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Home/ Relations avec l'Islam/ Group items tagged Politique

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Fondation pour la recherche stratégique - Les évolutions actuelles de la scèn... - 0 views

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    Le contexte politique égyptien a récemment connu deux transformations importantes et brutales : le 25 janvier 2011, qui a entraîné une ouverture sans précédent du champ politique incitant les salafistes à sortir de leur quiétisme traditionnel pour y conquérir des positions, et le 30 juin 2013 qui a eu pour conséquence l'exclusion de l'ensemble des forces islamistes - à l'exception du principal parti salafiste, le parti Nour - hors du même champ politique. Les conditions existant actuellement en Égypte rendent donc malaisée l'estimation de l'ampleur de l'influence salafiste sur la société. Lors des élections de 2011-2012, qu'ils ont disputées sous la bannière d'une unique coalition salafiste, ils ont su capter les suffrages de près d'un électeur sur quatre, et occuper 25 % des sièges au Parlement. Mais il est difficile d'établir aujourd'hui des projections basées sur ces résultats historiques, du fait des déchirements qui traversent désormais cette famille politique et du désaveu rencontré par le projet politique islamiste dans son ensemble, tant il est vrai que les six mois d'existence d'un Parlement dominé par les islamistes (janvier-juin 2012 ; aux 25 % des sièges occupés par les salafistes, il faut ajouter les 47 % revenant aux Frères musulmans) puis l'année qu'a duré la présidence de Mohamed Morsi, ont déçu nombre de supporters de l'islam politique, et radicalisé ses opposants.
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Fondapol - La conversion des Européens aux valeurs de droite - 0 views

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    "Des majorités de droite sont aux commandes de la plupart des gouvernements nationaux en Europe. Derrière ces victoires électorales se pose la question de la conversion profonde des Européens aux valeurs de la droite. Les résultats des différents scrutins ne nous renseignent que partiellement sur le système des préférences politiques, tant les facteurs qui entrent en considération lors d'un vote sont pluriels - incapacité à choisir, vote sanction, désir d'alternance… Or les désordres de la société contemporaine modifient en profondeur nos croyances individuelles et nos systèmes de valeurs : multiplication et enchevêtrement de crises mondiales, déploiement de la globalisation, vieillissement démographique, hausse de l'immigration, accroissement du sentiment d'insécurité suscité par les phénomènes de délinquance et le terrorisme islamiste, recomposition de l'espace médiatique, etc. Une telle situation, révélatrice d'un basculement historique sur le continent européen, appelle à un effort d'observation. Les données analysées dans cette étude, tirées de la douzième vague du Baromètre de la confiance politique du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), dont la Fondation pour l'innovation politique est partenaire, visent ainsi à contribuer à une meilleure appréhension des ressorts de l'inclinaison à droite qui semble s'opérer au sein de l'opinion dans quatre grandes démocraties européennes : la France, l'Allemagne, l'Italie et le Royaume-Uni. Le diagnostic d'un déplacement vers la droite de la société se fonde ici sur l'assimilation de valeurs à la culture de droite, dont le nationalisme via la question identitaire, le libéralisme économique et le libéralisme politique indexé à l'individualisme."
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Novo Ideo - De la gouvernance des politiques publiques de lutte contre la « r... - 0 views

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    "Les politiques publiques de lutte contre la radicalisation peuvent être étudiées à partir d'une approche par les acteurs. On constate de plus en plus une diversification des acteurs dans la lutte contre la radicalisation. C'est d'ailleurs ce processus de diversification qui constitue la dimension transversale du PART (Plan d'Action contre la Radicalisation et le Terrorisme). Ce plan, s'il prend en compte un ensemble de mesures sectorielles, associe également différents ministères et des acteurs de cultures professionnelles propres et dotés de savoir-faire singuliers (Manuel Valls, 2016). L'analyse des politiques publiques est généralement traversée par une tension entre une perspective politiste de raisonnements par le haut (top down) et une perspective sociologique de raisonnements par le bas (bottom up). Tandis que la première soutient que les politiques publiques de lutte contre la radicalisation relèvent essentiellement de l'action gouvernementale et des pouvoirs publics, la seconde affirme que les politiques publiques sont le fruit d'interactions entre des acteurs de diverses natures : publics, privés, associatifs (Lascoumes et Le Galès, 2007). C'est à ce titre que la notion de gouvernance multi-niveaux prend tout son sens."
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Fondapol - Libérer l'islam de l'islamisme - 0 views

