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peir ric

Cartographie sensible, émotions et imaginaire - Les blogs du Diplo - 3 views

  • Gilles Tiberghien dit bien que la cartographie est en « inadéquation » avec la réalité. Une carte est un outil de représentation de la réalité, seulement elle ne la représente — aujourd’hui comme hier — que de façon partielle et partiale puisqu’elle n’autorise que l’utilisation de données quantitatives.
  • Les données émotionnelles, de fait qualitatives, non quantifiables, comme sentiments et états d’âmes, disent quelque chose d’une société, de ses tabous, de ses coutumes et de son rapport à l’expression des affects.
  • — considérer la créativité du cartographe comme une énergie positive et non comme une condition d’impuissance (c’est-à-dire, l’autoriser à s’éloigner des règles, des présupposés et des conventions dites obligatoires) ;
  • ...7 more annotations...
  • Deux conditions préalables pour se lancer dans l’invention de la « carte sensible » :
  • C’est son « territoire imaginaire », sa vision du monde [14], ou plus exactement de son monde, vision bâtie autant sur les perceptions individuelles que collectives.
  • — admettre que la carte est une représentation partielle de la réalité, et donc admettre que le cartographe s’émancipe du réel pour aller vers sa propre vision du monde en recréant éventuellement la forme et le fond de sa carte.
  • il aura fallu beaucoup parler, discuter, dessiner… savoir se taire aussi, pour participer à la vie commune et observer.
  • pour laisser son esprit libre d’inventer une toute nouvelle grammaire graphique.
  • En fait les deux visions cohabitent mais sont loin d’avoir le même statut : l’imaginaire de Naima est l’objet de la carte, l’imaginaire larvé du cartographe se niche dans la carte malgré lui.
  • La « carte sensible » est une synthèse complexe, multidimensionnelle : Elle évoque l’habitat, le quartier, le paysage urbain, les perceptions. Elle emprunte à la géographie du genre ou à la géographie sociale. Elle utilise en symbiose les méthodes de la géographie, de l’anthropologie, de la sociologie et de l’art.
sylviere doc

Quand l'université appelle l'entreprise à la rescousse - 1 views

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    Création d'une instance consultative, le Comité Sup Emploi, lieu de concertation présidé par deux chefs d'entreprises et réunissant les représentants des universités et des écoles.
DAvid cordina (w2YDAvid)

Flickr: de redes' Photostream - 0 views

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    Représentation graphique - visualisation de réseaux sociaux
peir ric

Le web, plus qu'un bavardage, un vrai lieu «d'interaction politique» » OWNI, ... - 0 views

