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Commentaire d'ActuaLitté : "Entre Scribd, Oyster, Readfy ou Youscribe, la concurrence s'intensifie sur le terrain de la lecture en streaming : pour preuve, l'arrivée d'un nouvel acteur dans ce domaine avec le lancement prochain de Blloon, plateforme gérée par Txtr. La société proposait une boutique en ligne associée à un reader, le Beagle, et s'offre à présent des ouvrages en accès libre, sans publicité".

"La ministre de la Culture a saisi la médiatrice du livre, Laurence Engel, à propos de l'offre d'abonnement à accès illimité d'e-books, comme le Kindle Unlimited d'Amazon."

La France, pays du livre et des librairies, succombe peu à peu à la lecture numérique. Ce marché, estimé à 405 millions d'euros en 2015, devrait dépasser la barre des 900 millions d'euros en 2021, selon les calculs de la société Statista. Le chiffre d'affaires du segment de l'e-book devrait croître de 13% par an entre 2015 et 2021, d'après la même source.

Le prêt d'un livre électronique (e-book) peut, sous certaines conditions, être assimilé au prêt d'un livre traditionnel

"Depuis quelques jours, le site Pottermore centralise les ventes de livres numériques, une grande première, alors que la romancière avait toujours refusé cette approche commerciale. Or, Pottermore ne partage pas ses informations de ventes de livres numériques, et n'apparaît donc pas dans les listes des meilleures ventes, que ce soit chez les marchands en ligne, ou dans les listes établies par les journaux. Cependant, Charlie Redmayne, PDG de Pottermore, a fait un petit commentaire sur Radio Litopia, durant l'émission The Naked Book, à l'occasion d'un podcast, pour révéler que les ventes actuelles s'élevaient à plus d'un million £, durant les trois premiers jours."

"L'éditeur canadien décline son modèle au niveau mondial, notamment en France où il ne cesse de lancer de nouvelles collections. Avec 270.000 e-books vendus l'an dernier dans l'Hexagone, il est aussi l'un des leaders du livre numérique."

"Yahoo a déposé deux brevets permettant la diffusion de publicité dans les e-books. Amazon y réfléchit également. Les livres seront-ils bientôt entrecoupés des publicités comme le film du dimanche soir à la télé ?"

"Une convention d'attribution d'aide au projet Istex (initiative en information scientifique et technique), à hauteur de 60 M€ sur trois ans, est signée jeudi 19 avril entre le ministère de l'Enseignement supérieur (MESR), l'Agence nationale pour la recherche (ANR) et le CNRS, porteur du projet. Bientôt les universités n'auront plus à acheter elles-mêmes l'accès aux coûteuses archives électroniques des éditeurs. Le ministère de l'Enseignement supérieur, qui a déjà négocié en 2011 l'acquisition de licences nationales pour trois corpus (Garnier numérique, Springer-e-book et Proquest), passe à la vitesse supérieure grâce au programme Investissements d'avenir."

"Avec ces trois lettres, Decitre, Cultura, RueDuCommerce et Smile souhaitent écrire une autre histoire pour le livre numérique. Leur outil ? Une plateforme ouverte, qui donne au libraire un rôle actif. [...] En ce mois d'avril, les 60 points de vente Decitre et Cultura, ainsi que les sites internet des deux enseignes, démarrent la commercialisation d'une liseuse Bookeen équipée de TEA."

"While DRM has largely been defeated in downloaded music, it is a growing problem in the area of ebooks, where people have had their books restricted so they can't freely loan, re-sell or donate them, read them without being tracked, or move them to a new device without re-purchasing all of them. They've even had their ebooks deleted by companies without their permission. It continues to be a major issue in the area of movies and video too."

"L'idée serait de demander aux éditeurs d'insérer une puce NFC dans leurs éditions papier contenant toutes les informations et critiques disponibles sur le site Barnes & Nobles. De leur côté les clients se rendant dans l'une des librairies B&N avec leur Nook n'auraient qu'à toucher un livre pour voir s'afficher des informations et éventuellement décider d'acheter l'édition numérique ou papier."

