"Le concile n'a pas su articuler la notion d'Église communion et le Peuple de Dieu dans la hiérarchie. La diversité ministérielle se trouve dans la communion ecclésiale. L'Église est essentiellement charismatique et ministérielle. Dans cette perspective, il n'est pas judicieux d'interdire aux femmes les différents ministères ordonnés. On peut concevoir également que des laïcs exercent un ministère non ordonné qui prend sa place dans la hiérarchie de l'Église."
"Paroisse, curé, équipe pastorale, conseil paroissial : pour un service de la communion
À partir des outils de la théologie et du droit canonique, nous définirons la mission de gouvernement et d'animation qui permet de servir la vie d'une communauté locale dans le réseau des paroisses en lien avec le diocèse."
"Le pape François a ouvert aux femmes les ministères institués de la parole et de l'acolytat. Que change concrètement le motu proprio Spiritus Domini ? Les femmes pourront-elles servir la messe ? Donner la communion ? Exposer le Saint-Sacrement ? Famille Chrétienne démêle le vrai du faux."
"Le Concile rappelle que l'homme a été créé à l'image de Dieu-relation. La relation homme-femme, sa fécondité potentielle née dans le don réciproque, la communion qu'elle peut procurer révèlent à l'homme et à la femme leur nature profonde et, donc, le chemin de leur bonheur. Ce point de départ place la réflexion sur le rapport homme-femme sous le signe de la réciprocité ou, pour parler plus bibliquement, sous le signe de l'Alliance."
"Monseigneur Daucourt convoque et anime l'Assemblée annuelle des Laïcs en Mission Ecclésiale. Journée qui marque la communion au service de l'Église. "
"Ecartez-vous un peu du rivage … Episode I
Journées des acteurs pastoraux - 22 octobre 2016
Mgr Jean Louis BALSA a invité les acteurs pastoraux, c'est-à-dire ses frères prêtres, les diacres et les laïcs en mission ecclésiale à "s'écarter un peu du rivage" pendant trois journées au cours de l'année 2016.2017.
La première journée a eu lieu le samedi 22 novembre 2016 à la maison diocésaine de Viviers, avec pour thème "Ecartez-vous un peu du rivage (d'après Lc5,1-11) en étant unis par la communion fraternelle, la fraction du pain et la prière (d'après Actes 2, 41-47)""
"La crise actuelle de l'Église n'est pas d'un manque de foi en Dieu, mais plutôt un effondrement de la confiance envers le leadership de l'Église. La direction de l'Église semble indifférent et arrogante, mais aussi réticente à tenir elle-même ses responsabilités devant ses paroissiens sur les abus sexuels des prêtres, sur la chutes des vocations et de la pratique. En fin de compte, il faut mettre plus étroitement dans la direction de l'Église les divers et pieux laïcs qui la compose pour les voir comme les instigateurs de vastes et nécessaires réformes.
Historiquement, les changements dans l'Église catholique est toujours venu du bas vers le haut. Mais durant les temps anciens, le changement venait d'ordres religieux influents, de moines et de religieuses ainsi que de champions individuels, comme Thérèse d'Avila et Hildegarde de Bingen.
Aujourd'hui, avec le nombre de religieuses et de moines qui chutent encore plus vite que les prêtres, c'est aux laïcs de créer la révolution d'en bas. Les laïcs sont ce leadership émergeant d'un mouvement qui est en déjà en place dans l'Église, où ces derniers lisent maintenant les Écritures à la messe, distribuent la communion aux fidèles, donnent des cours de catéchisme et servent comme aumôniers dans les hôpitaux et dans les universités."
"Voir ainsi une femme, sur le parvis de la cathédrale de York, au milieu de tous ces hommes, fait du bien. Un visage de femme, celui de Libby Lane, rayonnant, gai, différent.. On a beau se dire que cette ordination d'une première femme évêque dans l'Église d'Angleterre ne va pas dans le sens d'un rapprochement avec l'Église catholique, se rappeler les tensions créées au sein même de la Communion anglicane, et répéter que, dans l'Église catholique, ce serait bien impossible, bref, on a beau raisonner en « bonne catholique », il faut bien avouer que ce visage féminin, à ce niveau, dans une telle enceinte, apporte un sacré vent d'air frais dans la cathédrale."
"Dans ma paroisse de banlieue proche de Versailles, ce même dimanche de la marche pour la liberté, j'ai été accueillie par des fillettes revêtues d'une cape blanche qui remettaient la feuille d'annonces de la semaine. Ensuite, on les a revues lors de la procession des offrandes qu'elles ont portées jusqu'au bas des marches de l'autel (Attention à la barrière du sacré !) où les garçons, enfants de chœur en aube blanche, les ont prises pour les porter à l'autel. Leur place dans les autres processions, communion ou sortie, a toujours été seconde. Dans de telles pratiques, l'Eglise fabrique du genre : elle assigne des rôles et des vêtements différents aux garçons et aux filles que rien ne justifie. Elle crée de jeunes petits machos et des filles habituées à rester discrètes"
"Cette session veut être, à sa mesure et selon la vocation de la Communion Priscille & Aquila*, un service d'Église ouvert à tous les couples baptisés soucieux de s'engager ensemble et davantage dans l'évangélisation, que ce soit dans leurs paroisses, leurs diocèses ou leurs mouvements."
