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Nicolas Casel

Introduction à la cyberintimidation : Du monde physique au monde digital - Ac... - 2 views

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    Cette leçon permet aux élèves d'explorer le concept de cyberintimidation et de découvrir comment les caractéristiques d'une communication en ligne peuvent induire des comportements inappropriés ou agressifs. La leçon met aussi en perspective d'autres facteurs contribuant à une situation d'intimidation - tant dans le monde digital que dans le monde physique, notamment le rôle joué par les témoins et la façon dont leur attitude sera décisive dans l'issue de l'intimidation. Les élèves travailleront ensemble à l'établissement d'un code de conduite en ligne, ou Néthique, pour la classe.
peir ric

la matière des idées entretien avec Jack Goody - 0 views

  • D’une part, comme n’importe quelle autre pratique, la nage ou la guerre, le sexe ou la chasse, la pensée en passe par des techniques
  • d’autre part, en tant qu’outil de la pensée, l’écriture a des effets d’une puissance sans pareil.
  • forte de ses performances scientifiques et artistiques, la « raison graphique » subordonne la pensée orale
  • ...64 more annotations...
  • d’un côté, combat pied à pied contre l’ethnocentrisme, d’un livre à l’autre (non, l’Occident n’a pas inventé l’amour porté aux enfants, non, il n’est pas le seul à avoir connu une Renaissance) ; de l’autre, refus d’un relativisme qui nie les plus beaux progrès de l’humanité 
  • Souligner l’importance des techniques, c’est dire nos facultés d’apprentissage, nos accroissements d’aptitude, nos capacités créatives : ouvert sur une politique de l’empowerment, le savoir de Goody est un matérialisme gai.
  • les Pythagoriciens, avec leurs tétraèdres, tout comme les Chinois, avec leurs horoscopes, se livrent à une manipulation graphique des concepts. Ce sont entre des techniques de pensée impliquant dans les deux cas l’écriture, et non entre des mentalités, qu’il faut chercher des différences.
    • peir ric
       
