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GéoConfluences - Les religions dans les banlieues : territoires et sociétés e... - 0 views

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    "Depuis le début du XXe siècle, la place des religions dans l'espace français a été affectée par cinq faits majeurs : le vote des lois relatives à la séparation des Églises et de l'État et à l'exercice public des cultes entre 1905 et 1907, la croissance de la diversité religieuse avec l'accueil successif de plusieurs vagues migratoires, l'urbanisation des périphéries des villes pour répondre à l'urgence démographique, les recompositions des religions traditionnelles avec le déclin des pratiques, et plus récemment, l'intensification des réseaux avec la croissance exponentielle des sites en ligne qui provoquent un repositionnement des acteurs locaux, qu'ils soient politiques, sociaux ou religieux. Après 1945, les adeptes de l'islam, du judaïsme et du bouddhisme ont fortement augmenté, notamment dans les banlieues des grandes villes, dans un contexte hexagonal d'émancipation individuelle et de déchristianisation. L'observation montre que l'implantation de ces religions résulte largement des conditions socio-économiques de l'immigration et que leur pouvoir d'attraction dépend de la présence locale d'un centre communautaire, sinon de la puissance des liens construits sur une mémoire partagée. En termes spatiaux, il est clair que les vieux quartiers ouvriers des villes et les grands ensembles d'habitat social ont joué un rôle primordial, mais non exclusif, dans l'accueil de ces formes d'expression religieuse. Pour les catholiques, les banlieues en croissance ont été considérées dès les années 1930 comme de véritables « terres de mission », ce qu'elles sont devenues ensuite pour les musulmans et les évangéliques. Le phénomène de "réveil", récurrent dans le protestantisme dès le XVIIe siècle, aurait touché tout spécialement les quartiers sensibles des agglomérations françaises et les populations modestes. Mais aujourd'hui, les ménages issus de l'immigration, loin d'abandonner leurs pratique
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Sondage CSA - Enquête sur le lien social de proximité - 1 views

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    Amenés à se prononcer sur l'état du lien social en France, le grand public et les Maires font part d'un constat plutôt mitigé . D'un côté, les relations entre les Français sont jugées plutôt bonnes par le grand public et encore davantage par les Maires . Dans le détail, les rapports au sein des familles enregistrent le plus de réponses positives ( 76 % des Français les jugent « bonnes », 80 % des Maires) suivies des relations entre hommes et femmes ( 75 % et 90 % ), celles entre les différentes générations ( 58 % et 73 % ) puis celles entre voisins ( 55 % et 65 % ) . Les relations au sein des entreprises semblent en revanche être le parent pauvre de la proximité puisque seuls 39 % du grand public et 49 % des Maires y jugent les relations bonnes . Notons par ailleurs qu'un certain nombre de clivages se font jour au sein des Français sur la perception de ces différentes relations . Les 18 - 24 ans se montrent moins optimistes sur l'état des relations au sein des familles ( 67 % les jugent « bonnes », au lieu de 76 % en moyenne) et entre les différentes générations ( 53 % au lieu de 58 % ), à l'inverse des personnes de 65 ans et plus qui sont elles légèrement plus optimistes sur ces deux points (respectivement 81 % et 64 % ) . D'autres phénomènes sont aussi à relever, comme le fait que les hommes soient un peu plus optimistes que les femmes sur l'état des relations hommes / femmes ( 78 % les jugent « bonnes », contre 72 % chez les femmes), signe sans doute d'une plus grande sensibilité des femmes aux problèmes persistants dans ce domaine . On peut aussi constater que les relations entre voisins sont plus favorablement perçus dans les communes rurales ( 56 % ) que dans l'agglomération parisienne ( 50 % ), écart logique tant l'intensité des relations de voisinage varie selon le type de commune . Il est enfin à noter que les relations au sein des entreprises sont vues de façon plus positive chez les salari
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France Stratégie - Note d'analyse - Quelle évolution de la ségrégation réside... - 0 views

