"Certains politiques veulent promouvoir « l'identité de genre », des citoyens pourfendent ce qu'ils appellent la « théorie du genre », alors qu'à l'université, les « études de genre » prennent du galon.
La Croix propose sur le sujet un dossier spécial de huit pages à retrouver chez les marchands de journaux mardi 12 novembre"
"Premier ministre et ministre de l'éducation l'ont répété : il n'est pas question de « théorie du genre » enseignée dans les écoles. Et pourtant, dans bien des familles, on s'inquiète de la diffusion d'une idéologie dont on ne connaît pas précisément le contenu mais dont on craint qu'elle ne bouleverse la représentation des sexes, ne conduise à l'indifférenciation et ne sème la confusion dans les esprits des jeunes. Certains chapitres de manuels scolaires peuvent en effet être sources de questionnements."
"Conférence de Gérard Leclerc au Cercle Charles Péguy
Compte rendu librement retranscrit
Jeudi 7 novembre, le Cercle Charles Péguy s'est réuni autour de Gérard Leclerc, essayiste et philosophe, autour de la question « La théorie du genre : « les racines du mal »"
"e ministre de l'Éducation s'apprête à ouvrir de délicates négociations avec les syndicats sur le métier d'enseignant, avec en toile de fond la révision d'un statut remontant à 1950"
"En froid avec les enseignants de primaire sur la question des rythmes scolaire, le ministre de l'éducation nationale veut trouver des marges de manœuvre pour revoir le statut des professeurs de collège et lycée. "
"Avec la mauvaise foi qui la caractérise, la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem continue de prétendre qu'elle ne cherche pas à promouvoir la théorie du genre. Une théorie qui « n'existe pas », tout simplement, selon les mots de la ministre franco-marocaine qui se plaint par ailleurs, c'est à la mode, d'être victime de racisme, comme sa collègue Christiane Taubira."
"evant le congrès de l'Association des maires de France, Jean-Marc Ayrault pourrait annoncer mardi 19 novembre un nouvel assouplissement des taux d'encadrement dans le périscolaire sur les rythmes scolaires. "
"Le Commissariat général à la stratégie et à la prospective organise un colloque autour du thème :Les adolescents : problématiques individuation et d'accès à l'âge adulte
mardi 3 décembre 2013 de 9h30 à 13h30
Commissariat général à la stratégie et à la prospective
18 rue de Martignac, 75007 Paris.
en présence de
Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la famille."
"Au cours du passage à l'âge adulte, souvent source d'inquiétudes, la santé est rarement au cœur de la préoccupation des jeunes. La plupart se déclarent en bonne santé et plutôt bien informés en matière de prévention. Pourtant, cette transition vers l'indépendance, ponctuée d'expérimentations, peut fragiliser leur état de santé physique et mentale. Addictions, troubles alimentaires, conduites routières dangereuses, tous ces comportements n'exposent pas nécessairement les jeunes à un risque de décès immédiat mais tous peuvent avoir des répercussions sur leur santé, de la marginalisation sociale aux risques accrus de maladies et de troubles psychiques à l'âge adulte. Les évolutions récentes incitent à la vigilance. La consommation quotidienne de tabac est repartie à la hausse depuis 2008. Aujourd'hui, près d'un tiers des jeunes de 17 ans fument tous les jours. Les épisodes d'ivresse ont progressé depuis 2005, particulièrement chez les jeunes filles. À 17 ans, plus d'une sur deux déclare avoir déjà été ivre en 2011. Par ailleurs, les prévalences du surpoids et de l'obésité augmentent depuis les années 2000 chez les 18-24 ans. Dans cette recherche de transgression des règles, les garçons paient un lourd tribut avec près de 2 300 décès chez les 15-24 ans en 2010, des décès associés à des morts violentes (accidents de la route et suicides). Chez les filles, le corps est l'expression de leur mal-être : en classe de 3e, 42 % se perçoivent trop « grosses », une insatisfaction qui peut les conduire vers des troubles alimentaires et s'accompagne parfois de pensées suicidaires voire de tentatives de suicide (2 % des filles âgées de 15 à 19 ans en 2010)."
"Un quart des jeunes entrés en 6e en 1995 n'ont pas terminé avec succès leur formation dans l'enseignement secondaire. Ils sont « décrocheurs ». Parmi eux, huit sur dix n'ont pas de diplôme de l'enseignement secondaire et deux sur dix ont un BEP ou un CAP, mais ont échoué dans la formation qu'ils ont poursuivie ensuite. Les jeunes décrocheurs ont souvent eu des difficultés scolaires et sont souvent d'origine sociale modeste, mais pas tous. On distingue trois grands profils de décrocheurs : des jeunes au faible niveau d'études qui ont massivement redoublé au collège (près de la moitié des décrocheurs) ; des jeunes avec un bon niveau d'études à l'entrée au collège, mais qui échouent au CAP, au BEP ou au Baccalauréat (un tiers des décrocheurs) ; et des jeunes qui sont passés par des enseignements spécialisés au collège (section d'enseignement générale et professionnel adapté - SEGPA - notamment) (un cinquième des décrocheurs) . Parmi les bacheliers poursuivant des études supérieures, un sur cinq n'obtient pas de diplôme du supérieur. Là aussi, le niveau scolaire et les origines sociales jouent un rôle, mais pas seulement. L'orientation et la situation financière des étudiants semblent également conditionner l'obtention d'un diplôme de l'enseignement supérieur."
"« Je dis qu'il faut qu'une école existe, qu'il s'agit d'une nécessité humaine, que l'imposture a pris des proportions désormais intolérables et à bien réfléchir terrifiantes »."
"nsultes, moqueries, harcèlement en ligne… Longtemps ignorées, ces violences à répétition entre élèves provoquent des réelles souffrances psychologiques chez les enfants et les adolescents, avec des conséquences parfois dramatiques. Pour combattre et prévenir ce fléau, le rôle des parents est essentiel. "
"Alertant sur la situation de deux centres éducatifs fermés, à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) et Pionsat (Puy-de-Dôme), Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), publie mercredi 13 novembre au Journal officiel des recommandations à l'adresse de ces établissements. Il en profite pour publier des recommandations générales, notamment : "
"Ouvert en 2007, le centre éducatif fermé (CEF) de Moselle accueille une dizaine de mineurs de 13 à 16 ans et tente, à mi-chemin entre le tout répressif et le tout éducatif, de les sortir de la délinquance. "
"Un aspect de cette réforme est resté dans l'ombre : celui de la pertinence des interventions de l'après-midi faites par des animateurs inconnus envoyés par des associations non moins inconnues. Comment sont-ils choisis ? Sur quels critères ? Quelle confiance leur accorder ? Je pense à des comédiens improvisés qui sévissaient en mon ancien domicile, idéologisés à mort, sexualistes du premier rang, d'une culture basique empruntée aux modes du moment, n'ayant même pas le bafa qui permettrait au moins de penser qu'ils possèderaient une courte expérience de l'animation auprès des enfants… Une exception parfois, qui n'obligerait personne à la choisir…"