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hubert guillaud

Que signifient les poussées tarifaires d'Uber ? - NYTimes.com - 1 views

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    Annie Lowreyjan revient sur les poussées tarifaires d'Uber, la société de taxi nouvelle génération. Pour un même trajet, la veille du jour de l'an, un taxi normal coûtait 13$ (pourboire compris), quand un voyage avec Uber était proposé à 47 dollars. Le même service. La même quantité de temps. Le même voyage. Et pourtant un différentiel de 3,5 fois le prix. Face aux critiques sur ces poussées tarifaires au moment où les gens font le plus appel à ses services, Uber s'est montré clair, voire cynique : si vous ne voulez pas payer le prix, ne nous utilisez pas. En ayant accès à des données en temps réel sur la demande et l'offre ce qui lui permet d'adapter en permanence ses tarifs. Uber est haut de gamme et coûte généralement environ 50% de plus que la concurrence locale. Les voitures sont commandées en 15 minutes, vous payez via votre application et Uber garde 20% du prix de la course pour lui. Lors de la tempête ou des fêtes de fin d'années, nombreux sont ceux qui ont râlé sur les prix pratiqués par Uber. Mais c'est le logiciel qui est programmé ainsi, explique le patron d'Uber. La hausse des prix reflète l'état de la demande et de la disponibilité de celles-ci. Pour Kalanick, la tarification algorithmique bénéficie aux passagers : ils payent plus mais n'attendent pas. Les tarifs des taxis eux sont régulés pour protéger les consommateurs, qu'importe si c'est parfois au détriment du service et du temps d'attente. L'algorithme de Uber tente de maximiser le nombre de voyages, pas les revenus des chauffeurs. Reste que l'opacité de la tarification dynamique, du point de vue du client génère forcément de la frustration et du mécontentement. Uber fini par prendre un risque avec un tel algorithme qui génère de la grogne, et pourrait s'aliéner des clients à long terme. "L'efficacité du marché n'est pas toujours la même chose que le bénéfice des consommateurs". Il existe désormais des formes sournoises de discrimination p
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    Annie Lowreyjan revient sur les poussées tarifaires d'Uber, la société de taxi nouvelle génération. Pour un même trajet, la veille du jour de l'an, un taxi normal coûtait 13$ (pourboire compris), quand un voyage avec Uber était proposé à 47 dollars. Le même service. La même quantité de temps. Le même voyage. Et pourtant un différentiel de 3,5 fois le prix. Face aux critiques sur ces poussées tarifaires au moment où les gens font le plus appel à ses services, Uber s'est montré clair, voire cynique : si vous ne voulez pas payer le prix, ne nous utilisez pas. En ayant accès à des données en temps réel sur la demande et l'offre ce qui lui permet d'adapter en permanence ses tarifs. Uber est haut de gamme et coûte généralement environ 50% de plus que la concurrence locale. Les voitures sont commandées en 15 minutes, vous payez via votre application et Uber garde 20% du prix de la course pour lui. Lors de la tempête ou des fêtes de fin d'années, nombreux sont ceux qui ont râlé sur les prix pratiqués par Uber. Mais c'est le logiciel qui est programmé ainsi, explique le patron d'Uber. La hausse des prix reflète l'état de la demande et de la disponibilité de celles-ci. Pour Kalanick, la tarification algorithmique bénéficie aux passagers : ils payent plus mais n'attendent pas. Les tarifs des taxis eux sont régulés pour protéger les consommateurs, qu'importe si c'est parfois au détriment du service et du temps d'attente. L'algorithme de Uber tente de maximiser le nombre de voyages, pas les revenus des chauffeurs. Reste que l'opacité de la tarification dynamique, du point de vue du client génère forcément de la frustration et du mécontentement. Uber fini par prendre un risque avec un tel algorithme qui génère de la grogne, et pourrait s'aliéner des clients à long terme. "L'efficacité du marché n'est pas toujours la même chose que le bénéfice des consommateurs". Il existe désormais des formes sournoises de discrimination p
hubert guillaud

Drôle de monnaies, une ethnographie des monnaies locales - Ethnography Matters - 3 views

