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Laurent Bordet

Les étudiants étrangers en froid avec la France - LeMonde.fr - 0 views

  • Oui, du mal a été fait", assure Pierre Tapie, président de la Conférence des grandes écoles (CGE). " Cette affaire a fait énormément de bruit en Inde, au Brésil, en Chine, au Maroc...
  • ans la guerre internationale du talent, tout pays qui complique l'obtention de visas pour les étudiants, la possibilité de travailler pendant les études ou de vivre une première expérience professionnelle après le diplôme se tire une balle dans le pied", m
  • e XXIe siècle est souvent présenté comme devant être celui de l'économie de la connaissance. Plus que jamais, c'est le savoir et l'innovation qui créeront la richesse. D'où l'importance d'attirer les meilleurs des 200 millions d'étudiants que devrait compter le monde en 2015. "
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  • Ces étudiants, futurs chercheurs ou entrepreneurs, s'interrogent aujourd'hui sur les intentions de la France. L'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin en a fait l'expérience, en visitant un Salon étudiant à Pékin. "Des étudiants chinois se sont attroupés et m'ont interpellé sur cette question, alors que j'étais interviewé par des télévisions chinoises", raconte-t-il.
  • u Maroc, des professeurs d'établissements français ont écrit à l'ambassadeur de France, le 14 octobre, pour prévenir de "l'effet désastreux produit au Maroc et en particulier de la consternation des familles ayant choisi de mettre leurs enfants dans les écoles du réseau d'enseignement français".
  • abil Sebti, 25 ans, est l'un d'eux. Marocain diplômé d'HEC, il est porte-parole du Collectif des étudiants étrangers. Après l'avoir interviewé, le New York Times constate, le 9 novembre :
  • assure que les étudiants étrangers qui ont obtenu au moins un master en France pourront rester pour une première expérience professionnelle sans que la situation de l'emploi puisse leur être opposée. François Fillon insiste : "Notre objectif est d'attirer les meilleurs étudiants du monde."
  • Mentionnant "une politique d'immigration maladroite", The Australian pointe ce dernier aspect dans un article du 23 novembre : "L'implacable montée de l'extrême droite en Europe n'est plus un sujet purement académique pour les universités d'excellence françaises.
  • n attendant, le Canada peut se frotter les mains. Le pays cherche à garder les jeunes qui viennent étudier sur son territoire, rappelle M. Lawton. "Et le Canada, dit-il, est évidemment très bien placé pour accueillir des étudiants étrangers francophones qui cherchent une destination accueillante pour suivre des études de qualité." Ainsi, dans les cours qu'il donne au Québec, Jean-Pierre Raffarin a beaucoup d'étudiants maghrébins. "Entre une administration canadienne accueillante et une administration française un peu fermée, ils font vite le choix", précise-t-il.
Laurent Bordet

Le cœur de l'enseignement supérieur bascule-t-il vers d'autres horizons ? | L... - 0 views

