"Cloé Korman, écrivaine et professeure de français en Seine-Saint-Denis, estime que le débat sur la liberté d'expression est trop éloigné de la nécessaire réflexion qu'il faut mener sur la pauvreté de l'école."
"Le président de la République a présenté ce vendredi aux Mureaux sa stratégie de lutte contre « les séparatismes » en resserrant la focale sur « le séparatisme islamiste » et en multipliant les annonces. S'il a tenté de renouer avec le « en même temps » en dénonçant l'abandon par la République des quartiers populaires. Ces derniers attendent toujours les mesures concrètes."
"En déplacement aux Mureaux, une ville habituée des annonces choc de l'exécutif, Emmanuel Macron a annoncé les grandes lignes de son plan contre le "séparatisme". Des mesures déjà contestées basées sur des chiffres déjà contestables. Analyse d'un déplacement taillé pour 2022." [RDP du 05 octobre 2020]
"Emmanuel Macron a détaillé, vendredi 2 octobre, son plan d'action pour lutter contre les « séparatismes » avant la présentation du projet de loi, le 9 décembre. Nous publions ci-dessous des extraits de son discours."
"Le chef de l'Etat a présenté le 2 octobre aux Mureaux (Yvelines) dans un discours très offensif les grandes lignes de son plan contre les séparatismes, et en premier lieu le séparatisme islamiste. Au cœur de la bataille ? Les élus et les fonctionnaires, qualifiés de « combattants » de la République." [RDP du 05 octobre 2020]
"La constitution des actifs salariés, la répartition des métiers et la composition socio-démographique de ce territoire le rendent plus vulnérable aux effets de la crise économique.
Les mesures annoncées par le Premier ministre lors de son déplacement dans le département le 23 septembre dernier devront faire l'objet d'un suivi régulier et d'une évaluation.
Face à l'ampleur de cette crise sans précédent, l'État devra être au côté des collectivités territoriales qui sont confrontées à une hausse importante des demandes d'aides sociales."
"Le Commissaire européen à l'Emploi et aux droits sociaux Nicolas Schmit veut impliquer plus largement les États membres dans l'évolution sociale de l'Europe et prépare un Plan d'action pour mettre en œuvre le Socle européen des droits sociaux."
"Ce 7 octobre 2020 se déroule la 13e édition de la Journée mondiale pour un travail décent. La première édition de cette journée remonte à 2008. À l'époque, la planète était traversée par une crise financière d'ampleur qui menaçait l'avenir de millions de travailleurs dans le monde."
"Nous avons entendu des témoignages magnifiques : éducatrice, agents hospitaliers, aidants familiaux, travailleurs sociaux, soignants auprès de personnes handicapées mentales. Et il y a tant de personnes que nous savons invisibles, qui n'ont pas souvent la parole.
Nous avons pris le temps de les écouter, j'avais moi-même lu beaucoup de ces témoignages qui sont arrivés à la Mission ouvrière du diocèse depuis 2 ans. Travail d'écoute précieux."
Ce rapport de recherche vise à décrire, de manière résolument qualitative, les pratiques culturelles de jeunes de milieux populaires résidant dans les quartiers populaires de villes moyennes, aux abords de Paris et de Lyon - de la proche banlieue aux limites de l'agglomération. Dans les catégories analytiques et méthodologiques qu'elle convoque, elle emprunte à une riche tradition de recherche en sociologie de la culture, qu'il s'agisse des modes de réception de genres littéraires et cinématographiques ou de l'effet d'un capital culturel dans les usages et appropriations des loisirs, des années 1970 ) aux années 2010 et 2020, des travaux sur les pratiques de lecture des étudiant.e.s en école préparatoire littéraire, ou encore sur la réception des littératures de l'imaginaire (science-fiction et fantasy) parmi les jeunes adultes âgés de 20 à 30 ans.