      "manipulation graphique des concepts"
  • C’est ce lien entre outillage de la pensée et manière de penser qui est en jeu dans la notion de technologie de l’intellect : l’écriture nous permet des opérations cognitives – faire des listes, des tableaux, réexaminer après-coup, etc. – qui nous donnent un surcroît d’efficacité intellectuelle, mais modifient aussi qualitativement notre compréhension du monde.
  • Intellectuellement et politiquement, il nous semblait important de montrer au contraire que les « mentalités » ne sont pas des caractéristiques innées, mais des plis de pensée façonnés par l’usage d’un certain outillage
  • Il n’y a pas de primitifs, inaptes au changement : il y a des différences d’équipement technique ; or une technique cela s’apprend.
  • outillée, et en partie façonnée par les outils qu’elle emploie, l’intelligence n’est pas aussi spirituelle, immatérielle, ou idéale qu’elle ne le croit
  • On voit bien l’avantage d’un système phonétique : dans l’alphabet latin, il suffit d’apprendre vingt-six signes pour former tous les mots possibles ; avec des idéogrammes, pour posséder un vocabulaire équivalent, il faut maîtriser une quantité considérable de signes.
  • Ensuite, les insurgés se sont servis des pouvoirs magico-religieux prêtés au livre
  • Mais en tant que technologie de l’intellect, les idéogrammes ont certains avantages. D’une part, ils peuvent s’apprendre un par un : on n’est pas obligé de connaître tout le système des signes et les règles de leur combinaison, comme c’est le cas pour l’alphabet ; tout le monde, même sans scolarisation, peut donc être un peu lecteur.
  • D’autre part, une écriture comme l’écriture chinoise, contrairement à l’écriture phonétique, n’est plus associée à une langue particulière. Tout comme le chiffre 1 désigne le même nombre partout dans le monde, qu’on le prononce one ou un, la communication écrite devient possible entre locuteurs de langues différentes.
  • « Je m’intéresse au pouvoir des mots, c’est-à-dire au pouvoir que l’écriture donne aux cultures qui la possèdent, et à certains groupes au sein d’une société donnée »
  • Politiquement, l’écriture serait donc un outil à deux manches, fournissant à la fois aux dominants de quoi dominer, et aux dominés de quoi s’affranchir ?
  • plus fondamentalement encore, l’écriture induit une structure sociale
  • C’est que la culture écrite, bien que minoritaire, influe sur la culture populaire, même lorsque celle-ci reste orale.
  • Prenez deux signes écrits, un mot en français, un idéogramme chinois [4]. Dans un système alphabétique, le signe écrit renvoie à des sons : b-a, ba. C’est ce qu’on appelle une écriture phonétique. Dans le cas des idéogrammes, il renvoie non pas à un son, mais à une idée ou à une chose.
  • Reste à comprendre de quelle manière l’écriture a imprimé sa marque sur ces soulèvements. Elle a certes permis aux insurgés d’accéder à des textes dont le contenu leur a fourni un support idéologique : les Lumières pour Toussaint-Louverture, l’islam pour les insurgés de Bahia. Mais ce ne fut pas son seul rôle,
  • Tout d’abord, très prosaïquement, elle a permis aux émeutiers de s’organiser d’une manière dont la sophistication est relevée par tous les observateurs
  • Il n’en reste pas moins que la maîtrise de l’écriture émancipe. Dire qu’elle donne du pouvoir, ce n’est pas la réduire à un instrument d’oppression.
  • il a la capacité de traverser les appartenances tribales, ce qui contribue à l’unité des insurgés
  • internet. Y a-t-il là un nouvel outillage de l’intellect, susceptible de produire des effets nouveaux ? Ou plus simplement une extension des savoir-faire associés à l’écriture, comme le fut en son temps l’imprimerie ?
  • On peut la compléter avec le maniement d’un clavier d’ordinateur, mais je ne suis pas sûr que nous ayons affaire à un changement de régime dans la maîtrise de l’écriture. Nous sommes toujours dans l’univers de l’écrit dans lequel nous a plongés l’école.
  • Dans un contexte de maîtrise restreinte de l’écriture, où celle-ci n’est qu’un outil secondaire pour faciliter la transmission orale d’une parole sacrée, son apprentissage ne permet guère de profiter de la créativité qu’elle apporte en d’autres contextes.
  • Il y a donc contradiction, dans le rapport de la religion à l’écriture, entre les effets d’ouverture qu’elle induit en promouvant la maîtrise de l’écriture, et les effets de clôture qu’elle crée en la restreignant aux textes sacrés.
  • Et plus fondamentalement aussi une tension, dans le rapport de l’écriture à l’émancipation intellectuelle, entre un rapport sacré et un rapport profane au texte. Tension qui produit des « renaissances », quand la balance penche dans le sens profane.
  • Je tourne autour de deux idées. Tout d’abord il me semble que les renaissances doivent être comprises comme le mouvement de retour d’une oscillation pendulaire. À certains moments le dogmatisme d’une religion du Livre peut ou doit être contrebalancé par un retour à des savoirs originaux, aux textes considérés comme fondateurs d’une civilisation.
  • Ma seconde idée est que l’Occident n’a pas le monopole des renaissances.
