"Le pape confie les victimes "à Dieu plein de miséricorde". Il condamne la violence. Il invoque le don de la paix, et les "bénédictions divines" sur les familles et la Tunisie."
"Quelles sont les relations entre l'Eglise et l'Etat ? Comment qualifier la nouvelle Constitution votée ce mois-ci ? Le P. Sergio Pèrez, prêtre de l'IVE (Insitut du Verbe Incarné), en service à la cathédrale de Tunis depuis quatre ans, témoigne à l'AED de la situation des catholiques en Tunisie"
"Dimanche 26 octobre, les élections législatives ont eu lieu en Tunisie. A l'heure des résultats, lisez quelques témoignages de chrétiens, déçus par la révolution et ses conséquences."
La justicie tunisienne a suspendu les activités de Shams, une association de lutte contre la pénalisation de l'homosexualité. Comme le raconte son président, Yadh Krendel, en Tunisie, les homosexuels sont harcelés.
"Malgré une législation restrictive et une pression islamiste montante, les conversions au christianisme sont nombreuses en Tunisie. Reportage à Tunis un an après les attentats du musée national du Bardo."
"Alors que la situation des droits des femmes fait actuellement débat en Tunisie, Maya Ksouri revient sur la polémique autour du burkini en France. Elle s'adresse à tous ceux qui, à l'image du fondateur de Mediapart, Edwy Plenel, ont évoqué "un vêtement comme les autres"."
"L'immolation par le feu de Mohamed Bouazizi, un vendeur de légumes tunisien, en décembre 2010, déclenchait une vague de révoltes, puis d'espoirs de libéralisation dans les pays arabes. Mais les portes de la démocratie, à peine entrouvertes, se sont refermées, constate Dominique Moïsi. Comment en est-on arrivé là ?
Il y a dix ans, presque jour pour jour, le 17 décembre 2010, un petit vendeur de fruits et de légumes tunisien s'immolait par le feu. Son acte de désespoir et de révolte allait marquer le début d'une vague de soulèvements dans le monde arabe, de la Tunisie à l'Égypte, sans oublier la Libye et la Syrie.
Que reste-t-il, une décennie plus tard, de cet immense espoir très vite suivi - à l'exception notable de la Tunisie - d'une vague de répression, parfois féroce, comme en Syrie ? Comment est-on passé du Printemps arabe à l'hiver islamique, et puis, plus classiquement, à l'approfondissement de la dialectique infernale entre autoritarisme et corruption ? Comme si les portes de la démocratie, à peine entrouvertes, s'étaient lourdement refermées sur celles de la kleptocratie."
"Face au phénomène du retour des Tunisiens des zones de conflits et du débat qu'il suscite sur la scène médiatique en Tunisie, se pose une autre question sous-jacente: Comment faire pour éviter que ces personnes radicalisées, revenant des zones de conflits, n'attirent dans leurs filets d'autres personnes?"
"Le prix Nobel de la paix attribué au quartet menant le Dialogue national tunisien est « un signal fort au monde arabe et à l'Europe », estime le père Alamat.
Le P. Jawad Alamat, directeur national des Œuvres pontificales missionnaires de Tunisie, a commenté l'attribution du prix Nobel de la paix au Dialogue national tunisien dans les colonnes de l'agence vaticane Fides, ce vendredi 9 octobre."
"Depuis 2014, le gouvernement tunisien voulait fermer les écoles dispensant un enseignement coranique anarchique. Le 27 janvier, il est finalement passé à l'action, suscitant la colère des islamistes. "
"L'association Shams a remporté une première victoire judiciaire, et peut désormais reprendre légalement sa guerre contre l'homophobie.
La justice tunisienne a en effet statué mardi en faveur de cette ONG militant publiquement pour la dépénalisation de l'homosexualité contre laquelle le gouvernement avait porté plainte.
« L'association Shams peut exercer ses activités de manière normale. Il n'y a plus d'entrave légale à ses activités », a déclaré le porte-parole du parquet Kamel Barbouche à l'AFP."
"Selon le ministre algérien de la culture, ce projet s'inscrit « en droite ligne de la politique cinématographique algérienne privilégiant la réhabilitation des figures historiques de notre pays dont le legs atteste de la grandeur de la civilisation algérienne »."
"À en croire son avocate, l'étudiant tunisien condamné en première instance à un an de prison pour homosexualité a vu sa peine réduite à deux mois jeudi à Sousse, dans le centre-est du pays. "
"L'institution, basée en Egypte, se prononce contre la réforme en Tunisie de l'égalité hommes-femmes en matière de mariage et d'héritage. Une position qui suscite des interrogations sur la crédibilité de l'autorité religieuse."
"Le gouvernement tunisien vient d'annoncer le retrait d'une circulaire de 1973 qui empêchait le mariage d'une Tunisienne avec un étranger (sous-entendu non musulman).
Pour le Groupe des foyers islamo-chrétiens (GFIC), qui fêtait samedi ses 40 ans à Paris, c'est « une digue qui a sauté »."
"Le 14 septembre, en Tunisie, une circulaire de 1973 interdisant aux musulmanes d'épouser un non-musulman a été « annulée ».
Les oulémas (savants musulmans) conservateurs ont dénoncé cette mesure qui, selon eux, « contredit le Coran ». Mais d'autres voix s'élèvent pour réclamer ou proposer une nouvelle lecture du texte sacré."
"L'étudiante et blogueuse Emna Chargui, poursuivie depuis le 4 mai par la justice tunisienne pour avoir partagé une publication sur le coronavirus parodiant le Coran, a été condamnée à six mois de prison ferme, mardi 14 juillet."