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Aurialie Jublin

Digital labor ou digital volunteer ? Marx à l'heure du web 2.0 | Communicatio... - 1 views

  • La création du Web 2.0 se place donc dans une problématique économique mais aussi essentiellement financière, car les acteurs financiers attendaient après l’éclatement de la bulle spéculative un nouveau cadre de confiance pour de nouveaux investissements et de nouveaux profits.
  • Mais ce mélange crée aussi une confusion entretenue par les éditeurs et les "vendeurs du web 2.0", qui consiste à faire croire que l’utilisateur bénéfice de facto de la visibilité de l’ensemble de la plateforme qui héberge son contenu.
  • puisque les utilisateurs créent des contenus la plupart du temps sans rétribution financière et que les éditeurs de plateformes réalisent du profit sur ces contenus par la publicité, comment ne pas penser à Marx et au concept d’exploitation ? Par ailleurs, tout comme le prolétaire, l’utilisateur du web 2.0 ne possède ni le capital, ni les moyens de production (les outils de publication, mais aussi les contenus qu’ils publient).
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  • La perte de sens, la déshumanisation, le morcellement de l’individu propres à l’aliénation chez Marx se retrouve-t-elle dans nos usage du web 2.0 ? Cette question est sans doute trop vaste pour pouvoir y répondre dans un billet de blog, mais le fait de se concentrer sur le "comment faire", de ne pas prendre de recul sur nos usages et de ne pas les comprendre pourrait constituer une forme d’aliénation.
  • Mais il ne s’agit que d’une promesse. Le travailleur reçoit un salaire, et donc une réelle contrepartie de son travail. L’utilisateur du web 2.0 n’a pas de contrepartie réelle à son activité, mais seulement une promesse (qui possède donc un caractère virtuel), celle d’améliorer sa vie.
  • Pourtant, lorsque Instagram a annoncé en décembre 2012 vouloir réaliser des profits directement sur les contenus des utilisateurs, une partie des utilisateurs s’est fortement opposé à cette évolution (5). Nous pourrions analyser cette expérience comme une révolte, qui plus est réussie puisque depuis Instagram a fait machine arrière sur cette évolution.
  • Alors, quel est le notre statut quand nous créons du contenu et que nous le publions sur le web 2.0 ? Nous sommes peut-être des bénévoles. Bénévoles, parce que même si nous sommes dans un certaine mesure exploités, peut-être parfois aliénés, nous ne sommes pas prisonniers comme le sont les esclaves, ni engagés et liés à un contrat comme les travailleurs. Bénévoles parce que nous avons le choix de publier ou pas, de choisir notre espace ou notre plateforme. Bénévoles parce que souvent nous n’avons pas de rétribution financière de notre activité de publication.
  • Pour Marx, les prolétaires sont ceux qui doivent vendre leur force de travail pour vivre. Les utilisateurs du web 2.0 sont peut-être ceux qui doivent donner de leur temps pour exister.
Aurialie Jublin

Accélérationnisme : à vos Marx, prêts, foncez ! - 0 views

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    Les travers du capitalisme ont beau être chaque jour un peu plus évidents, la panne idéologique de la gauche est désespérante. En 2013, pourtant, la publication d'un manifeste accélérationniste par deux universitaires britanniques (traduit depuis en français et co-édité par la Cité du Design et les éditions it: à l'occasion de la Biennale internationale design de Saint-Etienne 2017) a jeté un gros pavé dans le monde des idées. Ne croyant ni à la décroissance, ni aux Zad, Alex Williams et Nick Srnicek revendiquent leur technophilie et appellent à maîtriser les outils qui, aujourd'hui, nous dépassent. Décryptage d'une pensée progressiste « fast & furious » qui, même si elle fait souffler une certaine fraîcheur intellectuelle à gauche, s'inscrit dans un héritage historique allant de Marx à Deleuze en passant par Allende, et suscite son lot de controverses.
julien camacho

Jean-Marie Marx (Apec) : « Les cadres intègrent de plus en plus la nécessité ... - 0 views

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    Jean-Marie Marx, le Directeur général de l'Apec voit dans la progression des prestations de l'Apec, le signe de la construction par les cadres eux-mêmes d'une forme de sécurisation des parcours professionnels.
Aurialie Jublin