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    L'ethnographe Mario Campana s'est intéressé aux monnaies complémentaires, et notamment à celle de Brixton en Grande-Bretagne. Si la plupart des travaux mettent en avant l'impact positif de ces systèmes sur la communauté locale (favorisant la résilience, la cohésion sociale...), le chercheur pointe les différences de perception de cette monnaie. Alors que les émetteurs, les initiateurs de cette monnaie la voit avec une forte composante idéologique, les utilisateurs sont plus pragmatiques. Ceux-ci sont surtout de jeunes professionnels de la classe moyenne bien éduqués et disposant de bons revenus et l'utilisent pour son côté pratique et économique (la monnaie de Brixton est disponible au format électronique et payer avec permet d'avoir une réduction de 10%), donc assez hédoniste. Quant aux entreprises qui acceptent cette monnaie, on se rend compte qu'elle marche mieux dans les pubs et restaurants que pour acheter de la viande ou des légumes locaux, mais montre un certain engagement idéologique avec les créateurs. Enfin, la plupart de la communauté locale rejette cette monnaie considérée comme un gadget qui appartient à la nouvelle communauté gentrifiée de Brixton. Pour Campana, la monnaie locale reproduit un discours de pouvoir local.
abrugiere

Altercarto.fr - Blog - 0 views

  • définition des biens communs et de son rapport à la question de la propriété intellectuelle
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     les formes dominantes actuelles de propriété et de rapport à la production ont une histoire courte à l'aune de l'ensemble de l'histoire humaine. Ce qui apparaît comme la seule modalité de propriété et de modes de production, actuellement, ne serait donc qu'une modalité dans l'histoire humaine, et non la seule possibilité de fonctionner. L'opensource a ouvert un champ très large de biens communs dans le domaine du software, en biologie, l'approche des biens communs ouvre également à de nouvelles formes de production et de nouvelles approches des enjeux (en lien avec les questions de souveraineté naturelle notamment). dans la théorie capitaliste, un bien s'use, et voit ainsi sa valeur baisser dans le temps. A l'inverse, une création intellectuelle voit sa valeur croître dans le temps. Plus on l'utilise, plus cette création a de la valeur. Plus qu'une création, c'est une source continue de contributions. l'Opendata comme bien commun culturel, élément fondamental pour la construction au sein de la société civile d'une capacité d'interprétation des données statistiques publiques, de leur usage et de leur mobilisation dans des discussions et des critiques des politiques publiques. L'enjeu est ici d'obtenir la mise en délibération des données et conclusions qui en sont tirées par les experts ou les gouvernants, qui se traduisent par des politiques publiques envers la population. Il s'agit donc bien de construire une capacité à demander le droit à la délibération sur les bases qui fondent les politiques publiques.
julien camacho

Le mirage de l'offre "légale" et ce qu'il nous coûte | :: S.I.Lex :: - 1 views

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    Posséder, ce n'est pas dépassé pour tout le monde. A la veille de la remise du rapport de la mission Lescure, dont on attend aucune proposition nouvelle, il peut être instructif de consulter en premier lieu un autre rapport, celui de la mission d'emploi dans les milieux artistiques, qui critique assez vivement le concept "d'offre légale". L'idée d'une licence globale est rejetée en bloc par la mission Lescure au prétexte qu'elle ne saurait permettre de rémunérer la création, et qu'elle s'assimilerait par conséquent à de la gratuité. L'auteur de l'article nous montre que les formules d'abonnements illimités qui sont proposées par certains acteurs du numériques s'y apparentent déjà, mais se retrouvent dans un contexte de quasi-monopole vertical qui peut prêter aux dérives sur l'utilisation des données personnelles par exemple. Par ailleurs, il existe des propositions probantes, tel le modèle de la contribution créative ou celui d'une licence globale "publique" et non plus "déguisée", qui sont pour l'instant évincées des débats. Sous couvert de maintenir la rémunération des artistes, on entretient un état de dépendance de la création vis à vis des diffuseurs et des distributeurs.
marinealbarede

Why Airbnb wants you to know how much its users are spending - Washington Post - 2 views

