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"UN GENOCIDE, CONTRE LES CHRETIENS ET LES AUTRES MINORITES d'Orient, se déroule dans la passivité de la communauté internationale. Or il ne saurait y avoir de « hiérarchie » en matière de génocide ; il ne peut y avoir d'un côté, des crimes qui seraient « acceptables » et d'autres qui ne le seraient pas. Un crime est un crime, et tous doivent être appelés par leur nom. Ce qui se passe actuellement sous nos yeux, pour les chrétiens d'Orient et les autres minorités porte un nom : génocide."

"Le pape François ne devrait pas répéter le mot de génocide au cours de sa visite de l'Arménie destinée à apaiser la région et qui précède un voyage fin septembre en Azerbaïdjan et en Géorgie."

"François Bayrou, le président du MoDem, a appelé lundi 11 août à une manifestation nationale contre la persécution des chrétiens d'Orient, en Irak notamment où « il faut soutenir l'action militaire » américaine contre « une volonté de génocide ». « Je désespère de notre impuissance face à la persécution qui écrase les chrétiens d'Orient, et d'Irak en particulier », déclare dans un communiqué l'ex-candidat à l'Élysée. « C'est une volonté de génocide qui les vise"

"« Bien-aimé frère en Christ, nous partageons votre pensée : le martyre ne connaît pas les différences confessionnelles... les martyrs nous unissent comme fils et serviteurs d'un unique Seigneur Jésus Christ », affirme le patriarche Karékine II au pape François. Le patriarche suprême et Catholicos de tous les Arméniens, Karékine II, a prononcé un discours lors de la messe de centenaire du génocide arménien, célébrée par le pape dimanche dernier, 12 avril 2015, en la basilique Saint-Pierre. Le patriarche a exprimé la « gratitude » de son peuple « aux nations, organisations et individus qui eurent le courage et la conviction non seulement de reconnaître et condamner haut et fort le génocide arménien, mais aussi de réaliser également des missions humanitaires, en prenant soin des orphelins, en donnant un toit aux rescapés et en les aidant à surmonter tant de difficultés ». A.K."

"Dimanche 25 avril à 9 h 30, sur France 2, l'émission « Chrétiens Orientaux » propose un documentaire d'une demi-heure sur le génocide perpétré à partir de 1915 dans l'Empire ottoman. Outre les Arméniens, il s'intéresse aussi au sort réservé aux syriaques et aux Chaldéens, ce qui en fait sa principale originalité."

"Lors du dîner annuel d'une association assyro-chaldéenne, mardi 27 février, l'ancien président Nicolas Sarkozy a appelé à reconnaître le génocide de cette communauté, au même titre que les Arméniens. Mais qui sont exactement les Assyro-Chaldéens, ces chrétiens de Mésopotamie qui parlent la langue de Jésus ?"

"Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, a effectué un voyage en Arménie du 23 au 28 septembre dans le cadre du centenaire du génocide arménien (1915-2015). Le cardinal argentin a participé à des célébrations œcuméniques à l'invitation de l'Eglise apostolique arménienne. Au cours de ce voyage, le 'numéro un' du dicastère pour les Eglises orientales a transmis la "proximité spirituelle" du pape François au peuple arménien, lors d'une célébration œcuménique présidée par Karékine II, catholicos suprême de tous les Arméniens, le 26 septembre à Etchmiadzin. Evoquant le centenaire du "martyre arménien", le cardinal Sandri a souhaité au peuple "un chemin de pardon, de paix et de réconciliation". Il a aussi salué les relations fraternelles établies entre l'Eglise catholique et l'Eglise apostolique arménienne, avant d'appeler de ses vœux "la pleine communion" entre les deux Eglises."

"Faut-il qualifier de « génocide » les massacres perpétrés à l'encontre des chrétiens d'Irak et de Syrie ? À Strasbourg, les députés européens en discutent. Une résolution devrait être votée dans les prochains jours. Sophia Kuby est la représentante auprès de l'Union européenne d'ADF international, une ONG qui défend les libertés religieuses dans le monde. Elle suit la situation des chrétiens d'Orient au parlement."

"Au terme de la première journée du voyage du Pape en Arménie, vendredi 24 juin, le père Federico Lombardi, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, est revenu sur l'évolution des relations entre le Saint-Siège et l'Arménie depuis Jean-Paul II jusqu'à François. Il revient aussi sur le sens du martyre vécu par les Arméniens, et la valeur qu'il garde pour les chrétiens d'aujourd'hui ainsi que sur le terme de "génocide" employé par le Pape François. Le père Federico Lombardi est interrogé par Cyprien Viet. "

"Du 24 au 26 juin 2016, le pape François a effectué un voyage apostolique en Arménie. d'Etchmiadzin, centre spirituel de l'Église apostolique arménienne, au monastère de Khor Virap, il a visité les hauts lieux spirituels et de mémoire du peuple arménien. Dès sa première intervention en la cathédrale apostolique d'Etchmiadzin, le pape François a rendu grâce au Seigneur « pour la lumière de la foi allumée » sur cette terre, foi qui a conféré à l'Arménie « son identité particulière ». Il a également plaidé, au long de son voyage, pour un œcuménisme fraternel qui serve d'exemple au monde. Lors de sa rencontre avec les autorités civiles du pays et le Corps diplomatique au palais présidentiel, le pape François a rappelé la célébration solennelle en la basilique Saint-Pierre de Rome (le 12 avril 2015) où a été fait mémoire du centenaire du Metz Yeghérn, le « Grand mal », qui a frappé le peuple arménien. « Cette tragédie, ce génocide, a inauguré malheureusement la triste liste des effroyables catastrophes du siècle dernier… », a-t-il ainsi déclaré. Dans ce discours, il a également souhaité de la part des Arméniens un « engagement accru afin de déterminer les voies utiles pour surmonter les tensions avec certains pays voisins… » Le pape François a invité l'Arménie à inaugurer « une époque de vraie renaissance »."