​The Future of Robot Labor Is the Future of Capitalism | Motherboard - 0 views

  • According to Marx, automation that displaces workers in favour of machines that can produce more goods in less time is part and parcel of how capitalism operates. By developing fixed capital (machines), bosses can do away with much of the variable capital (workers) that saps their bottom line with pesky things like wages and short work days.
  • Capital itself is the moving contradiction, [in] that it presses to reduce labour time to a minimum, while it posits labour time, on the other side, as sole measure and source of wealth.
  • In Marxist theory, capitalists create profit by extracting what’s called surplus value from workers—paying them less than what their time is worth and gaining the difference as profit after the commodity has been sold at market price, arrived at by metrics abstracted from the act of labour itself. So what happens when humans aren’t the ones working anymore? Curiously, Marx finds himself among the contemporary robotic utopianists in this regard. Once robots take over society’s productive forces, people will have more free time than ever before, which will “redound to the benefit of emancipated labour, and is the condition of its emancipation,” Marx wrote. Humans, once freed from the bonds of soul-crushing capitalist labour, will develop new means of social thought and cooperation outside of the wage relation that frames most of our interactions under capitalism. In short, Marx claimed that automation would bring about the end of capitalism
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  • “Not immediately productive” is the key phrase here. Just think of all the forms of work that have popped up since automation began to really take hold during the Industrial Revolution: service sector work, online work, part-time and otherwise low-paid work. You’re not producing anything while working haphazard hours as a cashier at Walmart, but you are creating value by selling what has already been built, often by machines. In the automated world, precarious labour reigns. Jobs that offer no stability, no satisfaction, no acceptable standard of living, and seem to take up all of our time by occupying so many scattered parcels of it are the norm.
  • A radically different form of work is that of providing personal data for profit. This online data work is particularly insidious for two main reasons. First, because it is often not recognized as work at all. You might not think that messaging a pal about your new pair of headphones is work, but labour theorists like Maurizio Lazzarato disagree. Second, because workers are completely cut out of the data profit loop, although that may be changing.
  • Some people are already working toward this. The basic income movement, which calls for a minimum salary to be paid out to every living human regardless of employment status, is a good start, because it implies a significant departure from the purely economic language of austerity in political thought and argues for a basic income for the salient reason that we’re human and we deserve to live. However, if we really want to change the way things are headed, more will be needed.
abrugiere

Le travail : valeurs, attentes et frustrations - La Vie des idées - 0 views

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    "Peut-on se réaliser dans le travail ? Trois chercheurs conviés à débattre par la Vie des idées montrent que la mise en pratique de cette idée, pourtant omniprésente, est compromise par les crises, l'inaction des États et l'absence de normes internationales contraignantes."
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    Notre concept moderne de travail est en effet le résultat d'une histoire : c'est au XVIIIe siècle que le travail est conçu comme un facteur de production (un moyen au service d'une autre fin, la richesse), avant que le début du XIXe siècle ne le théorise comme « l'essence de l'homme », puis comme le pivot de la distribution des revenus, des droits et des protections. Ces trois dimensions coexistent aujourd'hui et sont contradictoires (Méda, 1995). C'est seulement au cours de la seconde moitié du XXe siècle que les conditions de possibilité de la société décrite par le jeune Marx, dans laquelle le travail serait enfin une œuvre, permettant à chacun d'exprimer sa singularité et son appartenance au genre humain, ont été réunies : les enquêtes européennes et françaises mettent en évidence le basculement d'une éthique du devoir vers une éthique de l'épanouissement (Lalive d'Epinay, 1998) et révèlent l'ampleur des attentes expressives et relationnelles dont le travail est l'objet, tout particulièrement en France (Davoine, Méda, 2008).
abrugiere

Dominique Méda : « Il faut réduire davantage le temps de travail » - Analyse ... - 0 views

  • Au 19e, des auteurs comme Marx affirment que le travail est le premier besoin vital de l’homme
  • Mais Marx dit aussi que le travail est aliéné. Donc pour pouvoir actualiser les potentialités du travail, il va falloir le désaliéner, le libérer. Il va falloir sortir du salariat
abrugiere

