Quand le vélo révèle la smart city | L'interconnexion n'est plus assurée - 0 views
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La communauté vélo. Pour ce chercheur, « le vélo constitue un cas d’école ». Tout d’abord, il agrège une communauté active et de nombreuses associations, susceptibles de contribuer à l’amélioration du réseau. En outre, la progression de la part modale (la proportion de trajets à vélo) implique non seulement des infrastructures, mais aussi un changement de mode de vie. Dès lors, « faire appel aux contributions des usagers augmente la probabilité de réaliser des infrastructures répondant aux usages réels, au contraire d’une politique parachutée sur le terrain », précise M. Saujot.
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D’où l’intérêt de moissonner les données, à tout le moins celles qui sont disponibles. Le chercheur en a repéré un certain nombre. Tout d’abord, les applications fournissant un calcul d’itinéraire repèrent les coordonnées GPS et peuvent en déduire les parcours les plus fréquentés ou les « points noirs », tels les carrefours que les cyclistes évitent. Mais l’exploitation de ces traces nécessite la coopération des concepteurs des applis.
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"Vélo low tech. Et le vélo dans tout ça ? Justement. Par son caractère furtif, non digitalisé, low tech, le vélo ne fournit pas énormément (ni spontanément) des données exploitables. On le sait, un nombre croissant de villes, Paris, Londres, Milan, New York, affirment leur volonté de développer la bicyclette comme moyen de transport, constate Mathieu Saujot, coordinateur du programme « Fabrique urbaine » à l'Iddri (son argumentation est ici). Mais pour y parvenir, elles ont intérêt à connaître la pratique existante. Pour résumer à gros traits, mieux vaut créer une piste là où existe une certaine demande."