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    Depuis la mort du Prophète Mohammed, le récit islamiste a kidnappé la foi musulmane, pour en faire un projet politique dominant des esprits et des territoires. Après quatorze siècles, ce même panislamisme s'emploie à imposer son agenda à l'Orient et à l'Occident. Sa branche armée se charge de l'accélérer via une stratégie sanguinaire du « jihad global », considérant l'Europe comme ce « ventre mou de l'Occident ». En France, un tel projet totalitaire, criant systématiquement à l'islamophobie, initie des revendications communautaristes, des radicalisations islamistes et des violences jihadistes. De défi en défi, il met les décideurs politiques et les divers acteurs sociétaux dans une situation embarrassante. Ces derniers se trouvent tiraillés entre le nécessaire sursaut vital pour préserver les acquis démocratiques fondamentaux et la peur de stigmatiser une partie de la communauté nationale, en raison de sa foi religieuse. La décision politique se montre timorée. Cette note fait le pari de la connaissance comme prérequis fondamental d'une action politique éclairée, visant à réaffirmer l'identité et les valeurs du récit progressiste français et européen, face au péril islamiste voulant ressusciter le Moyen Âge. Elle invite à différencier la foi musulmane du récit islamiste : islam et islamisme ne sont pas synonymes. Cela passe nécessairement par un voyage vers les premiers temps de l'islam politique pour mieux comprendre la genèse et le sens de toutes ses revendications visant à imposer à la République, la visibilité d'une idéologie dans un paysage sécularisé. La France, de par ses valeurs démocratiques universelles et non négociables, issues de la Réforme, des Lumières et de la Révolution française, se trouve en pole position pour impulser cette réforme vitale, mettant en marche ma règle des 3 R : Redéfinir le sacré, Repenser les textes et Réconcilier l'islam avec la modernité e
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Fondapol - Portrait des musulmans d'Europe : Unité dans la diversité - 0 views

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    Cette note propose d'analyser les caractéristiques et les valeurs des musulmans en Europe à partir des données cumulées de l'enquête European Social Survey (ESS). Les musulmans constituent-ils une population homogène sur le plan des valeurs sociales et politiques ? Observe-t-on des différences entre musulmans et non-musulmans ? Les données montrent que la population musulmane présente des spécificités par rapport au reste de la population tout en étant relativement diversifiée selon les pays. Sur le plan de la religion, le niveau de croyance et de pratique apparaît assez élevé, ce qui peut s'expliquer par une combinaison de facteurs relatifs à l'offre et à la demande. Les données valident aussi la thèse de Pippa Norris et Ronald Inglehart sur le lien entre la « sécurité existentielle » et la sécularisation. Du point de vue politique, les musulmans sont moins politisés et moins participatifs que les autres groupes. Ils se situent rarement à droite, notamment en France où la gauche est très présente. Contrairement à ce que l'on pouvait penser, la confiance des musulmans dans les institutions est élevée, y compris lorsqu'il s'agit de la police. Dans le domaine des mœurs, les musulmans soutiennent des opinions plus traditionalistes que le reste de la population. Plus généralement, il semble que les attitudes des musulmans aient tendance à suivre les caractéristiques de la population du pays de résidence. Ce résultat incite à penser que la religion musulmane n'est pas hermétique aux changements. Il reste toutefois difficile d'anticiper les futures évolutions, faute de maîtriser la dynamique de la religiosité. Cette note a été écrite par Vincent Tournier, maître de conférences de science politique à l'Institut d'études politiques de Grenoble-PACTE/CNRS.
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N° 2430 - Proposition de loi (...) relative au respect du principe de laïcit... - 0 views