Philo52 - Cours sur le travail et la technique - 0 views

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    en résumé : les différents penseurs du travail et de la technique  HArendt, MArx, Simondon,  Et même Saint Paul : "Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus." Saint-Paul, Seconde épître aux Thessaloniciens, III, 10. :-) 
Aurialie Jublin

En politique comme dans les entreprises, "les médiocres ont pris le pouvoir" ... - 0 views

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    "La médiocratie vient d'abord de la division et de l'industrialisation du travail qui ont transformé les métiers en emplois. Marx l'a décrit dès 1849. En réduisant le travail à une force puis à un coût, le capitalisme l'a dévitalisé, le taylorisme en a poussé la standardisation jusqu'à ses dernières logiques. Les métiers se sont ainsi progressivement perdus, le travail est devenu une prestation moyenne désincarnée. Aux yeux d'un grand nombre de salariés, qui passent de manière indifférente d'un travail à un autre, celui-ci se réduit à un moyen de subsistance. Prestation moyenne, résultat moyen, l'objectif est de rendre les gens interchangeables au sein de grands ensembles de production qui échappent à la conscience d'à peu près tout le monde, à l'exception de ceux qui en sont les architectes et les bénéficiaires."
Aurialie Jublin

Fiche de lecture de "Le travail, une valeur en voie de disparition" D.Meda - 1 views

  • Le mobile du profit personnel n’est pas naturel pour l’homme primitif et le gain ne joue jamais le rôle de stimulant du travail. La distribution des biens matériels est régie par des mobiles non économiques et le travail est traité comme une obligation qui n’exige pas d’être indemnisé mais fait partie des contraintes sociales.
  • Les philosophes grecs assimilent le travail à des tâches dégradantes et n’est nullement valorisé. Les activités humaines valorisées sont la pensée, la science, et les activités éthiques et politiques. Enfin le travail n’est en aucune manière au fondement du lien social.
  • A la fin du XVIII siècle avec Adam Smith, le travail humain envahit la scène de l’économie politique. Le travail est cette puissance humaine et ou "machinique" qui permet de créer de la valeur. La logique de la valeur et de la productivité est fondée.
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  • Marx construit une vaste opposition entre le vrai travail qui est l’essence de l’homme et la réalité du travail qui n’est qu’une forme aliénée. L’homme ne doit avoir de cesse d’humaniser le monde, de le modeler à son image, de réduire le naturel, y compris en lui-même. Non seulement le travail est la plus haute manifestation de mon individualité, mais il constitue également ce milieu au sein duquel se réalise la véritable sociabilité.
  • Le travail apparaît tout à la fois comme contribution de chacun au progrès de la société, fondement du lien social, et source d’épanouissement et d’équilibre personnels.
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    Pour D. Méda, le statut du travail est en lui-même une question centrale pour nos sociétés occidentales, parce qu'il constitue l'une des leurs dimensions essentielles, l'un de leurs fondements, et qu'il s'agit aujourd'hui, de connaître la nature de la crise que nous traversons, mais également de choisir le type de société dans lequel nous voulons vivre.
Aurialie Jublin