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    La plupart des startups ne sont pas autant préoccupées qu'AirBnb a montrer ses résultats : des utilisateurs qui restent deux fois plus longtemps que des touristes normaux et qui dépensent 300$ de plus en moyenne par voyage... Parce que les startups de l'économie collaborative doivent montrer qu'elles favorisent la consommation et l'activité économique pour justifier leur place dans le bouleversement qu'elles instaurent et limiter les effets de la réglementation qui les menace. Pour répondre à la critique que les locations d'AirBnb auraient un impact à la hausse sur les loyers, la startup a commandé une étude à Ken Rosen, président du Centre Fisher pour la recherche en économie urbaine de Berkeley. Pour Rosen, à San Francisco, le nombre de propriété offert à la location sur AirBnb est trop faible pour que le site ait un impact sur la hausse des loyers. Sans compter que 82% des offreurs de biens sur AirBnb partagent la maison qu'ils habitent.
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    Airbnb enquête auprès de ses usagers, afin de savoir combien ils dépensent lors d'un séjour... afin de démontrer comment les villes en bénéficient d'un point de vue économique. La startup en a même fait un véritable argument de promotion (comment ses utilisateurs consomment plus, consomment différemment, comment les retombées économiques se font dans des quartiers moins touristiques que ceux concernés habituellement par l'hôtellerie, etc.)
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    Il existe déjà des formes de coopération dans le vieux monde. Les impôts, les taxes, les aides, notamment les aides au logement en France. Prenons un exemple: le coût élevé du logement social (loyer modéré, ou programmes types Duflot), en particulier dans Paris, est un effort positif auquel consent la société pour permettre de réduire la charge incombant au bénéficiaire à la partie congrue. Cet effort sera complètement dévoyé lorqu'il serva à démultiplier la rentabilité d'une location de ce logement en chambre d'hôte. Hors qu'est ce qui empêche fondamentalement que le marché ne se développe dans ce sens, dans une ville touristique où nombre de logement à faible loyer sont indiscernables de logement classiques en terme de standing? Tout business qui va dans le sens d'une déconcentration et d'une collaboration de pair à pair comporte sans doute en lui une vertue. Mais la valeur d'une innovation ne peut pas se fonder uniquement sur la suppression pure et simple de mécanismes de régulation ou de redistribution sociale. Sans quoi la société s'y opposera, et malheureusement elle aura toute légitimité à le faire.
pierremallet

Economie collaborative : entre promesses d'avenir et fragilisation des modèle... - 0 views

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    "La quatrième promesse de l'économie collaborative est celle de la résilience du territoire. Dans sa capacité transformative, le collaboratif reprend la notion de circuit court et d'adaptation aux ressources locales. L'effet d'échelle qui justifiait l'uniformisation des produits et services est en partie remplacé par le jugaad, un bricolage "modeste et génial" dirait D.Mermet... Et connecté par la galaxie Internet au milliard de sites où trouver le système D qui lui manque. Dans un territoire frappé par le manque d'emploi, d'argent, de ressources, le collaboratif entend faire baisser le coût de la vie local et favoriser le vivre ensemble par la solidarité, la minga comme disent en quechua les expérimentateurs andins. C'est aussi cela l'économie collaborative, les concepts qui s'assemblent dans un globish dont la langue-origine n'est plus seulement l'anglais.   Résistance d'une communauté locale face à un malheur inéluctable, réappropriation des ressources et des moyens, construction de réseaux d'échanges mondiaux, de Séoul à Barcelone, de Naples à Nairobi, les sharing cities affichent un dynamisme opposé au fatalisme de l'austérité proposé par les Etats-nations. Alors oui, par angélisme ou par cynisme, l'économie collaborative détruit des emplois, fragilise les modèles économiques et industriels du copyright et du brevet. Dans le même temps, c'est une proposition radicalement nouvelle pour de nombreux territoires de la Catalogne au Nord Pas-de-Calais."
abrugiere

Économie circulaire : les nouveaux "business models" - 3 views

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    La forte croissance de la population et sa concentration dans les zones urbaines va entraîner une très forte augmentation de la demande en matières premières. L'accès aux ressources naturelles dont les réserves sont limitées va devenir de plus en plus difficile et concurrentiel Les industriels vont devoir adopter de nouveaux business models, des business models qui gèrent les ressources en boucle grâce à la réutilisation, à la réparation, à la refabrication ou au recyclage : les business models de l'économie circulaire (voir figure). Avec un schéma sur plusieurs modes d'économie circulaire :  - recyclage des matières 1e en boucle longue - recyclage des matières 1e en boucle courte - prolongement de la durée de vie des produits - mise en place des symbioses industrielles (écologie industrielle) - vente de l'usage d'un produit (économie de la fonctionnalité) - partage de l'utilisation d'un produit (économie collaborative)
hubert guillaud