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    Comment se répartissent cadres et ouvriers, immigrés d'Europe et d'ailleurs, ou encore logements sociaux, entre les quartiers de France métropolitaine ? Cette répartition est-elle plus inégale aujourd'hui qu'il y a 25 ans ? Dans cette étude, accompagnée d'un outil de visualisation inédit, France Stratégie passe au crible les 55 unités urbaines de France métropolitaine de plus de 100 000 habitants entre 1990 et 2015, à partir de données du recensement. Résultat : la ségrégation résidentielle est stable pour ce qui est de la catégorie sociale, en légère baisse pour ce qui est de l'origine migratoire, et en baisse plus sensible pour ce qui est du logement social. Si certains quartiers comptent aujourd'hui une part plus élevée de cadres ou d'immigrés d'origine extra-européenne, ce n'est en général pas le résultat de leur plus grande ségrégation mais simplement le reflet de la hausse de leurs effectifs dans la population. La ségrégation résidentielle désigne l'inégale répartition dans l'espace urbain de différentes catégories de population. Elle peut résulter de choix individuels, motivés par exemple par la recherche d'un entre-soi, ou de phénomènes de relégation, liés notamment au prix des logements. Catégorie sociale : des cadres plus inégalement répartis que les ouvriers et employés, mais des niveaux de ségrégation globalement stables En moyenne, les cadres et chefs d'entreprise sont, comme en 1990, plus inégalement répartis que les ouvriers et employés. L'indice de ségrégation mesure la part des membres d'une catégorie sociale qui devrait changer de quartier si l'on voulait obtenir une répartition homogène de cette catégorie dans tous les quartiers de l'unité urbaine. Dans l'agglomération parisienne, cet indice a augmenté entre 1990 et 2015, passant de 32 % à 36 % pour les cadres et de 23 % à 27 % pour les ouvriers et employés. Dans les autres unités urbaines, la ségrégation résidentielle des cadre
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France Stratégie - Datavisualisation - L'évolution de la ségrégation résident... - 0 views

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    Comment se répartissent cadres et ouvriers, immigrés d'Europe et d'ailleurs, ou encore logements sociaux, entre les quartiers de France métropolitaine ? Cette répartition est-elle plus inégale aujourd'hui qu'il y a 25 ans ? Dans cette étude, accompagnée d'un outil de visualisation inédit, France Stratégie passe au crible les 55 unités urbaines de France métropolitaine de plus de 100 000 habitants entre 1990 et 2015, à partir de données du recensement. Résultat : la ségrégation résidentielle est stable pour ce qui est de la catégorie sociale, en légère baisse pour ce qui est de l'origine migratoire, et en baisse plus sensible pour ce qui est du logement social. Si certains quartiers comptent aujourd'hui une part plus élevée de cadres ou d'immigrés d'origine extra-européenne, ce n'est en général pas le résultat de leur plus grande ségrégation mais simplement le reflet de la hausse de leurs effectifs dans la population. La ségrégation résidentielle désigne l'inégale répartition dans l'espace urbain de différentes catégories de population. Elle peut résulter de choix individuels, motivés par exemple par la recherche d'un entre-soi, ou de phénomènes de relégation, liés notamment au prix des logements. Catégorie sociale : des cadres plus inégalement répartis que les ouvriers et employés, mais des niveaux de ségrégation globalement stables En moyenne, les cadres et chefs d'entreprise sont, comme en 1990, plus inégalement répartis que les ouvriers et employés. L'indice de ségrégation mesure la part des membres d'une catégorie sociale qui devrait changer de quartier si l'on voulait obtenir une répartition homogène de cette catégorie dans tous les quartiers de l'unité urbaine. Dans l'agglomération parisienne, cet indice a augmenté entre 1990 et 2015, passant de 32 % à 36 % pour les cadres et de 23 % à 27 % pour les ouvriers et employés. Dans les autres unités urbaines, la ségrégation résidentielle des cadre
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France Stratégie - Document de travail - L'évolution de la ségrégation réside... - 0 views

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    Comment se répartissent cadres et ouvriers, immigrés d'Europe et d'ailleurs, ou encore logements sociaux, entre les quartiers de France métropolitaine ? Cette répartition est-elle plus inégale aujourd'hui qu'il y a 25 ans ? Dans cette étude, accompagnée d'un outil de visualisation inédit, France Stratégie passe au crible les 55 unités urbaines de France métropolitaine de plus de 100 000 habitants entre 1990 et 2015, à partir de données du recensement. Résultat : la ségrégation résidentielle est stable pour ce qui est de la catégorie sociale, en légère baisse pour ce qui est de l'origine migratoire, et en baisse plus sensible pour ce qui est du logement social. Si certains quartiers comptent aujourd'hui une part plus élevée de cadres ou d'immigrés d'origine extra-européenne, ce n'est en général pas le résultat de leur plus grande ségrégation mais simplement le reflet de la hausse de leurs effectifs dans la population. La ségrégation résidentielle désigne l'inégale répartition dans l'espace urbain de différentes catégories de population. Elle peut résulter de choix individuels, motivés par exemple par la recherche d'un entre-soi, ou de phénomènes de relégation, liés notamment au prix des logements. Catégorie sociale : des cadres plus inégalement répartis que les ouvriers et employés, mais des niveaux de ségrégation globalement stables En moyenne, les cadres et chefs d'entreprise sont, comme en 1990, plus inégalement répartis que les ouvriers et employés. L'indice de ségrégation mesure la part des membres d'une catégorie sociale qui devrait changer de quartier si l'on voulait obtenir une répartition homogène de cette catégorie dans tous les quartiers de l'unité urbaine. Dans l'agglomération parisienne, cet indice a augmenté entre 1990 et 2015, passant de 32 % à 36 % pour les cadres et de 23 % à 27 % pour les ouvriers et employés. Dans les autres unités urbaines, la ségrégation résidentielle des cadre
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IFOP - Les Français et la situation dans les banlieues - 0 views

