Les Français se connectent 1h30 par jour en moyenne à leur smartphone et les moins de 25 ans plus de 3h. A la maison, dans les transports, la rue, le bureau, les personnes interrogées avouent l'utiliser partout et presque tout le temps : ainsi, ils sont 26% à rester connectés pendant les repas de famille.
La majorité de la population s'en sert encore pour téléphoner et envoyer des SMS. Mais, pour une grande partie des Français le mobile est devenu un « tout-en-un » aux usages multiples : 73% s'en servent pour consulter les réseaux sociaux, 59% pour effectuer des achats, 49% pour regarder la télévision et jouer en ligne.
Dur de lâcher son smartphone. Près d'un Français sur deux n'éteint jamais son smartphone et seulement un tiers des interrogés l'éteint chaque soir avant de dormir. Quitte à choisir, on préférera se passer d'alcool (79%), de sport (65%), ou de café (61%) voire de sexe (41%) plutôt que de smartphone.
Au global, les Français estiment que l'Internet sur smartphone est une bonne chose pour la société et 73% d'entre eux se disent technophiles. Ils n'en restent pas moins prudents et aspirent à trouver des moments de déconnexion (45%).
11 ans et demi : c'est l'âge moyen d'obtention du premier smartphone.
La grande majorité des préadolescents est aujourd'hui équipée et tous veulent la même chose : rester connecté. D'où l'importance de la connexion au Wifi à la maison pour 98% d'entre eux mais aussi chez leurs copains et dans les lieux publics puisque seulement un tiers d'entre eux bénéficie d'un forfait illimité.
Comme leurs aînés, ils utilisent les fonctions basiques de leur smartphone. Mais celui-ci fait également office de console de jeux et remplace la télévision pour 70% des pré-adolescents interrogés qui préfèrent regarder des vidéos, films et séries sur leur mobile. Facteur de sociabilité par excellence, les 12-14 ans utilisent avant tout Facebook et YouTu
"Pornographie : violence chez les jeunes
Deux études récentes - faites par l'association américaine "Break the Cycle" et par l'école polytechnique fédérale de Zürich - montrent qu'un adolescent sur trois "en couple" serait victime de violences.
Or, beaucoup de jeunes tolèrent cette violence, voire la banalisent. Même s'il n'y a pas encore eu d'étude en France sur le sujet, il semble que le problème soit bien réel également dans l'hexagone et ne dépende pas du milieu social dans lequel le jeune évolue.
Pour Iman Karzabi, chargée de mission à l'Observatoire régional des violences faites aux femmes, la pornographie pourrait être une des causes explicatives du recours aux violences sexuelles par les jeunes « Dans les films pornographiques, les femmes sont très souvent montrées comme soumises, asservies. » Or les jeunes, notamment les garçons, sont très exposés à ces images qu'ils regardent de plus en plus jeunes. C'est principalement par le biais de la pornographie qu'ils découvrent ce qu'est la sexualité. Déjà en 2010, selon une enquête menée dans 1.132 collèges par Calysto, 82 % des 11-13 ans avaient été confrontés à une image pornographique via la Toile. Inutile de dire que cinq ans plus tard, ce pourcentage a explosé !
Avec les réseaux sociaux et les smartphones, une nouvelle forme de violence est également apparue : la cyber-violence, subie par 17% de filles et 11% de garçons qui va même jusqu'au "revenge porn" : les jeunes n'hésitent pas à publier des photos ou vidéos intimes sur les réseaux sociaux pour se venger de leur partenaire.
Les jeunes hommes peuvent aussi être victimes de violences. Une étude suisse montrait qu'un quart des garçons de 15 à 16 ans subissaient des violences de la part de leur amie.
Une véritable prévention de l'exposition des jeunes à la pornographie devient urgente : le CSA s'était emparé de la question en 2012, mais il semble
"Une récente étude du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), portant sur les pratiques médias des Français, souligne que le temps de visionnage de vidéos en ligne a doublé en un an. "
Le smartphone fait aujourd'hui partie intégrante de la vie des familles : 87% des collégiens en possèdent un, tout comme la quasi-totalité des parents. Ce taux d'équipement élevé a forcément un impact sur les comportements et les habitudes au sein du foyer.
Les nouveaux usages ont une influence plutôt positive : ils permettent de garder un lien avec son enfant ou encore d'être rassuré, en tant que parent, de pouvoir le joindre à tout moment.
Les conversations s'en trouvent décuplées et de nouveaux liens se créent, notamment grâce au partage de contenus vu sur Internet au sein du cercle familial.
Cependant, certaines attitudes se trouvent modifiées et il faut, pour les parents, comprendre ces nouveaux comportements. Ils s'inquiètent des risques liés aux réseaux sociaux et plus largement des risques liés à la surconsommation des écrans tout au long de la journée.
Dans ce contexte, les réseaux sociaux semblent un univers à part, largement investi par les adolescents, qui en considèrent autant la richesse que les dangers. Sur ce sujet, les parents privilégient le dialogue mais restent prudents.
Les Français se connectent 1h30 par jour en moyenne à leur smartphone et les moins de 25 ans plus de 3h. A la maison, dans les transports, la rue, le bureau, les personnes interrogées avouent l'utiliser partout et presque tout le temps : ainsi, ils sont 26% à rester connectés pendant les repas de famille.
La majorité de la population s'en sert encore pour téléphoner et envoyer des SMS. Mais, pour une grande partie des Français le mobile est devenu un « tout-en-un » aux usages multiples : 73% s'en servent pour consulter les réseaux sociaux, 59% pour effectuer des achats, 49% pour regarder la télévision et jouer en ligne.
Dur de lâcher son smartphone. Près d'un Français sur deux n'éteint jamais son smartphone et seulement un tiers des interrogés l'éteint chaque soir avant de dormir. Quitte à choisir, on préférera se passer d'alcool (79%), de sport (65%), ou de café (61%) voire de sexe (41%) plutôt que de smartphone.
Au global, les Français estiment que l'Internet sur smartphone est une bonne chose pour la société et 73% d'entre eux se disent technophiles. Ils n'en restent pas moins prudents et aspirent à trouver des moments de déconnexion (45%).
11 ans et demi : c'est l'âge moyen d'obtention du premier smartphone.
La grande majorité des préadolescents est aujourd'hui équipée et tous veulent la même chose : rester connecté. D'où l'importance de la connexion au Wifi à la maison pour 98% d'entre eux mais aussi chez leurs copains et dans les lieux publics puisque seulement un tiers d'entre eux bénéficie d'un forfait illimité.
Comme leurs aînés, ils utilisent les fonctions basiques de leur smartphone. Mais celui-ci fait également office de console de jeux et remplace la télévision pour 70% des pré-adolescents interrogés qui préfèrent regarder des vidéos, films et séries sur leur mobile. Facteur de sociabilité par excellence, les 12-14 ans utilisent avant tout Facebook et YouTu
"Un collectif réuni par les Associations familiales catholiques s'inquiète du « désastre psycho-éducatif » de la pornographie chez les jeunes et explore quelques pistes de solutions, des mesures politiques à l'éducation parentale."
"Plusieurs sites pornographiques pourraient être suspendus alors qu'une loi visant à renforcer le contrôle parental sera discutée en janvier au Parlement."