  • D’une façon générale, je ne crois pas que le capitalisme (comme le voudraient les théories de Marx), un rapport particulier à la religion (avec Weber) ou des phénomènes démographiques (selon Malthus) puissent expliquer seuls l’évolution des civilisations et de leur rapport aux savoirs. Les relations entre communication et invention jouent tout autant.
  • Le mythe une fois fixé, les gens se mirent à juger des nouvelles versions en les comparant à mon texte. Certains signalaient dans « ma » version des oublis ou des erreurs, ou incriminaient le narrateur. D’autres ont simplement perdu le Bagré : parce qu’ils pensaient que la version de Goody, recueillie auprès d’anciens qui avaient acquis le statut d’ancêtres, était la « vraie » version.
  • Ce n’est pas la surface à cultiver mais la production de surplus qui fait la différence entre la maison d’un chef et d’un roi européen.
  • votre anthropologie se caractérise par un double refus, dont on sent qu’il est à la fois scientifique, éthique et politique : celui des « théories du Grand Partage » (qui distribuent les cultures entre le simple et le complexe, le chaud et le froid, le primitif et le développé...) et celui du relativisme (pour lequel toutes les cultures se valent).
  • Il me semble que prendre en considération les techniques, en particulier de l’intellect, permet d’échapper à l’alternative entre européocentrisme et relativisme.
  • mesurer toute la mobilité dont étaient capables des individus soi-disant pris dans la fixité d’une tradition. Sauf qu’une fois la religion écrite, les choses se figent.
  • Les variations, si elles existent, porteront sur les quantités : on aura un peu plus de viande, on vous resservira davantage, mais la nature des mets n’est pas fonction du statut hiérarchique du consommateur. Pourquoi les cultures traditionnelles africaines ne connaissent-elles pas cette différenciation, y compris dans les grands États qui ont des structures politiques différenciées ?
  • C’est ce lien entre outillage de la pensée et manière de penser qui est en jeu dans la notion de technologie de l’intellect : l’écriture nous permet des opérations cognitives – faire des listes, des tableaux, réexaminer après-coup, etc. – qui nous donnent un surcroît d’efficacité intellectuelle, mais modifient aussi qualitativement notre compréhension du monde
  • il nous semblait important de montrer au contraire que les « mentalités » ne sont pas des caractéristiques innées, mais des plis de pensée façonnés par l’usage d’un certain outillage. Il n’y a pas de primitifs, inaptes au changement : il y a des différences d’équipement technique ; or une technique cela s’apprend.
  • Prenez deux signes écrits, un mot en français, un idéogramme chinois [4]. Dans un système alphabétique, le signe écrit renvoie à des sons : b-a, ba. C’est ce qu’on appelle une écriture phonétique. Dans le cas des idéogrammes, il renvoie non pas à un son, mais à une idée ou à une chose.
  • dans l’alphabet latin, il suffit d’apprendre vingt-six signes pour former tous les mots possibles ; avec des idéogrammes, pour posséder un vocabulaire équivalent, il faut maîtriser une quantité considérable de signes.
  • Mais en tant que technologie de l’intellect, les idéogrammes ont certains avantages. D’une part, ils peuvent s’apprendre un par un : on n’est pas obligé de connaître tout le système des signes et les règles de leur combinaison, comme c’est le cas pour l’alphabet ; tout le monde, même sans scolarisation, peut donc être un peu lecteur. D’autre part, une écriture comme l’écriture chinoise, contrairement à l’écriture phonétique, n’est plus associée à une langue particulière. Tout comme le chiffre 1 désigne le même nombre partout dans le monde, qu’on le prononce one ou un, la communication écrite devient possible entre locuteurs de langues différentes.
  • C’est cela une technologie de l’intellect : une opération cognitive qui a des effets cognitifs bien sûr, mais aussi sociaux – un accès plus ou moins large aux élites diplômées, par exemple – et souvent politiques.
  • l’écriture donne du pouvoir, et ne pas la maîtriser fragilise.
  • Mais plus fondamentalement encore, l’écriture induit une structure sociale.
  • depuis l’apparition de l’écriture quelque part au Proche-Orient jusqu’à une période très récente, l’histoire sociale de l’humanité a été celle de la domination politique, économique, culturelle, d’une minorité de lettrés sur une majorité de non-lettrés. Ce n’est pas tant que les uns ont accès, grâce à la maîtrise de l’écriture, à des ressources dont les autres seraient privés, en particulier au savoir. Non plus qu’une petite caste exerce, par l’écrit, une dictature féroce sur la multitude. C’est que la culture écrite, bien que minoritaire, influe sur la culture populaire, même lorsque celle-ci reste orale.
  • La preuve la plus forte, sans doute, du pouvoir que donne l’écriture, est l’attrait qu’elle exerce sur ceux qui n’y ont pas accès.
  • Il n’en reste pas moins que la maîtrise de l’écriture émancipe. Dire qu’elle donne du pouvoir, ce n’est pas la réduire à un instrument d’oppression.
  • Reste à comprendre de quelle manière l’écriture a imprimé sa marque sur ces soulèvements. Elle a certes permis aux insurgés d’accéder à des textes dont le contenu leur a fourni un support idéologique
