Ressources pour exploiter pédagogiquement (ou non) les interférences entre la philosophie et le cinéma : philosophie "du" cinéma, philosophie "au" cinéma, philosophie "par" le cinéma... Sites, articles théoriques, analyses de films, extraits de films, etc. (Consultez le topic : "Comment contribuer au groupe "Cinéma et Philosophie")
Philippe Rouyer, critique à Positif et Psychologies magazine, est chroniqueur régulier dans les émissions "Mauvais genres" sur France Culture et "Le Cercle" sur CANAL+ Cinéma. Il est l'auteur de "Initiation au cinéma" (Éd. Edilig, 1990) et de nombreux essais sur le cinéma de genre.
Dans une petite ville du nord de la France, l'enquête sur le viol et le meurtre d'une fillette prend les allures d'une quête existentielle pour le policier qui en est chargé. Comment, par ses choix de mise en scène, Bruno Dumont filme frontalement la souffrance et la misère du monde pour interroger l'existence du Mal au coeur de la condition humaine ? (Philippe Rouyer)
Spécialiste du genre burlesque et notamment de Jacques Tati, Stéphane Goudet est maître de conférences à l'université Paris 1. Ancien critique à Positif, il dirige également le cinéma Méliès de Montreuil.
La machine, dans Mon oncle, est associée à l'un des seuls moments où Hulot travaille, dans la séquence des tuyaux qui revisite À nous la liberté et Les Temps modernes. Mais elle est également présente par le biais des voitures, préfigurant l'engin dont Hulot deviendra concepteur dans Trafic. (Stéphane Goudet)
Gwenaële Rot est maître de conférences en sociologie à l'université de Paris Ouest. Ses recherches portent sur les représentations du travail au cinéma ainsi que sur l'étude des transformations du travail dans différents mondes de production : automobile, pétrochimie, nucléaire et cinéma.
Alain Resnais a réalisé ce court métrage sur les matières plastiques, suite à une commande de l'entreprise Pechiney. Gwenaële Rot en retrace l'histoire à travers les controverses qu'il a suscitées à l'occasion de sa fabrication et de sa diffusion, et explicite l'originalité des partis pris cinématographiques du cinéaste.
Après avoir suivi une formation en archivistique et histoire contemporaine, Fanny Lautissier est actuellement doctorante au sein du Laboratoire d'histoire visuelle contemporaine (Lhivic, EHESS), sous la direction de Christian Delage. Sa recherche porte sur la mémoire et l'histoire des conflits dans le cinéma israélien.
Le long métrage d'animation Valse avec Bachir (2008), du réalisateur israélien Ari Folman, est un récit semi-biographique sur des expériences individuelles de la guerre du Liban et du massacre de Sabra et Chatila. Fanny Lautissier revient sur la fusion des codes du documentaire et de la fiction, les modalités du récit d'un traumatisme, et l'imbrication des contextes mémoriels et historiques liés à la guerre.
Plusieurs cinéastes soviétiques ont mis en scène la Commune de Paris, qu'ils considèrent comme l'ancêtre de la révolution d'Octobre et le point de départ de leur histoire. Avec un art consommé du montage, La Nouvelle Babylone revisite cet épisode tragique de l'histoire du mouvement ouvrier avec une ferveur communicative et un sens aigu de la parabole.
Historienne du cinéma, spécialiste du muet, Isabelle Marinone est enseignante à l'université Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Elle a consacré sa thèse au cinéma libertaire et organisé en 2010 les Journées d'études "Anarchie et cinéma".
Entièrement tourné en studio, le film de Peter Watkins, expérience cinématographique et télévisuelle hors norme, bouscule les codes de représentation de la fiction historique. Donnant à l'événement une forte résonance contemporaine, il s'impose en outre comme un modèle de création collective qui en appelle au sens critique et vise "l'éveil des consciences". (Sébastien Layerle)
Maître de conférences à l'université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, Sébastien Layerle a consacré plusieurs travaux à la question de l'engagement au cinéma. Il est l'auteur de "Caméras en lutte en mai 68" (Nouveau monde éd., 2008)
Hanté par la nostalgie d'un Éden disparu et la figure du sauveur artificiel, Avatar cristallise les contradictions du monde contemporain. Promesse de retour à une nature terrestre détruite par l'humanité, la planète Pandora est façonnée par les signes du paradis perdu et le culte d'un monde artificiel où la technologie devient promesse de résurrection. (Valérie Morignat)
Docteur en arts et sciences de l'art, maître de conférences en cinéma et chercheur en cyberculture, Valérie Morignat travaille actuellement sur les interactions numériques avancées dans les domaines de la réalité augmentée et du jeu vidéo.