"L'évêque de Montauban Bernard Ginoux s'est vivement opposé à la décision annoncée jeudi par le Premier ministre Jean Castex, qui limite la jauge lors des offices religieux à 30 personnes" [RDP du 30 novembre 2020]
"Attentats à Nice, épidémie de Covid-19, l'Église catholique vient de passer une fête de la Toussaint sous haute tension. Monseigneur Ginoux, l'évêque de Montauban, témoigne des troubles qui touchent son diocèse." [RDP du 02 novembre 2020]
"De la loi de Séparation de l'Eglise et de l'Etat (1905) résulte que le gouvernement n' pas à intervenir dans le culte ni dans ses modalités, étant sauf l'ordre public.
En conséquence, je demande que les messes reprennent dans le diocèse aux heures habituelles du dimanche, en appliquant le protocole sanitaire en vigueur (Circulaire diocésaine n°3) que nous avons toujours respecté. Les églises restent ouvertes, les fidèles qui le veulent y viennent, sans qu'aucune autorité puisse exiger une autorisation ni établir une interdiction. Il revient au curé, ou à son délégué, de veiller au respect des règles établies en fonction du protocole sanitaire.
Si certaines personnes (célébrants, acteurs liturgiques, fidèles) faisaient l'objet à la sortie de la messe d'un procès-verbal de contravention, elles devraient refuser de payer l'amende sur le champ. Je demande que ces faits me soient transmis et je chargerais l'avocat du diocèse de donner suite."
"Dimanche 24 mai, après plus de deux mois d'empêchement, des milliers de fidèles catholiques ont pu se rendre à l'église et enfin communier. Mgr Ginoux, évêque de Montauban, nous dit sa joie d'avoir pu célébrer devant le peuple chrétien. Il regrette toutefois que l'autorisation du gouvernement soit venue tardivement et d'une manière peu élégante."
L'Observatoire de la laïcité a adopté son rapport annuel, le quatrième depuis son installation par le Président de la République le 8 avril 2013.
Comme nos précédents rapports, celui-ci s'inscrit dans le contexte particulier des attentats que la France subit depuis 2015 et même depuis 2012 si l'on remonte aux tueries perpétrées à Toulouse et à Montauban. Nous constatons une sensibilité toujours très forte sur toute situation qui touche à la laïcité et aux faits religieux. Les tensions et les crispations sur ces sujets restent importantes même si les contestations du principe de laïcité apparaissent mieux contenues grâce à la multiplication, ces dernières années et à destination des acteurs de terrain, des formations à la laïcité et à la gestion des faits religieux. Cela doit être amplifié, j'y reviendrai.
Dans ce contexte qui persiste, fait à la fois d'inquiétude, d'émotion mais aussi de confusions entre ce qui relève de la laïcité et ce qui relève d'autres champs, dont le radicalisme violent et le terrorisme, il est plus nécessaire que jamais de dresser l'état des lieux de la laïcité avec une grande rigueur d'analyse . Et ce d'autant plus qu'elle est un objet important du débat politique à l'occasion de la campagne de l'élection présidentielle.
Dès lors, il s'agit pour l'Observatoire de la laïcité, d'aider à l'application ferme et sereine des principes qui fondent la laïcité, de rappeler le cadre légal permettant de sanctionner tout agissement qui, sans concerner directement la laïcité, s'oppose aux exigences minimales de la vie en société, et enfin, de faire œuvre de pédagogie.
L'Observatoire de la laïcité a adopté son rapport annuel, le quatrième depuis son installation par le Président de la République le 8 avril 2013.
Comme nos précédents rapports, celui-ci s'inscrit dans le contexte particulier des attentats que la France subit depuis 2015 et même depuis 2012 si l'on remonte aux tueries perpétrées à Toulouse et à Montauban. Nous constatons une sensibilité toujours très forte sur toute situation qui touche à la laïcité et aux faits religieux. Les tensions et les crispations sur ces sujets restent importantes même si les contestations du principe de laïcité apparaissent mieux contenues grâce à la multiplication, ces dernières années et à destination des acteurs de terrain, des formations à la laïcité et à la gestion des faits religieux. Cela doit être amplifié, j'y reviendrai.
Dans ce contexte qui persiste, fait à la fois d'inquiétude, d'émotion mais aussi de confusions entre ce qui relève de la laïcité et ce qui relève d'autres champs, dont le radicalisme violent et le terrorisme, il est plus nécessaire que jamais de dresser l'état des lieux de la laïcité avec une grande rigueur d'analyse . Et ce d'autant plus qu'elle est un objet important du débat politique à l'occasion de la campagne de l'élection présidentielle.
Dès lors, il s'agit pour l'Observatoire de la laïcité, d'aider à l'application ferme et sereine des principes qui fondent la laïcité, de rappeler le cadre légal permettant de sanctionner tout agissement qui, sans concerner directement la laïcité, s'oppose aux exigences minimales de la vie en société, et enfin, de faire œuvre de pédagogie.
"Dans une lettre communiquée aux prêtres de son diocèse ainsi qu'aux paroissiens et que nous reproduisons ci-dessous, l'évêque de Montauban, Mgr Ginoux, revient sur la jauge de trente personnes maximum imposée par le gouvernement pour les célébrations de messes en public."
"Dimanche 29 novembre 2020, le Conseil d'Etat a annulé le décret limitant à 30 le nombre de fidèles dans les églises. Vingt-quatre heures avant Putsch avait interviewé l'évêque de Montauban qui, après les annonces du premier ministre au sujet du déconfinement, avait déclenché une fronde." [RDP du 03 décembre 2020]
"Dans une lettre adressée ce vendredi 27 novembre à tous les curés et aux paroissiens de Tarn-et-Garonne, Mgr Bernard Ginoux indique qu'il ne faut pas tenir compte de la limite des 30 personnes." [RDP du 30 novembre 2020]
"Aymeric Pourbaix et ses invités, Mgr Ginous, évêque de Montauban, l'abbé Philippe de Maistre, curé de Saint-André de l'Europe à Paris, Jean-Frédéric Poisson, président de VIA et Thibault Collin, philosophe, abordent la suspension des messes dans l'émission EnQueteDEsprit" .
"Parmi les requérants au Conseil d'État, Mgr Ginoux, évêque de Montauban, est l'un de ceux qui se sont dressés contre l'interdiction de célébrer le culte public en cette nouvelle période de confinement. Il explique les raisons qui l'ont poussé à déposer un référé, dont la plus évidente est la nécessité de la présence réelle du Christ pour tout catholique. "
"La liberté de culte ne peut se négocier, surtout en des temps où elle est menacée», écrivent dans Le Figaro cinq évêques et plusieurs intellectuels catholiques, parmi lesquels Rémi Brague, Chantal Delsol, Fabrice Hadjadj et Pierre Manent."