  • Mais ce ne fut pas son seul rôle, ni le principal. Quand on examine de près les sources disponibles sur la révolte brésilienne, on voit qu’elle a été servie par l’écriture de trois autres manières. Tout d’abord, très prosaïquement, elle a permis aux émeutiers de s’organiser d’une manière dont la sophistication est relevée par tous les observateurs : des billets servaient à transmettre des instructions, à planifier des incendies simultanés, à fixer des rendez-vous – on est bien du côté de la technicité de l’écriture, des savoir-faire qu’elle transmet, des capacités qu’elle accroît. Ensuite, les insurgés se sont servis des pouvoirs magico-religieux prêtés au livre : ils cousaient des sourates du Coran dans leur manteau pour se protéger des balles et se donner du courage. Mais l’islam a un autre avantage en termes de mobilisation collective, lié à son statut de religion écrite davantage qu’à ses préceptes eux-mêmes : écrit, donc détaché de ses conditions d’énonciation, donc universaliste, il a la capacité de traverser les appartenances tribales, ce qui contribue à l’unité des insurgés.
  • Pour coopérer, s’organiser, internet n’est pas indispensable, l’écriture apprise à l’école suffit. On peut la compléter avec le maniement d’un clavier d’ordinateur, mais je ne suis pas sûr que nous ayons affaire à un changement de régime dans la maîtrise de l’écriture. Nous sommes toujours dans l’univers de l’écrit dans lequel nous a plongés l’école.
  • Mais ce n’est pas tant la machine à écrire qui a fait la différence, que la scolarisation de masse. C’est cette dernière qui a engendré les vrais changements dans ces pays : la structure fondamentalement orale des sociétés européennes a été profondément modifiée dès lors que la maîtrise de l’écriture devenait accessible aux personnes peu fortunées, aux classes populaires et aux femmes.
  • De façon générale d’ailleurs, l’écriture et la religion sont en relation paradoxale.
  • D’un côté l’écriture augmente les capacités intellectuelles
  • De l’autre les religions écrites tendent à produire de l’orthodoxie et à limiter l’usage de l’écriture.
  • Il y a donc contradiction, dans le rapport de la religion à l’écriture, entre les effets d’ouverture qu’elle induit en promouvant la maîtrise de l’écriture, et les effets de clôture qu’elle crée en la restreignant aux textes sacrés.
  • Et plus fondamentalement aussi une tension, dans le rapport de l’écriture à l’émancipation intellectuelle, entre un rapport sacré et un rapport profane au texte. Tension qui produit des « renaissances », quand la balance penche dans le sens profane.
  • Tout d’abord il me semble que les renaissances doivent être comprises comme le mouvement de retour d’une oscillation pendulaire.
  • Ma seconde idée est que l’Occident n’a pas le monopole des renaissances.
  • Le livre, de sacré, redevient profane.
  • D’une façon générale, je ne crois pas que le capitalisme (comme le voudraient les théories de Marx), un rapport particulier à la religion (avec Weber) ou des phénomènes démographiques (selon Malthus) puissent expliquer seuls l’évolution des civilisations et de leur rapport aux savoirs.
  • Les relations entre communication et invention jouent tout autant.
  • Or avec les spécifications techniques se jouent des spécifications sociales, des différenciations des tâches ; dans la gestion du surplus se jouent des formes d’organisation de la domination. Et ici encore l’écriture joue un rôle déterminant. Les sociétés eurasiennes l’employant à toutes sortes de fins, pratiques, économiques, administratives, son usage vient renforcer l’écart : l’avantage technique s’en trouve potentialisé. Ce n’est pas la surface à cultiver mais la production de surplus qui fait la différence entre la maison d’un chef et d’un roi européen.
  • Un autre fil semble relier vos travaux. Qu’elle aborde la cuisine, les fleurs, la religion ou l’écriture, votre anthropologie se caractérise par un double refus, dont on sent qu’il est à la fois scientifique, éthique et politique : celui des « théories du Grand Partage » (qui distribuent les cultures entre le simple et le complexe, le chaud et le froid, le primitif et le développé...) et celui du relativisme (pour lequel toutes les cultures se valent).
  • Il me semble que prendre en considération les techniques, en particulier de l’intellect, permet d’échapper à l’alternative entre européocentrisme et relativisme. Il n’y a pas de différence entre les individus quant à leur capacités mentales.
  • En revanche, il y a des différences de résultats intellectuels, et ceux-ci dépendent très largement de l’outillage cognitif que les sociétés fournissent (ou non) et dont les individus disposent (ou non).
  • Le Bagré reste ainsi pour moi emblématique des effets de l’usage d’une technologie de l’intellect. Que s’est-il passé sinon la rencontre entre une pratique cérémonielle (la récitation d’un mythe) et un instrument (un magnétophone) ? Qu’aurais-je pu saisir si je n’avais pas disposé de cet outil, exceptionnel à l’époque ? Une simple contingence avait produit une multiplicité d’effets, de portée à la fois ambivalente et imprévisible. Cette rencontre avait modifié tout à la fois la compréhension d’un phénomène social, et altéré cette pratique sociale elle-même.
anonymous