  • le cœur de l’enseignement supérieur mondial n’est-il pas en train de basculer vers l’extrême orient et le sud ?
  • La « vieille Europe » se retrouve coincée entre les deux grandes puissances avec lesquelles ses relations ne sont pas au beau fixe : des Etats-Unis sur la défensive et une Chine flamboyante.
  • 1. Le Qatar renforce son campus d’excellence tout comme Dubaï, Singapour ou la Malaisie.
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  • Sur le modèle de Singapour, les émergents misent sur la matière grise et l’innovation pour se développer et rendre leur territoire mondialement attractif. « L’innovation est essentielle pour améliorer tant l’accès à l’éducation que sa qualité », a rappelé le président de Wise.
  • Education hubs comme l’explique le journal « Le Monde » daté du 10/11/2011 (pp. 16-17) «bousculent la planète universitaire » :
  • créés à Dubaï, Singapour ou au Qatar », ils redessinent la géographie de la connaissance.
  • 2. L’EFMD accrédite l’Afrique.
  • Même si les écoles africaines n’ont pas encore atteint les standards internationaux, elles s’en rapprochent de plus en plus. Les écoles de commerce de Casablanca, d’Ifrane, d’Alger ou de Dakar occupent la tête du classement africain (hors Afrique du sud) réalisé par Jeune Afrique
  • La question, pour les étudiants africains se posera, à terme, entre un séjour en Afrique du sud, au Maroc ou en France
  • 3. Les business schools chinoises ciblent nos étudiants.
  • Les écoles de commerce chinoises ciblent les étudiants occidentaux par un recrutement agressif.
  • mais révèlent un changement profond du paysage de l’enseignement supérieur à l’échelle mondiale
  • a concurrence en matière d’enseignement supérieur se situe, aujourd’hui, à l’échelle mondiale. J’ai expliqué ce phénomène maintes fois dans ce blog. - Quelles réponses apporter ? Faut-il prendre le risque de poursuivre notre modèle concurrentiel construit autour de baronnies et de cloisonnements ou opter pour un modèle collaboratif et ouvert ? A l’avenir, les étudiants décideront de leur parcours à une échelle qui mettra l’offre des formations supérieures hexagonale au même niveau que celles offertes à l’étranger. - Le développement des écoles doit accompagner celui des entreprises. L’étudiant (français ou étranger) choisira son établissement en fonction de la qualité des relations écoles-entreprises qu’il entretiendra au plan national et international. Ayons une vision mondiale et ouverte, ne pas accepter cette mutation, c’est voire notre influence et notre positionnement décliner. *Les organismes de référence en matière d’accréditation des business schools sont les suivants : l’AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business), l’EFMD (European Foundation for Management Development, Equis ou Epas) et l’AMBA (Association of MBAs). Share and Enjoy: Tags: Afrique, Chine, Enseignement supérieur Article du on Jeudi, novembre 10th, 2011 at 10:57 dans la rubrique Enseignement supérieur, géopolitique. Pour suivre les flux RSS de cet article : RSS 2.0 feed. Vous pouvez laisser un commentaire , ou un trackback sur votre propre site. « Et pourquoi pas un G20 Education ? Laisser un commentaire Name (required) Mail (will not be published) (required) Website Un blog A propos du Blog Tous les blogs Educpros Charte du blog Flux RSS Pages À propos Géopolitique Articles récents Le cœur de l’enseignement supérieur bascule-t-il vers d’autres horizons ? Et pourquoi pas un G20 Education ? Quand broyer du noir n’est pas forcément synonyme de morosité L’enjeu des compétences métier Relations étudiants/entreprises : il faut s’attendre à des surprises. Catégories Conjoncture économique Voir tous les articles classés dans diversit
Laurent Bordet

La fac ? Tu raques ! - Résultat d'exploitation(s) - 0 views

  • C'est que le financement des études pose un problème majeur. Le cycle de vie peut-être vu en "U". De la naissance au premier emploi, l'individu coûte à la société. Ensuite, il a un emploi et contribue au fonctionnement de celle-ci. Enfin, à partir de la retraite, il devient à nouveau un coût.
  • les études supérieures sont financées par l'impôt. Les étudiants qui "consomment" le plus d'études sont ceux qui auront les plus gros revenus et qui paieront le plus d'impôts pour financer les études de leurs successeurs. Est-ce forcément vrai ? Le hic, c'est que si 55% des étudiants accèdent à l'enseignement supérieur, c'est vrai pour 84% des enfants d'enseignants, 80% des enfants de cadres mais seulement 36% des ouvriers non qualifiés.
  • Enfin, la non-sélection à l'entrée de l'université engendre un taux d'échec très élevé en 1ère année (25% de redoublement, 25% de sortie de l'université). Enfin, à la sélection purement académique s'ajoute une sélection par l'argent : les étudiants qui ne peuvent vivre décemment (logement, nourriture) sont contraints d'arrêter ou de raccourcir leurs études.
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  • certains prêts pour imposer un "numerus clausus" soft sur certaines filières à faibles débouchés. Plus globalement, cela pourrait être un moyen de canaliser les étudiants vers les filières les plus utiles pour la communauté. Un choix qui serait très explosif politiquement ou socialement d'autant que cela reviendrait à donner plus de choix (d'aller vers des filières "bouchées" ceci dit) aux plus riches.  
  • ertains pourront rembourser aisément le prêt mais d'autres, à cause d'un "rendement trop faible" de leur diplôme ou d'accidents ou de choix de vie, ne le pourront pas. Il faut alors aménager la possibilité d'un effacement partiel ou total de la dette. Celui-ci doit être relativement "fin" pour éviter l'aléa moral
  • a manne servant aujourd'hui à payer les universités est convertie de façon à payer à tous les étudiants, quel que soit le niveau de ressources de leurs parents, un "revenu d'autonomie". Les 25 Mds€ de budget actuels pourraient permettre d'allouer 800€/mois/étudiant.
  • ais nous avons tort de considérer le système etat-uniens comme totalement pervers et le nôtre, basé sur la liberté et une apparente quasi-gratuité, totalement vertueux. Surtout, notre système a le grand tort d'occulter totalement la question de la vie extra-scolaire de l'étudiant et transforme ceux-ci en nouveaux pauvres.  Un choix guère acceptable alors que la formation est un ingrédient indispensable de notre future compétitivité.
Laurent Bordet