  • les internautes apportent une information soit locale, soit experte, qui n’est pas relayée par les médias traditionnels parce qu’elle est jugée sans importance ou trop compliquée ; en cela, ils enrichissent l’espace public.
  • L’innovation créative y est d’abord comprise comme un effet émergeant de la mise en commun d’idées qui se reprennent, se mêlent, se déforment et se recombinent les unes les autres.
  • En multipliant les points de vue, on contribue à socialiser et à politiser la conversation publique. Ce n’est pas grand-chose, mais cela modifie les perceptions que l’on peut avoir de l’actualité.
  • ...21 more annotations...
  • Internet produit surtout un enchevêtrement d’interprétations.
  • Soit le Web est un support de mobilisation des électeurs et des prescripteurs d’opinion, comme dans le cas de BarackObama.com.
  • C’est cette incorporation des points de vue des autres dans l’appréhension de l’information qui contribue à transformer la relation descendante et silencieuse de l’information des professionnels vers le public.
  • Comme l’a récemment très bien mis en valeur Yves Citton, une interprétation – à la différence d’une connaissance – ne peut se déployer que si elle rencontre l’assentiment d’une communauté d’interprètes – et la production de cet assentiment/dissentiment est la raison pour laquelle nous conversons tant.
  • travail pour accrocher le débat intellectuel au débat public.
  • Soit on demande aux militants et aux électeurs de coproduire le programme du candidat en mettant la société en conversation, comme dans l’expérience de Désirs d’avenir de Ségolène Royal.
  • la seconde voie, la plus exigeante et la plus conforme à la culture d’expressivité individuelle de l’Internet, est très compliquée à mettre en œuvre.
  • Il est frappant de voir que les études sur la viralité sur Internet ont remis au goût du jour, The People’s Choice, le livre de 1955 de Katz et Lazarsfeld sur les deux étages de la communication qui insistait sur les médiations sociales de proximité dans la diffusion des messages venus de l’espace public.
  • D’une certaine manière, l’Internet des réseaux sociaux ne fait que rendre visible ce qui a toujours constitué le quotidien des individus. On expose un babil qui a toujours existé ; mais désormais celui-ci accède a plus de visibilité, rencontre des interlocuteurs nouveaux en périphérie du réseau social de chacun et peut, rarement, mais cela arrive, accéder à une large publicité virale.
  • Les tweets ne font bien souvent que relayer un lien vers un site en ajoutant quelques mots de préface qui donnent un point de vue possible sur le lien en question. Or quand vous allez lire l’article, vous le ferez avec en tête le point de vue de celui qui vous l’a recommandé, en vous demandant s’il a raison ou tort d’avoir perçu les choses ainsi.
  • Internet a contribué à rendre beaucoup plus visible et accessible le travail d’expertise mené par des chercheurs, des passionnés, des militants et des petits collectifs qui étaient souvent extrêmement marginalisés dans le débat public.
  • Mais la question est de savoir si cela peut désenclaver l’agenda médiatique en favorisant une meilleure articulation du débat public avec les savoirs en marge ou en périphérie de l’espace médiatique traditionnel.
  • Le mode de prise de décision de l’Internet est le consensus entre les plus agissants. Il y a une différence majeure entre les techniques électorales de la démocratie représentative où l’on cherche à faire voter l’ensemble d’une population définie et connue à l’avance en donnant le même poids à chaque voix et le processus de prise de décision dans les mondes en réseaux où l’on cherche à obtenir le consensus de ceux qui sont les plus mobilisés et donc les plus enclins à débattre, argumenter et accepter la décision collective.
  • c’est la forme du “consensus apparent”, comme l’appelle Philippe Urfalino , qui domine. On est d’accord jusqu’à ce que quelqu’un de la communauté exprime publiquement un désaccord.
  • Dans ce système, ce sont les plus convaincus et les plus actifs qui créent la tendance dominante ; par une sorte de division du travail interne aux communautés de l’Internet, ceux qui s’intéressent moins à la question ou sont moins convaincus délèguent leur voix aux plus actifs en se taisant, jusqu’au point de rupture.
  • La manière dont Internet agit sur l’espace public est beaucoup plus proche des techniques de mobilisation collective, comme la manifestation ou la pétition, que du choix électoral.
  • Plutôt que de limiter ces interprétations à un cercle d’herméneutes spécialisés qui proposeront une lecture particulière des données en les agrégeant selon certaines catégories statistiques, les tenants des données ouvertes pensent qu’une ouverture plus large des données publiques permettra à de nouvelles communautés interprétatives de révéler des significations non-anticipées ou non vues.
  • D’une part, on assiste à un renforcement des techniques de captation de l’attention de l’électeur qui fonctionnent sur l’hyperpersonnalisation du candidat, la peoplisation du milieu, le storytelling et les “éléments de langage”. Ce formatage communicationnel et narratif du discours politique se représente un électeur qui réfléchit peu et attend de belles histoires.
  • Ce qui change alors, dans l’esprit des professionnels de la communication politique, c’est que l’électeur n’est plus un spectateur inerte mais un internaute mimétique et qu’il faut lui servir des narrations virales pour faire l’opinion.
  • Mais d’autre part, et cette ambivalence caractérise très bien notre situation actuelle, on observe sur Internet des attentes à l’égard de l’espace public qui sont toutes différentes : une forme de distanciation critique, une reprise d’autonomie à l’égard des messages médiatiques, une volonté de participation à la définition des enjeux publics,
  • Le développement d’une “société d’interprètes” augmente la diversité des points de saisie de l’événement, tout en accroissant les contraintes de vérification et de certification des faits qui le sous-tendent. Dans une époque où le décalage entre les discours et les actes est devenu si important, l’invocation d’un accès plus large, et non déformé, à l’information est devenue essentielle, non seulement pour les citoyens, mais aussi pour les journalistes qui honorent le mieux la déontologie de leur profession, comme l’a montré le travail commun de grandes rédactions de journaux et de Wikileaks.
sylviere doc

Enquête "Les français et le savoir" - 1 views

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    Que représente " le savoir " dans l'esprit des français ? étude TNS Sofres
gallypette

Comment l'internet transforme-t-il la façon dont on pense ? (2/5) : la grande... - 0 views

  • Alors que je suis devenu plus habile à naviguer sur le net, j’ai connu un déclin constant de ma capacité à maintenir mon attention
  • Les médias numériques et les réseaux savent renforcer les gens qui ont appris à les utiliser – et présentent des dangers pour ceux qui ne savent pas s’en servir
  • Autant de tentations qui menacent surtout les esprits non entraînés. Apprendre la discipline mentale qui convient pour utiliser ces “outils à penser” sans perdre sa capacité à se concentrer est l’un des prix que je suis content d’avoir payé pour accéder à ce que le web à a offrir
  • ...5 more annotations...
  • Nous l’utilisons pour le stockage de notre mémoire externe, comme une prothèse cognitive, émotionnelle et autorégulatrice
    • gallypette
       
