de citation, trois mots d'une vague idée, on n'est pas dans le réseau, on ne regarde pas les réponses, on stocke ça dans un journal d'une autre sorte, à preuve que depuis 3 ans j'ai cette espère d'énorme stock traitement de texte intégral de tous mes tweets retweets avec liens et que ça devient progressivement un fabuleux outil de recherche. Non, au-delà de ces conneries sur la solitude (Strindberg, Kafka, Beckett ils vivaient dans la solitude ? Voir le bouquins des 3000 lettres de Beckett paru ces jours-ci...), plutôt ce qui sonne tout de suite plus sérieux dans cet article quand on spécifie un complément au verbe « écrire ». Je n'ai pas attendu Twitter pour mettre au très plus haut le Écrire de Duras, pour moi ou en cours. Le complément, dans cet article, c'est quand il est question d'« écrire un roman ». Parce que là oui, quelque chose change."
antoinef

Inside hacker - Jiminy Panoz - 0 views

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    "Ce billet sera court, c'est une simple réflexion qui se veut également rebond d'une note du carnet survol. J'envisage sérieusement l'idée qu'une équipe qui fabrique des outils de production de livres numériques devrait obligatoirement contenir un hacker pour la guider. J'ai beau tourner l'idée dans tous les sens, elle persiste et se fait de plus en plus raisonnable. Quoi de mieux qu'un employé passant son temps à casser des fonctionnalités (et à trouver des solutions) pour pointer ce qu'il ne faut surtout pas faire et ce qu'il est possible de faire ? Quoi de mieux qu'un employé passant son temps à manipuler les fichiers générés par la « solution » pour pointer ce qu'il faut améliorer et, surtout, ce qu'il est urgent de corriger parce qu'un problème catastrophique pourrait se poser dans les pires des cas ?"
antoinef

quand l'État veut nous empêcher de lire - le tiers livre, web & littérature - 1 views

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    "Voilà qu'une ministre qui s'habille chaque matin par abonnement souhaite légiférer sur le livre par abonnement. Il y a des axiomes, il y a des dangers. Les dangers : le principe dit the winner takes all et qu'Internet n'a pas trouvé encore les obstacles internes ou externes qui permettraient sa propre régulation en freinant une concentration de plus en plus massive ; l'accaparement des ressources culturelles par ceux qui les débitent et construisent leur fortune sans aucune considération pour la nature de ce qui est livré ; une redistribution globale de ces acteurs, actuels à Seattle ou Palo Alto, qui rendent de plus en plus dérisoire les flux de langue française (et nous avec), quels qu'en soient les usages. Les axiomes : quand a-t-on vu une politique de régulation bureaucratique contrer une bascule des usages ? Idem : quand a-t-on vu que les modes de fabrication et de diffusion du texte ne se soient pas remodelés en profondeur à chacune des (peu nombreuses) mutations de l'écrit ? Et laquelle de ces mutations n'aurait pas été irréversible, quelle qu'ait été la complexité de la transition ou de la simultanéité provisoire de l'ancien et du nouveau ? Rappel : dès janvier 2009, avec des outils développés par Immateriel.fr [1], nous sommes les premiers à publie.net (structure d'édition numérique que j'ai fondée fin 2007 et transmis à nouvelle équipe cette année) à proposer un accès par abonnement forfaitaire et illimité à l'ensemble de notre catalogue, en streaming pour les bibliothèques ou téléchargement inclus pour les particuliers. Le principe est simple, et s'est notoirement aggravé depuis : le système éditorial classique lui-même s'est radicalement transformé en 10 ans. Il ne sait plus que concentrer les ventes sur un nombre extrêmement restreint de titres (ils n'ont pas la clé de la loterie, c'est juste cela qui régule) atteignant un nombre astronomique de ventes, traduits dans
antoinef

Discours de Fleur Pellerin prononcé devant le Conseil supérieur de la proprié... - 0 views