Les étudiants étrangers en froid avec la France - LeMonde.fr - 0 views

  • ui, du mal a été fait", assure Pierre Tapie, président de la Conférence des grandes écoles (CGE). " Cette affaire a fait énormément de bruit en Inde, au Brésil, en Chine, au Maroc...", alimenté par des diplômés "aigris" par cette sorte de "dépit amoureux" éprouvé à l'égard de la France
  • Une grande partie de la Silicon Valley s'appuie sur l'importation des meilleurs chercheurs, par exemple sur ceux qui proviennent des Indian Institutes of Technology et qui font leur doctorat à Stanford ou à Berkeley."
  • L'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin en a fait l'expérience, en visitant un Salon étudiant à Pékin. "Des étudiants chinois se sont attroupés et m'ont interpellé sur cette question, alors que j'étais interviewé par des télévisions chinoises"
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  • Mentionnant "une politique d'immigration maladroite", The Australian pointe ce dernier aspect dans un article du 23 novembre : "L'implacable montée de l'extrême droite en Europe n'est plus un sujet purement académique pour les universités d'excellence françaises." Et le quotidien de Sydney de souligner : "L'approche française est plus qu'une leçon pour l'Australie sur ce qu'il ne faut pas faire." L'Australie, pourtant, comme d'autres, est confrontée à ces affres, rappelle ainsi le New York Times, le 13 octobre : "Cette année, plusieurs nations occidentales, dont l'Australie, la Grande-Bretagne et la Suède, ont décidé de restreindre l'accès à leurs universités pour les étudiants étrangers.
  • Jean-Pierre Raffarin, pourtant très remonté contre cette "stratégie internationale absurde" relevant de la "démondialisation", veut croire que "cela peut se corriger". Il recommande d'"être plus subtil dans la communication. Il faut être sévère avec l'immigration illégale à condition d'accepter celle qui est légale. Et les étudiants sont au coeur de celle-ci".
Laurent Bordet

la Confédération Etudiante tire la sonnette d'alarme - 0 views

  • L’absence de mesures pour améliorer l’insertion professionnelle à l’Université dans le discours de la Ministre pousse La Confédération Etudiante à tirer la sonnette d’alarme. Alors que les assises de l’enseignement supérieur s’ouvrent peu à peu dans les territoires, la  question de l’insertion professionnelle des jeunes diplômés, primordiale pour l’avenir de notre pays et première préoccupation des étudiants doit être au cœur des concertations.
  • La plus grande difficulté rencontrée par les jeunes diplômés pour trouver un emploi est la méconnaissance du monde de l’entreprise.
  • L’Université dont nous avons besoin, c’est  une Université décloisonnée, ouverte sur le monde qui l’entoure, qui soit le terreau de l’innovation et de la création de savoirs et de richesses.    C’est pourquoi la Cé propose ses mesures pour l’insertion professionnelle : Mise en place de stages obligatoires dès la licence quelle que soit la filière. Généralisation des réseaux d’anciens étudiants dans toutes les universités comme dans les écoles pour permettre à tous les étudiants dès la première année de se construire un réseau nécessaire à l’insertion professionnelle. Organisation de rencontres régulières entre les étudiants et le monde de l’entreprise : forums, petits déjeuners RH, visites d’entreprises, interventions de professionnels et anciens étudiants… Création de modules de formation à l’entreprenariat et la création d’incubateurs/pépinières à l’intérieur des universités
Laurent Bordet

La double vie des étudiants qui travaillent - 0 views

  • 73 % des étudiants exercent un emploi pendant l'année et/ou l'été, selon une enquête menée en 2010 par l'Observatoire national de la vie étudiante. Dans 23 % des cas, il s'agit d'un job d'été. Mais 50 % travaillent en période de cours (contre 46 % en 2006). Parmi ces derniers, 20 % sont au moins à mi-temps, 28 % à temps plein (contre 21 % en 2003). En août 2012, la ministre de l'enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a nuancé ces données. Si l'on défalque les emplois d'été et l'activité liée à l'alternance, il ne reste que 40 % d'étudiants en emploi. Parmi lesquels "seuls 13 % exercent une activité professionnelle incompatible avec le suivi des cours et la réussite aux examens", a assuré la ministre, promettant de "s'attaquer à ce noyau dur".
Laurent Bordet