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    "PROPOSITION DE LOI relative au respect du principe de laïcité dans le cadre scolaire, EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, La France est une République laïque au terme de l'article 2 de la Constitution. Elle l'est par tradition depuis la Révolution et par vocation dans la mesure où la laïcité est le corollaire naturel des principes de liberté et d'égalité qui fondent notre modèle républicain. L'article X de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas la loi ». Le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 affirme que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme ». La France est, en outre, signataire de la Convention internationale des droits de la femme qui dispose, en son article V, que les États signataires s'engagent à « modifier les schémas et modèles de comportements socioculturels de l'homme et de la femme en vue de parvenir à l'élimination des préjugés et des pratiques coutumières ou de tout autre type, qui sont fondés sur l'idée de l'infériorité ou la supériorité de l'un ou de l'autre sexe ou d'un rôle stéréotypé des hommes ou des femmes ». La laïcité, appliquée à l'école, transcrit un idéal de liberté. Elle garantit la liberté de conscience en dehors des dogmes officiels et des religions. L'élève peut vivre, penser, juger et décider en écoutant sa propre conscience. Face aux particularismes religieux qui entraîneraient l'absentéisme spécifique des élèves dont les croyances s'opposeraient aux contenus de certains cours ou au calendrier scolaire commun, la jurisprudence administrative confirme qu'aucune communauté religieuse ne peut se soustraire aux obligations scolaires essentielles. Ce principe de laïcité est clairement menacé sous le coup de poussées communautaris
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Gouvernement - "Prévenir pour protéger" : plan national de prévention de la r... - 0 views

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    Après la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, adoptée dès octobre 2017, le Gouvernement présente un plan qui s'inscrit en cohérence avec les autres chantiers gouvernementaux en cours sur les prisons, la politique de la ville et le dialogue avec les musulmans de France. La radicalisation s'est affirmée en France à l'instar d'autres pays européens et au-delà, comme une menace durable pour notre sécurité et notre cohésion sociale. Face à cette menace, une politique publique nouvelle de prévention de la radicalisation, qui articule logiques sociale et de sécurité, a été construite à partir de 2014. Le plan de lutte anti-terroriste (PLAT) du 29 avril 2014 et le plan d'action contre la radicalisation et le terrorisme (PART) du 9 mai 2016 ont développé cette politique de prévention autour de la détection, la formation, la prise en charge en milieux ouvert et fermé et le développement de la recherche. Ce plan, fruit d'une large concertation menée par le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, a mobilisé 20 départements ministériels à partir du retour sur les dispositifs mis en place et expérimentations conduites. Il formule 60 mesures, pour réorienter la politique de prévention suivant 5 axes : - Prémunir les esprits face à la radicalisation - Compléter le maillage détection / prévention - Comprendre et anticiper l'évolution de la radicalisation - Professionnaliser les acteurs locaux et évaluer les pratiques - Adapter le désengagement Pour protéger notre société, il nous faut continuer de lutter contre le terrorisme mais aussi prévenir efficacement la radicalisation. C'est le sens de ce plan "prévenir pour protéger". Son succès repose sur la mobilisation et la coordination entre acteurs de l'État, collectivités territoriales et société civile, en tenant compte des retours d'expérience du t
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Christian Jambet : «L'islam politique est l'oubli de la politique divine» - L... - 0 views

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    "Une constitution religieuse ne saurait garantir le respect des intérêts spirituels, observe le philosophe Christian Jambet. La politique divine exige au contraire une mise en retrait par rapport au monde."
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Olivier Roy : « Il n'y a plus d'islam politique mais de l'islam en politique ... - 0 views

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    "es printemps arabes témoignent d'une diversification des identités liées à l'islam, un pluralisme religieux qui devrait soutenir le pluralisme politique, explique ce spécialiste des sociétés musulmanes. Entretien avec Olivier Roy, politologue, professeur à l'Institut universitaire européen de Florence."
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FAIT-RELIGIEUX - 0 views