Arrêtons avec l'«économie du partage» | Slate.fr - 4 views

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    Bien que j'aime beaucoup des entreprises qui tombent sous cette appellation, je suis de plus en plus agacé par le terme d' «économie du partage» [«sharing economy» ], qui est utilisé comme raccourci pour catégoriser un éventail assez divers d'entreprises, dont pratiquement aucune n'implique sérieusement le partage. Dans ces circonstances, j'ai été heureux de voir la présentation de Rachel Botsman sur le fait que l'économie du partage manque d'une définition partagée , dans laquelle elle tente de sauver le concept en adoptant une typologie plus fine.
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    L'économie du partage manque d'une définition partagée, expliquait déjà Rachel Botsman, en tantant de préciser la définition : http://www.fastcoexist.com/3022028/the-sharing-economy-lacks-a-shared-definition . Pour Matthew Yglesias, cela ne sert à rien. On ne devrait pas parler d'une économie de partage, quand, pour l'essentiel, elle propose surtout des location de court-terme ou de la vente ou de la location de biens usagés. "Mon voisin et moi partageons une pelle à neige parce que nous partageons des escaliers qui doivent être déblayés quand il neige, et nous partageons la responsabilité du travail à faire. Si j'étais propriétaire des escaliers et que je lui facturais une petite somme à chaque fois qu'il entre ou sort de la maison, ce serait l'inverse du partage."
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    L'économie du partage manque d'une définition partagée, expliquait déjà Rachel Botsman, en tantant de préciser la définition : http://www.fastcoexist.com/3022028/the-sharing-economy-lacks-a-shared-definition . Pour Matthew Yglesias, cela ne sert à rien. On ne devrait pas parler d'une économie de partage, quand, pour l'essentiel, elle propose surtout des location de court-terme ou de la vente ou de la location de biens usagés. "Mon voisin et moi partageons une pelle à neige parce que nous partageons des escaliers qui doivent être déblayés quand il neige, et nous partageons la responsabilité du travail à faire. Si j'étais propriétaire des escaliers et que je lui facturais une petite somme à chaque fois qu'il entre ou sort de la maison, ce serait l'inverse du partage."
marinealbarede

Revues.org - La consommation collaborative, le versant encore équivoque de l'... - 4 views

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    La consommation collaborative a le vent en poupe ; elle peut être définie comme le versant "consommatoire" de l'économie de la fonctionnalité, son extension naturelle dans le domaine tu BtoC ou du C2C. Mais quelles sont leurs interrelations ? Comment la consommation collaborative peut-elle contribuer à l'économie de fonctionnalité (et d'ailleurs, le peut-elle?) dans une logique de durabilité ? Cet article de recherche souligne aussi la dualité du consommateur, qui s'engage dans de nouvelles pratiques "hors système" tout en restant dans le système marchand. Sans doute, la consommation collaborative doit-elle interroger plus qu'elle ne le fait aujourd'hui la dimension politique de la consommation, tout en s'articulant mieux avec l'économie de fonctionnalité, pour être véritablement soutenable.
julien camacho

Futuribles - 1 views

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    Le 21 mai, le PNUE (Programme des Nations unies pour l'environnement) a annoncé le lancement du Portail mondial pour la consommation et la production durables. L'objectif de ce portail est de rassembler en un lieu unique les informations existantes sur la consommation et la production durables, afin d'encourager la communication et la coopération entre les nombreux acteurs impliqués. Le site s'adresse donc aussi bien aux gouvernements, aux entreprises et aux chercheurs qu'à la société civile.
julien camacho