Les étudiants vont noter les professeurs à l'université - Le Figaro Étudiant - 0 views

  • Aujourd’hui, à l’université ,l’évaluation des enseignants-chercheurs est presque exclusivement basée sur la recherche, comme si l’excellence académique d’un professeur lui conférait automatiquement des talents de pédagogue.
  • L’université de Bordeaux Segalen fait partie des rares établissements à avoir mis ce système de notation en place.«C’est un outil formidable, qui a été très bien accueilli par les professeurs, d
  • Elles constituent aussi un moyen efficace de faire remonter un certain nombre de problèmes pratiques souvent négligés par les universités. C’est grâce à ces questionnaires que Bordeaux Segalen a par exemple pris conscience de la nécessité d’élargir les horaires d’ouverture de sa bibliothèque, de chauffer un amphi où le froid empêchait les jeunes de se concentrer ou de laisser ces mêmes amphis ouverts le soir pour permettre aux étudiants d’y travailler.
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  • Convaincre les établissements pourrait donc se révéler compliqué, malgré la bonne volonté affichée durant les assises, où nombre de professeurs avaient eux-mêmes réclamé un tel système. Car cette (r)évolution ne sera pas imposée, comme a confirmé le ministère de l’Enseignement supérieur au Figaro ,les universités étant désormais autonomes.
Laurent Bordet

Ces étudiants qui doivent rendre leurs bourses - 0 views

  • En tout cas, des étudiants boursiers de l’université de Toulouse-Le Mirail doivent rembourser au Crous les aides qu’ils ont touchées cette année. Un peu moins de 300 jeunes sont concernés sur les 22000 que compte la faculté. Ils ont été trop souvent absents ou ne se sont pas présentés aux examens : du coup, pour le centre régional des œuvres
  •  C’est une sorte de traque aux mauvais étudiants, dénonce Jessica Ibre, de SUD-Etudiant. Jusqu’à présent, ce n’était jamais arrivé et cela tombe au plus mauvais moment, à la fin de l’année,
Laurent Bordet

La dette étudiante, une bombe à retardement, par Christopher Newfield (Le Mon... - 0 views

  • Dans l’interminable feuilleton de la crise du capitalisme américain, la dette étudiante succédera-t-elle aux subprime ? Estimée à plus de 1 000 milliards de dollars, elle a doublé au cours des douze dernières années, au point de dépasser désormais le volume des achats par carte de crédit.
  • Le taux de défaut de paiement des étudiants — qui ne peuvent pas recourir à une procédure de faillite individuelle — est passé de 5 à 10 % entre 2008 et 2011.
Laurent Bordet

« Le prototype de l'école d'ingénieurs généralistes à la française » | Le nou... - 0 views

  • Au niveau international, ce que l’on comprend, c’est quelque chose qui s’appelle université.
  • . Nous avons l’énorme chance d’avoir à Paris XI un président qui a très bien compris cela, le but n’étant pas de faire une université française très traditionnelle du XXe siècle, mais une université moderne avec une gouvernance moderne et des ambitions.
  • Le cycle ingénieurs est passé à 520 diplômés et la cible est de 650. Cette évolution se fera très peu par le concours mais grâce aux mesures d’ouverture sociale, d’augmentation de la proportion des étudiants étrangers, 40 % peut-être, mais on pourrait arriver au seuil limite de 50 %.
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  • Après Centrale à Pékin, on va certainement faire Centrale à Casablanca. Le Maroc, c’est beaucoup plus simple. Il y a déjà des classes préparatoires, l’enseignement en français y est excellent, le bac de très bon niveau, parfois meilleur qu’en France.
  • L’Inde possède de très belles institutions très sélectives comme l’Indian Institute of Technology et l’Indian Institute of Management qui ne prennent que quelques milliers de candidats sur le demi-million qui se présente au concours.
  • Quand même 85 % des étudiants font autre chose que de la banque ! D’ailleurs, c’est assez compliqué de faire la part de ce qui est l’industrie et ce qui n’en est pas.
  • l’assurance, notamment pour l’analyse de risques
  • L’esprit entrepreneurial
  • otre filière de troisième année de préparation à la création d’entreprise doit dépasser 10 % de la promo, avec au moins 30 élèves dans la filière entrepreneurs. Du coup, notre incubateur est plein de projets de création d’entreprises.
  • Nous voyons émerger des effets absolument négatifs avec la communication par Internet. Aussi sommes-nous actuellement très attentifs à multiplier pour les étudiants les situations de communications interpersonnelles physiques, c’est essentiel. N
  • Deuxième étape, nous réfléchissons maintenant pour relancer notre cursus, à la valeur d’une présentielle. Je suis très admiratif, par exemple de ce que font Cambridge et Oxford, où un étudiant brillant, pendant 2 ans, travaillera avec un prof qui va s’occuper de lui ! Il va l’accompagner dans son chemin, guider ses choix.
Laurent Bordet