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    "La plus haute Cour administrative a prononcé la dissolution de la branche politique de la confrérie islamiste, déjà durement réprimée. L'Egypte a achevé samedi 9 août de chasser les Frères musulmans de la scène politique en prononçant la dissolution de leur branche politique, un an après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi et le début de la répression dans le sang de ses partisans."
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« L'islam n'a jamais eu pour but de coexister pacifiquement avec les autres r... - 0 views

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    "Guillaume Bernard est maître de conférences HDR à l'Institut catholique d'études supérieures. Pour lui, "l'ensemble de la classe politique fait preuve d'un sidérant aveuglement en refusant de saisir le caractère impérialiste de l'islam (isme)". Pourquoi la quasi-totalité de la classe politique s'entête-t-elle à proclamer évidente l'hétérogénéité de l'islam et de l'islamisme ainsi que la compatibilité du premier avec la République (et non, d'ailleurs, avec la culture française), quiconque émettant un doute étant instantanément mis au ban de la catégorie des êtres pensants ? Il est devenu difficile de discuter des ambitions politiques de l'islam sans être instantanément dénoncé, dans un réflexe pavlovien, comme islamophobe."
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Destin commun - Synthèse - La France en quête : Réconcilier une nation divisée - 0 views

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    La France n'a jamais semblé aussi divisée qu'aujourd'hui. Des plateaux de télévision aux réseaux sociaux, dans la rue et parfois même dans nos familles, les polémiques s'enchaînent et les désaccords politiques se transforment en détestations. Les Français déplorent que les moments d'unité du pays soient de plus en plus passagers. Sommes-nous devenus irréconciliables ? Experts, politiques, sont nombreux à le croire, mais pas nos concitoyens : ils ont conscience du danger que font courir ces divisions à l'avenir du pays. C'est le constat que nous tirons d'une grande enquête menée tout au long de l'année 2019 avec l'Institut de sondage Kantar, auprès de 6000 personnes. Plus de huit Français sur dix pensent qu'on doit se serrer les coudes et faire face aux problèmes ensemble. Ni l'entre-soi ni le chacun pour soi ne sont une solution : nous avons besoin d'écrire l'avenir ensemble. Pour Destin Commun, cette étude est un point de départ : elle est à la disposition de ceux qui cherchent à faire émerger une communauté de destin. Né en 2017, notre laboratoire d'idées et d'actions veut contribuer à bâtir une société plus soudée, dont les membres sont convaincus que ce qui les rassemble est plus fort que ce qui les divise. Notre rapport confirme que nous vivons comme les branches d'une famille éloignée, avec des valeurs, des codes et des grilles de lecture parfois radicalement différents. Certes, les bulles dans lesquelles nous vivons ne sont pas étanches : il arrive que des fronts communs surgissent et que des coalitions de circonstance se nouent. Du mouvement des Gilets Jaunes aux marches pour le climat, des voix parfois très éloignées les unes des autres s'entendent et se font entendre ensemble. Mais nous avons des difficultés à prendre en compte des aspirations et des intérêts qui ne sont pas les nôtres. Nous avons tendance à parler à la place des autres et à projeter sur eux nos propre
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Destin commun - Rapport complet - La France en quête : Réconcilier une nation... - 0 views