Webconférences « Enfants mutants » de S. Soudoplatoff et S. Tisseron | Espace... - 0 views

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    Internet c'est très disruptif (fractures) (vers la 49ème minute) 1. l'information n'est plus rare (il n'y a plus de coin à champignons réservés aux profs) 2. monde d'innovation fermé (brevets) vs monde ouvert (partage) 3. parole descendante (hiérarchie) versus parole horizontale (mode collaboratif) 4. rôle du pédagogue a changé : accompagnateur, médiateur, navigateur 5. économie de stock (rareté) vers économie de flux (transactions, partage) 6. création commune : intelligence collective ≠ somme intelligences individuelles Education 2.0 : 1. travail collaboratif 2. implication (user engagement) 3. fun (développement de l'intuotion) avant rationalisation
peir ric

Cartographie sensible, émotions et imaginaire - Les blogs du Diplo - 3 views

  • Gilles Tiberghien dit bien que la cartographie est en « inadéquation » avec la réalité. Une carte est un outil de représentation de la réalité, seulement elle ne la représente — aujourd’hui comme hier — que de façon partielle et partiale puisqu’elle n’autorise que l’utilisation de données quantitatives.
  • Les données émotionnelles, de fait qualitatives, non quantifiables, comme sentiments et états d’âmes, disent quelque chose d’une société, de ses tabous, de ses coutumes et de son rapport à l’expression des affects.
  • — considérer la créativité du cartographe comme une énergie positive et non comme une condition d’impuissance (c’est-à-dire, l’autoriser à s’éloigner des règles, des présupposés et des conventions dites obligatoires) ;
  • ...7 more annotations...
  • Deux conditions préalables pour se lancer dans l’invention de la « carte sensible » :
  • — admettre que la carte est une représentation partielle de la réalité, et donc admettre que le cartographe s’émancipe du réel pour aller vers sa propre vision du monde en recréant éventuellement la forme et le fond de sa carte.
  • C’est son « territoire imaginaire », sa vision du monde [14], ou plus exactement de son monde, vision bâtie autant sur les perceptions individuelles que collectives.
  • il aura fallu beaucoup parler, discuter, dessiner… savoir se taire aussi, pour participer à la vie commune et observer.
  • pour laisser son esprit libre d’inventer une toute nouvelle grammaire graphique.
  • En fait les deux visions cohabitent mais sont loin d’avoir le même statut : l’imaginaire de Naima est l’objet de la carte, l’imaginaire larvé du cartographe se niche dans la carte malgré lui.
  • La « carte sensible » est une synthèse complexe, multidimensionnelle : Elle évoque l’habitat, le quartier, le paysage urbain, les perceptions. Elle emprunte à la géographie du genre ou à la géographie sociale. Elle utilise en symbiose les méthodes de la géographie, de l’anthropologie, de la sociologie et de l’art.
peir ric

