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"Alors en ce début d'année pastorale si particulier, avec la crise de la Covid 19 qui fait émerger des questions fondamentales, oubliées ou nouvelles, et qui relance les chrétiens dans leur amour du monde, je demande au Seigneur qu'à la suite du père Cardjin et de tant d'autres témoins, nous reprenions conscience de l'immense grâce de croire en Dieu Un et Trine, et soyons renouvelés dans notre passion du Christ pour tous les habitants de nos territoires. « Ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes. » 1 Co 1,25 Par l'intercession de sainte Monique, je demande au Seigneur pour vous et pour moi, et pour tous les baptisés de notre diocèse, la grâce de larmes missionnaires.  Peuple de Dieu dans la Somme, démuni et fragile mais fort de notre Seigneur, nous sommes appelés à offrir aux habitants de notre département le témoignage du salut.  La situation actuelle en manifeste plus que jamais l'urgence. Tant d'hommes et de femmes ne le connaissent pas, ils n'ont pas cette chance inouïe de l'accueil dès aujourd'hui de la puissance du salut de Dieu qui permet, quelles que soient les difficultés, d'oser la justice, la fraternité et l'espérance. Si nous les aimons, nous ne pouvons pas ne pas en souffrir."

"1 er mai : Fête internationale du travail. Pourquoi l'Eglise se préoccupe-t-elle du travail ? « Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n'est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. » Gaudium et Spes, Concile Vatican II Ce qui est central c'est la personne humaine, rien de plus grand que cela ! Le travail est une dimension humaine. En travaillant l'homme participe à la création avec Dieu lui-même. Le travail humanise l'Homme, participe à sa grandeur. Nous avons besoin de réaliser un travail, c'est central pour l'Homme et c'est central pour Dieu. Le 1er mai est aussi le jour où l'Eglise fête saint Joseph. L'Eglise a voulu associer la figure de Joseph à cette journée. Le Fils de Dieu a appris auprès de Joseph charpentier un métier. Derrière le travail se posent les questions de justice, répartition des fruits du travail, juste salaire, profit. Avoir de l'argent n'est pas un mal. Mais qu'en fait-on ? Que fait-on des biens que l'on nous confie. Comment faire vivre d'autres que nous grâce à cet argent ? Comment introduire la notion de gratuité dans le monde de la finance sans tomber dans du sentimentalisme ? Travailler est une question dignité, de partage, de participation à la transformation du monde et donc au bien de l'humanité."

"Nous connaissons bien ce récit et chaque fois que nous l'entendons nous avons la même réaction : il n'est pas normal que ceux qui ont travaillé plus ne gagnent pas plus. Cela a même été un argument de campagne électorale : travailler plus pour gagner plus ! Mais, justement, comprendre la parabole, c'est comprendre le paradoxe : quel que soit le travail accompli, le salaire est le même. Mais faut-il parler de salaire ? Le salaire est l'obligation du patron pour le travail accompli par l'ouvrier. Normalement, cela se décide sur la base d'un contrat. Mais, peut-on imaginer un contrat entre Dieu et l'homme, un contrat par lequel Dieu serait lié au même titre que n'importe quel employeur ? Non ! Et tout le sens de la parabole est de nous dire que si Dieu envoie à sa vigne et s'il rémunère, il n'est en rien un patron et que, donc, du coup, nous ne sommes pas, non plus, de simples employés. On a fait du travail une malédiction ! Ainsi, travailler à la vigne apparaît comme pénible et lié à la contrainte de la subsistance. Mais, dans la parabole, travailler à la vigne est un honneur et un bonheur."

"Mirco Iadarola, directeur du Parvis Part-Dieu présente le nouveau centre spirituel et culturel situé au cœur de la Part-Dieu."

" Dirige tes pas vers les périphéries, va célébrer dans les baraques, va déjeuner avec ceux qui n'ont pas beaucoup à manger. Tu comprendras où Dieu t'attend », déclare le P. Secondin au quatrième jour de retraite de carême du pape et de la curie romaine, dans la maison du Divin Maître à Ariccia (22-27 février 2015)."