Le supermarché collaboratif débarque à Paris - 2 views

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    L'expérience des magasins coopératifs new-yorkais et londoniens pourrait servir de modèle à la création prochaine d'une succursale associative francilienne. S'ils sont connus une recrudescence d'adhésions depuis les prémisses de la crise de 2008, ces initiatives existent depuis les années 70 sous leur forme actuelle, mais leur origine remonte à l'Angleterre du XIXème siècle, et aux conséquences de la paupérisation massive de la population dans l'industrie naissante (Robert Owen). En France aussi les premières associations ouvrières sont des associations de consommation...
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    ..La perspective de s'alimenter à moindre coût représente un élément de motivation fort dans la structuration de ces initiatives. Mais comme toute entreprise collective qui fonctionne sur le principe de libre adhésion (au sens coopératif d'adhésion motivée, voire passionnée), elles sont également portées et traversées par des représentations et des valeurs communes qui donnent un sens à l'action collective. On peut citer le réseau coopératif BIOCOOP comme exemple français éprouvé. Il est né à la sortie des années 70 de mouvements émergents de la société civile, porté par les premiers militant écologistes, et s'est déployé en une trentaine d'années sur l'échelle nationale. Aujourd'hui, nombreux sont les acteurs du monde militant agricole qui critiquent l'isomorphisme entre le réseau et les pratiques de la grande distribution. On peut émettre l'hypothèse que c'est en trouvant un modèle économique évacuant le bénévolat que BIOCOOP s'est progressivement éloignée de sa posture politique d'origine. Cela souligne aussi le flou juridique qui entoure les modèles d'entreprises coopératives qui fonctionnent sur les principes associatifs, ou inversement. Dans leur rapport au marché libre et concurrentiel, le législateur a échoué à proposer un statut clair dont les initiatives populaires puissent se saisir, en témoigne l'aménagement du statut coopératif le plus récent, la Société Coopérative d'Intérêt Collectif.
marinealbarede

Le Monde - En France, la consommation a de l'avenir - 0 views

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    "La crise économique cacherait-elle une prise de conscience des consommateurs, augurant un développement plus durable de la société ? La sobriété pourrait-elle devenir le nouvel idéal d'un monde aux ressources finies et à la démographie galopante ? Ce sont les questions sur lesquelles a planché l'association de prospective Futuribles International, dans une vaste étude qui doit s'achever à la fin du mois de janvier. Pendant un an, l'équipe de scientifiques a passé au crible 300 postes de consommation de biens et services référencés par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) depuis 1960."
marinealbarede

Shared City - Medium - 1 views

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    AirBnb, par la voix de son fondateur Brian Chesky, vient d'annoncer Shared City, son initiative pour contribuer à une ville agréable à vivre, qui redevient elle-même plateforme de partage, qui recrée du lien, etc. Au-delà de ce manifeste, cette initiative s'incarne à travers des partenariats concrets avec des villes, dont la première est Portland. Quelles actions précise derrière ce premier partenariat ? Collecte de taxe reversée à la ville, facilitation de la sécurisation des appartements, préparation aux situations de crise et de catastrophes naturelles, rencontres diverses, encouragement de la philanthropie du côté des hôtes qui sont invités à reverser une part de leur revenu à des associations locales... En bref, un nouveau positionnement pour la startup qui faisait jusqu'alors face à des réactions plutôt défensives de la part des villes.
marinealbarede

La location entre particuliers bientôt soumise à la taxe de séjour - 0 views

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    "La mesure devrait retirer une épine du pied des sites de réservation entre particuliers de type Airbnb. Accusés d'encourager les locations saisonnières et les sous-locations illégales, ils réclament des solutions pour aider leurs membres à rester dans les clous de la loi. Le gouvernement a répondu en partie à leurs attentes en déposant un amendement au projet de budget, qui devrait être examiné cette semaine à l'Assemblée nationale. Ce texte augmente la taxe de séjour pour la plupart des hôtels et l'impose pour la première fois aux plates-formes de location de logements entre particuliers."
abrugiere