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    Un peu plus de quatre Français sur cinq estiment que, dans le contexte actuel, la banlieue est un territoire plus violent que le reste du pays (82%, +7 points par rapport à octobre 2015), un sentiment que les sympathisants des partis Les Républicains (96%) et Front National (89%) partagent davantage que la moyenne. La présence de bandes organisées et de trafic de drogue est la première source de violences en banlieue identifiée par les interviewés (52%, -4 points par rapport à octobre 2015) - et notamment par les sympathisants Les Républicains (63%) et Front National (62%) -, bien avant la démission des parents (30%) ou le chômage des jeunes (27%). Il est intéressant de constater que les tensions entre les jeunes et la police ne sont pas plus pointées du doigt en ce mois de février (10%) que lors des vagues passées (+1 point par rapport à octobre 2015). En dépit de ce constat, trois quarts des Français s'accordent autour de l'idée que « la banlieue regorge de multiples talents dont le pays aurait tort de se priver » (74%). L'adhésion à cette affirmation n'est toutefois pas partagée par tous : les sympathisants Les Républicains (62%) sont plus en retrait et ceux du Front National rejettent même cette idée (39%). Six Français sur dix souhaiteraient que l'ordonnance de 1945 favorisant l'éducation et le recours à l'emprisonnement dans des quartiers pénitentiaires spécialisés pour les mineurs de plus de 13 ans uniquement pour les faits graves soit réformée grâce à un abaissement de la majorité pénale à 16 ans (61%). Assez logiquement, les sympathisants Les Républicains (83%) et Front National (81%) appellent davantage cette réforme de leurs vœux.
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Elabe / Institut Montaigne - Principaux enseignements - Baromètre des territo... - 0 views

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    Elabe et l'Institut Montaigne, en partenariat avec France Info et de nombreux titres de presse quotidienne régionale*, publient « La France en morceaux », édition 2019 du Baromètre des Territoires. Cette étude compte 120 questions, posées à 10.010 personnes dans toute la France, avec un échantillon représentatif des résidents de chaque région métropolitaine. En pleine crise des Gilets Jaunes, cette étude donne des clés de lecture inédites sur le rapport des Français à leur territoire, le regard qu'il porte sur leur vie personnelle, leur vie sociale et la société dans laquelle ils vivent. Elle livre une analyse en profondeur de la vie dans les territoires, des dynamiques et des fractures territoriales, à travers les filtres de la mobilité sociale, économique et géographique. Vaste étude, « La France en morceaux » permet de révéler : Des grands enseignements nationaux sur la France d'aujourd'hui avec un double regard, sociologique et territorial ; Quatre grands portraits de Français qui, par leurs trajectoires sociales et territoriales, coexistent dans notre espace national ; Une analyse par région mettant en exergue les spécificités de chacune d'elles. Parmi les principaux enseignements à retenir : Les Français font le récit d'une vie privée heureuse mais expriment leur souffrance sociale sous l'effet de la crise du pouvoir d'achat et le sentiment désormais majoritaire de vivre dans une société produisant relégation et exclusion. Cette crise du pouvoir d'achat et cette perception d'une société inégalitaire et injuste fragilisent la confiance et la capacité des Français à se projeter dans l'avenir. Malgré cette souffrance sociale, la France reste le point d'ancrage le plus rassembleur, loin devant ses territoires. Si la fracture territoriale est forte en matière d'accès aux services, c'est davantage le niveau de vie et donc le pouvoir d'achat qui structurent les opinions et représenta
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Elabe / Institut Montaigne - Analyse - Baromètre des territoires 2019 "La Fra... - 0 views