Etudiants étrangers : nouveaux ennemis de l'intérieur ? - Libération - 0 views

  • Marie Curie, Romain Gary et Georges Charpak ont été étudiants étrangers. Léopold Sédar Senghor a été camarade de khâgne de Georges Pompidou.
  • a faute économique, enfin. Ce sont les intérêts à long terme de la France qui sont bafoués. Nous sommes entrés dans l’ère du savoir. Une compétition mondiale pour la connaissance est en cours. La croissance de demain, les progrès de la science et de la technique, y compris pour faire face aux nouveaux défis, se jouent sur la qualité des investissements dans le «capital humain» et donc, pour une bonne part, dans le nombre d’ingénieurs et de docteurs que nous formerons.
  • Ajoutons ceci : ces étudiants ne prennent pas la place de Français. Une enquête publiée en 2008 à la Documentation française montrait que seuls 26% parmi ces étudiants envisageaient de rester en France après leurs études. La très grande majorité était décidée à rentrer dans leur pays d’origine et à participer à son développement. Ceux qui restent sont souvent recrutés dans des secteurs en tension et dans des domaines où leur expertise est jugée exceptionnelle.
Laurent Bordet

Les "prépas" contraintes de s'adapter face à la concurrence - LeMonde.fr - 0 views

  • Les classes préparatoires sont-elles menacées ? Une enquête inédite de la Conférence des grandes écoles (CGE, qui rassemble 220 établissements) montre que les étudiants qui intègrent une grande école (quelle que soit l'année d'entrée) ne sont plus que 38,5 % à être issus d'une prépa : 40,2 % pour les écoles d'ingénieurs et 37 % pour les écoles de management.
  • Dans le top 10 des écoles d'ingénieurs, neuf étudiants sur dix viennent de prépa. Sur les 400 élèves entrés à Polytechnique en 2011, 10 seulement venaient de l'université..
  • Les prépas intégrées séduisent de plus en plus, notamment dans les écoles d'ingénieurs. Un quart des élèves ingénieurs intègrent leur école dès la sortie du lycée et commencent par deux années de prépa.
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  • Détour par l'université Objectif : décrocher un BTS, un DUT, voire une licence avant de tenter un concours de grande école. 18 % des jeunes qui intègrent une grande école ont opté pour un institut universitaire de technologie (IUT) et 9 % une section de technicien supérieur (STS). Un cycle préparatoire d'un an a même été créé pour eux : adaptation technicien supérieur (ATS). Il y a sans doute parmi eux des étudiants qui veulent s'épargner le choc de la prépa.
  • . Passer par l'université permet de décrocher un diplôme en cours de route, ce qui offre une porte de sortie, au cas où. Alors que le parcours prépa-école, c'est la garantie de ne pas toucher de salaire avant au moins cinq ans.
  • L'université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense a créé en 2006 une licence humanités. On y étudie les lettres, l'histoire, la philosophie et les langues. L'emploi du temps est dense et les enseignants mettent l'accent sur la méthodologie et l'accompagnement des étudiants. D'autres facs ont créé une classe prépa, stricto sensu, comme l'université de Bretagne-Sud en 2009. Mais de tels exemples sont rares.
Laurent Bordet

Le Figaro - Formation : Les étudiants du sud de l'Europe fuient la crise au nord - 0 views

