La bataille de la matière grise est engagée - LeMonde.fr - 0 views
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DÉVELOPPER UN RÉSEAU D'ANCIENS M. Ramanantsoa le reconnaît sans ambages. L'enjeu de la guerre des talents est de "rester dans le top 5 européen" et de conserver le "respect" de ceux qui, en Europe, aux Etats-Unis ou en Asie, partagent les fauteuils d'orchestre. Il s'agit aussi de développer un réseau d'anciens solide et prestigieux, gage d'influence, de réputation et de soutien financier juteux. "Les diplômés de l'ENA, en France, peuvent retrouver des anciens dans tout l'establishment français. Un ancien de Stanford trouvera d'influents diplômés partout dans le monde", notait cruellement The Economist dans le même numéro.
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INDISPENSABLE DE "VENDRE" SA MARQUE Pour attirer les meilleurs étudiants – et enseignants –, les grandes écoles ont pris une longueur d'avance. Contrairement aux universités, elles sélectionnent, et c'est là un outil efficace. Mais pas suffisant. Il faut aussi être visible à l'international. L'accréditation accordée par trois organismes privés fait référence pour les écoles de management. Etre présents dans les classements s'impose. Shanghaï Times Higher Education ou Financial Times, les "radars", comme les appelle Richard Perrin, directeur international de l'Edhec, ne manquent pas