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    Elabe et l'Institut Montaigne, en partenariat avec France Info et de nombreux titres de presse quotidienne régionale*, publient « La France en morceaux », édition 2019 du Baromètre des Territoires. Cette étude compte 120 questions, posées à 10.010 personnes dans toute la France, avec un échantillon représentatif des résidents de chaque région métropolitaine. En pleine crise des Gilets Jaunes, cette étude donne des clés de lecture inédites sur le rapport des Français à leur territoire, le regard qu'il porte sur leur vie personnelle, leur vie sociale et la société dans laquelle ils vivent. Elle livre une analyse en profondeur de la vie dans les territoires, des dynamiques et des fractures territoriales, à travers les filtres de la mobilité sociale, économique et géographique. Vaste étude, « La France en morceaux » permet de révéler : Des grands enseignements nationaux sur la France d'aujourd'hui avec un double regard, sociologique et territorial ; Quatre grands portraits de Français qui, par leurs trajectoires sociales et territoriales, coexistent dans notre espace national ; Une analyse par région mettant en exergue les spécificités de chacune d'elles. Parmi les principaux enseignements à retenir : Les Français font le récit d'une vie privée heureuse mais expriment leur souffrance sociale sous l'effet de la crise du pouvoir d'achat et le sentiment désormais majoritaire de vivre dans une société produisant relégation et exclusion. Cette crise du pouvoir d'achat et cette perception d'une société inégalitaire et injuste fragilisent la confiance et la capacité des Français à se projeter dans l'avenir. Malgré cette souffrance sociale, la France reste le point d'ancrage le plus rassembleur, loin devant ses territoires. Si la fracture territoriale est forte en matière d'accès aux services, c'est davantage le niveau de vie et donc le pouvoir d'achat qui structurent les opinions et représenta
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Elabe / Institut Montaigne - Communiqué de presse - Baromètre des territoires... - 0 views

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    Elabe et l'Institut Montaigne, en partenariat avec France Info et de nombreux titres de presse quotidienne régionale*, publient « La France en morceaux », édition 2019 du Baromètre des Territoires. Cette étude compte 120 questions, posées à 10.010 personnes dans toute la France, avec un échantillon représentatif des résidents de chaque région métropolitaine. En pleine crise des Gilets Jaunes, cette étude donne des clés de lecture inédites sur le rapport des Français à leur territoire, le regard qu'il porte sur leur vie personnelle, leur vie sociale et la société dans laquelle ils vivent. Elle livre une analyse en profondeur de la vie dans les territoires, des dynamiques et des fractures territoriales, à travers les filtres de la mobilité sociale, économique et géographique. Vaste étude, « La France en morceaux » permet de révéler : Des grands enseignements nationaux sur la France d'aujourd'hui avec un double regard, sociologique et territorial ; Quatre grands portraits de Français qui, par leurs trajectoires sociales et territoriales, coexistent dans notre espace national ; Une analyse par région mettant en exergue les spécificités de chacune d'elles. Parmi les principaux enseignements à retenir : Les Français font le récit d'une vie privée heureuse mais expriment leur souffrance sociale sous l'effet de la crise du pouvoir d'achat et le sentiment désormais majoritaire de vivre dans une société produisant relégation et exclusion. Cette crise du pouvoir d'achat et cette perception d'une société inégalitaire et injuste fragilisent la confiance et la capacité des Français à se projeter dans l'avenir. Malgré cette souffrance sociale, la France reste le point d'ancrage le plus rassembleur, loin devant ses territoires. Si la fracture territoriale est forte en matière d'accès aux services, c'est davantage le niveau de vie et donc le pouvoir d'achat qui structurent les opinions et représenta
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Elabe / Institut Montaigne - Analyse de l'Institut Montaigne - Baromètre des ... - 0 views