  • Les destinations les plus demandées sont celles qui proposent le plus de formations en langue anglaise, plus faciles d'accès. D'après le site Studyportals, parmi les étudiants des quatre pays les plus en difficultés face à la crise, ils sont 27 % à se tourner vers la Grande-Bretagne et 17 % vers les Pays-Bas, qui offrent 1104 Licence et Masters enseignés en Anglais. La France se positionne en 5ème position des destinations les plus consultées par les étudiants, au même niveau que la Belgique.
  • Les Français sont eux aussi attirés par l'étranger, où les perspectives d'avenir leur semblent plus roses. Ils sont toujours plus nombreux à partir à l'étranger pour étudier et chercher leurs premiers jobs. D'après l'institut de sondage Gallileo, qui a enquêté en 2012 sur les ambitions professionnelles de 1600 étudiants de 16 des plus grandes écoles françaises, 23 % d'entre eux cherchent «prioritairement» leur premier job à l'étranger.
Laurent Bordet

Fusion universités-grandes écoles : en faire l'objet d'un débat au cours de l... - 0 views

  • « 63 % des recruteurs sont favorables à cette fusion, et 46% d’entre eux estiment que cette question devrait faire l’objet d’un débat au cours de la campagne pour l’élection présidentielle de 2012 ;
  • 65% des étudiants et des lycéens sont favorables à cette fusion dont 71% des lycéens interrogés, 39% des étudiants inscrits en classe préparatoire ou en grande école ; 62% des étudiants inscrits à l’université en niveau master ou plus et 64% de ceux inscrits en niveau licence ;
  • 5% des étudiants et des lycéens interrogés estiment que l’enseignement supérieur est un thème essentiel ou important dans le cadre de la campagne pour l’élection présidentielle de 2012 ».
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  • 52% d’entre eux perçoivent le système éducatif français plus complexe que les systèmes d’enseignement supérieur des autres pays européens ».
Laurent Bordet

Yupeek : le réseau social pour étudiants, entreprises et écoles - 0 views

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    Avantage de ce réseau social pour les entreprises, les écoles / universités et les étudiants
Laurent Bordet

"Il ne faut pas avoir peur de venir à l'université" - LeMonde.fr - 0 views

  • Un site est entièrement dédié aux lycéens et un DVD présentant toutes les facettes de l'université est diffusé dans les lycées.
  • Nous avons aussi la chance d'avoir une école d'ingénieurs au sein de l'université : Polytech Nantes. Nos étudiants en sciences peuvent pendant deux ans suivre des cours supplémentaires en sciences de l'ingénieur et avoir ensuite accès aux douze écoles du réseau Polytech.
  • Qu'apporte l'université que ne donnent pas forcément les prépas ? D'abord le sens de l'autonomie que nos étudiants apprennent à développer très tôt. Ensuite une pédagogie différente pas fondée sur le bachotage, à l'exception évidemment de la première année de médecine
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  • Nous accordons ainsi plus de 200 000 € par an de subventions directes auprès de 140 associations recensées sur nos campus. Les projets sont divers et inventifs : solidarité locale, sport, culture, convivialité, international, média...
  • C'est une hérésie, un master devrait être un continuum sur deux ans. Là il y a une barrière entre les deux qui sanctionne des étudiants au milieu du gué. La législation actuelle date d'avant le LMD et n'a pas été modifiée : elle autorisait alors un accès libre en maîtrise, et imposait une sélection à l'entrée des DEA et DESS. La première barrière de sélection ne se fait donc qu'en M2. Il faudrait que la sélection se fasse dès le M1.
  • L'insertion professionnelle fait maintenant partie des missions de l'université. Pouvez-vous dresser un premier bilan de votre action ?
  • A la rentrée, nous lançons "Têtes de l'Emploi", notre premier forum de l'emploi afin de faire se rencontrer entreprises et futurs jeunes diplômés. Ce forum va venir renforcer les actions que nous menions déjà discipline par discipline. Par exemple en droit ou en lettres où les professions venaient se présenter aux étudiants dans le cadre de forums des métiers. Nous assurons également un vrai suivi de nos diplômés et avons d'excellentes relations avec les secteurs professionnels. Résultat, nos taux d'insertion n'ont rien à envier à ceux de grandes écoles pour nos masters et licences professionnels.
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    Inrerview du président de l'Université de Nantes.
Laurent Bordet