Il s'est donc agi de construire, à travers les monographies de trois quartiers de la politique de la ville (situés à Bourgoin-Jallieu, Villejuif et Dammarie-les-Lys), qui sont autant de « tableaux » des jeunesses populaires, une vue générale et non exhaustive des pratiques culturelles d'adolescent·e·s partageant des conditions sociales et territoriales proches, en privilégiant des comparaisons internes à ce groupe social. Pour documenter les pratiques de ces adolescent·e·s aussi précisément que possible, l'étude questionne le périmètre actuel d'une définition sociologique de la « culture » : saisir le rapport de ces jeunes aux institutions culturelles et scolaires ainsi qu'aux pratiques dites « légitimes » est nécessaire, mais finalement pas suffisant pour cartographier fidèlement la galaxie de leurs pratiques. Elle tente donc d'appréhender ces pratiques indépendamment des objectifs de démocratisation qui sous-tendent les politiques culturelles, sans se contenter d'une énumération déceptive de ce qu'elles ne sont pas.
Cette recherche,
"Un rapport de l'Institut Montaigne, que le JDD dévoile en exclusivité, dévoile un autre visage des quartiers populaires. Ce document invite l'Etat, trop concentré sur la rénovation urbaine, à désormais favoriser l'essor économique de ces villes pauvres." [RDP du 26 octobre 2020]
Opérations Habitat et Vie Sociale, politique de Développement social des quartiers (DSQ), création de Zones d'éducation prioritaires (ZEP), plan "Banlieues 89", Plan national pour la rénovation urbaine (PNRU), etc. Au cours des quarante dernières années, les gouvernements qui se sont succédés ont quasiment tous mis en œuvre des "plans banlieues", centrés sur les quartiers pauvres. Un point commun à ces initiatives : elles ont presque toutes abordé ce sujet exclusivement sous un angle social ou une perspective de rénovation immobilière. Mais l'angle économique est absent des réflexions : comment y amener de l'activité, former ses habitants, développer les richesses ? Et non pas se focaliser uniquement sur la rénovation des bâtiments et la multiplication des systèmes d'aides sociales.
C'est dans ce contexte que l'Institut Montaigne a réalisé un travail statistique inédit et une réflexion autour des dynamiques économiques des quartiers pauvres, à partir de 300 tableaux statistiques, 40 cartes et 35 entretiens individuels, afin de comprendre les enjeux économiques de ces quartiers, lutter contre les idées reçues et proposer des pistes d'action utiles au débat public.
Il y a de l'espoir pour les quartiers pauvres, nous proposons d'impulser une nouvelle dynamique pour la politique de la ville, sans se focaliser sur la rénovation urbaine et sans envisager une hausse conséquente de la dépense publique dans les quartiers pauvres. En renversant la perspective traditionnelle qui fait de ces quartiers une exception et en les replaçant dans l'économie générale de la France, le rapport compare les quartiers pauvres avec le reste du territoire afin de comprendre leurs spécificités et proposer des solutions fondées sur un potentiel économique.
Opérations Habitat et Vie Sociale, politique de Développement social des quartiers (DSQ), création de Zones d'éducation prioritaires (ZEP), plan "Banlieues 89", Plan national pour la rénovation urbaine (PNRU), etc. Au cours des quarante dernières années, les gouvernements qui se sont succédés ont quasiment tous mis en œuvre des "plans banlieues", centrés sur les quartiers pauvres. Un point commun à ces initiatives : elles ont presque toutes abordé ce sujet exclusivement sous un angle social ou une perspective de rénovation immobilière. Mais l'angle économique est absent des réflexions : comment y amener de l'activité, former ses habitants, développer les richesses ? Et non pas se focaliser uniquement sur la rénovation des bâtiments et la multiplication des systèmes d'aides sociales.
C'est dans ce contexte que l'Institut Montaigne a réalisé un travail statistique inédit et une réflexion autour des dynamiques économiques des quartiers pauvres, à partir de 300 tableaux statistiques, 40 cartes et 35 entretiens individuels, afin de comprendre les enjeux économiques de ces quartiers, lutter contre les idées reçues et proposer des pistes d'action utiles au débat public.