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    Elabe et l'Institut Montaigne, en partenariat avec France Info et de nombreux titres de presse quotidienne régionale*, publient « La France en morceaux », édition 2019 du Baromètre des Territoires. Cette étude compte 120 questions, posées à 10.010 personnes dans toute la France, avec un échantillon représentatif des résidents de chaque région métropolitaine. En pleine crise des Gilets Jaunes, cette étude donne des clés de lecture inédites sur le rapport des Français à leur territoire, le regard qu'il porte sur leur vie personnelle, leur vie sociale et la société dans laquelle ils vivent. Elle livre une analyse en profondeur de la vie dans les territoires, des dynamiques et des fractures territoriales, à travers les filtres de la mobilité sociale, économique et géographique. Vaste étude, « La France en morceaux » permet de révéler : Des grands enseignements nationaux sur la France d'aujourd'hui avec un double regard, sociologique et territorial ; Quatre grands portraits de Français qui, par leurs trajectoires sociales et territoriales, coexistent dans notre espace national ; Une analyse par région mettant en exergue les spécificités de chacune d'elles. Parmi les principaux enseignements à retenir : Les Français font le récit d'une vie privée heureuse mais expriment leur souffrance sociale sous l'effet de la crise du pouvoir d'achat et le sentiment désormais majoritaire de vivre dans une société produisant relégation et exclusion. Cette crise du pouvoir d'achat et cette perception d'une société inégalitaire et injuste fragilisent la confiance et la capacité des Français à se projeter dans l'avenir. Malgré cette souffrance sociale, la France reste le point d'ancrage le plus rassembleur, loin devant ses territoires. Si la fracture territoriale est forte en matière d'accès aux services, c'est davantage le niveau de vie et donc le pouvoir d'achat qui structurent les opinions et représentat
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Ministère de l'Education nationale - Atlas des risques sociaux d'échec scolai... - 0 views

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    Édition 2016, données 2011 Les jeunes sortants sans diplôme du système éducatif sont très fortement exposés au chômage et au sous-emploi. En cette période de crise, leurs difficultés vont bien au-delà de la période d'insertion. Même si une partie d'entre eux acquiert de façon différée une qualification, leur destinée professionnelle est fortement marquée par l'insécurité de l'emploi ou/et des emplois de mauvaise qualité. De par son approche territoriale, la deuxième édition de l'Atlas que viennent de coéditer le centre associé au Céreq pour la région Normandie - laboratoire Espaces et Sociétés, UMR CNRS ESO, et la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) - ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, apporte un éclairage original sur la situation de chaque académie. L'ouvrage décrit finement la situation de chaque académie d'un double point de vue : il analyse et cartographie, à l'échelon cantonal, les facteurs plus ou moins propices à la réussite scolaire et les difficultés qui peuvent conduire à l'abandon précoce des études. La première parution de l'Atlas en 2014 a donné lieu à de nombreux échanges dans les différentes académies et régions. Une forte demande s'est exprimée pour son actualisation et en particulier pour prendre la mesure des effets de la crise économique et sociale. Les données ont été actualisées essentiellement à partir du recensement de 2011. De plus, cette édition est enrichie par des données inédites sur les départements d'Outre-Mer. Pour observer les spécificités de chaque académie et leurs disparités internes en matière de risques sociaux et de décrochage scolaire, des indicateurs de contextes territoriaux combinent sept variables susceptibles d'agir sur l'échec scolaire et l'orientation des élèves : le niveau de revenu des ménages, le chômage et la précarit
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Christophe Guilluy et la France périphérique - Telos - 0 views

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    "Christophe Guilluy avait publié en 2014 un petit ouvrage, La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires, qui avait connu un certain retentissement. Il récidive avec un nouvel opus, Le Crépuscule de la France d'en haut. C'est l'occasion de faire le point sur sa thèse. Celle-ci peut se résumer assez simplement. Les classes populaires sont précarisées et reléguées, socialement et économiquement, et cette relégation sociale serait également une relégation territoriale. La montée des inégalités, le déclassement, la disparition de la classe moyenne, auraient une traduction territoriale clivant l'espace national entre la « France périphérique », une France populaire et socialement fragile, et la France des grandes métropoles urbaines concentrant toujours davantage les meilleurs emplois et les meilleurs revenus. Cette polarisation de l'espace serait le résultat de la mondialisation et opposerait ainsi les « gagnants de la mondialisation » des grands centres urbains aux perdants de la France périphérique. Cette thèse a également une dimension politique tout à fait explicite. Christophe Guilluy dénonce la trahison (il n'emploie pas ce terme mais c'est bien l'idée) du Parti Socialiste accusé d'avoir abandonné les classes populaires au profit (seulement apparent) des minorités - jeunes des quartiers, minorités ethniques notamment. Il ne donne pas quitus à la droite pour autant bien évidemment, mais ses attaques contre la gauche de gouvernement sont beaucoup plus nombreuses et virulentes. Une thématique néomarxiste, remise au goût du jour via la question des inégalités territoriales, parcourt tout l'ouvrage. Mais celui-ci emprunte aussi le ton de la dénonciation morale en dressant le portrait d'un acteur collectif - les « classes dominantes » - pourvu d'une intentionnalité mauvaise et hypocrite visant à exploiter le peuple tout en affichant un « faux altruisme ». Un derni
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IFOP / Fondation Jean Jaurès - Résultats - Enquête auprès des jeunes de 17 à ... - 0 views