"Rapidement l'un d'eux se montre plus intéressé que les autres « Mais c'est quoi qu'ils croient les chrétiens ? ». On s'écarte un peu du reste du groupe et je lui annonce la cœur de ma foi « le kérygme » : alors que mes œuvres me condamnent, Dieu m'aime jusqu'à prendre sur lui ma condamnation ! Il me sauve par sa Croix ! Dieu m'aime tellement qu'il s'abaisse pour moi, … Je lui raconte aussi comment j'ai moi-même accueilli Jésus comme Sauveur quand j'avais son âge. Le ton de la discussion a bien changé, il n'y a plus d'agitation. Une profonde écoute témoigne que nous approchons des questions fondamentales pour notre vie à tous les deux. Il me confie alors : « Ça va sûrement t'agacer mais ce que tu me dis ça me conforte dans l'islam ». "

"Le pape encourage à « relever le défi de l'évangélisation dans les grands centres urbains, où tous ont besoin de sentir la proximité et la miséricorde de Dieu » : « L'Église a la mission de faire arriver la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ et de son amour salvifique dans tous les milieux », rappelle-t-il."

"e Pape François a reçu samedi 7 février au Vatican les membres du Conseil pontifical pour les laïcs à l'occasion de leur XXVII° Assemblée plénière qui se tient actuellement sur le thème « Rencontrer Dieu au cœur de la cité ». Le Saint-Père s'est attardé sur les défis de l'évangélisation dans un nouveau contexte d'urbanisation. Il a appelé les fidèles laïcs à être « des apôtres de quartiers » rappelant que Dieu « continue à être présent même au cœur de nos villes au rythme frénétique »."

"- Temps d'échange avec les associations et mouvements catholiques en lien avec le monde du travail. - Présentation du projet centre spirituel « Parvis Part Dieu » au coeur du quartier d'affaires de la Part Dieu."

"Joyeux Noël à tous et à toutes ! Noël c'est la naissance de Jésus, né simplement dans une étable. Cela ne se fait pas dans la splendeur, Jésus vient à nous, non pas comme un fils de roi mais comme un fils d'ouvrier. A travers cette venue au monde, Dieu se fait proche des hommes en naissant au milieu de la campagne où les premiers qui le rencontreront seront des bergers. Pour nous chrétiens, cette période de Noël, c'est l'occasion de se réunir ensemble avec nos proches et de prendre soin les uns des autres. En célébrant la naissance de Jésus, nous prenons le temps de prier, nous nous redisons que Dieu nous aime, présent même dans les moments difficiles de nos vies."

"Dans cette période de crises multiples, où nous voyons fleurir les inégalités, où nous souffrons de bas revenus, du chômage ou de la peur de perdre notre travail, où les discriminations nous révoltent, où les guerres et les dérèglements climatiques nous inquiètent et nous angoissent, comment pouvons-nous encore y voir clair ? Alors que l'hiver s'approche et raccourcit nos journées, nos vies, en monde ouvrier et populaire semblent être dans la nuit. Et pourtant, nous voyons aussi ces enfants qui jouent et sourient, ces personnes qui agissent et accueillent les migrants, ces jeunes qui refusent les discriminations, ces hommes et ces femmes qui luttent pour leur pouvoir d'achat et contre les suppressions d'emplois ou tout simplement tous ces gestes d'écoute, d'entraide, de solidarité, de paix… Non, il ne fait pas totalement nuit sur notre humanité. Nous croyons, en Mission ouvrière, que des étoiles continuent de briller. Ce sont celles de ces personnes et de ces combats pour plus de justice sociale et de fraternité, qui naissent même au cœur de la nuit des injustices et du rejet de l'autre. Tous ces actes et paroles de résistance que nous faisons naître même quand on nous dit qu'il fait se taire, laisser courir, rester confinés dans nos égoïsmes. Nous voulons célébrer toutes ces étoiles à l'occasion de la fête de Noël, qui symbolise tellement pour nous ce Dieu qui nous rejoint dans le plus petit, un enfant lui aussi discriminé, dont la naissance dans la paille d'une étable dit aussi notre Espérance dans un monde nouveau, libéré des injustices et animé par l'amour que Dieu nous donne."

