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"Un tribunal américain a jugé qu'il était illégal de proposer un service comme ReDigi, qui propose aux internautes de revendre les fichiers MP3 qu'ils ont achetés. Une pratique pourtant légale lorsqu'elle concerne les oeuvres fixées sur un support physique, tel qu'un livre ou un CD."

"Éole est un nouveau service de la Médiathèque Valentin Haüy accessible à l'adresse : http://eole.avh.asso.fr/ Éole permet aux personnes handicapées de télécharger des livres numériques et, en particulier, 5000 livres audio au format Daisy. Les livres audio Daisy sont des livres en mp3 "structurés". Ils peuvent être écoutés avec un lecteur daisy, un lecteur mp3, un ordinateur ou un smartphone. Les collections proposées sont celles de la Médiathèque Valentin Haüy. Des nouveautés rejoignent chaque semaine les collections d'Éole. "

"Aujourd'hui, il existe plusieurs moyens de lecture pour une personne déficiente visuelle. Avec l'arrivée du numérique, il se sont simplifiés. Tout d'abord, la lecture en braille papier. Elle englobe la lecture en braille intégral (une lettre équivaut à un signe) et la lecture en braille abrégé (une syllabe, un mot ou une locution est représenté par un groupe de signes). Ensuite, la lecture audio, sur cassette puis sur CD et maintenant au format numérique (wma/mp3). On la divise en deux : les ouvrages lus par des bénévoles et ceux dits du commerce, lus par des comédiens avec parfois une illustration sonore."

"Nous nous sommes jamais réellement posés la question de savoir s'il fallait ou non vendre des ebooks dans les librairies physiques. Tout simplement parce que la réponse nous est toujours apparue comme une évidence : ça ne marchera jamais. L'argument avancé pour les courageux promoteurs de ce type d'action (je les trouve vraiment courageux de se lancer là-dedans) c'est grosso modo de dire que c'est une façon d'impliquer la librairie physique dans le développement de la vente de livre numérique ! S'il suffisait de mettre des cartes postales en vente avec un code QR dans un lieu physique pour impliquer les libraires, croyez-nous que cela fait longtemps que nous l'aurions fait. Mais nous savons que c'est peine perdue. J'ai une question : iriez-vous acheter vos MP3 chez les quelques disquaires qui restent ? Voyez-vous chez ces disquaires, des cartes postales de l'album de votre artiste préféré avec un code QR pour le télécharger après l'avoir payé à la caisse ? Non. Ce que peut-être vous verrez, ce sont des cartes prépayées d'un montant variable pour aller acheter de la musique sur les plateformes légales de téléchargement."

"Vous venez de mourir. Vous ou un de vos proches. A l'instant où vous disparaissez de la surface de cette terre, votre bibliothèque disparaît, l'ensemble de vos disques et de vos Mp3 s'évapore en fumée, tous vos films et photos de vacances, tous vos albums de famille s'effacent. Plus rien n'est accessible. Plus rien n'est transmissible. Des milliers d'heures de musique, des jours entiers de lecture, des souvenirs en pagaille : il ne reste plus rien. Tous ces produits des industries culturelles que vous avez pourtant légalement achetés, payés, toute cette production documentaire personnelle patiemment collectée au cours d'une vie ne réside désormais plus dans nos habitats physiques, dans nos meubles Ikéa ou dans nos disques durs numériques, mais est stocké, emmagasiné sur nos comptes Amazon, Itunes, GooglePlay, Youtube, etc. Récemment c'est grâce à un article du Daily Mail sur le supposé procès que Bruce Willis comptait intenter à Apple, que la planète découvrait stupéfaite qu'un utilisateur d'Itunes ne pouvait à son décès rien conserver ni transmettre à ses proches, l'ensemble des produits (films, musiques, livres) cessant d'exister à la clôture du compte. Chaque compte étant lié à notre numéro de carte de crédit, et chaque carte de crédit étant effectivement désactivée à notre mort par notre banque, difficile d'envisager un quelconque contournement."

"Rue89 a mis son nez dans les conditions d'utilisation des grandes plateformes de vente de culture numérisée. Prêter un ebook ou un album à un ami ? N'y pensez pas. [Lionel Maurel précise :] Si on me fournit un format ouvert, sans DRM [mécanismes de protection anticopie, ndlr], j'en ai la propriété presque aussi assurée qu'un livre. Ce qui bride, c'est l'enfermement dans un système propriétaire." Il est donc possible de copier et de donner un livre numérique que vous avez acheté. Mais cela reste contraire à leurs conditions d'utilisation."

"Dans le cadre du projet "ARCHISONY #3 Pater Noster" de la bibliothèque municipale de La Part-Dieu (Lyon), Zoe Benoît, artiste plasticienne, invite les usagers des bibliothèques à participer à la création d'une œuvre numérique collective intitulée Bibliobip. Bibliobip est un projet de collecte de "bips" de bibliothèques du monde entier : il est demandé aux participants de capturer avec leur téléphone portable une minute d'ambiance de leur bibliothèque - en particulier le fameux "bip", son caractéristique des machines qui enregistrent le prêt -, et de télécharger le fichier MP3 sur le site Bibliobip hébergé par Numelyo, la bibliothèque numérique de Lyon. Cette œuvre sonore sera présentée lors du 80e congrès IFLA (Congrès mondial des Bibliothèques et de l'Information) qui se tiendra à Lyon du 16 au 22 août 2014. Une œuvre spatiale inédite, intervention in situ, sera également à découvrir au cours de l'été 2014 dans les espaces de vie et de circulation de la bibliothèque."

"Le livre papier a encore de beaux jours devant lui : la part des ventes de livres numériques n'est que de 3 % en France. Contrairement aux fichiers MP3 qui ont tué les disquaires, la disparition du livre papier au profit du livre numérique ou de la tablette ne semble pas d'actualité. En France, le livre numérique est encore loin de concurrencer le livre papier © Fotolia.com Pour débattre du livre numérique, Jean Zeid reçoit deux invités : Guillaume Husson, délégué général du syndicat de la librairie française et Jean-Philippe Pastor, fondateur du site Phonereader, maison d'édition 100 % numérique."

"Aujourd'hui, vous avez le droit de revendre vos vieux « Boule et Bill » et les CD de Metallica qui ont bercé votre adolescence - mais pas les ebooks ou les morceaux MP3 dont vous ne voulez plus. Aujourd'hui, il n'y a pas de droit de revente de ses contenus numériques. Est-ce que c'est grave ? Après tout, le numérique se copie en un clic, se pirate et se streame. On n'a pas besoin de créer des Puces pour lui, non ? "

"Pendant que Marlène s'interroge sur ses usages, je prends conscience de mes besoins. Je partage les pratiques de Marlène, puisque outre des textes longs (de type roman), j'utilise énormément mon Kindle comme écran de relai pour les textes longs (articles, rapports, comptes-rendus) pour lesquels le PC est inadapté. [...] Mais je me rends compte aussi que je me retrouve souvent dans des situations où la lecture est impossible, et durant lesquelles pourtant j'aimerais pouvoir poursuivre mes lectures en cours : parcours à pied entre deux bus, cuisine ou repassage, etc. [...] Connaissez-vous des liseuses plus satisfaisantes sur cette fonctionnalité-là ?"