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    Il y a un an, naissait une révolte sociale inédite qui allait bousculer l'agenda politique et médiatique et laisser des traces profondes dans le pays. Beaucoup a été dit et écrit sur la fracture que révélait la crise des « gilets jaunes » entre grandes métropoles et territoires périphériques. Nombre d'analyses sociologiques ont notamment montré que les manifestants étaient, au moins lors des « premiers actes », en grande partie issus de cette France des villes moyennes et des petites villes. Dans cette France, une catégorie de la population est néanmoins restée silencieuse et n'a pas pris part au mouvement de manière massive : les jeunes des territoires, qui se heurtent pourtant à des obstacles propres à leur situations géographiques. Ces obstacles, on les retrouve dans leur rapport à l'avenir, dans les ressources dont ils peuvent bénéficier pour s'orienter et dans la façon dont ils se projettent et construisent ce que sera le début du reste de leur vie. On notera d'ailleurs que, si la jeunesse de la « France périphérique »n'a pas pris part au mouvement des « gilets jaunes », principalement composé d'actifs, une mobilisation lycéenne a pourtant eu lieu dans le sillage de ce mouvement. Contrairement aux grèves lycéennes habituelles, ce ne sont pas les lycées de centre-ville mais les établissements situés dans les villes moyennes et même, fait rarissime, les lycées agricoles qui ont été à la pointe de la contestation contre la réforme du lycée. Les élèves de ces établissements ont donné de la voix. À l'instar des gilets jaunes, sans doute peut-on y avoir l'expression du mal-être d'une fraction de la jeunesse se sentant reléguée en seconde division. Afin d'objectiver une situation encore peu connue, Chemins d'avenirs, la Fondation Jean-Jaurès et l'Ifop ont interrogé les jeunes Français de 17 à 23 ans sur leurs choix d'orientation et leur rapport à l'avenir. Une enquête qui mo
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Union sociale pour l'Habitat - Manifeste Place à nos quartiers - 0 views

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    Depuis que Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur en déplacement dans le quartier du Val d'Argent, y a parlé de "racaille", la dalle d'Argenteuil est un lieu symbolique. Le politologue Madani Cheurfa fait le pari que, douze ans plus tard, c'est là que les candidats à l'élection présidentielle s'exprimeront sur leur vision des quartiers de la politique de la ville. Pour faciliter cet exercice, l'Union sociale pour l'habitat leur dresse la liste les points à ne pas oublier et souffle au passage quelques idées dans un manifeste présenté le 17 janvier. La fédération représentant les organismes HLM craint que la question des quartiers ne passe tout simplement à la trappe. Par ce texte d'interpellation aux candidats à la présidentielle, l'USH voudrait, tant qu'il est encore temps, réparer cet "oubli". Pour cela elle leur rappelle que "tout concourt, dans une France qui devient vulnérable, à faire de nos quartiers les boucs émissaires de l'échec de notre République, à stigmatiser leurs habitants". Les organismes HLM observent que "les difficultés auxquelles sont confrontés certains quartiers n'ont jamais été aussi grandes : abandon par les services publics, difficultés à accéder à l'emploi, inégalités scolaires, insécurité croissante". La liste est posée, aux candidats de s'en saisir et d'y ajouter leur touche politique. Sur le fond, rien de bien nouveau dans les propositions de l'USH puisqu'il s'agit d'une adaptation de CAP HLM validé au dernier congrès HLM, en septembre dernier, à Nantes (voir notre article du 30 septembre 2016).
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Caisse des dépôts - Rapport ONPV 2016 : le chômage baisse (un tout petit peu)... - 0 views