Silke HELFRICH : pour une société des communs - Millenaire3 - 2 views

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    La reconnaissance et la préservation de ce monde commun qui fonde la vie en société (le vivant, les ressources naturelles ou encore le patrimoine immatériel de l'humanité) est au cœur de la réflexion et de l'engagement de SilkeHelfrich. Prenant acte des difficultés rencontrées par le marché et le politique pour apporter de véritables réponses à l'enjeu des communs, elle a pris le parti d'explorer, de partager et de promouvoir les solutions développées par les communautés locales elles-mêmes. Reposant sur une attention et une implication de chacun, ces initiatives témoignent de la capacité de ces communautés à se donner des normes et des règles, et parviennent non seulement à protéger durablement leurs ressources mais également à renforcer les liens sociaux qui les animent. Pour SilkeHelfrich, chacun est appelé à prendre conscience de ses responsabilités en tant que copossesseur des « choses qui nous sont communes », afin d'en tirer davantage de liberté et de communauté.
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    Le terme « communs » décrit les relations particulières qui se nouent entre des ressources d'usage commun (ou biens communs) et un groupe d'individus, la communauté. Ces relations particulières ne sont pas des relations de propriété mais plutôt de possession collective et de responsabilité. Ce dont il est question n'est pas l'eau, l'atmosphère, ou les connaissances partagées sur Wikipédia, mais plutôt des humains, de leurs relations sociales et des décisions qu'ils prennent par rapport à ces bien partagés.  Le processus des communs est un processus réflexif qui fait qu'un individu qui s'engage dans la communauté contribue à transformer le monde mais se transforme lui-même en même temps. Et pour faciliter cette bascule d'une société de l'argent à une société des liens, la logique des communs est particulièrement intéressante. Plutôt que de se focaliser sur « de quoi avons-nous besoin ? », nous devrions nous demander « qu'est-ce que nous avons ? », « sur quoi pouvons-nous compter ? », et surtout « quelles ressources pouvons-nous mettre en commun ? ». En effet, c'est en mettant nos ressources en commun que nous pouvons produire de la nourriture, se loger et résoudre toutes sortes de problèmes auxquels nous sommes confrontés. Cette logique de mise en commun de ressources nous permet aussi de reprendre confiance en nous et du coup de se sentir capable de se prendre en main et gérer ces ressources ensembles.
pierremallet

Quelles stratégies de développement pour l'économie circulaire ? - - L'Hubser... - 0 views

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    "Hub : Pourquoi cette approche masquée ?   FJSA : Parce que quand on parlait d'économie circulaire et que l'on essayait tout de suite de partager le concept avec notre interlocuteur, il y avait beaucoup d'incompréhensions et cela nous empêchait soit de travailler, soit nous ne pouvions garantir un retour rapide sur investissement. Dans les deux cas, notre démarche était déceptive. Comme pour le covoiturage, il y a un effet seuil pour qu'un tel système fonctionne. Si l'on est dix sur la plateforme, il ne se passe pas grand-chose. Dans les premiers temps on demandait beaucoup de temps à l'entreprise pour discuter avec elle, observer ses flux, faire une comptabilité de ses coûts produits, nous abordions plein de sujets, sans l'assurance d'une réponse à court terme.  "
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    "Hub : Une démarche comme la vôtre serait-elle automatisable et partageable entre d'autres acteurs ? FJSA : Oui nous avons développé un logiciel à ces fins et plus particulièrement pour capitaliser la donnée, la géolocaliser et la rendre « parlante ». Cet outil, est une application de gestion des flux, permettant l'échange et la mutualisation de matière, d'énergie, d'eau et de services entre entreprises d'un territoire dans une perspective d'économie circulaire. Conçu pour potentialiser l'action d'un conseiller de terrain, il lui fournit les moyens de construire au fur et à mesure de son travail une cartographie du métabolisme de son territoire d'action. Cette cartographie fait ainsi apparaître les liens pouvant être tissés entre les acteurs économiques existants et les chaînons manquants dans les chaînes de valeurs du territoire."
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    "Nous avons mis l'outil de production d'échange en second niveau de nos relations mais cette démarche est maintenant ventilée dans la mission de tous les collaborateurs de la CCI. Ce temps de collecte d'information est partagé et génère des pratiques plus mutualisées entre les collaborateurs. Plus que de viser un résultat court terme, nous construisons maintenant, avec cet outil, une solution d'intelligence partagée."
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    "Ce produit nous a appris la transversalité et nous en mesurons l'intérêt. La multiplication des regards sur nos actions nous permet, sur le terrain, d'être beaucoup plus performants. Personnellement, je m'autorise aujourd'hui à travailler sur des questions de co-investissement, de partage de salariés, sujets bien loin de ma spécialité, mais jugée essentielle auprès des entrepreneurs. Les premiers à avoir créer de la synergie, c'est nous même."
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    "Retenir les données donne un certain pouvoir à court terme mais à moyen / long terme cela va à l'encontre de l'effort de la dynamique de transversalité et d'échange que nous visons. Notre légitimité c'est notre capacité à analyser les données, à les partager, à animer ce réseau d'acteurs qui participe à l'alimentation de l'outil. Cette approche de médiation territoriale est dans le sens de l'histoire."
hubert guillaud