Il y a de l'espoir pour les quartiers pauvres, nous proposons d'impulser une nouvelle dynamique pour la politique de la ville, sans se focaliser sur la rénovation urbaine et sans envisager une hausse conséquente de la dépense publique dans les quartiers pauvres. En renversant la perspective traditionnelle qui fait de ces quartiers une exception et en les replaçant dans l'économie générale de la France, le rapport compare les quartiers pauvres avec le reste du territoire afin de comprendre leurs spécificités et proposer des solutions fondées sur un potentiel économique.
Opérations Habitat et Vie Sociale, politique de Développement social des quartiers (DSQ), création de Zones d'éducation prioritaires (ZEP), plan "Banlieues 89", Plan national pour la rénovation urbaine (PNRU), etc. Au cours des quarante dernières années, les gouvernements qui se sont succédés ont quasiment tous mis en œuvre des "plans banlieues", centrés sur les quartiers pauvres. Un point commun à ces initiatives : elles ont presque toutes abordé ce sujet exclusivement sous un angle social ou une perspective de rénovation immobilière. Mais l'angle économique est absent des réflexions : comment y amener de l'activité, former ses habitants, développer les richesses ? Et non pas se focaliser uniquement sur la rénovation des bâtiments et la multiplication des systèmes d'aides sociales.
C'est dans ce contexte que l'Institut Montaigne a réalisé un travail statistique inédit et une réflexion autour des dynamiques économiques des quartiers pauvres, à partir de 300 tableaux statistiques, 40 cartes et 35 entretiens individuels, afin de comprendre les enjeux économiques de ces quartiers, lutter contre les idées reçues et proposer des pistes d'action utiles au débat public.
Il y a de l'espoir pour les quartiers pauvres, nous proposons d'impulser une nouvelle dynamique pour la politique de la ville, sans se focaliser sur la rénovation urbaine et sans envisager une hausse conséquente de la dépense publique dans les quartiers pauvres. En renversant la perspective traditionnelle qui fait de ces quartiers une exception et en les replaçant dans l'économie générale de la France, le rapport compare les quartiers pauvres avec le reste du territoire afin de comprendre leurs spécificités et proposer des solutions fondées sur un potentiel économique.
Ce rapport d'étude réalisé pour le CGET aborde les sujets suivants:
Première partie - Vivre dans un quartier « sensible » en 2018
* Un Français sur douze estime vivre dans un quartier « sensible » : des ménages précaires
* Quatre Français sur dix ont un lien ponctuel ou indirect avec des quartiers « sensibles » : des ménages plutôt privilégiés
* En moins de dix ans, une nette augmentation de la part des Français qui n'ont aucun lien avec les quartiers « sensibles »
Deuxième partie - Le regard porté sur les quartiers « sensibles » : des territoires avant tout marqués par la délinquance
* Des quartiers vus comme dangereux
* La perception des quartiers comme territoires délaissés
* Pour une minorité, des terres d'immigration
* Des quartiers considérés comme ayant un potentiel de développement, mais moins souvent qu'en 2009
Troisième partie - Une attente forte d'intervention de l'Etat pour endiguer la dégradation de la situation des quartiers « sensibles »
* Une majorité des Français estime que la situation dans les quartiers « sensibles » s'est plutôt dégradée
* L'Etat, un levier vu comme nécessaire pour le changement pour près de neuf Français sur dix
Quatrième partie - La construction des représentations sur les quartiers sensibles
* Les journaux télévisés, première source d'information sur les quartiers « sensibles »
* Un regard qui se construit au travers des discours médiatiques, pondérés par l'expérience personnelle quand elle existe
* Une typologie des opinions et de leur construction
"Si l'écologie est souvent associée aux bobos et aux plus riches, elle trouve aussi sa place dans les quartiers populaires. À Rennes, l'association Les Cols Verts cherche à réconcilier les personnes isolées, parfois sans emploi, avec l'agriculture urbaine depuis 2019. Malgré le confinement et des terres polluées, elle a déjà touché 4000 personnes."