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    "L'Observatoire national de la politique de la ville (ONPV, ex-Onzus) a rendu son rapport 2016, avec tout un tas d'indicateurs sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) nouvelle génération. Les chiffres du chômage 2015, boostés par les dispositifs d'aide à l'emploi, apparaissent encourageants par rapport aux années passées, mais demeurent préoccupants. A signaler une typologie des quartiers qui exprime judicieusement la diversité des situations et invite à repenser des politiques publiques plus fines selon les caractériques des sites. En 2015, le taux de chômage dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) est de 26,4%. C'est une bonne nouvelle dans la mesure où, l'année précédente, il était à 26,7%, soit 0.3 point de moins. "La situation s'est stabilisée par rapport à 2014 avec une diminution du taux de chômage de 0,3 %", souligne le 2e rapport annuel 2016 de l'Observatoire national de la politique de la ville (ONPV, ex-Onzus) remis le 6 avril, par le préfet Jean-François Cordet, son président, à Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, et à Hélène Geoffroy, secrétaire d'Etat chargée de la Ville. Le document, de près de 150 pages, est toujours une mine statistique concernant les 435 contrats de ville, qui accueillent 5,4 millions d'habitants (8,2 % de la population française habite en QPV), dans 1.514 QPV situés dans 859 communes, et qui sont pilotés pour 70% d'entre eux à l'échelle intercommunale comme l'exige la loi Lamy de 2014*."
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CGET - Portraits de la France : vers un baromètre au service de la cohésion d... - 0 views

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    Pour agir sur la cohésion des territoires, l'État et les acteurs locaux doivent avoir une compréhension partagée des enjeux. Lors de la 2e Conférence nationale des territoires, le 14 décembre, a été présentée la première pierre de cette ambition : 16 indicateurs, cinq études et une grande synthèse pour construire, dans les mois à venir, une vision partagée et des priorités d'action. La cohésion des territoires ne se limite pas à un événement à l'agenda politique. C'est aussi une vision, qui fait de la co-construction avec les acteurs territoriaux une condition de réussite. Et une ambition pragmatique : être à la hauteur des enjeux territoriaux et sociétaux qui engagent l'avenir du pays en renforçant son unité. C'est pour répondre à cette ambition que Jean-Benoît Albertini, commissaire général à l'égalité des territoires, et Jean-Luc Rigaut, président de l'Assemblée des communautés de France (AdCF), ont présenté un projet de baromètre. Un diagnostic partagé de la cohésion des territoires C'est tout l'enjeu du baromètre de la cohésion des territoires, établi autour de six enjeux qui participent de la cohésion territoriale : réduction des inégalités, développement soutenable, qualité de vie, capacité de développement, capital social et coopération entre les territoires. C'est pour les caractériser, au sein et entre les territoires, que le CGET - avec l'appui de son Observatoire des territoires - propose de mettre en place un baromètre régulier. Ce projet développera une approche statistique d'observation, sous la forme de fiches thématiques (ordonnées autour des six questions clés, évoquées ci-dessus) afin de contribuer à la construction d'un diagnostic partagé sur l'état de la cohésion du territoire national, les priorités collectives, les stratégies d'action, mais aussi l'identification des moyens et des responsabilités pour mettre en œuvre ces objectifs.
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CGET - Projet de baromètre de la cohésion des territoires - 0 views

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    Pour agir sur la cohésion des territoires, l'État et les acteurs locaux doivent avoir une compréhension partagée des enjeux. Lors de la 2e Conférence nationale des territoires, le 14 décembre, a été présentée la première pierre de cette ambition : 16 indicateurs, cinq études et une grande synthèse pour construire, dans les mois à venir, une vision partagée et des priorités d'action. La cohésion des territoires ne se limite pas à un événement à l'agenda politique. C'est aussi une vision, qui fait de la co-construction avec les acteurs territoriaux une condition de réussite. Et une ambition pragmatique : être à la hauteur des enjeux territoriaux et sociétaux qui engagent l'avenir du pays en renforçant son unité. C'est pour répondre à cette ambition que Jean-Benoît Albertini, commissaire général à l'égalité des territoires, et Jean-Luc Rigaut, président de l'Assemblée des communautés de France (AdCF), ont présenté un projet de baromètre. Un diagnostic partagé de la cohésion des territoires C'est tout l'enjeu du baromètre de la cohésion des territoires, établi autour de six enjeux qui participent de la cohésion territoriale : réduction des inégalités, développement soutenable, qualité de vie, capacité de développement, capital social et coopération entre les territoires. C'est pour les caractériser, au sein et entre les territoires, que le CGET - avec l'appui de son Observatoire des territoires - propose de mettre en place un baromètre régulier. Ce projet développera une approche statistique d'observation, sous la forme de fiches thématiques (ordonnées autour des six questions clés, évoquées ci-dessus) afin de contribuer à la construction d'un diagnostic partagé sur l'état de la cohésion du territoire national, les priorités collectives, les stratégies d'action, mais aussi l'identification des moyens et des responsabilités pour mettre en œuvre ces objectifs.
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The Conversation - Les jeunes femmes sont les premières concernées par le ret... - 0 views