Kevin Slavin : les algorithmes façonnent-ils le monde ? - 1 views

  • l’évolution du rôle des mathématiques : à l’origine, ils étaient extraits et dérivés du monde physique. Aujourd’hui ils commencent à façonner directement le monde qui nous entoure.
  • « Si vous voulez vous représenter ce qui passe en bourse en ce moment, vous pouvez imaginer un ensemble d’algorithmes programmés pour cacher et d’autres programmés pour les trouver et agir en conséquence... »
  • « Et c’est bien là le problème » explique Kevin Slavin : les scientifiques et les chercheurs écrivent des algorithmes, que nous ne sommes plus capables de lire ou de réellement contrôler et qui ont parfois des comportements aberrants.
  • ...7 more annotations...
  • La réflexion rappelle notamment celle de Jaron Lanier, qui dénonçaient cette course aux algorithmes de plus en plus complexes et incompréhensibles.
  • « Les algorithmes utilisés ont tous le même objectif : savoir ce que vous allez vouloir regarder ensuite et donc vous recommander ce film. C’est extrêmement complexe mais le véritable problème c’est que ces algorithmes sont responsables de 60% des films qui seront effectivement loués.
  • prévoir
  • ne sorte de système décentralisé. C’est vrai, mais il est décentralisé depuis des endroits précis.
  • À New York par exemple, c’est ici : le Carrier Hotel sur Hudson Street [en photo ci-dessous]. C’est d’ici que partent les câbles qui desservent la ville. Plus vous vous en éloignez, plus vous avez des microsecondes de retard. »
  • D’où une course pour installer les serveurs et les algorithmes au plus près des nœuds de connexion à l’Internet. Et le phénomène semble s’accélérer :
  • « Le paysage a toujours été façonné par cette étrange et complexe collaboration entre la nature et l’homme. Mais il y a maintenant une troisième force dans cette équation : les algorithmes, que nous allons devoir comprendre comme faisant partie de la nature. Et d’une certaine façon, c’est vrai. »
sylviere doc

10 usages des QR Code pour une nouvelle dimension de vos formations - Le blog de la for... - 0 views

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    "L'utilisation des QR code est aujourd'hui exponentielle (+83% au dernier trimestre 2010), la France se classe à la cinquième place des utilisateurs. Le marketing l'utilise pour toucher directement le client, la publicité propose de poursuivre l'expérience télévisuelle sur votre mobile, le monde artistique construit des oeuvres autour de ces codes … la formation peut trouver une nouvelle dimension pédagogique dans l'usage de ce carré magique."
sylviere doc

Lancement d'un site dédié aux tablettes dans l'éducation et l'enseignement - ... - 0 views

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    "Le monde de l'éducation s'impreignant de plus en plus des nouvelles technologies, et des tablettes en particulier, retrouvez dès à présent un nouveau site sur ce sujet !"
Patrick Flouriot

Comment créer une carte du monde avec une feuille de calcul google doc - 1 views

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    Comment créer une carte documentaire à partir d'une feuille de calcul, en quelques clics, sur Google Doc. Très pratique.
Eric Salviac

Optiboard : le tableau numérique interactif - 1 views

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    Ce tableau numérique interactif dédié au monde de l'éducation combine un ordinateur, un tableau blanc passif (fixé au mur ou mobile), un système de détection électro-optique pour le stylet multifonctions OptiPen (utilisable comme un souris ou un stylet classique) et un vidéoprojecteur.
Lyonel Kaufmann

L'année des tablettes… ou des smartphones ? | Veille et Analyse TICE - 2 views

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    Si l'on suit l'actualité des TIC, force est de constater que le développement rapide et mouvementé du marché des tablettes et des smartphones ne laissera pas longtemps le monde scolaire et universitaire indifférent.
Nicolas Casel