Bernard Stiegler : « l'emploi salarié va devenir minoritaire » - 1 views

  • L’emploi salarié va devenir minoritaire. À partir de là il faut réfléchir à une redistribution d’un nouveau genre. Une redistribution contributive, basée non plus sur le temps de travail mais plutôt sur le modèle des intermittents du spectacle. Il faudrait avoir la possibilité de s’investir régulièrement dans des projets contributifs, qui pourraient être marchands ou non. Les projets d’intérêts généraux seraient financés par la puissance publique. Le business serait un cas particulier parmi des tas d’autres modèles.
  • À coté de l’ancien monde, des alternatives émergent. L’économie collaborative peut en être une, à condition qu’elle ne soit pas récupérée par le consumérisme, devenant alors une amélioration à la marge. L’économie collaborative peut-être aussi une manière de déporter vers le consommateur une partie du travail. Tout cela mérite d’être analysé à chaque fois sur pièce.
  • En fait l’économie collaborative en tant que telle ne m’intéresse que dans la mesure où elle permet de penser ce que serait l’économie de la contribution évoquée précédemment. Or il existe une économie contributive toxique. C’est celle de Facebook. Une économie dans laquelle la valeur d’une firme réside dans le contenu que ses utilisateurs fournissent. Des algorithmes permettent de l’exploiter grâce à un marketing chirurgical, qui cible et trace précisément produits et personnes. On retombe alors dans le consumérisme. L’abrutissement.
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  • Il existe une autre économie contributive dont la matrice est le logiciel libre ou l’open-source. Elle développe une activité industrielle qui s’appuie sur des communautés et le développement libre du savoir. C’est ce qu’on appelait dans les années 80 l’ingénierie simultanée, mais le web permet de le penser à plus grande échelle. À l’image de Wikispeed, la voiture développée par des internautes du monde entier. On partage les responsabilités, les savoirs, les bénéfices. C’est de la « déprolétarisation » au sens où Marx entendait la prolétarisation comme une perte du savoir, induite par l’arrivée des machines.
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    "Alors que les technologies numériques dynamitent les paradigmes du XXe siècle, le philosophe appelle à pousser le web vers un modèle économique basé sur la contribution volontaire et la co-création."
Aurialie Jublin

Exploite-toi toi-même - La Vie des idées - 0 views

  • l’ambivalence du dispositif, pris entre entrepreneuriat et workfare, entre « patronat et économie de survie », est bien mise en évidence. « Politique d’insertion » pour la gauche, politique de soutien à l’indépendance pour la droite, la construction du régime de l’auto-entrepreneur s’opère grâce à ces alliances improbables dont le néolibéralisme a le secret, de la droite libérale aux associations d’insertion par l’activité économique.
  • Pour l’essentiel issus du salariat, ces « néo-indépendants » se démarquent largement de la population des indépendants par leur absence de capital initial et de transmission familiale. Mais là aussi l’ambivalence est de mise. L’auteure observe en effet dès le départ une pluralité des usages de ce régime, caractérisée par une « bipolarisation entre une minorité d’usages de type bonus, et une majorité de situations précaires, voire de mobilité sociale descendante »
  • En testant l’hypothèse d’une « libéralisation de la société par le bas » et en observant au plus près le quotidien des auto-entrepreneurs et de leurs pratiques, elle s’intéresse in fine à la manière dont ce régime participe plus largement d’un nouveau mode de gouvernement des conduites, un mode néolibéral au sens de Foucault. Sarah Abdelnour reprend à son compte ce passage des cours au Collège de France où ce dernier suggère que c’est « la vie même de l’individu – avec par exemple son rapport à sa propriété privée, son rapport à sa famille, à son ménage, son rapport à ses assurances, son rapport à sa retraite » qui ferait de lui « comme une sorte d’entreprise permanente et d’entreprise multiple ». Foucault se joint donc à Bashung pour éclairer le titre du livre…
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  • Cette offensive contre le salariat, les concepteurs même du régime de l’auto-entrepreneur ne s’en sont d’ailleurs jamais cachés, comme le souligne à plusieurs reprises Sarah Abdelnour. « Cela abolit d’une certaine manière la lutte des classes », écrivaient ainsi Hervé Novelli et Arnaud Floch en 2009 : « Il n’y a plus d’“exploiteurs” et d’“exploités”. Seulement des entrepreneurs : Marx doit s’en retourner dans sa tombe. » 
  • L’analyse de l’acceptabilité, voire de la désirabilité d’une condition, au bout du compte, plutôt précaire, conduit la sociologue à des réflexions intéressantes sur la « double vérité du travail » et sur l’auto-exploitation qui mobilisent Bourdieu, Gramsci et Burawoy, et plus largement sur le statut de la parole des enquêtés dans l’analyse sociologique.
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    "Au prisme de l'auto-entreprise, la sociologue Sarah Abdelnour révèle les dynamiques de fragilisation du salariat. Elle en explore les différentes facettes, depuis ses enjeux idéologiques et politiques jusqu'aux réalités vécues par des acteurs qui ne distinguent plus leurs clients de leurs patrons."
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