La montée de l'anti-capitalisme - NYTimes.com - 3 views

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    Nous commençons a assister à un paradoxe au coeur du capitalisme, estime Jeremy Rifkin, le dynamisme inhérent aux marchés concurrentiels fait que de nombreux biens et services parviennent à un coût si bas, qu'ils n'y sont plus soumis. Si les économistes ont toujours évoqué la réduction du coût marginal, ils n'ont jamais envisagé qu'une révolution technologique pourrait les faire tomber à zéro. Depuis Napster, le numérique est venu considérablement perturber les industries culturelles et s'attaque désormais à l'énergie, la fabrication, l'éducation... Le phénomène est sur le point d'affecter l'ensemble de l'économie estime Rifkin. Que se passera-t-il quand nous pourrons produire des biens et des services pour presque rien ? Les biens communs, la collaboration, l'accès, la participation de tous inaugure une nouvelle économie de partage et l'internet des objets est la plateforme qui permet au bien commun de se développer aux côté du marché capitaliste, estime Rifkin. De nombreux économistes estiment que le secteur sans but lucratif n'est pas une force économique autonome, mais un parasite. Reste qu'il est aujourd'hui un moteur puissant de nos économies et qu'il dessine un avenir pour le partage des biens communs mondiaux.
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    Le système capitaliste (à part dans le titre, il ne parle finalement pas de capital'isme') comme simple « aggrégateur de service »; j'avoue n'être pas sûre qu'il s'agisse, au premier degré, d'une prospective, ou bien d'un stratagème argumentaire destiné à neutraliser la dimension idéologique du sujet (exacerbée dans le titre). On retrouve souvent ce type de décentrement rhétorique chez Rifkin. Il joue avec habileté de sa double posture d'augure, volontiers sybillin, et de protagoniste actif, disposant d'une influence sur les hauts cercles de la décision. Je parle en simple lecteur, il y a sans doute bien plus spécialistes aux alentours!
marinealbarede

La voiture partagée, vers une mobilité durable - Libération - 0 views

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    Pour la première fois, l'usage individuel de la voiture diminue en France. Est-ce pour autant la fin de ce moyen de transport ? Pas tout de suite, ont répondu les intervenants du forum. Pour une transition en douceur, la tendance est à la mutualisation des véhicules.
pierremallet

Portland poursuit Uber pour lancement illégal - 0 views

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    "La municipalité de Portland en Oregon a porté plainte contre le service de voiturage Uber pour dénoncer un lancement illégal dans la ville, d'après un communiqué lundi. La plainte affirme que "Uber enfreint les règles administratives et de transport privé" de la ville et demande un jugement déclaratoire ainsi qu'un ordre du tribunal exigeant l'arrêt "immédiat de ses activités" à Portland jusqu'à ce que la société "obtienne les permis appropriés" et "remplisse pleinement les conditions de la ville"
pierremallet

Jeremy Rifkin : "La nouvelle mondialisation, c'est partager plutôt que posséder" - 0 views

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    "La jeune génération est très critique à l'égard de la mondialisation. Elle nous dit que nous avons des centaines d'entreprises qui contrôlent une grande partie de la production économique mondiale, et qui l'automatisent. De nombreuses personnes se retrouvent sans emploi, la croissance du PIB ralentit, et davantage de revenus reviennent au haut de l'échelle, c'est-à-dire aux actionnaires. Ces jeunes gens estiment que le monde est bloqué. Alors, ils se sont mis à créer une économie de partage, basée sur des biens communs collaboratifs. Nous assistons à un évènement historique remarquable, celui de la naissance d'un nouveau modèle économique. Il s'agit du premier système économique à voir le jour depuis le capitalisme et le socialisme, au début du XIXe siècle. "
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