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    "Les soudaines phases d'intérêt politique pour les jeunes ruraux aboutissent habituellement sur des mesures « volontaristes » qui prennent le cadre urbain comme référence et supposent de se projeter vers la ville pour vivre sa jeunesse et se réaliser. Ces injonctions unilatérales à la « mobilité » ou à « l'ouverture » pâtissent du manque de connaissances sur des groupes juvéniles que l'on a longtemps uniformisés sous l'image d'une société paysanne immuable. Les jeunesses urbaines, plus visibles, font alors office de point de comparaison avec les jeunesses rurales, selon un principe de définition par le manque. Par ce prisme, on tend à méconnaître les conditions d'existences et les visions du monde des jeunes ruraux, mais surtout on gomme les fractures qui existent au sein même de ce large groupe."
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Institut Montaigne - Résumé - Les quartiers pauvres ont un avenir - 0 views

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    Opérations Habitat et Vie Sociale, politique de Développement social des quartiers (DSQ), création de Zones d'éducation prioritaires (ZEP), plan "Banlieues 89", Plan national pour la rénovation urbaine (PNRU), etc. Au cours des quarante dernières années, les gouvernements qui se sont succédés ont quasiment tous mis en œuvre des "plans banlieues", centrés sur les quartiers pauvres. Un point commun à ces initiatives : elles ont presque toutes abordé ce sujet exclusivement sous un angle social ou une perspective de rénovation immobilière. Mais l'angle économique est absent des réflexions : comment y amener de l'activité, former ses habitants, développer les richesses ? Et non pas se focaliser uniquement sur la rénovation des bâtiments et la multiplication des systèmes d'aides sociales. C'est dans ce contexte que l'Institut Montaigne a réalisé un travail statistique inédit et une réflexion autour des dynamiques économiques des quartiers pauvres, à partir de 300 tableaux statistiques, 40 cartes et 35 entretiens individuels, afin de comprendre les enjeux économiques de ces quartiers, lutter contre les idées reçues et proposer des pistes d'action utiles au débat public. Il y a de l'espoir pour les quartiers pauvres, nous proposons d'impulser une nouvelle dynamique pour la politique de la ville, sans se focaliser sur la rénovation urbaine et sans envisager une hausse conséquente de la dépense publique dans les quartiers pauvres. En renversant la perspective traditionnelle qui fait de ces quartiers une exception et en les replaçant dans l'économie générale de la France, le rapport compare les quartiers pauvres avec le reste du territoire afin de comprendre leurs spécificités et proposer des solutions fondées sur un potentiel économique.
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Institut Montaigne - Infographie - Les quartiers pauvres ont un avenir - 0 views

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    Opérations Habitat et Vie Sociale, politique de Développement social des quartiers (DSQ), création de Zones d'éducation prioritaires (ZEP), plan "Banlieues 89", Plan national pour la rénovation urbaine (PNRU), etc. Au cours des quarante dernières années, les gouvernements qui se sont succédés ont quasiment tous mis en œuvre des "plans banlieues", centrés sur les quartiers pauvres. Un point commun à ces initiatives : elles ont presque toutes abordé ce sujet exclusivement sous un angle social ou une perspective de rénovation immobilière. Mais l'angle économique est absent des réflexions : comment y amener de l'activité, former ses habitants, développer les richesses ? Et non pas se focaliser uniquement sur la rénovation des bâtiments et la multiplication des systèmes d'aides sociales. C'est dans ce contexte que l'Institut Montaigne a réalisé un travail statistique inédit et une réflexion autour des dynamiques économiques des quartiers pauvres, à partir de 300 tableaux statistiques, 40 cartes et 35 entretiens individuels, afin de comprendre les enjeux économiques de ces quartiers, lutter contre les idées reçues et proposer des pistes d'action utiles au débat public. Il y a de l'espoir pour les quartiers pauvres, nous proposons d'impulser une nouvelle dynamique pour la politique de la ville, sans se focaliser sur la rénovation urbaine et sans envisager une hausse conséquente de la dépense publique dans les quartiers pauvres. En renversant la perspective traditionnelle qui fait de ces quartiers une exception et en les replaçant dans l'économie générale de la France, le rapport compare les quartiers pauvres avec le reste du territoire afin de comprendre leurs spécificités et proposer des solutions fondées sur un potentiel économique.
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