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    "Je suis très heureuse et honorée de vous retrouver ce matin en séance plénière du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique. J'ai eu la semaine dernière le plaisir de présenter en Conseil des ministres la réforme des règles du contrat d'édition, qui fait entrer ce dispositif essentiel du code de la propriété intellectuelle dans le XXIème siècle, en posant les règles applicables à l'édition numérique et en renforçant la transparence des relations contractuelles. C'est une réforme exemplaire sur le fond, pour les auteurs comme pour les éditeurs, et dans la méthode, puisqu'elle a été obtenue dans le consensus et par la concertation. Je sais tout ce que cette réforme doit à votre Conseil supérieur, Monsieur le Président, et à vous tout particulièrement, cher Pierre Sirinelli, qui avez conduit ces travaux. Mais le contrat d'édition n'est qu'un des nombreux sujets sur lesquels vous avez travaillé au cours des dernières années. Vous vous êtes tout particulièrement mobilisés ces derniers mois pour réfléchir aux sujets d'avenir les plus brûlants dans une perspective européenne."
antoinef

Quand le web aura-t-il le même statut symbolique que le livre ? - Thierry Cro... - 0 views

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    "Ça commence par cette interrogation de Daniel Bourrion postée sur Twitter. Je réponds hâtivement, Daniel enchaîne, nous basculons sur un doc pour prendre nos aises et tenter de clarifier ce qui ne peut qu'être trouble. Notre échange a reposé un mois, le voici." Extrait : "On n'est pas pris au sérieux sur le Web parce qu'on n'a pas derrière nous de grands écrivains pure-players du Web, ça viendra après notre mort. Le monde littéraire vit avec le papier depuis des siècles, il faudra un peu de temps pour que les choses changent. On ne peut pas en vouloir aux gens d'être conservateurs (un peu tout de même), parce que si le monde n'était peuplé que d'aventuriers, ça serait un sacré foutoir. Ce qui compte pour nous, c'est que le papier et le web sont des supports d'écriture, avec des possibilités différentes, ce qui implique des pratiques littéraires différentes. Par exemple en ligne, ce que j'ai appelé le Send, écrire et publier presque en même temps. Que tous les écrivains n'aient pas encore découverts toutes ces possibilités, c'est comme ça, ça ne nous empêche pas de travailler."
priscille_lgrs

Littérature papier et littérature numérique, une opposition ? - 2 views

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    Est-ce que les technologies numériques changent la littérature ? Peut-on parler d'une littérature numérique ? Y a-t-il une opposition entre la littérature papier et la littérature numérique ? Pour répondre à ces questions, nous pouvons jouer deux cartes contradictoires : celle de la continuité ou celle de la rupture. La première carte nous pousserait à dire qu'il n'existe aucune opposition entre ces deux formes de littérature car, dans les faits, il n'y a que des pratiques qui s'inscrivent toujours dans une continuité. De fait, l'opposition relèverait d'une essentialisation abusive d'une série de pratiques qui ne peuvent ni doivent être essentialisées. La seconde carte nous porterait à affirmer qu'au contraire il y a des différences fondamentales dans les pratiques d'écriture, dans les modèles de diffusion et de réception, dans les formats, dans les supports, etc. Dans ce cas, si l'on veut comprendre ces différences, il est nécessaire de distinguer précisément les deux univers papier et numérique. [...]
antoinef

Aaron Swartz : un héros contemporain. - France Culture - 2 views

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    "Qu'est-ce qu'un héros en 2013 ? Je ne sais pas, sans doute la même chose qu'avant. Et si on changeait la question et qu'on se demandait ce qu'est un héros de 2013 ? Un héros de 2013, c'est peut-être quelqu'un comme Aaron Swartz, ce n'est pas un grand homme mais un petit geek à jolie tête, quelqu'un qui n'a pour arme que son ordinateur portable, sa maîtrise du code informatique et son obstination presque maladive, qui ne cherche pas la notoriété (et dont la mort tragique a à peine élargi cette notoriété), quelqu'un dont la lutte est une passion individuelle qui rejoint un souci collectif et contemporain, par exemple le souci de l'accès libre à l'information (contre le contrôle politique des régimes autoritaires, mais aussi contre les barrières commerciales dans nos démocraties). Et ils sont sans doute beaucoup plus nombreux qu'on ne le croit ces héros - de la bloggueuse mexicaine à l'hactiviste russe, en passant par Snowden évidemment - mais on ne les connaît pas toujours. En tout cas, l'écran, les câbles et l'anonymat n'abolissent pas le courage. "
antoinef

Le projet PNB utilisé comme argument contre la réforme positive du droit d'au... - 0 views