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    La France n'a jamais semblé aussi divisée qu'aujourd'hui. Des plateaux de télévision aux réseaux sociaux, dans la rue et parfois même dans nos familles, les polémiques s'enchaînent et les désaccords politiques se transforment en détestations. Les Français déplorent que les moments d'unité du pays soient de plus en plus passagers. Sommes-nous devenus irréconciliables ? Experts, politiques, sont nombreux à le croire, mais pas nos concitoyens : ils ont conscience du danger que font courir ces divisions à l'avenir du pays. C'est le constat que nous tirons d'une grande enquête menée tout au long de l'année 2019 avec l'Institut de sondage Kantar, auprès de 6000 personnes. Plus de huit Français sur dix pensent qu'on doit se serrer les coudes et faire face aux problèmes ensemble. Ni l'entre-soi ni le chacun pour soi ne sont une solution : nous avons besoin d'écrire l'avenir ensemble. Pour Destin Commun, cette étude est un point de départ : elle est à la disposition de ceux qui cherchent à faire émerger une communauté de destin. Né en 2017, notre laboratoire d'idées et d'actions veut contribuer à bâtir une société plus soudée, dont les membres sont convaincus que ce qui les rassemble est plus fort que ce qui les divise. Notre rapport confirme que nous vivons comme les branches d'une famille éloignée, avec des valeurs, des codes et des grilles de lecture parfois radicalement différents. Certes, les bulles dans lesquelles nous vivons ne sont pas étanches : il arrive que des fronts communs surgissent et que des coalitions de circonstance se nouent. Du mouvement des Gilets Jaunes aux marches pour le climat, des voix parfois très éloignées les unes des autres s'entendent et se font entendre ensemble. Mais nous avons des difficultés à prendre en compte des aspirations et des intérêts qui ne sont pas les nôtres. Nous avons tendance à parler à la place des autres et à projeter sur eux nos propre
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Observatoire des religions et de la laïcité - L'islam de France : laïcité, r... - 0 views

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    "L'islam reste en France - et plus que jamais - un objet religieux et social difficilement « lisible ». Quant aux Français musulmans, ils sont travaillés par des forces contradictoires, à la fois centrifuges et centripètes, et globalement dominés par un tropisme conservateur - sans exagérer outre mesure la menace que ferait peser la visibilité religieuse de l'idéologie islamiste sur les autres courants religieux de l'islam, dans l'espace public ou les institutions sociales. Le fait islamique pose néanmoins un défi singulier à la laïcité française, affectant sa tension constitutive entre « acception libérale » et « acception combative ». C'est la raison pour laquelle il importe de traiter la question de l'islam de France sous le double point de vue de la philosophie morale et de la sociologie politique, en vue de comprendre les dessous de la polarisation des positions qu'il provoque. Aussi, le but de la présente étude est de tenter, à partir de la problématique générale de la laïcité, de jeter un nouvel éclairage sur la situation de l'islam de France, en identifiant et en distinguant pour ce faire ses principaux déterminants et les difficultés de son traitement par le politique. La présente étude a été rédigée par Haoues Seniguer, maître de conférences en science politique, chercheur au laboratoire Triangle (UMR, 5206, Lyon) et directeur adjoint de l'Institut d'Études de l'Islam et des Sociétés du Monde musulman (UMS 2000, EHESS, CNRS, Paris)."
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Lectures - Juliette Galonnier, Stéphane Lacroix et Nadia Marzouki (dir.), Pol... - 0 views

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    "Cet ouvrage collectif se veut à la fois descriptif - il expose l'action publique de la lutte contre la radicalisation dans différents pays - et analytique. En effet, les contributeurs ne se contentent pas de brosser un portrait des politiques publiques de lutte contre la radicalisation menées à travers le globe, ils décrivent aussi les façons dont elles ont été mises en place, les publics visés par ces politiques publiques, ainsi que l'intérêt que peuvent en tirer les Etats, aussi bien au niveau national qu'international. La plupart des politiques publiques semblent prendre l'islam et les musulmans pour cibles principales. Elles s'ancrent dans une logique préventive : les individus sont surveillés à plus ou moins grande échelle. L'ouvrage est composé de chapitres chacun consacré à une région du monde, ce qui permet d'aborder la situation de certains pays rarement voire jamais étudiés dans la recherche française contemporaine. Les auteurs s'appuient sur des exemples en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique."
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Grande Mosquée de Paris - Le billet du Recteur (n°23) - L'heure de l'engageme... - 0 views

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    "Dans le tourbillon politique hexagonal, une décision audacieuse a récemment secoué la scène française, semant le doute et l'interrogation au sein de la République. Emmanuel Macron, le maître des horloges politiques, a surpris le pays en annonçant la dissolution de l'Assemblée nationale, un geste politique d'une rare intensité."
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Quelle « démocratie musulmane » ? | IRIS - 0 views