Quand l'université se met au numérique - Libération - 0 views

  • université de Nantes (Loire-Atlantique), qui compte 34 000 étudiants, est particulièrement avancée dans l’usage des nouvelles technologies, notamment dans le domaine de la santé
  • Officiellement, à la rentrée 2010, il existait 20 000 bornes d’accès à Internet à haut débit sans fil avec accès gratuit dans les établissements. Une dizaine d’entre eux avait un taux de couverture entre 95 et 100%
  • Universités numériques thématiques (UNT). Aujourd’hui au nombre de sept, ce sont d’immenses bibliothèques en ligne qui ne proposent pas moins de 21 600 ressources (vidéos, cours, exercices, QCM) en accès libre, dans sept grands domaines - Sciences fondamentales, Santé et sport, Sciences humaines et sociales, Droit
  • ...3 more annotations...
  • Nantes abrite une soixantaine de «mini-sites» - de labos, de départements, des pages dédiées aux lycéens, à la vie étudiante, etc. Il compte 10 000 pages alimentées par 120 contributeurs répartis dans l’établissement qui les mettent régulièrement à jour.
  • Nous sommes les premiers sur Facebook, se félicite Anne Christelle Suire, chargée de la communication on line à Nantes, et nous avons 2 357 abonnés sur Twitter.»
  • On s’est aperçu que c’était surtout les bons étudiants qui exploitaient les ressources en ligne, souligne Yves Lecointe, président de l’université de Nantes, et que cela risquait de creuser les inégalités. Il faut donc veiller à bien accompagner les étudiants et ne pas croire que l’on va économiser des postes».
Laurent Bordet

Les facs françaises se lancent dans la bataille du numérique - Le Figaro Étud... - 0 views

  • La ministre de l’Enseignement supérieur annonce la création de France Université numérique, une cellule qui doit réinventer la pédagogie à l’heure du Net et mettre 20% des cours des universités en ligne d’ici 2017. Un fonds de financement sera aussi crée.
  • D’un côté, Harvard, le MIT, Stanford, qui embrassent la révolution numérique. Ces prestigieuses universités américaines proposent désormais leurs cours en ligne et touchent déjà des millions d’étudiants de par le monde, attirés par la qualité et la gratuité… De l’autre, l’université française ,qui fait figure de vieille dame découvrant l’ordinateur. «On est en retard», reconnaît la ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso.
  • lle doit annoncer dans les prochains jours le lancement de FUN, «oui, FUN», assume-t-elle, France université numérique, une structure chargée de piloter la mise au Net des facs françaises.
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  • L’Espagne ou le Royaume-Uni se sont lancés avant nous, en créant des universités totalement virtuelles d’où sortent des diplômés qui n’ont jamais fréquenté d’amphis.
  • Et certains, comme le patron de Stanford ,un brin provocateurs, prédisent la fin des cours en amphi…
  • Le projet devrait d’abord être testé sur des sites pilotes
  • les universités américaines ont pris une avance considérable. En proposant gratuitement des cours que leurs étudiants paient normalement des fortune, les géants américains pensent capter les futures élites mondiales.
  • . «Et dans quelques années, les compétences acquises en ligne seront reconnues», assure Jacques Froissant, du cabinet de recrutement 3.0 Altaide. Laissant entrevoir un étudiant «mondialisé», butinant d’un cours de Harvard à un module de Centrale.
Laurent Bordet

Universités : les mensonges de Sarkozy - Libération - 1 views

  • En 2012, le budget total de la recherche et de l’enseignement supérieur sera de 25,4 milliards d’euros (soit un peu plus de 1,2% du PIB). Sur ce total, la moitié ira aux formations supérieures et à la recherche universitaire (12,5 milliards d’euros). Cette somme représente la totalité des moyens allant aux universités et aux diverses écoles et instituts, quel que soit leur ministère de rattachement. L’autre moitié ira aux aides étudiantes (2,2 milliards) et aux divers organismes de recherches : CNRS, ANR, Inra, Inserm, mais aussi recherche spatiale, nucléaire, etc. (10,7 milliards).
  • En attribuant les moyens des organismes de recherches aux étudiants (ce qui est douteux), on arrive péniblement à une dépense totale de l’ordre de 10 000 euros par étudiant en France, quand les Etats-Unis dépassent les 30 000 euros.
  • Que l’on ne s’y trompe pas : c’est grâce à cet investissement dans leurs campus que les Etats-Unis conservent leur suprématie économique et leur influence intellectuelle et culturelle, en dépit des failles de plus en plus évidentes de leur modèle politique et social hyperinégalitaire.
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