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    "Le débat autour de la réforme du droit d'auteur au niveau européen fait rage depuis plusieurs mois à présent, cristallisé autour des propositions de l'eurodéputée Julia Reda dont le rapport fera l'objet d'un vote devant la commission JURI le 6 mai prochain. Parmi les pistes avancées dans ce texte, on trouve notamment l'idée de consacrer par le biais d'une exception obligatoire au droit d'auteur la possibilité pour les bibliothèques « de prêter des livres au public sous format numérique, quel que soit le lieu d'accès« . Actuellement en effet, alors que la loi a reconnu en 2003 le droit pour les bibliothèques d'acheter n'importe quel livre vendu dans le commerce pour le prêter à ses usagers, moyennant une rémunération, les choses restent différentes en ce qui concerne les livres numériques. Les bibliothèques ne peuvent proposer ce type de ressources que dans le cadre d'une offre commerciale spécialement proposée par des fournisseurs en accord avec les titulaires de droits, et notamment les éditeurs, qui restent libres d'en fixer le prix et les modalités."
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    "Le débat autour de la réforme du droit d'auteur au niveau européen fait rage depuis plusieurs mois à présent, cristallisé autour des propositions de l'eurodéputée Julia Reda dont le rapport fera l'objet d'un vote devant la commission JURI le 6 mai prochain. Parmi les pistes avancées dans ce texte, on trouve notamment l'idée de consacrer par le biais d'une exception obligatoire au droit d'auteur la possibilité pour les bibliothèques « de prêter des livres au public sous format numérique, quel que soit le lieu d'accès« . Actuellement en effet, alors que la loi a reconnu en 2003 le droit pour les bibliothèques d'acheter n'importe quel livre vendu dans le commerce pour le prêter à ses usagers, moyennant une rémunération, les choses restent différentes en ce qui concerne les livres numériques. Les bibliothèques ne peuvent proposer ce type de ressources que dans le cadre d'une offre commerciale spécialement proposée par des fournisseurs en accord avec les titulaires de droits, et notamment les éditeurs, qui restent libres d'en fixer le prix et les modalités."
priscille_lgrs

Quel avenir pour les comics sur Internet ? | Monde du Livre - 0 views

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    "Les comics, ces bandes dessinées appartenant à la culture américaine, ont commencé à obtenir il y a vingt ans une certaine reconnaissance et à cette même époque ont dû s'adapter à l'apparition du numérique. Ainsi, Internet permet une meilleure accessibilité à ce genre, que ce soit pour les lecteurs qui peuvent acheter des comics numériques (simples versions homothétiques du papier), lire des centaines de webcomics disponibles gratuitement sur la toile, ou bien découvrir de nouveaux formats comme le TurboMedia, créé nativement pour le Web. Les lecteurs assidus peuvent même proposer leur propre contenu, qu'il s'agisse de critiques, de comptes rendu ou d'analyses, grâce à des sites, blogs, et pour les vidéastes, grâce à des plateformes comme YouTube. Pour les artistes, le Web devient un lieu d'exposition et de partage qui leur permet parfois de se créer un lectorat, argument de poids lors de la présentation d'un projet à un éditeur. Les éditeurs semblent suivre cette évolution avec intérêt, et proposent de nouveaux formats pour leurs lecteurs."
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    "Les comics, ces bandes dessinées appartenant à la culture américaine, ont commencé à obtenir il y a vingt ans une certaine reconnaissance et à cette même époque ont dû s'adapter à l'apparition du numérique. Ainsi, Internet permet une meilleure accessibilité à ce genre, que ce soit pour les lecteurs qui peuvent acheter des comics numériques (simples versions homothétiques du papier), lire des centaines de webcomics disponibles gratuitement sur la toile, ou bien découvrir de nouveaux formats comme le TurboMedia, créé nativement pour le Web. Les lecteurs assidus peuvent même proposer leur propre contenu, qu'il s'agisse de critiques, de comptes rendu ou d'analyses, grâce à des sites, blogs, et pour les vidéastes, grâce à des plateformes comme YouTube. Pour les artistes, le Web devient un lieu d'exposition et de partage qui leur permet parfois de se créer un lectorat, argument de poids lors de la présentation d'un projet à un éditeur. Les éditeurs semblent suivre cette évolution avec intérêt, et proposent de nouveaux formats pour leurs lecteurs."
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