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    "La mue doctrinale affichée par le leader intellectuel d'Ennahda et officialisée lors de son 10e Congrès revêt une dimension historique. En déclarant sa volonté de « sortir de l'islam politique » pour entrer dans l'ère de la « démocratie musulmane » (dans un entretien au journal Le Monde), Rached Ghannouchi rompt avec le postulat islamiste de l'absorption du politique par le religieux. Reste à définir ce modèle qui se veut alternatif à l'islamisme politique."
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L'erreur du recteur Boubakeur - Politique - Politique - société | Famille Chr... - 0 views

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    "La polémique a fait long feu. Et Dalil Boubakeur a fini par reconnaître que l'Église catholique était la seule habilitée à dire l'usage des lieux de culte dont elle est l'affectataire. La suggestion du recteur de la mosquée de Paris de confier des églises « vides » aux musulmans n'en reste pas moins inquiétante. Si la proposition n'émanait pas d'une haute autorité religieuse, on pourrait la mettre sur le compte de l'ignorance ou de la perte du sentiment religieux dans une société non seulement déchristianisée mais aussi laïcisée. C'est cet affadissement culturel qui explique le faible niveau de réaction, notamment de la part des responsables politiques. Comme si église, mosquée, synagogue, pagode, n'étaient que des mots différents pour désigner une réalité unique : lieu de prière. Et que le recul du nombre des croyants en France justifiait un regroupement sous un même toit de tous ceux qui croiraient à « autre chose »."
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Sondage IFOP - Le Rapport des Français à l'Islam de France - 1 views

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    Alors qu'au lendemain de l'attentat contre Charlie Hebdo, un certain nombre de responsables politiques et d'intellectuels ont appelé à ne pas faire d'amalgame entre ces attentats et le culte musulman, 66% des Français affirment que les musulmans vivent paisiblement en France et que seuls des islamiste radicaux représentent une menace, contre 29% qui considèrent que c'est l'islam en général qui pose problème. Le principal clivage sur cette question est d'ordre partisan. Plus de 80% des sympathisants du Front de Gauche (82%) et du Parti socialiste (84%) adhèrent à l'idée qu'il ne faut pas faire d'amalgames contre 16% et 15% respectivement qui expriment que c'est l'islam qui pose problème en général. Ces résultats changent au fur et à mesure que l'on se déplace vers la droite de l'échiquier politique. Dans l'électorat UMP, 63% estiment qu'il ne faut pas faire d'amalgame. Le Front National est lui complètement à l'inverse de la moyenne nationale avec deux tiers (66%) de ses sympathisants qui identifient l'islam comme une menace. A ce clivage politique s'ajoute les variables géographique et socioprofessionnelle : les habitants des communes rurales sont 60% à ne pas vouloir faire d'amalgame contre 77% en région parisienne, une proportion qui s'élève à 78% des cadres et professions libérales et 75% des professions intermédiaires, contre 60% chez les ouvriers.
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Bariza Khiari : Le soufisme : spiritualité et citoyenneté. Quatrième note de ... - 0 views

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    "L'islam est devenu ces dernières années un sujet éminemment politique. Sa dimension religieuse et spirituelle s'est réduite à peau de chagrin, au profit de la polémique. Dans cette cacophonie, seuls ont voix au chapitre médiatique les obscurantistes, d'un côté, et les islamophobes, de l'autre, dans une mise en scène redoutablement efficace de surenchère et de légitimation mutuelle. C'est ainsi que le foulard est devenu niqab. Trop longtemps, les débats hexagonaux ont essentiellement porté sur la question de la visibilité dans l'espace public. Une image déformée de l'islam émerge de cette double instrumentalisation, tant au sein de la société dans son ensemble qu'auprès des musulmans eux-mêmes. La présente contribution vise à inciter les décideurs publics et les observateurs de la vie sociale et politique à élargir leur champ de vision et à aiguiser leur regard. Cette note de Bariza Khiari, intitulée Le soufisme : spiritualité et citoyenneté, est la quatrième de la nouvelle série d'études de la Fondation pour l'innovation politique intitulée, « Valeurs d'islam ». Bariza Khiari est sénatrice de Paris (ex-première vice-présidente du Sénat)."
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