"Le premier Synode des évêques de l'Eglise arménienne, qui a débuté au Saint Siège d'Etchmiadzine après un intervalle de six siècles, a deux principaux sujets à son agenda : la canonisation des victimes du génocide arménien et le rite de la cérémonie du baptême. Le Synode réunit 62 archevêques et évêques des diocèses en Arménie et dans le monde entier et est présidée par Karékine II, patriarche suprême et catholicos de tous les Arméniens, et Aram I, catholicos de la Grande Maison de Cilicie. C'est la première fois que le synode se déroule avec la participation d'ecclésiastiques de haut rang à la fois du Saint Siège d'Etchmiadzine et de la Grande Maison de Cilicie."

"Le patriarche des arméniens catholiques, Nersès Bedros XIX, est décédé jeudi, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Selon la Voix du Liban (93.3), le prélat a succombé à une crise cardiaque. Le patriarche Nersès Bedros est né au Caire le 17 janvier 1940, cinquième d'une fratrie de huit enfants. Il a été ordonné prêtre le 15 août 1965 dans la capitale égyptienne. Le 7 octobre 1999, il est élu à la tête de l'Église arménienne catholique. A l'occasion du centenaire du génocide arménien perpétré en 1915 par les sbires de l'Empire ottoman, le patriarche Nersès Bedros XIX avait affirmé le 21 avril dernier que "l'année 2015 est d'une importance capitale pour tous les Arméniens du monde (car) non seulement le peuple arménien célébrera cette commémoration, partout dans le monde, mais elle est l'occasion pour lui de revendiquer le droit et la justice"."

"Les Syriaques catholiques sont arrivés en France dans les années vingt à l'issue du génocide perpétré par les Turcs. Leur présence conduit en 1925 à la création à Paris de la paroisse syriaque catholique, dotée de l'église de saint Ephrem, du nom de l'illustre diacre de Nisibe déclaré docteur de l'église en 1920. Cette paroisse va être servie irrégulièrement, et restera souvent sans prêtre ! Il faut dire que les ecclésiastiques syriaques qui venaient alors à Paris étaient plutôt des ambassadeurs de leur patriarche auprès du gouvernement français que des recteurs de paroisse. Ces premiers Syriaques français ont été rejoints par une nouvelle vague d'émigrés dans les années 80 au moment de la guerre du Liban. Une troisième vague de Syriaques arrive à présent d'Irak, où ils ont souvent perdu une grande partie de leurs biens. La communauté syriaque de France demeure modeste : elle compte environ 500 personnes, dispersées dans toute l'hexagone. Et la majorité d'entre eux n'a gardé aucun lien avec le Moyen-Orient."

"'année qui commence sera riche pour les communautés protestantes avec des mobilisations fortes (climat, réfugiés, justice restaurative) et des commémorations (génocide arménien, 60 ans de Présence protestante)."

""Il faut sauver les chrétiens d'Orient de l'extermination. Ce n'est pas un problème local. C'est une affaire qui interpelle la conscience universelle", nous dit Jacques Julliard dans son éditorial de cette semaine. Et c'est aussi le sens de la pétition qu'il cosigne avec plusieurs personnalités comme Jean d'Ormesson. Son but ? Que le gouvernement français intervienne "pour obtenir une réunion spéciale du Conseil de sécurité de l'ONU, afin que soit mis un terme au génocide culturel qui est en train d'être commis"."

"L'Arménie est le plus ancien des pays chrétiens. Il possède deux églises chrétiennes, l'une catholique arménienne et l'autre apostolique arménienne, la branche orthodoxe, qui compte une diaspora de dix millions de fidèles dans le monde. Comment ont-elles survécu au génocide arménien et où en sont leurs relations ?"

"L'attention des médias se détourne aujourd'hui du conflit armé pour se reporter sur le conflit culturel. " [RDP du 01 décembre 2020]

"Une messe historique a été célébrée, dimanche 29 août, dans une église arménienne de Malatya (est de la Turquie). Désormais restauré, l'édifice était fermé au culte depuis le génocide de 1915. Si sa réhabilitation a été soutenue par les autorités locales, elle ne marque pas d'infléchissement dans la politique turque à l'égard des minorités chrétiennes."

"Pour justifier son invasion de l'Ukraine, ­Vladimir Poutine invoque, entre autres, des raisons religieuses. Selon sa rhétorique, la guerre en cours est destinée à protéger les orthodoxes dépendant du patriarcat de Moscou en Ukraine, menacés, selon lui, de « génocide ». La question religieuse participe, de fait, du conflit, et ce à deux titres, par les connivences entre des franges de l'orthodoxie russe et l'ultranationalisme de Poutine et par la situation complexe du christianisme orthodoxe en Ukraine"

"La Haute Assemblée a voté une résolution pour saluer la mémoire des chrétiens tués dans l'empire ottoman entre 1915 et 1918."