"Six témoins engagés dans la mission expliquent comment s'adresser à ceux qui n'ont pas les codes et le vocabulaire des initiés."

"le samedi 17 décembre, vous êtes invités et attendus pour fêter Noël avec la mission ouvrière à la paroisse Saint Pierre du lac de 16h30 à 23h. Aujourd'hui, Noël se renouvelle! C'est une occasion de partager, célébrer et fêter ensemble cette Bonne Nouvelle en accueillant ce petit enfant que Dieu nous donne au coeur de ce monde. la soirée se déroulera ainsi: A 16h30 Partage autour du message de Noël de la mission ouvrière avec petits et grands"

"Du 17 au 19 décembre 2016, les jeunes de la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) se sont retrouvés pour se former dans leurs responsabilités. Quarante jeunes venus du nord-est de la France se sont ainsi retrouvés à la Maison Saint Croix de Belleu pour : Se former à sa responsabilité, Rencontrer d'autres, Partager sa vie et celle de ses copains, Redonner du sens à sa vie et à sa mission, Célébrer Dieu."

"Le vendredi 27 et le samedi 28 janvier 2017, Albert Rouet, archevêque émérite de Poitiers, était à Bordeaux pour fêter le cinquantenaire de la reprise des PO (Prêtres ouvriers). Cette rencontre eut lieu avec les PO de la ville et la mission ouvrière."

"Etrange sensation que de venir à la rencontre de Guy Gilbert, en cet après-midi de fin d'été, dans sa « permanence » du 19e arrondissement de la capitale, où il continue à accueillir les « anciens », comme il nomme ceux qu'il a connus au temps de leur jeunesse traversée par la délinquance. Comme si le familier du monde catho se demandait ce qu'il pouvait encore découvrir du « prêtre des loubards », dont la notoriété est l'une des rares à franchir les périphéries de l'Église."

"(Radio vatican) « L'avidité, l'attachement à l'argent, détruit les personnes, détruit des familles et les relations avec les autres », c'est ce qu'a indiqué le pape François ce lundi lors de la messe célébrée en la chapelle de la maison Sainte-Marthe, au Vatican. Il ne s'agit pas « de choisir la pauvreté en soi, mais d'utiliser la richesse que Dieu nous donne pour aider ceux dans le besoin »"

"Il n'est pas certain que tous les urbanistes aient bien lu l'encyclique Laudato si' du Pape François rendue publique le 24 mai 2015. Elle les concerne pourtant. En effet, s'ils sont curieux de tout ce qui concerne le social, ils n'y introduisent plus suffisamment la dimension religieuse. Faut-il noter que cette façon de faire qui nuit à la compréhension de la ville à qui elle ôte une de ses dimensions, est assez récente. Il suffit de se rappeler que lors de l'élaboration des plans des cités-jardins dans les années Trente, leurs promoteurs n'hésitaient pas à faire figurer les emplacements pour les lieux de culte, même si le financement de leur construction n'était pas prévu par les Offices de HLM [1]. Mais si les urbanistes se désintéressent de la question religieuse- [2], en revanche l'église poursuit sa réflexion sur la ville. Réflexion qui n'est pas nouvelle : souvenons-nous de la Cité de Dieu ou encore de la Jérusalem céleste."

"le 20 septembre 2015 de 9h45 à 16h00 [Jeunes] "Un jeune travailleur vaut plus que tout l'or du monde car il est fils de Dieu"

"Dans cette brève synthèse, l'auteur tente de répondre aux questions suivantes : Quels sont les éléments à prendre en compte pour comprendre la situation de violence qui secoue aujourd'hui la banlieue ? Ce qui se passe en banlieue est-il seulement un problème des banlieues, ou bien le symptôme d'une difficulté qui touche l'ensemble de la société ? Comme chrétiens, que penser de la crise que traversent les banlieues, et que faire ? Les banlieues nous concernent-elles seulement comme une question qui touche leurs habitants, ou bien comme une question beaucoup plus intime regardant chacun, en particulier notre relation à Dieu et à nos frères, dans une société marquée par l'individualisme et la sécularisation ?"