      Internet est donc devenu un hypomnémata.
  • Nous en avons besoin pour être réellement présents lors de nos rapports sexuels
    • gallypette
       
      Euh, et si on pense à quelqu'un d'autre ? :p
  • ipséité phénoménale
    • gallypette
       
      = c'est-à-dire le pouvoir d'un sujet pensant de se représenter lui-même comme demeurant le même, malgré tous les changements physiques et psychologiques qui peuvent advenir à sa personne au cours de son existence.
  • Le filtrage, plus que l’oubli, est la compétence la plus importante de ceux qui utilisent l’internet
  • D’ici 50 ans, la communication directe depuis nos neurones va rendre la réalité virtuelle plus réelle que la perception sensorielle traditionnelle. “L’information et l’expérience pourraient être échangé entre notre cerveau et le réseau sans aucune action consciente.” Tant et si bien qu’un jour toutes les connaissances et expériences seront partagées universellement et que la notion d’individu ne sera qu’un moment d’une attention particulière de chacun…
    • gallypette
       
      Excusez moi du peu !
peir ric

Networks, dossier de la revue Science | L'Atelier de Cartographie - 0 views

  • propriétés maintenant bien connues des réseaux distribués à grande échelle,
  • les chercheurs en sciences des réseaux testent leurs hypothèses : mobilité et interactions entre agents sociaux, produits ou entreprises dans un marché ou encore vie des blogs et diffusion tweets sur Internet.
  • C’est l’interdépendance des espèces qu’il s’agit donc de mesurer dans une représentation unifiée pour affiner les données sur les dimensions de co-évolution des espèces, d’extinction de masse ou pour mesurer les influences « anthropogenic » sur un biotope.
  • ...8 more annotations...
  • Et, comme en économie ou en sciences du web, les premières conclusions montrent que les réseaux d’interactions dans le vivant révèlent à grande échelle un monde organisé et très connecté (comme pour le web, il s’agit d’un « giant cluster ») qui n’est ni « random organized » ni constitué d’éléments ou de groupes séparés.
  • L’observation de la vie sociale apparaît maintenant comme un objectif central des Network Sciences 
  • constituer de “large scale datasets” pour mesurer les interactions humaines à différentes échelles de granularité, produire des modèles de comportement, voire de prévisibilité, à partir de l’analyse des données (et non de modèles préconçus).
  • Quatre directions de recherche et d’expérimentation pour les dix années à venir sont identifiées
  • l’exploration des données sociétales et l’avènement des « hard social sciences »
  • le déploiement de systèmes de monitoring en temps réel
  • produire de nouveaux modèles
  • des réseaux à grande échelle et être en capacité de les décrire à partir de leur dimension dynamique
peir ric

Kevin Slavin : les algorithmes façonnent-ils le monde ? - 1 views

  • l’évolution du rôle des mathématiques : à l’origine, ils étaient extraits et dérivés du monde physique. Aujourd’hui ils commencent à façonner directement le monde qui nous entoure.
  • « Si vous voulez vous représenter ce qui passe en bourse en ce moment, vous pouvez imaginer un ensemble d’algorithmes programmés pour cacher et d’autres programmés pour les trouver et agir en conséquence... »
  • « Et c’est bien là le problème » explique Kevin Slavin : les scientifiques et les chercheurs écrivent des algorithmes, que nous ne sommes plus capables de lire ou de réellement contrôler et qui ont parfois des comportements aberrants.
  • ...7 more annotations...
  • La réflexion rappelle notamment celle de Jaron Lanier, qui dénonçaient cette course aux algorithmes de plus en plus complexes et incompréhensibles.
  • « Les algorithmes utilisés ont tous le même objectif : savoir ce que vous allez vouloir regarder ensuite et donc vous recommander ce film. C’est extrêmement complexe mais le véritable problème c’est que ces algorithmes sont responsables de 60% des films qui seront effectivement loués.
  • prévoir
  • ne sorte de système décentralisé. C’est vrai, mais il est décentralisé depuis des endroits précis.
  • À New York par exemple, c’est ici : le Carrier Hotel sur Hudson Street [en photo ci-dessous]. C’est d’ici que partent les câbles qui desservent la ville. Plus vous vous en éloignez, plus vous avez des microsecondes de retard. »
  • D’où une course pour installer les serveurs et les algorithmes au plus près des nœuds de connexion à l’Internet. Et le phénomène semble s’accélérer :
  • « Le paysage a toujours été façonné par cette étrange et complexe collaboration entre la nature et l’homme. Mais il y a maintenant une troisième force dans cette équation : les algorithmes, que nous allons devoir comprendre comme faisant partie de la nature. Et d’une certaine façon, c’est vrai. »
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