"Profitant de son exceptionnel passage à Paris, le Labo de l'édition accueille une rencontre avec Bob Stein, fondateur de l'Institut pour le futur du livre à New York, think tank dédié à l'étude des mutations de l'écrit, de l'imprimé au numérique, de l'expérience de lecture individuelle à la lecture connectée et en réseau."

"La plateforme Smashwords est désormais mondialement connue : permettant aux éditeurs indépendants, autant qu'aux auteurs autoédités de proposer leurs titres dans une grande librairie, elle a été créée par Mark Coker, qui répond aujourd'hui à quelques questions de Digital Book World. Avec 13 employés et un résultat bénéficiaire depuis deux ans, Smashwords est devenu un incontournable, et à 46 ans, Mark Coker possède un catalogue de 100.000 titres pour 40.000 auteurs. Et le travail est continu : « Nous vendons des millions de dollars de livres chaque année. Notre rentabilité est saine et en pleine croissance », assure-t-il."

Une infographie sur le livre numérique aux États-Unis, en anglais.

"Une étude internationale créée par des bibliothécaires et mise en place par ebrary, Global Student E-book Survey, consacrée aux usages du livre par les étudiants, révèlent que les Britanniques sont plus enclins à utiliser des ebooks pour leur travail universitaire. Réalisée en 2011, l'enquête établit que 58 % des étudiants britanniques préféreraient « souvent », voire « très souvent » un livre numérique plutôt qu'un livre papier, contre 48 % « seulement » des étudiants du reste du monde. 46 % des étudiants, dans le monde, ont déclaré ne jamais utiliser de livres numériques, un chiffre qui tombe à 10 % en Grande-Bretagne !"

"En dix points, la CeB souhaite exprimer les grandes tendances vers lesquelles pourraient tendre les offres de ebooks dans le domaine académique."

"Basée sur un panel d'interviews d'acteurs représentatifs du marché et sur une analyse de données publiques, la version mise à jour de cette étude a été présentée au « Digital Book World », la semaine passée." Beaucoup d'informations, par exemple "les ventes de livres numériques ne représentent que 0,5% des ventes totales en France".

"Jusqu'ici, la guerre du livre numérique se livrait presque exclusivement entre mastodontes américains. Amazon et ses Kindle Books, contre Apple et ses iBooks (lisibles sur iPhone et iPad). En France, seule la Fnac avec la liseuse Kobo proposait une alternative. Ce qui laissait éditeurs, libraires et lecteurs français assez démunis face à l'offensive des rouleaux compresseurs américains. C'est la raison pour laquelle Guillaume Decitre a imaginé TEA - The Ebook Alternative - une solution alternative complète et ouverte (open source) de distribution de livres numériques, qui permettra à tous les acteurs de la chaine du livre de ne pas se retrouver prisonniers d'écosystèmes fermés et exclusifs."

"« Je vous le promets. Nous le ferons ». C'est ainsi que Robert Darnton a terminé son discours à Harvard ce lundi 2 avril 2012, au cours d'une conférence nommée Digitize, Democratize: Libraries and the Future of Books (Numériser et démocratiser : les bibliothèques et l'avenir des livres). L'historien, également directeur de la bibliothèque de Harvard, a émis lors de cette conférence le voeu de voir prospérer une Digital Public Library of America, un projet gigantesque à but non lucratif qui permettrait un libre accès à des millions de livres numérisés. Ce projet devrait être réalisé d'ici avril 2013."

"Dans une déposition faite à la cour de district de Manhattan mardi 22 mai 2012, et dont l'agence Reuters a pu obtenir copie, Apple explique simplement sa position. D'abord, les accords commerciaux passés avec les éditeurs ne consistent pas en une fixation des prix de vente au détriment des autres concurrents. Ensuite, il n'y a derrière cela aucune volonté de nuire aux consommateurs. [...] Encore une fois, la ligne de défense d'Apple repose donc sur le déni, alors que du côté européen, la firme avait tenté de trouver un accord à l'amiable avec la commission européenne, et plus particulièrement, les services en charge du respect de la concurrence. [...] Avec Apple, devant les tribunaux, on retrouvera les groupes Penguin et Macmillan. En revanche, les groupes HarperCollins, Simon & Schuster ainsi que Hachette Book Group ont décidé de signer la proposition d'accord que le Ministère de la Justice leur a proposé."