"J'aurais préféré que la commission de la CES ne prenne pas parti. Une semaine après la juste déclaration de Mgr Morerod sur le pouvoir de l'Eglise dans le passé - il y avait un pouvoir social de l'Eglise catholique dans le canton de Fribourg. Cela a bien changé. Je crois que c'est une libération pour la société et pour l'Eglise" - il me semble que ce pouvoir continue, peut-être d'une autre manière, à s'exercer. La République chrétienne se basait précisément sur l'Alliance entre le trône et l'autel, entre l'Etat et l'Eglise.
Le catholicisme possède une doctrine sociale de l'Eglise pour orienter les débats de société, mais il n'y a pas de parti politique, pas plus qu'une politique catholique. Depuis le Concile Vatican II, la vie sociale et politique est gérée par les laïcs, vue comme la sphère de leur vocation. En ce sens, je suis anticlérical. D'ailleurs l'histoire de l'Eglise va dans le sens d'une decléricalisation de la société, pour une saine et juste laïcité. Cette dernière est d'origine chrétienne.
Je connais des laïcs qui votent et s'engagent dans l'UDC, comme dans le PS. Laissons-les avec leur liberté et leur responsabilité. L'Eglise est une communion de foi et de moeurs, dans le cadre de l'enseignement social chrétien, pas d'unicité politique. L'initiative de l'UDC relève de la compétence des laïcs. "
"Samedi 15 octobre la journée diocésaine des Associations et des Mouvements de laïcs a réuni une centaine de personnes autour de l'archevêque. Une communion profonde a mis en valeur la richesse que chaque charisme représente pour les autres, et pour l'Église entière."
"Depuis plusieurs semaines, la plupart des fidèles catholiques ne peuvent plus recevoir Jésus Eucharistie. Pour beaucoup, cette privation se fait durement sentir, et les initiatives pour communier tout en respectant les règles liées au confinement restent rares. Le père François-Marie Léthel, carme déchaux et consulteur à la Congrégation pour la Cause des Saints, plaide pour davantage de créativité et une plus grande participation des laïcs, en tant que "ministres extraordinaires de la communion"."
"'ouverture du Lectorat et de l'Acolytat aux femmes montrera « plus clairement » que « le sacerdoce propre de chaque fidèle et le sacerdoce des ministres ordonnés » sont « ordonnés l'un à l'autre », « pour l'édification de l'Église et pour le témoignage de l'Évangile ». C'est ce qu'affirme le pape François dans une lettre adressée au préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et datée du 10 janvier 2021. Une réforme pour un meilleur « engagement des fidèles laïcs », qui ont une « responsabilité » de par leur baptême.
A l'occasion de la publication du Motu Proprio Spiritus Domini, ouvrant aux femmes les ministères de lecteur et d'acolyte, le pape François souligne, dans sa lettre au cardinal Luis F. Ladaria sj, « la nécessité de permettre à chaque Église locale/particulière, en communion avec toutes les autres et ayant l'Église qui est à Rome au centre de leur unité, de vivre l'action liturgique, le service des pauvres et l'annonce de l'Évangile dans la fidélité au mandat du Seigneur Jésus-Christ »."
"L'accès des femmes aux ministères liturgiques de « lecteur et acolyte » n'est ni une « promotion » ni une « ouverture » à l'ordination de femmes, précise un liturgiste dans un commentaire de la nouvelle disposition du pape François publiée par le Saint-Siège ce 11 janvier 2021.
Le Motu proprio Spiritus Domini stipule que les femmes pourront désormais être instituées officiellement pour lire la Parole de Dieu, les intentions de la prière universelle, ou diriger le chant (ministère du lecteur) et pour le service de l'autel, notamment la distribution de la communion (ministère de l'acolyte). Pour le père Angelo Lameri, le pape argentin ne fait qu'achever le processus initié par Paul VI en 1972 : ce dernier avait en effet distingué ces deux ministères « laïcs » des ministères spécifiques aux diacres, prêtres et évêques."
"Le pape François a officialisé la possibilité pour les femmes de dire les lectures durant la messe ainsi que de participer au service de l'autel ou de donner la communion. Révolution ou normalisation ? Les explications de la bibliste Anne-Marie Pelletier."
"N'ayant pas répondu, depuis deux ans, au souhait du Saint-Siège de modifier leurs statuts, les Memores Domini sont placés sous la responsabilité d'un délégué pontifical, le père Ghirlanda."
Cette lettre pastorale donne suite aux quatre années d'itinéraire diocésain qu'a vécues l'Église catholique dans la Manche de 2017 à 2021.
Ce texte présente les fragilités du diocèse, son désir renouvelé de répondre à la mission du Christ et donne les grandes orientations qui guideront l'Église dans la Manche pour les années qui viennent. Dans cette lettre, l'Église de Coutances et Avranches est appelée, au nom de l'évangile, à prendre sa part dans les défis du monde contemporain, à se laisser ressourcer dans le mystère du Christ, à revoir son organisation dans ses lieux et dans ses liens de communion, et à repenser la place de chaque vocation dans la mission.
Une feuille de route précise les différentes étapes de sa mise en œuvre qui est à vivre comme un chemin biblique, balisé par la tradition spirituelle des cœurs de Jésus et de Marie.