Le potentiel éducatif du jeu numérique/en réalité augmentée - 2 views

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    Recevoir des SMS énigmatiques, chercher de temps à autre des indices sur un site Internet, remonter une piste menant à un livre particulier dans une bibliothèque... tout cela peut arriver à des gens qui jouent ensemble à ce qu'on appelle un jeu en réalité alternée. Ce type de jeu collaboratif, relativement récent, combine différents supports et expériences réelles. Alors que les jeux en réalité alternée fascinent de plus en plus de joueurs partout dans le monde, les éducateurs essaient également de mieux connaître leur l'impact pédagogique. Steven Vosloo, enseignant en communication et en compétences analytiques (Communication and Analytical Skills) à la Shuttleworth Foundation, en Afrique du Sud, se prépare actuellement à y lancer un projet de jeu en réalité alternée s'adressant aux adolescents de douze à quatorze ans.
peir ric

affordance.info: Le prof de la génération mutante. - 2 views

  • "un bon cours est un cours qui n'a pas de fin"
  • un bon cours est un cours que vous n'avez pas fait mais que vous avez piqué à d'autres meilleurs que vous"
  • "Un bon cours est un cours dont on reparlera un jour au bistrot."
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    Qu'est-ce qu'un bon enseignant à l'ère du numérique ? Un enseignant qui design les connaissnces à transmettre et qui, en présence, joue un rôle qui vise à montrer un monde au delà des étagères
sylviere doc

Comment le numérique est en train de changer le travail | La-Croix.com - France - 0 views

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    "36 mesures pour adapter le monde du travail au numérique."
sylviere doc

Wikipédia : « 80% des enseignants ne sont pas outillés pour rechercher des sa... - 0 views

  • Depuis sa fon­da­tion en 2001, Wikipédia s'est impo­sée comme une réfé­rence pour les élèves du secon­daire et les étudiants. Mais sa fia­bi­lité est régu­liè­re­ment poin­tée du doigt.
  • Bruno Devauchelle, spé­cia­liste des nou­velles tech­no­lo­gies de l'information.
  • Wikipédia est constam­ment remis à jour.
  • ...10 more annotations...
  • N'importe qui peut appor­ter sa contri­bu­tion, ce qui en fait a priori un outil sus­pect.
  • La vraie ques­tion est de savoir com­ment faire accé­der un amas de connais­sances au rang de savoirs.
  • A la dif­fé­rence des ency­clo­pé­dies « clas­siques » comme Universalis, qui par­ve­naient sous une forme ache­vée et véri­fiée par les pairs,
  • 80% des ensei­gnants ne sont pas bien outillés pour recher­cher des savoirs attes­tés sur inter­net et ils n'en sont pas conscients.
  • l'intérêt de Wikipédia est aussi de consul­ter les hyper­liens, les réfé­rences, ce que la majo­rité des uti­li­sa­teurs, ensei­gnants com­pris, ne fait pas.
  •  La vraie révo­lu­tion, qui peine encore à être accep­tée par tout le monde, c'est qu'il faut apprendre non seule­ment à lire mais sur­tout à écrire Wikipédia.
  • Loys Bonod, cet ensei­gnant qui avait « piégé » ses élèves par le biais de Wikipédia estime qu'il s'agit d'une source d'informations « médiocre » et for­mule plu­sieurs pro­po­si­tions. Qu'en pensez-vous ?
  • Que toute infor­ma­tion est sus­pecte !
  • un ensei­gnant devrait exi­ger de ses élèves, d'une part qu'ils citent leurs sources d'informations, de la mater­nelle jusqu'à l'enseignement supé­rieur. D'autre part, dès lors qu'il existe plu­sieurs sources, il faut les com­pa­rer. C'est une garan­tie par rap­port à tous les savoirs livresques qui ne sont pas exempts d'erreurs.
  • r en sciences de l'éducation, Bruno Devauchelle est pro­fes­seur asso­cié en ingé­nie­rie des médias à l'université de Poitiers, chargé de mis­sion TICE à l'université catho­lique de Lyon et auteur de Comment le numé­rique trans­forme les lieux de savoirs (éditions FYP, janvier 2012). Les ensei­gnants et les élèves sont-ils bien for­més aux nou­veaux outils numé­riques et à la métho­do­
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